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Quelques mots

sur quelques films encore à l'affiche. J'ai pris tant de retard que je serai brève.

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Où est Anne Frank ! d'Ari Folman ***

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Ari Folman (Valse avec Bachir, Le congrès) a l'idée originale de faire de Kitty l'héroïne de son film. Kitty est aussi mondialement connue que sa créatrice Anne Frank. Elle est l'amie imaginaire, belle et idéale qu'Anne Frank s'est inventée pour résister à l'horreur des deux dernières années de sa vie. C'est à Kitty qu'elle confie tout dans un beau carnet reçu le jour de ses 13 ans, ses secrets, ses doutes, ses craintes, ses émois.

Kitty apparaît à notre époque dans la maison devenue musée où Anne et sa famille se sont réfugiées pendant deux ans à Amsterdam.  "L'annexe" située dans l'entreprise du père d'Anne possède un passage secret qui a permis à Anne, ses parents, sa sœur et quatre autres personnes de se cacher. Kitty part à la recherche d'Anne, surprise qu'il y ait tant de lieux emblématiques qui portent le nom de cette jeune fille ordinaire : le Pont, le Centre Culturel. Comme Anne, Kitty rencontre un ami, Peter qui va l'aider dans ses recherches et peu à peu elle va découvrir ce qu'Anne est devenue. Quand elle l'apprend, la scène est bouleversante.

Une autre bonne idée est de nous donner à comprendre le destin d'Anne dès lors que son journal se termine, au travers des écrits de son père Otto, seul survivant de la famille. Cela rend le film très émouvant et encore plus didactique.

Visuellement c'est évidemment très beau et on ne peut reprocher à Ari Folman de ne pas se renouveler à chaque film. Le parallèle entre l'extermination des juifs et les réfugiés qui fuient leurs pays en guerre n'est sans doute pas la meilleure idée mais hélas elle démontre que d'une manière ou d'une autre l'histoire se répète en ce que certaines populations sont encore persécutées. Et encore une fois, malgré le message d'espoir, on fait peser sur les enfants l'avenir de la planète en les enjoignant à être tolérants, humanistes.

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SPIDER MAN NO WAY HOME de Jon Watts **(*)

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Avec Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch, Jacob Balaton etc...

Cet épisode de l'araignée caracolante commence où le dernier s'était terminé. Là où le superbe très vilain Mysterio révélait au monde l'identité de Spider Man. Même si les charges retenues contre Peter Parker sont abandonnées, il doit avec ses amis MJ insignifiante, Ned  insupportable et sa tante May Marisa Tomei se défaire de cette publicité négative. Il contacte le Doctor Strange et à partir de cette rencontre, l'ouverture d'un portail sur des réalités différentes ainsi que le multivers... je laisserai le soin à Sa Majesté d'expliquer quand il aura le temps l'aspect scientifique de cette théorie cosmologique.

L'essentiel à l'issue de cet épisode riche en rebondissements et en possibilité de spoilers divers et variés est de ne justement rien divulgâcher (sur ce point, je vous recommande expressément de ne pas lire le Wikipédia consacré au film. Heureusement je ne l'ai lu qu'après). Il semble que certaines scènes aient provoqué des réactions passionnées chez les fans. En ce qui me concerne, j'ai passé un excellent moment devant ce film de pur divertissement qui ronronnait un peu au début et prend un coup d'accélérateur plein de nostalgie et de ponts entre générations, de bons sentiments voire de grosses surprises... C'est bien agréable.

Tom Holland reste le Spider le plus choupinou de la galaxie.

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MYSTERE de Denis Imbert **(*)

Où est Anne Frank ? d'Ari Folman, cinéma,

Avec Vincent Elbaz, Shanna Keil, Marie Gillain

Synopsis : Stéphane décide d’emménager dans les belles montagnes du Cantal afin de renouer avec sa fille de 8 ans, Victoria, mutique depuis la disparition de sa maman. Lors d’une promenade en forêt, un berger confie à Victoria un chiot nommé « Mystère » qui va petit-à-petit lui redonner goût à la vie. Mais très vite, Stéphane découvre que l’animal est en réalité un loup…

Dans le genre des films mignons avec animal mignon et enfant mignon, celui-ci est plutôt de bonne facture. D'abord parce que sa durée n'excède pas 1 h 30, ne s'égare pas en digressions inutiles et parce que l'interprétation est également d'excellente tenue. Bref, on y croit et on s'attache.

Le loup fait peur dans les contes pour enfants et il énerve les éleveurs qui voient parfois leurs troupeaux décimés par le prédateur. Mais comment expliquer à une petite fille qui s'est attachée à une boule de poils craquante, qui lui a redonné la parole et goût à la vie que l'animal est un prédateur ? C'est tout l'enjeu des adultes autour de Victoria.

L'environnement naturel est fabuleux. Le Cantal et le Vercors sont un écrin de toute beauté pour cette histoire menée plutôt intelligemment.

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LA METHODE WILLIAMS de Reynaldo Marcus Green **

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Avec Will Smith, Saniyya Sidney, Demi Singleton

Synopsis : Focus sur la personnalité de l'entraîneur de tennis Richard Williams, père des joueuses mondiales Vénus et Serena. Il n'avait aucune expérience dans le sport mais lorsque ses filles ont eu quatre ans, il a élaboré un plan de 78 pages décrivant l'entraînement des futures championnes. Les sœurs Williams sont devenues deux des plus grandes joueuses de l'histoire du tennis. Serena est sans conteste la meilleure tenniswoman de tous les temps, avec 23 victoires en tournois du Grand Chelem. Venus Williams a remporté sept titres en Grand Chelem.

Je ne connais pas bien les soeurs Williams. Je me suis intéressée au tennis avec la folle génération précédente et surtout les garçons (Noah, MacEnroe, Connors et compagnie) mais je trouve que ce sport est l'un des plus regardables qui soit. Et il est certain que les soeurs Williams marqueront le tennis à tout jamais. Le film est plaisant même si après m'être intéressée à la bio de King Richard, surnom du père des deux surdouées, le gars n'était pas le type irréprochable que montre le film. Ce n'est pas grave et le capital sympathie développé par Will Smith n'est jamais entamé malgré des choix de films parfois pas reluisants.

Ici il incarne parfaitement l'obsession d'un père (et d'une mère puisqu'elle entraînait aussi les filles quand elles étaient enfants) pour transformer Venus et Serena en championnes. Il avait d'ailleurs une exigence de perfection et de réussite pour certains de ses enfants (il en aurait eu 11 si j'ai bien compris...). La tyrannie qu'il impose à son entourage met parfois mal à l'aise d'autant qu'à aucun moment les filles ne se rebellent ou n'énoncent leur avis. Elles semblent être toujours d'accord avec leur père et ce fameux plan de 78 pages où il déroule sa méthode : ne jamais faire disputer de tournois juniors à Venus et Serena. En outre, faire de ces deux afro-américaines surdouées des championnes dans un "sport de blancs" est plutôt bien relaté. De par leur origine, elles ne pouvaient se contenter d'être des championnes, il fallait qu'elles soient les meilleures. Pari gagné.

Le film est plaisant, divertissant, les scènes de match bien rendues mais c'est davantage le biopic du père que de ses filles.

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LES AMANTS SACRIFIES de Kiyochi Kurosawa *

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Avec Yû Aoi, Issey Tkahashi, Masahiro Higashide

Avec ce beau titre, cette belle affiche, cette histoire prometteuse je m'attendais à vivre un moment bouleversant. Un in the mood for love au pays du soleil levant... Hélas il n'en est rien. Après un voyage en Mandchourie, Ysaku se comporte bizarrement. Sa femme ne le reconnaît plus et il attire également les soupçons des autorités.

Opaque, obscur, mal raconté et interprété de façon approximative, ce film est d'une fadeur exceptionnelle. Le couple d'amants qui sont en fait mariés manque totalement de charisme. A aucun moment on ne sent la passion censée les animer. L'homme est froid et distant, la femme superficielle et capricieuse. On a du mal à comprendre qu'elle puisse se transformer en espionne. On ne comprend d'ailleurs pas grand chose. Et puis ne pas s'attacher aux personnages, ne jamais être touché par cette histoire le plus souvent hermétique, c'est très gênant.

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Bad Luck Banging or Loony Porn de Radu Jude *

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Avec Katia Pascariu, Claudia Leremia, Olimpia Malai

Synopsis : Emi, une enseignante, voit sa carrière et sa réputation menacées après la diffusion sur Internet d’une sextape tournée avec son mari. Forcée de rencontrer les parents d'élèves qui exigent son renvoi, Emi refuse de céder à leur pression, et questionne alors la place de l'obscénité dans nos sociétés. Mouais.

Un québécois a traduit ce titre par Mauvaise baise ou porno barjo, bravo et merci à lui.

La vidéo amateur de la sextape est montrée dans son intégralité en ouverture du film. C'est comme une vidéo amateur de sexe : très moche. Comme chantait Brel : "des coups à vous faire des armées d'impuissants". Ce doit être cette scène et les nombreux plans sur des sexes féminins ou masculins qui ont valu à ce film d'être interdit aux moins de 16 ans. Cela dit il y a peu de chance qu'un enfant demande à ses parents : "et si on allait voir Bad luck banging or loony porn ?"

Le film se découpe en 3 parties. La première, après la longue scène porno introductive si je puis dire, nous montre Emi qui marche à vive allure dans les rues de Bucarest, ville moche et bruyante. Il y a beaucoup de bruits et d'agressivité. La seconde partie m'a évoqué Jean-Luc Godard... des images fixes, des images d'archives, des citations, des aphorismes sur tout et n'importe quoi semblent évoquer la vie à Bucarest à travers les siècles. Cette partie est documentaire et il n'y a plus aucun acteur. La troisième, la plus intéressante voit Emi face à une espèce de tribunal populaire où des parents d'élèves doivent se prononcer sur le sort d'Emi : doit-elle ou non continuer à enseigner ? Ici toute l'hypocrisie du monde est réunie.

Ok mais bon, de la provoc facile, une énumération de poncifs et une scène intéressante, cela donne un film très oubliable. Ours d'Or à Berlin quand même.

A noter, qu'il s'agit de mon premier film entièrement masqué. Ce n'est qu'au bout d'un moment que je me suis aperçue qu'absolument tout le monde était masqué. On s'habitue...

Commentaires

  • Dans cette mosaïque de films en tous genres, je n'en ai pris qu'un dans ma toile (pour l'instant).

    Me voici donc préposé à la vulgarisation de la théorie des multivers selon le Marvel Cinematic Universe : S'appuyant sur des hypothèses mathématiques appliquées à la physique quantique, les comics Marvel ont depuis longtemps imaginé des réalités alternatives dans lesquels les personnages suivent des destins différents, bouleversant l'ordre des choses et l'évolution des évènements. Cette théorie farfelue permet donc au MCU de justifier les différentes incarnations des héros dont les droits sont détenus par diverses maisons de production, voire de croiser ces univers comme ici. Elle ouvre également la porte à une foultitude d'histoires destinées à relancer l'intérêt émoussé des spectateurs ayant fait le deuil d'une saga conclue par la fin des Avengers et la disparition de leurs représentants les plus emblématiques. Vu l'engouement pour ce "No way home" arachnide, le pari est visiblement remporté par le studio hégémonique.

    PS : Tom Holland est en effet le meilleur des Spidey, mais les meilleurs films sont signés Sam Raimi, réalisateur du prochain "Docteur Strange" teasé après le générique de "No way home". ça va ? tout le monde suit ?

  • C'est limpide, tu serais pas prof de maths toi ?
    Bref, tout ça c'est une histoire de gros sous. Le multivers permet de justifier des aberrations, des résurrections etc... si je comprends bien.
    Tom Holland s'est bien emparé du personnage et a un capital sympathie XXL mais j'avoue avoir un petit gros faible pour Tobey. Je me souviens de la réplique d'un passager du métro qui découvrait son visage : mais c'est un enfant !!! C'est vrai que Tobey a longtemps eu un air juvénil. Encore maintenant (au cas où on l'apercevrait quelque part...).
    Le pire de tous étant Andrew, l'acteur le plus moche et le plus mauvais de tous les temps (avec Jason Statham, Kyle MacLachlan et quelques autres)...

    P.S. : ce soir Arte aura ma peau... cœur, cœur, cœur...

  • Même pas. je me documente c'est tout.
    C'est vrai que cette histoire de Multivers va pouvoir arranger bien des choses. Mais ils ne sont pas allés chercher bien loin car cela fait des décennies que les BD Marvel en usent et abusent. Disons que c'est dans l'ordre des choses dans le multivers fabuleux de la Maison des Idées.

    PS : Winter must be cold for those with no warm memories... we've already missed the spring !

  • Oui j'ai cru comprendre que le multivers n'était pas né de la dernière pluie.

    PS. : It was nobody’s fault but my own. I was looking up. It was the nearest thing to heaven. You were there.

  • De tous ces films, je n'ai vu que "Les amants sacrifiés", que j'ai mieux aimé que toi. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis sûr que ça ne te surprendra pas...

    Pour le reste, ouais... bon, "Où est Anne Frank !" me tente un peu plus maintenant que j'en connais le sujet et ton avis favorable. Et pourquoi "Mystère" dans quelque temps si je n'ai rien de plus attrayant à disposition. On verra bien. Pas de plan sur la comète.

  • Je trouve qu'il faut être bien indulgent pour apprécier Les amants... C'est confus, hermétique, sans émotion et l'interprétation... bof. Une grosse déception pour moi.
    Anne Frank, Mystère et Spider sont les meilleurs, les autres évitables.

  • J'en ai vu trois. J'ai bien aimé "Où est Anne Frank !", assez original.

    Le dernier Spider-Man est un spectacle à voir en grande salle. Pour le reste (l'intrigue, les personnages...), c'est hyper-calibré... plutôt pour des ados que pour des adultes.

    Je suis en revanche moins sévère que toi sur "Les Amants brisés". Le film souffre d'abord d'un titre français mal choisi. Quant au couple, s'il est bancal, je pense que ce n'est pas si étrange que cela au vu du contexte : les années 1930-1940, dans un pays très patriarcal. Je note que le personnage féminin, dépeint comme superficiel et conformiste au début, gagne en épaisseur dans la seconde partie de l'histoire.

  • Oui Anne Frank est abordé de façon originale.

    Spider plaît aux adultes... la preuve mais je ne cherche pas midi à quatorze heures.

    Je dois être une des rares à ne pas avoir apprécié Les amants. Si son rôle gagne en épaisseur (temps de présence) je l'ai toujours trouvée aussi superficielle. J'ai vraiment eu l'impression qu'elle s'amusait à jouer les espionnes.
    Et le couple je ne le trouve pas bancal mais sans charisme. A ce point de vue ils sont parfaitement assortis.

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