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LA DÉRIVE DES CONTINENTS (AU SUD)

de Lionel Baier **(*)

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Avec Isabelle Carré, Thédore Pellerin, Ursina Lardi

Nathalie Adler est chargée d'organiser la visite d'Emmanuel Macron et Angela Merkel dans un camp de migrants en Sicile.

Sur place, elle va retrouver par hasard son fils Albert engagé dans une ONG et Ute son homologue allemande et ancienne amante. Son fils a refusé de la voir pendant 9 ans lorsqu'elle est partie vivre avec une femme. Les retrouvailles sont plutôt aigres entre la mère bureaucrate et le fils concrètement engagé.

Le film commence par une satire claire de l'incapacité de la Communauté Européenne à gérer les drames qui se jouent sur son sol : l'arrivée massive de migrants par la mer dont certains périssent avant de toucher terre. Le réalisateur insiste sur ce fiasco européen et pointe toute l'absurdité de la visite du Président et de la Chancelière. Un des organisateurs officiels de la visite souhaite que les migrants à qui les gouvernants vont rendre visite soient installés dans un endroit plus misérable, celui où ils sont paraissant trop propre et bien équipé pour rendre la misère crédible. Un enfant malade à mettre dans les bras de la chancelière serait également le bienvenu. Malgré toute l'ironie évidente de la situation, je n'ai pas trouvé d'éléments de comédie qui permettraient de sourire comme je le lis partout.

Il en va de même pour la partie familiale où la mère et le fils semblent irréconciliables. On a du mal à croire que neuf années de silence et toutes les horreurs qu'ils s'envoient à la face puissent mener à une réconciliation rapide.

Je n'ai donc pas vraiment su ni compris ce que je devais faire de ce double film parfois étrange (une météorite tombe sur une voiture). Mais malgré cela, le duo formé par Isabelle Carré (que je n'ai pas vue aussi formidable et convaincante depuis bien longtemps) et le jeune Théodore Pellerin est tout à fait réjouissant à suivre et à observer.

A un moment la mère emmène son fils visiter un endroit très étonnant, Gibellina. Ce village a été totalement rasé lors d'un tremblement de terre en Sicile en janvier 1968. Un artiste a édifié le Grande Cretto sur le site du village abandonné. Il a recouvert tous les emplacements des habitations d'immenses sarcophages de béton et creusé des tranchées représentant les rues où les visiteurs peuvent circuler. Une Gibellina nouvelle et ultra moderne a été reconstruite à quelques kilomètres mais n'a attiré que 3 000 habitants.

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Commentaires

  • Personnellement je n'ai pas trop su ce qu'il voulait nous dire. Il abandonne un peu la "piste" de départ du drame des migrants pour l'histoire personnelle. Mais c'est bien joué.

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