Rowena, journaliste d’investigation qui rêve de Pulitzer (avec ses méthodes de félonne, elle peut rêver…). Un jour, elle décide de s’attaquer à Harrisson Hill, surpuissant publicitaire qu’elle décide coupable du meurtre de son …. amie ???
Des intrigues cousues de (gros) fil blanc, on en voit, mais des âneries de cet acabit ça hisse la niaiserie au niveau de grand art. Quand je pense que James Foley est le réalisateur du fiévreux « Comme un chien enragé » avec les deux géants Christopher Walken et Sean Penn !!!
Bon, ici, il s’agit de voir deux….. hum, hum stars, se tourner autour en papillonnant et en se faisant des mines de crapauds morts d’amour. C’est drôle, c’est comique, c’est même tordant. Est-ce que des mecs osent draguer comme ça ? Est-ce que des filles remuent les fesses comme ça (aaaaaaaaaah ! les gros plans fixes sur les fesses d’Halle Berry… James Foley est amoureux c’est sûr) ?
Bruce Willis a cette particularité de porter le costume-cravate haut de gamme et le marcel crasseux avec la même élégance. Pourquoi je dis ça ? Parce que ce film est un défilé haute couture ! Voilà pourquoi. Sinon, ses petits yeux plissés, sa narine frémissante et sa mâchoire palpitante font un délicieux comique de situation.
Quant à Halle Berry… djizeuse craïste ! je pense qu’elle peut concourir cette année encore aux Razzie Awards. Ne compter et ne capitaliser QUE sur son physique de rêve (la taille la plus fine d’Hollywood je pense) va finir par se savoir ou se remarquer. L’œil humide alterne avec des sourires ultra brite (ne pas oublier de se munir de lunettes écran total, protection maximale) aussi insupportables les uns que les autres. Elle change de robe à chaque plan en dévoilant ou exposant successivement sein, jambe ou fesses !!! La raideur du brushing varie suivant l’humeur et Halle n’oublie pas de traîner en culotte petit bateau et peignoir informe quand elle est chez elle… histoire de nous dire : « regardez les filles, je suis comme vous ! ». Non Halle, tu n’es pas comme nous, tu es d’une beauté à tomber, tu es une gravure de mode, une pub ambulante pour le corps parfait, le sourire blancheur irréel, les cheveux volent au vent parce que tu le vaux, toi… mais comme nous, tu n’es pas actrice !
Bon, l’histoire, on s’en cogne. La chute réserve une surprise… mais il faut tenir jusque là. Et s’il y avait une jolie musique au générique… j’en sais rien, j’étais partie !