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LA NUIT SE TRAÎNE - LA PRISONNIÈRE DE BORDEAUX - LA MÉLANCOLIE - SEPTEMBRE SANS ATTENDRE

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Je me suis presque mise en grève de cinéma (rien depuis 5 jours). J'ai même renoncé à voir Paradise is burning et La belle affaire aux critiques peu attirantes tant j'en ai ma claque de m'ennuyer au cinéma. Je vous parlerai donc de quatre des films que j'ai vus dont un seul a eu l'honneur et la bienséance de ne pas m'ennuyer. Je suis d'une humeur de pitbull enragé (ceux qui ont facebook savent pourquoi, les autres peuvent me plaindre) et je ne vais pas m'éterniser pour parler de films qui ne se donnent pas la peine de me mettre en joie.

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LA NUIT SE TRAÎNE de Michiel Blanchart ***

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Avec Jonathan Feltre, Natacha Krief, Jonas Bloquet, Romain Duris, Thomas Mustin

Mady officie de nuit comme serrurier. Dans sa camionnette de fonction il écoute et fredonne du Petula Clark. Ce soir là, il ouvre la porte à Claire qui disparaît  rapidement non sans lui avoir fait croire qu'elle revenait le payer après être passée au distributeur. C'est ce qui s'appelle être au mauvais endroit au mauvais moment car un type très énervé et très mal intentionné surgit. Dès lors Mady se trouve impliqué dans une affaire liée au grand banditisme. Le chef de la bande, un truand très déterminé lui donne la nuit pour retrouver Claire et surtout l'argent qu'elle a subtilisée.

Dès lors il convient de s'accrocher au fauteuil car la suite ne laisse pas un instant de répit, ni à Mady ni au spectateur. Accroché à ses basques, on court avec lui pendant une longue nuit en espérant que son cauchemar prenne fin à l'aube. Alors évidemment, en plus de toute la violence dont il va régulièrement être la victime et une facilité déconcertante à se relever des chutes et coups plus terribles les uns que les autres, on peut pinailler et trouver étrange que ce garçon calme et doux se transforme en machine de guerre, regretter que le scenario lui soit régulièrement favorable mais il est évident qu'on ne se trouve pas ici dans du vraisemblable. Même si Bruxelles est secouée par une manif' sur le thème Black lives matter qui rend certains quartiers étrangement vides et calmes. Alors je vous invite à profiter d'une vision magnifique de Bruxelles nocturne, l'ambiance du film, très référencée, est remarquable. Profiter aussi d'un film nerveux, sans temps mort. La nuit se traîne certes, mais pas ce film dont les situations les plus inextricables s'enchaînent à un rythme parfois oppressant jusqu'à un final plutôt virtuose.

A noter aussi l'interprétation vraiment impressionnante du jeune Jonathan Feltre et dans un rôle secondaire mais réjouissant, l'intervention de Romain Duris en chef de bande cruel et implacable. Ce rôle de méchant lui va magnifiquement bien. Cela va peut-être donner de l'imagination à d'autres réalisateurs.

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LA PRISONNIÈRE DE BORDEAUX de Patricia Mazuy **

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Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi

Alma et Mina ont un point commun, sans se connaître elles se croisent régulièrement comme un grand nombre d'autres femmes dans la salle où elles attendent de rendre visite à leurs maris au parloir de la prison de Bordeaux. Alors qu'Alma est une bourgeoise bordelaise désoeuvrée (son mari est chirurgien), Mina est une jeune mère de deux enfants qui doit parcourir des centaines de kilomètres pour rendre visite à son mari tombé pour un cambriolage foireux. Un jour, devant le désarroi de Mina, Alma l'invite puis lui propose de s'installer chez elle. Ni une ni deux, Mina débarque avec ses deux enfants. Alma lui trouve même un travail. 

Je n'ai pas bien compris et pas trop adhéré à cette histoire d'amitié aussi soudaine qu'improbable. Comme dans le récent Les gens d'à côté, Isabelle Huppert s'amourache en un battement de cils d'Hafsia Herzi et de ses deux enfants (brinquebalés sans réactions comme des quantités négligeables) jusqu'à en devenir leur invraisemblable baby sitter dès que l'occasion se présente. Evidemment on trouve ici l'antagonisme évident des classes sociales et Isabelle Huppert joue comme personne la bourgeoise qui s'ennuie et n'a d'autres préoccupations que de changer l'eau des fleurs tandis qu'Hafsia Herzi est parfaite en mère courage de la cité, amoureuse encore de son homme et aux prises avec les complices qui voudraient récupérer le magot. Mais l'air souvent absent d'Isabelle Huppert qui semble parfois jouer les idiotes et brusquement semble tout comprendre est gênant. Son personnage aussi, solitaire (malgré ses innombrables amis... scène de soirée aussi inutile que gênante sauf pour dire que les bourgeois et les pauvres ne doivent pas se mélanger) plus contrariée par les multiples infidélités de son mari que par le fait qu'il soit un meurtrier, est déconcertant et par moments agaçants car on a du mal à comprendre les tirades qui lui sont mises en bouche. Que peut-elle bien vouloir dire vers la fin ? Et puis mettre en parallèle une intrigue sociale et  policière (comment Mina va-t-elle se dépatouiller du dangereux imbroglio dans lequel elle est embarquée ?) et la tentative d'émancipation d'une bourgeoise qui s'emmerde me semblent relever de deux histoires différentes qui finissent d'ailleurs par ne plus se croiser...

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LA MÉLANCOLIE de Takuya Kato **

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Avec Mugi Kadowaki, Kentaro Tamura, Shôta Sometani

Watako mène une double vie. Une fois par semaine elle quitte son mari pour retrouver son amant avec qui elle passe de doux et complices moments ce qui ne semble pas être le cas dans sa vie conjugale morne et sans passion. Il suffit de voir le sourire qui éclaire son visage lorsqu'elle retrouve son amant pour comprendre de quel côté sont les sentiments. Hélas l'amant est victime d'un accident auquel Watako assiste sans pouvoir réagir. Entre la culpabilité de ne pas être intervenue, l'impossibilité d'être présente aux obsèques et la vérité qu'elle ne peut révéler à son mari, Watako erre désormais dans sa vie, absente.

Le rythme lent, la langueur permanente offrent évidemment un film où jamais un bruit, un mot, un son plus haut que l'autre attestent de l'infinie pudeur nippone dès lors qu'il s'agit de sentiments. Mais cette vision contemplative du deuil qui ne s'exprime jamais par des mots finit par cruellement manquer de profondeur. On a envie d'un peu plus d'expressions, de réactions. Et pourquoi appeler ce film Mélancolie ? Ce que traverse Watako est sans doute plus complexe que ce vague spleen justifié qu'elle doit cacher, et même si les japonais sont tenus de ne jamais, en aucun cas exprimer ce qu'ils ressentent... au cinéma cela finit par faire bailler.

Lors d'une explication finale, l'intérêt surgit tout à coup mais trop tard, il ne reste plus au film que dix minutes pour conclure. C'est élégant et doux certes mais terriblement ennuyeux.

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SEPTEMBRE SANS ATTENDRE de Jonas Trueba *

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Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Andés Gerbrudix

Ale (c'est la fille) et Alex décident, après 15 ans de vie commune et d'un bonheur manifestement sans ombre, de se séparer. Pour ne pas faire comme tout le monde et suivre le précepte du père d'Ale qui estime et rabâche qu'il serait préférable de fêter les séparations plutôt que les unions, ils décident d'organiser une grande fête de divorce où seront réunis tous leurs amis qu'ils aiment. Ils choisissent le 22 septembre (je m'en fous), comme Georges Brassens.

Le problème est qu'ils ont énormément d'amis et qu'ils vont l'annoncer à chacun d'entre eux séparément. Cela donne un empilement de scènes mais surtout de répliques absolument identiques avec à la clé les réactions des uns et des autres qui ne varient guère à quelques rares exceptions.

Comme les amis, j'ai eu bien du mal à croire à l'éventualité de cette séparation qui devrait se faire dans la joie et la bonne humeur. La première et évidente raison est que ces deux là sont absolument indissociables, parfaitement adaptés l'un à l'autre, complémentaires et complices même dans cet ersatz de vie commune qu'ils mettent en place en attendant de se trouver chacun un appartement. Dans la plupart des comédies de remariage auquel le réalisateur se réfère (Leo McCarey (quelle audace !)) il y a au moins la scène, le moment où le couple est soumis à une irréconciliable bisbille. Pas ici. Leur intimité vire même à la relation fusionnelle lorsque la nuit l'inconscient parle et qu'Ale agitée par un cauchemar s'agrippe à la main que lui offre Alex et se rendort calmement, rassurée, protégée, apaisée. La scène se répète, deux fois au cas où, dure de la feuille nous n'aurions pas compris. Le reste n'est que blabla. Elégamment écrit certes, mais blabla pompeux quand même.

Même si le début était plaisant et que je me suis rendue dans cette salle parfaitement bien disposée, je n'ai pu que me désoler devant ces personnages agaçants. Au moins les intellos dépressifs ou hypocondriaques new yorkais de Woody Allen (auquel le film fait immanquablement penser) étaient drôles et parfois sympathiques. Ici, pas d'humour et plaire aux spectateurs ne semble pas être la priorité.

Evidemment le caractère répétitif des scènes (déploré par un des personnages d'ailleurs) est parfaitement volontaire mais finit rapidement par être lassant. Et puis l'avalanche de références littéraires ou cinématographiques m'ont profondément agacée. J'avais l'impression d'entendre parfois : "vous la sentez bien ma grosse culture ou je vous remets une petite couche de Nietzsche, Kierkegaard, Liv Ullman et François Truffaut ?". Car n'oublions pas l'aspect cinéphile de la chose et l'indispensable mise en abime : Ale est réalisatrice, Alex acteur et ils tournent un film sur la séparation d'un couple.

Je n'ai pas plongé dans cet abime mais j'ai aperçu régulièrement Rohmer à titre de comparaison pour ce film, et il se trouve que je n'ai jamais apprécié le cinéma de Rohmer. Tout s'explique et je me sens cohérente avec moi-même, c'est déjà ça et cela devrait me rendre ma bonne humeur (mais même pas).

P.S. : l'actrice principale est TRES belle, mais mieux vaut réécouter Brassens.

Un vingt-deux septembre au diable vous partîtes,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.


Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
 
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Et c'est triste de n'être plus triste sans vous
 

Commentaires

  • La nuit se traîne pas. Elle d'abord d énergie plutôt. Bien aimé suivre Mady même si c est vrai il a beaucoup de chance de s en sortir aussi bien. Mais l'acteur est impressionnant et Romain D inattendu ! Bruxelles est lumineuse avec ses grandes avenues !
    Dommage pour le film allemand et le magot mais moi aussi les critiques m'ont refroidi.
    Huppert et Herzi me tentaient...
    Le 22 septembre c est une bonne date pour une naissance (surtout 1972) plutôt que pour une séparation !
    N ayant pas fb je te plaind alors !

  • Voilà, pas de temps morts, supers acteurs, magnifique ville. Parfois on n'en demande pas plus au cinéma.

    Les critiques parfois nous aident à ne pas perdre notre temps. Mais à force de lire, je voyais que l'histoire du magot n'était sans doute sorti que grâce à la présence de Sandra Hüller et comme je n'aime pas cette actrice... Et pour l'autre, une impression de déjà (en mieux).

    Huppert et Hafsia peuvent plaire. Ce film est avant tout une performance d'actrice.

    Si je comprends bien, tu donnes beaucoup d'infos :-)

    Ne me plains plus. Je m'étais désespérée car j'avais réservé ma place pour aller voir et entendre Gaël Faye à l'Opéra. Grand bonheur. Pour m'apercevoir le lendemain que je n'avais pas validé la page tout en bas... Mais à force de me connecter, j'ai bénéficié d'un désistement. J'ai donc le ticket d'or.

  • Moi non plus, je ne me suis pas du tout ennuyé dans La nuit se traîne, c'est prenant, c'est haletant, et c'est beau Bruxelles la nuit. C'est fort et ça bouge, pas le temps de s'arrêter boire une gueuze en terrasse... Et très bien interprété. Un très bon petit film qui mérite le coup d'œil et la lumière...

    PS : J'ai loupé, "La Mélancolie", tant pis, je pense que j'aurais aimé et que je ne me serais pas trop ennuyé, mais là ce n'est que mon point de vue...

    PS bis : et je ne me suis pas non plus ennuyé en regardant "Blink Twice" de Zoë Kravitz...

  • Une belle surprise. Et non ce n'était pas la nuit qui convenait pour s'arrêter boire une gueuze en terrasse. Mais j'ai bien envie d'aller à Brussels moi.

    La mélancolie c'était vraiment très, TRES lent.

    J'ai bien aimé Blink Twice aussi, ça remue presque autant que La nuit se traîne.

  • J'ai pensé à toi et ta belle chronique sur son dernier livre quand j'ai vu sa présence au livre sur place.. Mais hélas plus de place pour aller l'écouter.

  • Merci.
    Chaque jour des places sont remise sur le site de l'opéra. Ça vaut le coup de se connecter se temps en temps, c'est comme ça que j'ai trouvé dès le lendemain de ma déconvenue.

  • De ces 4 là, je n'ai vu que La nuit se traine, qui est assez jouissif et j'ai adoré Romain Duris que j'ai trouvé à peine reconnaissable tant il joue différemment de d'habitude. Ce rôle lui va comme un gant, je plussoie !
    Je passe mon tour pour les autres bien que septembre sans attendre m'ai fait de l'oeil car j'avais énormément aimé Eva en aout.

  • En effet la nuit se traîne est jouissif et on ne s'endort pas.
    Les trois autres par contre...

  • La nuit se traîne, mais il n'y a pas qu'elle apparemment. Ce film était un des candidats possible pour un visionnage, mais finalement je ferai un choix alternatif. Les autres, je les laisse à leur affiche, même "La Prisonnière de Bordeaux" et son parfum très chabrolien, et malgré Isabelle et Hafsia (qui décidément est abonnée aux prisons).

  • Moi aussi je me traîne. Ecrire est devenu laborieux...
    Quel est ce choix alternatif. La nuit se traîne te plairait bien pourtant.

    Parce qu'il y a de la bourgeoisie de Province et Huppert on évoque Chabrol. Faut arrêter les comparaisons faciles.
    Hafsia et Isa devraient essayer de changer de registre...

  • Je t'avoue que j'ai du mal aussi. Voir des films qui enthousiasment, ça aide quand même.

  • Quand un film me plaît j'ai envie que la terre entière le voit et de le faire savoir (pas dans cet ordre) mais écrire sur ce blog... jsuis dans une période : à quoi bon.
    Petit choc du week-end : La partition.
    Déception (ennui) : Paradise is burning.

  • "La Nuit se traîne"... Très bon même si le contexte manif en arrière plan est superflu ou mal intégré à l'histoire, mais ça reste efficace avec un Romain Duris en contre-emploi en prime
    "La prisonnière de Bordeaux"... Trop de similitudes avec "Les Gens d'à-Côté" aussi bien qu'en mal, bof
    "La Mélancolie"... Subtil et plein de pudeur, trop parfois mais c'est aussi la beauté nippone qui veut ça

  • La nuit... : d'accord avec toi, la manif est superflue. En tout cas n'a pas grand chose à faire ici. Mettre du réel dans cette course poursuite improbable...

    La prisonnière... : elles doivent se renouveler les filles. Ne pas choisir deux fois deux personnages identiques ! Même s'ils n'étaient pas sortis de façon aussi rapprochée on y aurait pensé.

    La mélancolie : est mal nommée. Ce n'est pas de la mélancolie que le personnage ressent. Je suis la plupart du temps TRES sensible à la beauté nippone, mais là, le personnage est trop évanescent.

  • Bonjour Pascale, pour La prisonnière de Bordeaux, entièrement d'accord avec ce que tu écris. Je me demande ce que la réalisatrice a voulu nous raconter. Ce film n'est pas grand-chose. J'ai été déçue. (Je n'ai pas écrit de billet). La mélancolie, j'aurais tellement aimé plus aimer. Je me réjouissais d'aller voir ce film. Je n'en suis même pas sortie mélancolique (Je n'ai pas écrit de billet). Quant au film de Jonas Trueba, les critiques ont des lubies (j'ai lu des très bonnes critiques) mais moi, j'avais détesté Eva en août, son film précédents (je n'irai pas). Très bonne journée.

  • Bonjour Dasola,
    Je comprends parfois écrire sur un film, on se demande à quoi bon.
    La prisonnière : j'imagine que la réalisatrice a voulu faire un reportage sur Isabelle Huppert.
    La mélancolie : ne rend absolument pas mélancolique en effet.
    Septembre : je pense que rien que le synopsis d'Eva m'avait fait fuir.

  • "La nuit se traîne" m'a tout simplement impressionné du début à la fin : un uppercut ! Romain Duris dans un contre emploi est une fis de plus génial et l'interprète de Mady (Jonathan Feltre ) extraordinaire de plus la réalisation est à la hauteur, je recommande aussi !

  • Nous sommes entièrement d'accord. Le rythme soutenu et l'interprétation sont les gros atouts de ce film.

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