Les bureaux de Dieu de Claire Simon *(*)
Dans les bureaux du planning familial on parle beaucoup de sexe, mais sans joie. On découvre qu’aujourd’hui encore des filles jeunes ou moins jeunes sont bien mal renseignées sur la contraception, que beaucoup de (fausses) idées reçues et toutes faites circulent sur l’avortement, que le poids des traditions pèsent lourd sur les filles, que le dialogue passe bien mal entre les générations dès qu’il s’agit d’évoquer la pilule ou le préservatif…
Suivre le quotidien d’un de ces centres où des conseillères délicates, attentives, discrètes, psychologues, patientes écoutent, rassurent, avertissent sans jamais juger est vraiment très intéressant, parfois surprenant, d’autres fois émouvant.
Mais plusieurs aspects ont « coincé » en ce qui me concerne. J’ai trouvé que le choix de merveilleuses actrices de premier plan pour interpréter les conseillères desservait plutôt le propos et la cause éminemment sociaux et humains qui se jouent entre ces murs, puisque leur présence seule nous rappelle toujours qu’il s’agit bel et bien d’une fiction. Les actrices ne sont pas en cause car elles sont toutes sans exception, Nathalie Baye, Nicole Garcia et Isabelle Carré en tête, capables de toute l’empathie, la compassion, la générosité, l’implication et l’émotion qui conviennent à leur mission.
Par contre, la présence incongrue d’Emmanuel Mouret m’a laissée assez décontenancée…
Par ailleurs je ne me souviens plus être sortie avec un tel mal de crâne d’une séance de cinéma. La faute en revient à :
- l’insupportable musique à la trompinette bouchée qui survient inopinément à intervalles réguliers,
- les plans séquences incessants qui passent d’un personnage à l’autre avec une caméra fixée sur un caméraman monté sur patin à roulettes et sans doute juché sur un trampoline…
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ET N'OUBLIEZ PAS QUE POUR ÊTRE MEMBRE DU JURY DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY,
IL FAUT CLIQUER ICI OU LA .
VOUS AVEZ JUSQU'AU 15 DECEMBRE POUR POSER VOTRE CANDIDATURE.
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