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LES TROIS MOUSQUETAIRES : D'ARTAGNAN

de Martin Bourboulon ***

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Avec François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï, Eva Green, Lyna Khoudri, Louis Garrel, Vicky Krieps, Eric Ruf,, Marc Barbé, Patrick Mille

Un jeune gascon de 18 ans sans le sou débarque à Paris. Il s'appelle Charles d'Artagnan.

Il n'a qu'un rêve, qu'une ambition, devenir mousquetaire du roi Louis XIII. A peine arrivé dans la capitale, le jeune homme que nous n'appellerons désormais plus que d'Artagnan bouscule un homme, puis un autre et rend un mouchoir compromettant à un troisième. Chacun le défie en duel le lendemain. Il s'agit d'Athos, Porthos et Aramis tous trois mousquetaires.

Le lendemain les quatre hommes s'unissent pour affronter les gardes du terrible Richelieu qui les surprennent alors que les duels sont interdits. Les quatre hommes viennent à bout des sbires du cardinal, se jurent fidélité éternelle (un pour tous, blablabla) et d'Artagnan entre comme cadet dans la compagnie de Monsieur de Tréville, capitaine des mousquetaires du roi. D'Artagnan trouve un logement et fait la rencontre de Constance Bonacieux, lingère de la Reine Anne d'Autriche.

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes mais rien n'est simple car la Reine et le duc de Buckingham sont amoureux. L'idylle est arrivée aux oreilles du Roi déjà bien embarrassé par l'imminence d'une guerre contre l'Angleterre. Il apprend que son épouse aurait offert ses ferrets de diamants à Buckingham. Il exige donc qu'elle les porte lors du prochain bal. Ce sont les mousquetaires qui sont chargés de récupérer à temps les fameux ferrets mais sur leur route ils rencontrent la terrible et redoutable Milady.

Pour reprendre une énième fois les aventures des quatre bretteurs issus de l'imagination d'Alexandre Dumas, le réalisateur ne trahit pas l'oeuvre de l'écrivain malgré quelques petites fioritures sans conséquence (et sans grand intérêt) dont la bi-sexualité de Porthos et le fait que la charmante Constance Bonacieux ne soit pas encombrée d'un mari gênant (ce qui risque d'être bien plus pratique pour d'Artagnan). Pour le reste, et même si on connaît l'histoire par coeur, tout y est et impossible de ne pas se réjouir d'un tel spectacle plein de fougue, de duels et de conspirations.

Le casting brillantissime assure le show avec gourmandise et enthousiasme et le malin réalisateur qui a imaginé le film comme un feuilleton (comme au temps de la publication du roman) interrompt cette première partie sur une scène... qui a fait pousser un "oooooooooooooooh noooooooooooooon" de frustration à toute la salle.

On ne voit pas le temps passer, c'est franchement réjouissant. Emmenez-vos enfants, vos ados. C'est du grand spectacle jubilatoire, festif, énergique avec un casting* étourdissant n'en déplaise aux grincheux (je me demande dans quel état sont les Inrocks !).

* Mention spéciale à Louis Garrel, inénarrable en Louis XIII. Sa merveilleuse réplique me laisse encore perplexe :

"Un roi n'a pas de pied...
pour marcher...
en arrière"... 
J'adore :-)

Commentaires

  • Vu dimanche en avant-première, j'attendais ton commentaire avec gourmandise ! Nous avons passé un moment délicieux, tout est prévisible car en effet on connait l'histoire par coeur, on sait qui gagne à la fin, mais le casting est parfait (ils sont tous vraiment très beaux et ont l'air de se régaler : ils sourient tout le temps) (s'il faut vraiment faire un choix mon Romain Duris avé chapeau à plumes de faisan et bijoux ornant une moquette qu'on a envie de ..., mais je m'égare)
    Les costumes sont superbes, les scènes de combat "filmées de l'intérieur" très crédibles et bien menées (pour avoir été escrimeuse et pratiqué un peu d'escrime de spectacle), et les chevaux somptueux.
    Un vrai régal, la fin nous laisse totalement en l'air et impatients de la suite, bien qu'il faille attendre de longs mois.
    J'approuve totalement tes 3*, j'en aurais presque mis une 4ème entre parenthèses pour le sentiment de "feel good" à la sortie
    Seul mini bémol : une pointe d'accent gascon aurait été plus crédible, mais peut-être forcé et peu compréhensible - allez, on ne va pas se formaliser pour ça
    A la fin de l'envoi...
    (je n'ai trouvé que ça pour rester dans le thème, mais Cyrano était mousquetaire, quand même)

  • C'est tout à fait ça, on sort de là joyeux avec envie de connaître la suite. L'attente sera longue : pensons à autre chose.
    Ton ours a dû apprécier :-)
    Je te laisse Romain et sa toison. Je DETESTE les poils sur le menton et le torse des garçons.
    Je prends Vincent et son air fatigué ou Milady.
    Quoique je trouve Louis irrésistible en Louis.
    Ex escrimeuse, on en apprend au fil du temps !
    Oui l'accent gascon cong aurait été de trop car aucun des acteurs n'est du coin et d'ailleurs... non je ne dis rien.
    Et j'ai déjà ma place pour aller voir Cyrano au Théâtre de Bussang (cherche).
    Bravo pour la fin, même si... c'est un peu court !

  • Il a a-do-ré !
    J'ai trouvé ce joli théâtre - Pourquoi j'ai pensé tout de suite que Philippe Caubère devrait vraiment venir s'y produire ?
    En tout cas, c'est vrai qu'on n'est vraiment pas à côté l'une de l'autre...
    Des bizzzz

  • Brave garçon :-)
    Il est sublime ce théâtre. Il s'ouvre sur la forêt. En août dernier j'y ai vu un Hamlet exceptionnel (Loïc Corbery miam miam, je t'en laisserais bien un morceau mais il n'est pas épais) http://www.surlarouteducinema.com/archive/2022/09/03/hamlet-6399308.html

    Et oui on verrait parfaitement notre Philippe s'y égarer. Hélas cette grosse feignasse ne quitte plus ses oliviers.

    Cette année ce sera donc ce que je considère comme le plus beau texte de toute la littérature française et mondiale, MON Cyrano. Dépassera-t-il MON Jacques Weber que j'ai vu deux fois dans une autre vie parisienne ? Ou MON 2pardieu tellement magnifique.

    ça fait 686 kms hélas !

  • Encore d'accord avec toi... A la fois moderne et respectueux, un film qui redonne les lettres de noblesse au grand film d'aventure à la française

  • ça fait un bien fou.

  • En plus il n'a plus de Monsieur Bonacieux dans les pattes. La voie est libre.

  • Pas encore vu, je l'ai dans le collimateur (je pense qu'il va rester en salle encore quelques semaines à Paris!).
    Deux personnes différentes l'ayant déjà vu m'ont juré que c'était Porthos qui marchait à voile et à vapeur (et pas Aramis) ??
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

  • Absolument c'est Porthos. Je rectifie :-)

  • Vive le roi !
    Et les autres aussi. Je me permets de glisser un mot sur Eric Ruf dont on devine sur l'ecclésiaste visage les plans sournois qui nous attendent dans le prochain épisode.
    Va quand même falloir qu'il calme un peu sa caméra le Bourboulon, la prochaine fois j'irai avec un sac à vomi.

  • Ah super.
    Je suis ENTIEREMENT d'accord avec le sacavomi. Les scènes d'action genre je-filme-au-milieu-des-acteurs-au-risque-de-me-prendre-un-méchant-coup-d'espadon-pour-faire-plus-énergique... c'est INSUPPORTABLE. J'ai eu très peur au début au relai de poste. ça le reprend dans la forêt -en pire- et... bref, chaque fois qu'il y a une scène d'action.
    Eric a le visage taillé à la serpe qui convient parfaitement à la fourberie du gars jaloux, mégalo et ambitieux.

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