En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ajustez vos binocles et donnez moi le titre du film que vous reconnaissez. Une seule réponse par personne. Merci.
Courage.
LES GAGNANTS SONT : sopel; zapette, Dom, mister Loup et Foxart.
GAME OVER.
1
GILBERT GRAPE trouvé par Dom
2
L'ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LACHE ROBERT FORD trouvé par Mister Loup
3
LES TROIS PETITS COCHONS trouvé par Marion
4
A BORD DU DARJEELING LIMITED trouvé par zapette
5
7 h 58 ce samedi là, trouvé par Mister Loup, bien aidé par Marion
6
WILBUR trouvé par Mister Loup
7
ROCCO ET SES FRERES trouvé par Foxart
8
LE REVE DE CASSANDRE trouvé par Marion
9
MON FRERE EST FILS UNIQUE trouvé par Mister Loup
10
LA NUIT NOUS APPARTIENT trouvé par sopel
Synopsis : Los Angeles. En attendant mieux, Florence Marr, qui rêve de devenir chanteuse, travaille chez les Greenberg comme assistante personnelle. Autrement dit, elle s’acquitte pour eux des tâches du quotidien les plus rébarbatives… Lorsque Philip Greenberg emmène sa femme et ses enfants en voyage à l’étranger, Florence a soudain plus de temps pour elle. Ce qui ne l’empêche pas de venir s’occuper du chien de la famille et de passer voir, par la même occasion, Roger, quadragénaire en visite chez son frère Philip. Tout aussi paumé que Florence, Roger a passé plusieurs années à New York où ses projets n’ont pas abouti. Il revendique désormais son droit de ne «rien faire»… Touchée par sa fragilité, Florence se rapproche peu à peu de cet homme en qui – curieusement – elle se reconnaît. Il se noue alors entre eux une relation improbable…
Comme chaque année depuis 4 ans, je vous encourage, recommande et ordonne de réserver votre soirée si LA NUIT EN OR DES COURTS METRAGES organisée par l'ACADEMIE DES CESAR passe près de chez vous. Si comme moi, vous couinez régulièrement de ne pouvoir voir EN SALLE les courts métrages qui sont souvent de réelles pépites, c'est le moment ou jamais. D'autant que les films projetés sont ceux qui ont obtenu des récompenses à travers le monde. Ce sera évidemment l'occasion, entre autre de découvrir cocorico le Court Métrage qui a obtenu l'Oscar cette année, le génial "Logorama" des réalisateurs français, excusez du peu, François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain.
Vous pouvez retrouver mon avis sur les précédentes éditionsicietici.
Et pour tout savoir sur les films, les dates, rendez-vous directement sur le site des Nuits en OrICI.
Dans la famille Jordan les trois soeurs sont très différentes et rencontrent des problèmes auxquels elles essaient de faire face et s'en sortir tant bien que mal, comme elles peuvent. Joy, femme enfant mariée à Allen, addict à divers substances et comportements le quitte provisoirement pour faire le point et en profiter pour retrouver sa mère, ses deux soeurs. Le mari de Trish est en prison pour pédophilie. Elle a caché la vérité à deux de ses 3 enfants et aimerait retrouver l'amour. Quant à Helen, scénariste à succès d'Hollywood qui "sort avec Keanu", elle est déprimée malgré la gloire. Ces trois femmes déboussolées se confrontent à leur famille, leurs rencontres et aussi à l'histoire de leur pays.
Je fais partie de ceux qui aiment le cinéma dépressif (mais pas déprimant) de Todd Solondz. Beaucoup de larmes sont versées dans ce film et pourtant on rit aussi beaucoup tant ces personnages bien barjots et totalement névrosés se donnent un mal de chien pour réaliser leur rêve le plus inaccessible : être normaux !
Le réalisateur pose mille questions, s'interroge et finalement provoque autant d'interrogations chez le spectateur. Le raccourci serait un peu simpliste d'expliquer tous les troubles des trois filles rien qu'en voyant apparaître leur mère, grande pleureuse devant l'éternel qui assure que leur salut, leur "bonheur" ne reviendra que si elles regagnent le foyer maternel. Et pourtant... Cela dit, lorsqu'on observe le fonctionnement de cette famille branque, la seule chose qu'on a envie de leur dire est : fuyez, fuyez cette mère, ces deux soeurs envahissantes, malades, toxiques, asphyxiantes. Facile à dire.
Alors pourquoi les maris de Joy se suicident-ils ? Pourquoi les enfants de Trish sont-ils dépressifs (scène hallucinante où la petite fille ne trouve plus son lithium demande à sa mère si elle peut lui prende un Prozac...) ? Pourquoi Helen jugent-elles constamment les autres sans se remettre en question elle-même ? Faut-il pardonner les fautes ? Et pardonner, est-ce oublier ? Un pédophile est-il un terroriste ? Au milieu de ces névroses et dérèglements se trouvent les enfants ! Traumatisés de savoir ou d'apprendre que leur père est un pédophile, l'un se demande s'il deviendra "pédé", l'autre s'il a hérité du gène de la pédophilie. Comment vivre et progresser, évoluer avec cela ? La scène où le père sorti de prison revient dire à son fils aîné inquiet, qu'il n'est pas guéri mais que sa "maladie" est récessive et que donc il n'en sera pas atteint est l'une des plus bouleversantes du film.
Aux commandes de cette tranche de vie bien saignante, un réalisateur hors normes, dont j'avais déjà adoré les "Palindromes" et des acteurs TOUS FORMIDABLES de la catégorie on-sait-jamais-comment-ils-s'appellent (sauf Charlotte Rampling dans une scène monstrueuse et sublime) : Shirley Henderson (la femme enfant), Ciaran Hinds (le père pédophile), Allison Janney (la soeur qui cherche l'amour), Aly Sheeby (la soeur célèbre) et deux enfants d'une insondable mélancolie Dylan Riley Snider et Emma Hinz.
En tout état de cause, je ne peux qu'applaudir à tout rompre et approuver un film qui annonce haut et fort et sans hésitation que tous les troubles, tares, désordres et perturbations proviennent de la famille.
Pas de happy end ou de solution miraculeuse mais un cri d'amour en choc final : "je veux mon papa".
Pour cause de sordides congés payés et autres RTT, Fréd partie en Interlude m'a laissé des devoirs à faire à la maison. Il s'agit, à l'instigation d'Alexandre Mathis dePlan-c, de s'interroger sur les goûts et les couleurs concernant les films d'animation qui ont parcouru la vie des cinéphiles. N'en choisir que 10, et pire encore, les classer par ordre de préférence relèvent toujours de l'exploit et du crève coeur, mais finalement, on y parvient.
Voici donc mon choix à moi personnel.
1 - VALSE AVEC BACHIRde Ari Folman - 2008 - France, Allemagne, Israel -
Voici LA scène, frissons garantis :
Film de guerre psychanalytique qui montre encore et encore à quel point les soldats ont peur, d’une beauté, d’une force et d’une puissance émotionnelle incomparables.Film indispensable et sublime porté par des images, des personnages et une musique inoubliables. Dramatisation au sommet, suspens haletant jusqu'à l'horreur absolue qui laisse tout le monde terrassé.
Comment manquer cette scène magique d’un soldat valsant en pleine nuit avec les balles qu’il tire en virevoltant au son de Chopin devant un portrait de Bachir ?
2 -PERSEPOLISde Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud - 2007 - France
Film exemplaire qui démontre et analyse ce qu’est la guerre, le fait de vivre sous un régime dictatorial, puis sous l’emprise des islamistes, puis l’exil qui fait de vous quelqu’un de différent. Une réussite d'une grâce, d'une force et d'une ampleur rares et exceptionnelles.
C'était mon premier film en pâte à modeler et je ne l'ai pas regretté, la preuve :
C'est l'histoire insolite et singulière d'une petite fille de 8 ans qui entame une correspondance qui va durer plus de 20 ans avec un homme de 44 ans, juif, obèse et autiste. Imaginez ce que cela aurait pu avoir de graveleux s'il s'agissait de personnages réels. D'autant qu'ils abordent avec une franchise et une fraîcheur confondantes, des thèmes aussi variés que l'amitié, l'obésité, la maladie, la sexualité, l'homesexualité, la religion, la difficulté de vieillir, la différence, le passage à l'âge adulte. Que les personnages soient en pâte à modeler n'empêche en rien que ce mélo tire les larmes.
4 -LE CHATEAU AMBULANTde Hayao Miyazaki - 2004 - Japon
Choisir un seul film parmi ceux de Miyazaki que j'aime TOUS absolument n'est pas vraiment difficile. Je suis tombée immédiatement amoureuse du Prince Hauru dès qu'il apparaît pour sauver la jeune Sophie en mauvaise posture face à des soldats qui la trouve très appétissante. Transformée en vieille dame de 90 ans par une sorcière jalouse, Sophie va ruser pour pouvoir rester près de son beau Prince. Mille péripéties, sortilèges et aventures vont ponctuer le parcours de Sophie et Hauru Prince vaniteux qui pique des crises de nerfs s'il rate la teinture de ses cheveux et s'affaiblit au fur et à mesure de ses combats pour ramener la paix sur terre. Mais au final, ce sublime film assure avec naïveté sans doute mais non sans force que c'est l'amour qui pourrait sauver le monde.
5 -LE TOMBEAU DES LUCIOLESde Isao Takahata - 1996 - Japon
L'histoire d'amour ahurissante d'un adolescent de 14 ans Seita et de sa petite soeur de 4 ans qu'il protège, l'inoubliable Setsuko dans le Japon de l'été 1945. Devenus orphelins après le bombardement de Kobé, les deux enfants, rejetés par leur famille vont devoir survivre totalement livrés à eux-mêmes, seuls dans la campagne. Après une période où réfugiés dans un bunker désaffecté, ils vont vivre des jours heureux illuminés par des lucioles, la santé de Setsuko va peu à peu se détériorer. Une splendeur visuelle, un récit cruel et bouleversant. Des torrents de larmes !
Bizarrement le meilleur rôle de Keanu Reeves c'est dans ce film qu'il l'obtient. Il s'agit d'une véritable curiosité où les personnages animés sont de vrais acteurs stylisés. Je me souviens que le personnage de Keanu Reeves, flic infiltré qui s'englue dans un piège sans issue, m'avait complètement bouleversée, que le final totalement désespéré m'avait mise KO. Mais pas seulement... Qu'une telle merveille soit passée relativement inaperçue est une énigme.
Parce que rencontrer deux petits robots absolument craquants, un tout pourri/rouillé et sentimental, l'autre parfaite comme un oeuf et complètement high tech qui tombent amoureux sur une planète Terre dévastée ça ne se refuse pas. Le message écolo, le scénario palpitant à rebondissements, l'hommage à "2001...", tout dans ce film est irrésistible. Et puis, c'était ma première soirée Allociné...
Les images sont féeriques mais pas seulement. L'histoire, les dialogues sont d'une audace et d'une intelligence inouïes. Le message fraternel est simple et clair. L'avenir est entre les mains des enfants..
9 - TOY STORYde John Lasseter - 1995 - Etats Unis
Parce que cette histoire de jouets qui prennent vie et se révoltent à l'idée d'être remplacés par des jouets neufs le jour de l'anniversaire d'Andy est formidable et marque un vrai tournant dans l'évolution de l'animation. C'est le premier film d'animation tourné en images de synthèse par les désormais célèbres studios Pixar. Buzz l'Eclair robot poseur et pontifiant face à Woody le cow-boy malin sont inoubliables.
10 - FERDINAND LE TAUREAU de Walt Disney - 1938 - Etats-Unis
Et parce qu'un TOP des films d'animation ne serait pas complet sans Disney (quoiqu'on en pense et dise), voilà la petite chose que j'avais adorée au-delà de tout lorsque j'étais une toute ptite choute d'amour à ma maman et que, Miracle d'Internet, j'ai retrouvée... Il s'agit de l'histoire de Ferdinand un petit taureau qui aime sentir les fleurs et se laisser vivre. A trois ans, il est devenu un taureau adulte, très grand mais toujours aussi bucolique qui ne s'intéresse pas la corrida contrairement à ses copains. Il préfère toujours sentir les fleurs. Cependant, un jour que passent des sélectionneurs de taureaux il se fait piquer par une abeille et se met à courir en tous sens avec une grande énergie. Impressionnés par cette réaction, les sélectionneurs décident de le recruter. Ferdinand va quitter son pré contre son gré…
........................
NB : Vous pouvez retrouver mon avis sur les films en rouge vif en cliquant sur le titre.