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SUR LES CHEMINS NOIRS

de Denis Imbert ****

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Avec Jean Dujardin, Izïa Higelin, Jean Dujardin, Anny Duperey, Jean Dujardin, Joséphine Japy, Jean Dujardin, Jonathan Zaccaï, Dylan Robert, Jean Dujardin

Il s'agit de l'adaptation du roman éponyme et autobiographique de Sylvain Tesson paru en 2016, co-scénarisé par Diastème.

Le réalisateur évoque ainsi la genèse du projet qui a pris racine pendant le confinement (vous vous souvenez ?) : "À la lecture des Chemins Noirs, j’ai eu l’impression que Sylvain avait touché terre, qu’il était redevenu mortel". Tout commence par une nuit d'ivrognerie de plus, une nuit presque comme les autres parce que Pierre quand il n'écrit pas ou ne crapahute pas dans tous les recoins de la planète, boit, drague, fait la fête. Ce soir là, Sylvain... Pierre donc, ici  magistralement incarné par Jean Dujardin escalade un balcon pour rejoindre son meilleur ami dans une chambre d'hôtel et boire un dernier verre. C'est tellement drôle cette habitude de Pierre d'entrer par la fenêtre des balcons après avoir escaladé les murs, les gouttières...! Atteint comme Sylvain de stégophilie, une activité qui consiste à se balader sur les toits, Pierre tellement imbibé cette fois ne parvient pas à enjamber la rambarde du balcon, glisse et s'écrase au sol. Une chute de huit mètres : "en huit mètres, j'ai pris 50 ans". Le film étant déconstruit (bonne idée), on ne découvrira cette scène (qui est dans la bande-annonce) qu'à la fin du film.

Le corps brisé en multiples endroits, victime d'un traumatisme crânien et placé en coma artificiel, Pierre, en se réveillant va devoir réapprendre à se tenir debout et à marcher. Notons et apprécions que le réalisateur ait choisi pour son personnage, même si son visage est couturé, de ne pas utiliser la paralysie faciale partielle dont souffre Sylvain Tesson depuis, évitant à Jean Dujardin de bidouiller une performance dans sa diction. Une année de séances de rééducation plus tard, Pierre décide, pour ne pas devenir fou mais aussi parce qu'il trouve que c'est le meilleur moyen pour recouvrer toutes ses facultés motrices, de traverser la France à pied du Sud-est au Nord-Ouest. Il ne s'agit donc pas d'un acte, même s'il est insensé, de résilience, mais de tentative de récupération, de reconquête de son corps.

Du Mercantour au Nez de Jobourg en Normandie sur les côtes de la Manche, Pierre empruntera les chemins noirs évitant toutes les zones urbaines, en parcourant cette diagonale du vide qui évoque de façon péjorative les zones du territoire français où la densité de la population est la plus faible. Parcourir seul des chemins, pistes et sentiers isolés, parfois difficilement praticables, uniquement fréquentés par quelques rares jusqu'au-boutistes en quête de silence et de solitude, que seules les cartes (en papier) IGN indiquent, traverser la France rurale des villages isolés, désertés, voilà le défi que s'impose Pierre à la surprise de ses amis et de sa famille inquiets et contre l'avis des médecins.

J'ai lu plusieurs ouvrages de Sylvain Tesson dont j'apprécie la plume souvent lyrique, mais je ne suis pas fan des récits de voyages. Je n'ai donc pas lu Sur les chemins noirs. Ce n'est pas utile pour apprécier le film qui m'a littéralement transportée. Des Alpes-Maritimes à la Manche, nous traversons au rythme parfois hésitant et essoufflé de Pierre, en boitillant aussi, le Cantal, la Creuse, enjambons la Loire pour atteindre la Manche, la mer. 1 300 kms de pure beauté pourtant loin de toute carte postale idéale. La nature et le paysage absorbent parfois le personnage qui doit lutter contre la rocaille, les dénivelés, le flux d'un cours d'eau mais aussi sa santé incertaine. Abruti de médicaments contre la douleur, les effets indésirables et secondaires, Pierre doit parfois résister et combattre son corps pas totalement réparé, s'abandonnant aux soins d'un passant ou de la faculté à laquelle il refuse de se soumettre. Sa fragilité ajoute à l'émotion qui nous saisit pendant la projection.

En chemin Pierre est parfois accompagné d'un ami (Jonathan Zaccaï) qui le rejoint quelques jours pour s'assurer que tout va bien, de sa soeur (Izïa Higelin) qui assure qu'elle et sa famille s'attendaient à recevoir un jour un appel leur annonçant sa mort ou un accident tel que celui qui lui est arrivé, d'un marcheur (Dylan Robert, drôle et touchant) un peu perdu psychologiquement, d'une tante (Anny Duperey) à qui il rend visite. Mais il croise aussi la route d'une jolie fromagère isolée sur les hauteurs qui l'aurait bien gardé pour la nuit, d'un monsieur vieillissant qui semble être un authentique paysan oublié du reste du monde et tristement résigné.

C'est le principe du road-movie de multiplier les rencontres et de s'interroger ici sur la beauté fugace et fragile des choses, sur l'idéal d'un pays qui a mis en avant la vitesse, le consumérisme au détriment de valeurs. "Les gens viennent s'installer et veulent s'assurer qu'il y a la 5G avant de s'interroger s'il y a une école ou un médecin" dira un personnage rencontré à la terrasse d'un café, "Ici on cherche un médecin" annonce une affiche. Pierre revoit également en rapides flash-backs ce que fut sa vie d'avant, la vie urbaine et un peu vaine peut-être. Et il s'interroge bien sûr aussi sur l'utilité de son espèce de pèlerinage avec dans la poche intérieure de son blouson une précieuse lettre...

Quitte à se [me ?] faire traiter de ringarde voire de réac nostalgique, je reconnais que j'ai infiniment apprécié le voyage, la réflexion, la voix de Jean Dujardin qui lit en voix off des textes de Sylvain Tesson. J'ai parcouru ces chemins dans ma tête, les yeux émerveillés, éblouie par la splendeur des paysages qui invitent au ralentissement, à la contemplation, à la méditation. Mais aussi touchée par la résistance et l'entêtement de Pierre. Il ne s'agit pas pour lui de se dire que son accident est profitable à un bouleversement, à une prise de conscience. Sa vie dissolue, son alcoolisme sont responsables de la bêtise de cet accident. Il ne cherche pas de rédemption mais bien à se réapproprier ce nouveau corps fragile, lui qui était doté d'une résistance physique hors du commun.

Et Jean Dujardin dans tout ça ? Je l'ai trouvé absolument phénoménal, monumental même. Son meilleur rôle, en tout cas sa meilleure interprétation, sa plus belle performance depuis The artist (12 ans déjà) (et Möbius ou encore Le daim). Et si performance physique il y a (il glisse, se tord les pieds, tombe et je tremble), un acteur n'est jamais aussi bon que quand il ne cherche pas la performance d'acteur. En tout cas ici, elle ne se voit pas, je ne l'ai pas vue. Son endurance et ses sanglots m'ont bouleversée.

N.B. : je ne l'ai su qu'après, mais Sylvain Tesson fait un cameo dans le film, à la terrasse d'un café. Je ne l'ai pas vu.

P.S. : Le film sort le mercredi 22 mars.

 

Sur les chemins noirs: Jean DujardinSur les chemins noirs: Jean Dujardin

Commentaires

  • En attendant de le voir,
    Petite citation de Sylvain Tesson,
    Les chemins noirs.

    "Au lever d'un bivouac, la jouissance des rayons sur le corps est comparable aux premières secondes du bain chaud. Les hautes pâtures pelées par des siècles pastoraux recouvraient les reliefs. Des promeneurs y croisaient, vêtus de gore-tex. De loin : des pétales fluo chahutés par le vent. Restaient quelques sauterelles et, au ciel, la lente spirale des rapaces, pour témoigner d'une vie mystérieuse. lls avaient raison, ces gypaètes, de tracer leurs auréoles comme les vautours des films de Sergio Leone, car notre monde était presque mort. Ils devaient le prendre pour une carcasse de bison."

  • Oh une carcasse de bison encerclée par des gypaètes ! :-('
    C'est vraiment beau ce texte, merci.
    Mais sur la longueur, je ne tiens pas ces récits de voyage.
    J'espère que tu apprécieras la balade autant que moi. J'ai hâte que tu viennes me dire.

  • Je ne t'ai pas encore lu... je reviendrai après le film, logiquement, je vais le voir ce soir, mais j'ai cru voir en diagonale que contrairement à toi, moi ce que je préfère dans le Tesson, ce sont justement ses récits de voyage. "Dans la forêt de Sibérie" est un chef d'œuvre, et "Les Chemins noirs", que je viens de finir" s'en rapproche...

    En chemin, une petite citation (oui je peux polluer ton site d'impressions de Sylvain Tesson) :
    "Au pied de la colline du Cheval Long apparurent les premières vignes sulfatées, industrielles. La terre entre les plants était une surface uniforme, désherbée : la steppe après le passage de la cavalerie gengiskhanide. Les grappes étaient lourdes de grains identiques, dopés de chimie. Ces vignes-là étaient parfois lardées de parcelles où des herbes folles poussaient entre des pieds moins conformes : celles-là étaient des vignes d'appellation biologique, sans traitement chimique. Elles offraient un vin qui rendait les matinées moins douloureuses au buveur. Un vin à faire boire sans crainte aux petits enfants.
    Plus bas, passé Rasteau, je traverserais la grande plaine limoneuse, le sillon alluvial du Rhône, offerte par Dieu aux hommes pour que le vrai Français puisse se torcher au gros rouge."

  • J'adore ses grandes envolées lyriques, j'aime l'écouter parler, mais les longues descriptions naturalistes m'endorment à l'écrit. A l'écran par contre elles me ravissent. J'ai "vu" mais pas lu, même si tu me tentes à présent, Dans la forêt de Sibérie, La panthère des neiges.

    "offerte par Dieu aux hommes pour que le vrai Français puisse se torcher au gros rouge". C'est ce genre de phrase sans doute qui le font (entre autre) détester par beaucoup de monde : ... l'association de "vrai" français et torcher et gros rouge, est sans doute ironique mais démontre le regard (un peu...) méprisant qu'il porte sur la nature humaine. ça peut être déplaisant. Moi, bizarrement, venant de lui, ça ne me choque pas.

  • J'ai jamais vu Dans la forêt de Sibérie. Justement parce que j'avais tellement adoré la version de Sylvain que je ne voulais pas mettre d'images dessus. Et ce malgré la musique d'Ibrahim Maalouf... Mais je sais qu'un jour, je serais faible, je n'aurais plus de vodka dans le congélo et que je m'installerai sur mon canapé pour regarder le film...

    Moi, je ne le sens pas méprisant à l'égard de ses compatriotes ou de la nature humaine. Un peu cynique, peut-être. Et je pense qu'à une certaine époque, il n'avait rien contre le gros rouge qui tâche... Mais ça c'était avant sa période Viandox...

  • J'avais adoré.
    Et il y a suffisamment de vodka à l'écran dans ce film. Et Ibrahim...

    Cynique c'est certain.
    Avant le viandox je pense que tout ce qui lui tombait sous la main convenait.

  • Avec Jean Dujardin, Izïa Higelin, Jean Dujardin, Anny Duperey, Jean Dujardin, Joséphine Japy, Jean Dujardin, Jonathan Zaccaï, Dylan Robert, Jean Dujardin

    Coucou,
    ça fait beaucoup de Jean Dujardin non ?
    Je ne sais pas trop pour ce film parfois le propos de Sylvain Tesson est un brin "pédant"....
    Bisous

  • Merci d'avoir remarqué.
    Il m'a tellement estomaqué...
    Oui je comprends, il est très sûr de lui et un peu péremptoire le Sylvain mais je suis convaincue que la traversée du pays te plairait.

    Et puis... il y a Jean Dujardin.

  • Je ne suis pas fan du tout de Sylvain Tesson. Le personnage médiatique est tellement imbu de lui-même que je n'avais pas envie de le lire. Je me suis décidée pour "les chemins noirs" me disant que peut-être ce qu'il venait de vivre l'avait rendu moins arrogant. Oui certes, mais ce n'est malgré tout pas ma tasse de thé. Pourtant j'en lis des récits de voyage ! Pour le film, je ne sais pas ...

  • Sa personnalité est très clivante. J'aurais voulu le "rencontrer" pour constater mais nous n'avons eu personne pour présenter le film. Il semble plus chaleureux avec le public qu'avec les journalistes.
    Je sais que tu aimes les récits de voyage et tu aimerais celui du film je pense même si le "héros " n'est pas forcément sympathique. Jean Dujardin le rend vraiment touchant.
    Avais-tu vu La (merveilleuse) Panthère des neiges.

  • Je n'avais pas vu non. Il me semble qu'il est sorti à un moment où j'étais malade, ou peut-être que c'était l'époque où mes cinémas étaient fermés.

  • Sans doute. C'était vraiment beau.

  • J'avais entendu grand bien de la Panthère des Neiges que je n'ai jamais réussi à voir (même dans l'avion...), mais je ne désespère pas - Je crois en effet que c'était à moitié quand les cinés étaient plus ou moins en train de réouvrir, il y avait beaucoup de choses et les films ne restaient pas longtemps disponibles en salle
    J'ai bien envie d'aller voir Les Chemins Noirs, mais vu qu'il n'y a ni mort, ni fille à poil, ni grosse rigolade à l'horizon, je ne pense pas pouvoir y emmener mon amoureux (j'ai quand même l'impression de le faire passer pour un gros bourrin, là)
    Et comme toi, je préfère avoir la voix de Jean D. -que tu aurais pu au moins créditer au générique, quand même-, qui me susurre les descriptions interminables que j'aurai oubliées en sortant du ciné, que de passer des soirées à m'endormir au bout d'une demi-page, et peut-être ne jamais pouvoir finir le bouquin.
    Plaisir des yeux et des oreilles.
    En tout cas j'ai un peu lu sur le Sylvain Tesson en question, en effet il semble qu'il soit assez "clivant", et encore, c'est un doux euphémisme.
    J'dis ça j'dis rien.

  • La panthère, c'était merveilleux ce film.
    Ici j'ai aussi bien profité du voyage.
    Ton bourrin pourrait-il se satisfaire d'une scène de uc ? Car avant de chuter, il baisait.
    Scène absolument pas indispensable d'ailleurs j'en cause pas.
    Et il n'y a pas de mort mais quand même, la chute est spectaculaire. Et parfois, il se tord les pieds : cascade.
    Et si tu veux que Jeannot te susurre des trucs dans le tuyau, il y a aussi Les gardiennes de la Planète dont il assure la voix qui raconte l'affaire.
    Les descriptions des petites fleurs et des collines au bout d'un moment ça gave un peu, mais pas au cinéma.
    Et merde... j'ai oublié de dire que Jean Dujardin jouait dans le film. Je rectifie dès que possible.

  • Pensé à toi hier, je suis plongée dans un petit livre jubilatoire de Lucie Azéma "les femmes aussi sont du voyage". Sur la différence de regard porté sur le voyage selon le genre. Un homme qui voyage est un aventurier (héroïsé) une femme une aventurière (une pute ..) Je suis tombée sur un passage où Sylvain Tesson est bien épinglé côté misogynie.

  • Je ne suis pas surprise.
    Je crois que la femme est faite pour être jolie, mignonne tout plein et un joli trophée au regard de Sylvain. La scène (minable) de drague du film le démontre bien. Je ne l'évoque même pas car j'aurais dit un truc du genre : comment une fille peut elle tomber dans ce piège du sourire 3 bis et du pauvre discours ?
    Ce que j'aime chez Tesson c'est son côté aventurier (le contraire de moi, j'ai peur de TOUT), son lyrisme à l'écrit et à l'oral, son amour de la nature mais je suis convaincue que face à lui, on a surtout le droit de se taire. Le féminisme n'est clairement pas une de ses priorités.
    C'est sûr que Patrick Tudoret est à l'inverse immédiatement aimable.

  • Je l'avais repéré l'écrivain en train de siroter une boisson en bonne compagnie en terrasse. On le voit furtivement dans la bande-annonce.
    Ton texte est très enthousiaste. Suffira-t-il à me convaincre ? Pas sûr. Dujardin a eu beau me vendre l'autre soir en promo une séquence avec un agriculteur façon Depardon, je suis pas si sûr.
    Je me trompe sûrement.

  • sûrement... ;-)

  • En tout cas, j'ai appris grâce à cet article un nouveau hobby : la stégophilie. La langue française n'aura de cesse de me surprendre.

  • Absolument :-)

  • Remercions Sylvain, stégophile malchanceux. Disons qu'il est tout de même préférable de stégophiler sous l'emprise du viandox.

  • Oui mais... horaires pas pratiques du tout et une seule séance par jour.

  • J'ai lu les chemins noirs
    et maintenant
    j'ai vu les chemins noirs
    vin blanc
    au milieu de la poussière
    j'erre de pierre en pierre.

    J'ai beaucoup aimé, l'œuvre littéraire, l'œuvre cinématographique.
    Deux instants qui ne s'oublient pas de si tôt
    deux moments à accompagner d'un bouillon...
    bon vu les territoires traversés, il serait meilleur de s'accommoder
    des plaisirs de notre terroir...
    vin blanc, vin rouge ou pour Sylvain, viandox à la terrasse d'un café, même flouté, reconnu de suite avec sa casquette...
    d'autant plus que l'ami Sylvain est passé à quelques mètres de mes terres, au moment de traverser la Loire.

    "Des motifs pour battre la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan-Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre-et-Loire."

  • Ravie que tu aies apprécié l'éprouvante et vivifiante balade.
    Même si le bonhomme peut sembler hautain avec quelques idées d'un autre âge, quelle plume !!! Et puis un homme qui fait un plaidoyer pour l'Indre-et-Loire ne peut être complètement mauvais, n'est-cepas ? :-)

  • Enfin vu ! Et pas déçues ! Un montage très réussi entre flash-backs déconstruits (très bonne idée en effet), paysages, lectures en voix off, séquences avec différents personnages, qui soutient le rythme en évitant l’écueil d’un film contemplatif. Une belle interprétation de Jean Dujardin en randonneur fatigué,

  • J'avais zappé ce commentaire. Oui, c'est un film très réussi et on reste vigilant à suivre ce parcours.

  • Contente que tu ne te sois pas arrêté aux avis des grincheux compte tenu de la personnalité très clivante de Sylvain Tesson. Je trouve qu'il a une plume superbe.

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