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STORIA DI VACANZE - BARBAQUE

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STORIA DI VACANZE de Fabio et Damiano d'Innocenzo ***

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Avec Elio Germano, Barbara Chichiarelli, Lino Musella

Un narrateur qu'on ne verra jamais nous informe en voix off qu'il a découvert le journal intime d'une fillette qui s'interrompt brusquement. Peu intéressé au départ par sa lecture il finit par le lire, commente et imagine certains passages.

Dans une banlieue romaine (à la Truman Show) en ce début d'été les voisins proches se réunissent autour d'un barbecue. Dès cette première séquence où les pères font part de leurs désillusions et réussites personnelles, le malaise s'installe sans qu'on sache d'où il provient vraiment. La fierté des couples en présence, ce sont leurs enfants qui sont plutôt dociles mais observent leurs parents. 

On est ici dans la classe moyenne, ni riche, ni pauvre, celle qui est peu observée il me semble par le cinéma. Mais rapidement, on a l'impression, et la comparaison s'impose, qu'on va assister à un nouvel Affreux, sales et méchants chez les pas trop affreux, pas vraiment sales et plus bêtes que méchants. Une version sans humour, c'est à noter. Ce qui mine surtout ces gens, c'est l'insatisfaction, l'envie et l'hypocrisie. L'été ne fera que creuser davantage les écarts et les frustrations des adultes pendant que les enfants, adultes miniatures témoins silencieux des petites bassesses et de la médiocrité de leurs aînés essaient de vivre leur insouciance avant la rentrée des classes.

Si la première partie laisse augurer une comédie ricanante, la suite malaisante nous embarque vers une issue terrible qu'on attendait pas où les enfants réagissent par crainte d'hériter de la médiocrité de leurs parents.

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BARBAQUE de Fabrice Eboué **(*)

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Avec Fabrice Eboué, Marina Foïs

La boucherie de Vincent et Sophie connaît des difficultés et met leur couple en péril. Lassée de la mollesse de Vincent, Sophie lui annonce qu'elle va le quitter. C'est à ce moment de crise qu'un groupe de vegans saccage leur boutique et que Vincent tue... par inadvertance un des participants. Transformé en jambon, le militant se retrouve par erreur sur l'étal et vendu à une cliente habituée. Cette dernière, impressionnée par le goût unique de la viande lui assure un bouche à oreille très favorable. Pris de court, Vincent dit qu'il s'agit du fameux Porc d'Iran réputé pour son goût unique. Le défi du couple est dès lors de fournir la précieuse bidoche aux clients qui se pressent à la boucherie. Dégoter des vegans gras et persillés et les transformer en steaks devient une activité à plein temps.

Fabrice Eboué, acteur réalisateur, affirme à qui veut l'entendre que son film est une comédie romantique. Ok. Il est certain que pour regagner les faveurs de sa tendre épouse, Vincent est prêt à tout. Mais vraiment tout. D'autant que cette chère Sophie, passionnée par les Faites entrer l'accusé de Christophe Hondelatte dont elle connaît chaque histoire, se montre particulièrement enthousiaste par le nouveau projet du couple. Marina Foïs, presqu'aussi effrayante qu'Hannibal Lecter est une psychopathe réjouissante. Près d'elle, plus modéré bien que finalement seul coupable de toutes les exécutions, Fabrice Eboué (qui dans le film s'appelle Vincent Pascal, deux prénoms, comme tous les tueurs en série) a réussi à m'émouvoir...

La communauté végan comme l'industrie de la viande en prennent pour leur grade dans ce film impolitiquement correct, parfois drôle, parfois gore, franchement délirant aussi qui ose finalement se hasarder sur un terrain épineux où le débat et la réconciliation sont impossibles.

En tant que non vegan qui n'aime pas la viande... j'ai bien compris les arguments des uns et des autres et j'ai ri.

Commentaires

  • J'aimerais bien voir Barbaque, j'ai entendu plusieurs fois le réalisateur cette semaine et il a su m'accrocher. Ce matin, j'ai enfin vu "Debout les femmes", j'ai franchement aimé.

  • Oui, il est plus sympathique que je ne pensais.
    Je n'ai pas eu envie de voir ce film.

  • D'après une spectatrice de "Storia di Vacanze" avec laquelle j'ai discuté à l'issue de la séance, le titre d'origine du film ("Favolacce") désigne une fable, un conte, mais sans les bienveillantes fées et la fin du genre "Ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants". Quand on a vu le film, on comprend pourquoi. La seconde partie, très surprenante, m'a marqué.

    Quant à "Barbaque", il prouve qu'on peut encore faire des films transgressifs en France, aujourd'hui. Il "suffit" d'avoir un bon scénario, de bons dialogues et de bons acteurs.

  • Oui j'avais vu que le sous titre était favolacce. D'ailleurs le titre Sages comme une image est mille fois meilleur que Storia di vacanze.

    Transgressif mais surtout une comédie française plus que regardable. Elles sont plutôt tournées habituellement vers les affres de la famille et du couple (je n'en cite pas... rien que les titres et les affiches me font fuir). J'ai vu (forcée...) 1/2 h des Tuche... j'ai failli pleurer de honte.

  • Je suis prêt à parier que "Les Tuche IV" sera un carton au box-office... mais ce sera sans moi.

  • Je n'en doute pas un instant. C'est désolant. Ce n'est pas drôle, mal joué, vulgaire, beauf... Je ne comprends pas les acteurs qui remettent le couvert pour la 4ème fois.

  • Je pense que c'est principalement pour les sous (pour celles et ceux qui sont bien payés) et la popularité (les cinéphiles se pincent le nez devant cette famille de beaufs, mais y en a plein qui aiment).

  • Franchement ce n'est pas du snobisme mais c'est affligeant de bêtise, très laid et c'est horriblement mal joué.
    Quand j'ose dire (mais je m'en garde bien le plus souvent) que je n'aime pas, on me rétorque que je n'aime pas rire...
    ben si justement...

  • Je suis allée voir Barbaque, c'était pas vraiment prévu mais les circonstances ont fait que. Et franchement, en tant que végan, c'était bien que je le vois pour pouvoir en parler. A mon avis, on est pas sur un réal qui veut faire passer un véritable message, on est sur un type qui troll sur un sujet porteur. Il fait du Fabrice Eboué et il le fait bien. J'ai franchement été mal à l'aise au début, je n'aime pas la scène vers la fin dans le camion, mais globalement j'ai ris (par contre le gendre est trop débile, c'est pas possible). Et Il passe quand même pas mal de messages animalistes :)

  • Je ne sais pas s'il troll mais ce n'est pas un sujet qui rassemble.
    Je me demandais si tu le verrais :-)
    Le futur gendre est une caricature mais il le fait bien le beau gosse. Lui aussi met mal à l'aise je trouve.

  • Je vais tâcher de le mettre à l'agenda mais pour le moment, je vise plutôt "the french dispatch" (que tu as méticuleusement démonté me semble-t-il, mais j'irai lire après) et "les Eternels". Et puis il y a Clint (mais je triche un peu, je l'ai déjà vu).

  • Ach, maudites chaines à péage. Le cinéma à la télé : NON !

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