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SANTOSH

 de Sandhya Suri ****

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Avec Shahana Goswami, Sanjay Bishnoi, Sunita Rajwar

Une étrange coutume compassionnelle en Inde consiste à proposer à une femme le poste de son mari défunt.

C'est ce qui arrive à Santosh lorsque son mari meurt en service. Elle devient donc agent de police et sa première enquête consiste à retrouver l'assassin d'une jeune fille de quinze ans qui a été violée et jetée dans un puits. Sa supérieure est l'inspectrice Sharma, une imposante femme au tempérament fort et infiniment charismatique.

Santosh, du nom de son incroyable et omniprésente héroïne qui porte le film, est le film le plus étonnant et dépaysant de ces derniers temps. Sous couvert d'une enquête dans le milieu des intouchables, la réalisatrice nous immerge sans concession dans une Inde où l'on découvre la misère, le système lamentable des castes, le racisme anti-musulmans, le patriarcat et la lutte des femmes pour trouver leur place.

Il s'agit d'un premier film et ici nul besoin d'indulgence tant l'errance de Santosh à la recherche du coupable, trop rapidement identifié, nous maintient en éveil, en alerte sans un instant de répit. La narration est fluide, maîtrisée, sans besoin de plans ou d'expériences chichiteuses avec un point culminant à la limite du supportable mais pourtant essentiel pour comprendre les personnages ou leur évolution, une scène de torture de plus de dix minutes insoutenables.

Comme le film, l'époustouflante actrice Shahana Goswami mérite tous les éloges.

Commentaires

  • J'espère le voir de tout coeur, surtout après avoir lu ta chronique, mais mon cinéma préféré ne le programme pas. Je n'ai droit qu'à des Marvels en lycra ou des tornades bruyantes. Du coup c'est programme olympique devant la télé.

  • Ah c'est bien dommage.
    Mais j'ose te recommander les Marvel en lycra. Je ne m'attendais pas à rire autant. C'est bourrin, l'histoire n'a ni queue ni tête, c'est très axé sur l'anus, les anus en général mais à ma grande surprise je me suis follement amusée. C'est délirant. J'y allais pour me vider voire m'exploser la tête mais j'ai beaucoup ri. ça fait du bien. Et les effets spéciaux sont époustouflants. Invisibles.

    Et pour moi les JO c'est : BOYCOTTE complet ! Et ce, dès l'indécente cérémonie d'ouverture dont je n'ai RIEN vu. Juste entendu (obligée) Céline s'époumoner (en live ou en playbakck ? Grosse question !). Je me bouche les oreilles à chaque flash info qui égraine pathétiquement le nombre de médailles qui font cocorico.
    Je déteste les compétitions.
    Voilà.

  • Pourquoi tant de rage ? Pour une fois que la France est heureuse.

    Faudra m'attacher et m'écarquiller les yeux comme Alex dans "Orange mécanique" pour que je voie un nouveau film avec Deadpool (je me suis retenu de ne pas quitter la salle durant le premier). Rien que l'idée me donne la nausée.

  • Ah dommage, j'étais partant jusqu'aux mots "scène de torture insoutenable" - ce sera rédhibitoire pour Mme Strum.

    Les JO, j'étais comme beaucoup contre - esprit de contradiction français oblige. Mais force m'est de constater que c'est réussi - la cérémonie d'ouverture comme les compétitions. Céline Dion chantait pour de vrai (pas de playback, je le garantis à 100%) et c'était très beau cette séquence où elle bravait la maladie et la mort pour reprendre le très bel Hymne à l'amour de Piaf.

  • Je suis dans la team Strum ;-)

  • Abandonne Mme Strum pour cette séance qui te plairait. Cette scène est absolument insoutenable et TRES longue, mais elle dit des choses.

    Ce n'est pas par esprit de contradiction : je ne supporte pas la compétition tout simplement (mais je pratique deux sports, SANS compétition).
    Quant à la cérémonie et tout le tralala... je trouve cela particulièrement d'une indécence sans nom et sans limite. Ces millions d'euros engloutis notamment dans la "purification" ratée des eaux de la Seine pour ne parler que de cette aberration.
    Mais bon, manifestement Léon Marchand va sauver la France et tous les torts sont de mon côté.

  • Vous y serez nombreux, mon absence ne se remarquera pas.

  • Excellent film, les dimension policières et sociales se nourrissent mutuellement de façon pertinente et équilibrée. J'ai adoré le dîner final où la supérieure lui dit que le combat pour le droit des femmes doit continuer...

  • Ce face à face est incroyable. Cette cheffe est une sacrée bonne femme malgré ses méthodes...
    Un grand film.

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