… et comme chaque fois que je go away, il va me falloir un peu de time pour reprendre contact avec la réelle reality… You sais what je mean ! C’est pas que je veux faire mon aware JCVD à tout price… mais 10 days à speaker anglais, ça laisse des traces.
J’étais là, dans this room with a view et comme vous avez été très sages en mon absence (merci pour vos messages et commentaires), je vous permets de regarder. Look :
Alors forcément, vous unsdertandez ce que j’ai vécu ! Se réveiller chaque matin dans cette room with this spectacular view, il ne faut pas des siècles pour s’habituer. J’ai adoré l’In Glande que je ne connaissais pas même si j’ai vécu à quelques encablures de ses côtes pendant des années. Moi, la mer du Nord et la Manche, ça me rend crazy de n’importe quel side du channel que je me trouve !
En vrai, j’étais dans le Kent et à 20 mètres de ma maison du Kent, il y avait la maison de Ian Flemming. Oui madame, le papa de James Ôoooo James !!!
Le seul truc qui me gêne c’est que j’ai pu que tremper mes jambes et que quand je suis ressortie, elles étaient bleu marine…. Pourtant, c’était big blue non stop et j’ai même eu chaud !
Je voulais vous faire un petit reportage cinématographique mais même in London, les cinémas ça court pas les streets. Donc j’ai fait avec les moyens du bord (avec en prime quelques photos couleurs locales et une du "Gros Ben" qui s’est mis à sonner pile poil à one o’clock) Tu peux cliquer là si tu veux.
Bon, je ne vais pas vous raconter mes vacances, ça ferait désordre mais j’ai vu : les côtes du Kent, les white cliffs, Canterbury, Rye, London (twice) partout où il faut aller quand t’es un touriste et surtout le must plus ultra : Camdem Rock (merci Dada), Brighton, Folkestone, Leeds Castle et j’en oublie. Ce que j’ai le moins aimé c’est Brighton qui ressemble à Las Vegas mais c’est quand même là que j’ai vu, entendu, vécu un concert de l’Ange Antony alors que c’était sold out mais que deux personnes ont téléphoné pour dire qu’elles ne viendraient pas et que du coup on a eu deux places. Dans une salle magique « The Dome ». C’est indescriptible, sa voix, ses mélodies devant une audience conquise et énamourée. Antony c’est donc bel et bien toujours un ange, toujours aussi bouleversant, drôle et attachant, mais ses Johnsons ne sont pas des manchots non plus. Un pur moment de magie.
Je suis de mauvais poil car le premier choix de film que j’ai fait s’est révélé être une totale aberration… et que même je suis sortie au bout d’une heure de calvaire… ce qui ne m’est arrivé que 3 ou 4 fois dans toute ma vie cinéphilistique !
Je suis allée voir « Vengeance » de Johnnie To avec Jauni Hollidays. Et what a fuck ! je ne sais pas ce que je leur ai fait aux Johnnies pour qu’ils se vengent comme ça, mais j'ai pas dû faire dans la dentelle de Calais. En tout cas, ce que je leur ai fait : j’ai forgotten. Bon, je vous mets le résumé d’Allociné, ça m’évite de me creuser trop profond le ciboulot à en faire un beau personnalisé. Vous noterez que c’est la première fois que je fais ça :
« Un père vient à Hong Kong pour venger sa fille, victime de tueurs à gages. Sur son passeport est marqué "cuisinier". 20 ans plus tôt, il était un tueur professionnel ».
Bon, ok, c’est le genre de synopsis qui tient sur un ticket de métro mais ce n’est pas ce qui est gênant. Y’a pas besoin de faire compliqué pour faire bien. En plus, en lisant mieux, dans ce résumé là, on dirait que sa fille est morte, alors que pas. C’est son mari, un bridé, et ses moutards qui se sont fait refroidir. Donc, comme c’est une teigneuse cte fille, elle crie (pas fort vu qu’elle peut plus parler, vu qu’elle s’est quand même ramassé une balle dans le buffet) : «vengeaeaeaeaeance !!!» et le père (Johnny, MDR !) dit « banco ma biquette, ne worry plus, papa est là ». Comme si la vengeance, ça ramenait les morts. N’imp’.
Well, le premier qui me dit « mais pourquoi tu es allée voir « ça » ? », je lui answer « parce que j’aime Johnnie To en particulier, le cinéma asiatique en général et réciproquement, et aussi Anthony Wong Chau-Sang (laisse tomber, c’est un acteur, tu peux pas comprendre) et les histoires de couillus qui se mettent sur la tronche au ralenti avec des musiques de western spaghetti etc… ». Cte bonne blague.
Alors oui, c’est beau comme du To, lyrique, avec des belles couleurs étou, de la nuit, du jour, des lumières... et même des picnics en pleine nigth avec les truands, leurs femmes et leurs moutards complètement tarés... mais qu’est-ce que c’est chiant et qu’est-ce que c’est con, que presque (j’ai bien dit PRESQUE) ça ferait passer le film que j’ai vu juste avant de partir pour un chef d’œuvre dis donc !
Le film que j’ai vu avant et que je n’ai pas eu le temps d’en parler c’est « Anges et Démons » avec Tom Hanks refait à neuf de la cave au grenier, impressionnant ! Matez un peu comme il a l'air crâne :
Mais revenons-en à notre vengeance de caca boudin. Même Anthony Wong Chau-sang (à tes souhaits) est presque mauvais ici, alors que d’habitude c’est plutôt un grand.
Mais le summum du top du top, c’est quand même et nonobstant notre Johnny à nous, qui pourtant m’avait fortement impressionnée et à juste titre dans «L’homme du train» tourné à Annonay jte ferai dire s'il vous plaît (j'ai déjà parlé d'Annonay non ? Noooon ?). C’est vrai qu’on ne peut pas vraiment dire que le To se soit trompé dans son casting, vu que l’idole des anciens djeuns est censé interpréter un tueur à gages hiératique (ça veut dire majestueux et solennel). Tu parles d’un rôle de composition ! Le Johnny il peut plus bouger une oreille sans se faire péter les coutures dis donc. Même quand il court (au ralenti), sa peau elle bouge pas. Trop fort. Ses lèvres ressemblent à des pneus Michelin (ou Good Year, je suis pas regardante) et ses eyes délavés à l'eau de javel à deux poissons morts. Ce qui fait que son nez au milieu de tout ce carnage est comme une grosse patate boursouflée. Apparemment, en chirurgie ils font pas la peau du nez. J'étais hypnotisée par la contemplation du landscape du visage de Johnny qui a manifestement dû servir de punching ball d'entraînement à Mickey Rourke. C'est sans doute ce qui m'a fait passer totalement à côté de ce beau film (comme disent certains) et sortir de la salle au bout d'une heure. Mais que voulez-vous, c'est comme au musée en fait, quand vous êtes devant une croute, au bout d'un moment, vous passez à la suivante non ? Alors next ! Ah mais j'allais oublier ! Sa couleur de cheveux !!! Je n’aurais qu’un mot : LOL. Je ne savais même pas que ça existait cette couleur : fond de bouteille de vinaigre balsamique. Et puis, il ne sait pas parler Johnny, dès qu’il l’ouvre, j’avais le fourire qui me reprenait. Ah oui ! J’oubliais encore ! Le costard : on dirait l’Inspecteur Gadget : petit trench trop court et chapeau grotesque.
Moi je dis, le Johnny là, il n’est pas loin du ridicule !
(pardon à Antony Girarty pour cette proximité :-)
Faites excuses, mais moi, je replonge :
See you later !