Utopia II
Pour Ed, Jordane, Agla, Spleen, Nicolas et Nicolas, Magnolia, Joye, Doc, Cyrille, Moon, Osmany, Stève, Sabine, Zoui, Hervé, Max, Jean-Baptiste Grenouille, Loréal, Naturel, Sandra, Gauthier, Anne, Debla
et Baptiste
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Pour Ed, Jordane, Agla, Spleen, Nicolas et Nicolas, Magnolia, Joye, Doc, Cyrille, Moon, Osmany, Stève, Sabine, Zoui, Hervé, Max, Jean-Baptiste Grenouille, Loréal, Naturel, Sandra, Gauthier, Anne, Debla
et Baptiste
Dans une province chinoise où se construit le plus grand barrage hydraulique du monde “le barrage des Trois gorges », un homme, San Ming cherche sa femme et sa fille qu’il n’a pas vues depuis 16 ans. Dans le même temps, au même endroit une femme, Shen Hong essaie de retrouver son mari qui l’a quittée deux ans plus tôt sans explication.
Le réalisateur semble tendre des ponts entre le passé et l’avenir, le présent et le futur. Ecrasée et étouffant dans une brume grise de chaleur humide et accablante, la ville de Fengje a été engloutie sous les eaux et San Ming et Shen Hong errent à la recherche des absents parmi les décombres et le reste des bâtiments en cours de démolition.
Pas de charge contre les autorités ici, mais les conditions de travail et d’hébergement des ouvriers, la rémunération, les méthodes d’expulsion des derniers habitants du village à détruire sont exposées comme un constat : c’est ainsi ! Un monde de misère côtoie la marche du progrès et de la modernité. Curieusement, les ouvriers misérables ont tous un portable.
La beauté et l’âpreté des images, la profondeur des sentiments qui ne se disent pas, la nonchalance du récit, la mélancolie des retrouvailles… tout concourt à faire de ce film un moment d’éblouissement comme cette dernière image d’un funambule qui a tendu son fil entre deux immeubles, entre deux histoires, entre deux époques !
Impressionnant !
(Ce film a reçu le Lion d'Or au dernier Festival de Venise).
Peut-être connaissez-vous , l’émission de Canal Plus présentée par Frédéric Beigbeder, une des seules (la seule ?) émissions de cinéma à ne pas faire de la promotion mais à proposer un réel débat autour des films sortant dans la semaine écoulée ou à venir, une émission avec un ton et un décor (elle se déroule dans un vrai cercle de jeu) à part.
En janvier dernier, Canal plus lançait un concours de critiques de films dont l’enjeu pour le lauréat était de devenir chroniqueur dans l’émission. Après avoir envoyé quelques critiques de films, et avoir passé un entretien, Sandra (« In the Mood For Cinéma") cinéphile-scénariste-festivalière insatiable se trouve donc être la lauréate.
L’émission sera diffusée une première fois vendredi 4 Mai, à 22H45 puis samedi à 11H25 etc : elle sera diffusée 10 fois dans la semaine, toujours sur Canal plus Cinéma.
de Sarah Polley ***
Peter et Mary-Jane filent (enfin !) le parfait amour. Cerise sur la pièce montée, ils font le travail qu’ils aiment : lui, SuperHéros, elle, chanteuse à Broadway ! Et puis boom patatra, Mary-Jane reçoit une mauvaise critique unanime dans la presse et se retrouve serveuse dans un bar… alors que son arachnéen fiancé se la pète grave, adulé par les foules et n’écoute pas les misères de chérie. Madame va se consoler dans les bras d’Harry (vous savez le fils du cafard vert, revoyez le chapitre II) et Monsieur ne sera pas insensible aux charmes d’une copine de classe. Ben oui, Spider Man va à l’école ! Bon, c’est pas tout. Le costume rouge-bleu vire au noir ce qui rend notre Spider chagrin et agressif. Mais finalement il kiffe un max de faire sortir son dark side, d’autant que surgit l’homme sable qui est en fait l’assassin de son oncle (revoyez le chapitre I quoi !). Par ailleurs, copain Harry en a pris un sale coup sur la calbasse et ne sait plus s’il doit pencher du côté obscur de la force ou pas !
Du fil à retordre dans la toile d’araignée moi je dis !
Monsieur « Plus » n’a pas lésiné pour ce troisième volet qui est plus long, plus sombre, plus long, plus schizo (au moins quatre personnages ont une double personnalité), plus long, plus drôle, plus long… ce qui le rend en fait beaucoup, beaucoup « trop »…
Mon goût, mon attirance pour les super héros en prend un sacré coup ici car tout ce trop aboutit à pas mal d’ennui et on frôle l’arnaque et l'exaspération avec la sempiternelle leçon d'éducation civique sur le bien et le mal, le yin et le yan, le bon et le mauvais choix... y vive la bandera estrellada !!!
Je sais qu’il faut défendre les « petits » (J) films, mais là, je ne peux pas. Par contre, je peux sauver une scène absolument magnifique : la « naissance » de l’homme sable !
P.S. : n’emmenez pas vos moutards de moins de 12 ans (au moins), sauf s'ils sont des inconditionnels, s'ils se déguisent en Spider à Halloween, s'ils font une collection de mygales dans la salle à manger… car les autres n’ont pas tenu une demi-heure et la salle s’est transformée en cour de récré.
C’est une « histoire vraie », sans doute l’une des affaires les plus abominables de l’histoire criminelle de tous les temps. A Juárez, ville frontière du nord du Mexique, plus de 300 femmes ou 5 000 (les chiffres varient selon les interlocuteurs : police locale ou nationale, familles des victimes, juges, avocats ou experts) ont été violées et assassinées Depuis dix ans, des corps de femmes, d’adolescentes et de fillettes, nus, meurtris, défigurés, sont découverts dans les faubourgs de la ville maudite. Les enquêteurs les plus sérieux pensent qu’il s’agit de l’oeuvre de deux « tueurs en série » psychopathes. C’est aussi un scandale judiciaire étonnant. Dix ans après le meurtre de la première victime, retrouvée nue dans le désert qui sépare les États-Unis du Mexique, les autorités ne peuvent toujours pas désigner les responsables du massacre ni donner une explication convaincante à la tragédie…
Le SEUL et UNIQUE intérêt de ce film est d’évoquer cette affaire et qu’en conséquence elle ne tombe pas complètement dans l’oubli.
Pour le reste rien à dire ou alors simplement s’indigner. Les deux « stars », crédibles ni l'une ni l'autre, n’apportent rien, car l’un est totalement absent, inexistant et l’autre uniquement préoccupée de son brushing. Quant au film, il est d’une laideur et d’une bêtise à faire peur. Et puis quand on traite d’un sujet où des femmes se font violer et massacrer, on essaye d’avoir la décence de ne pas inclure une scène de sexe aussi débile qu’incongrue où la « star » de service s’envoie en l’air avec un bellâtre sur une commode. Débile, inutile et très con.
Pouah !