C'est en participant à un concours proposé par le (beau) site
que j'ai remporté deux places pour assister au premier volet de la trilogie Le Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, «La Communauté de l’Anneau». Merci donc à l'Elfe Idril de m'avoir annoncé la bonne nouvelle !
L'événement est de taille puisque la partition géniale et flamboyante de Howard Shore était interprétée par l'Orchestre National de Lyon sous la direction du modeste et fougueux Ludwig Wicki. Ce chef d'orchestre qui a grandi dans une famille de musiciens à toujours manifesté un grand intérêt pour les musiques de films. Il a créé un orchestre professionnel à Lucerne, exclusivement consacré à ce genre musical.
Face à lui les Choeurs de Lyon-Bernard Têtu et la très belle soprano Kaitlyn Lusk à la voix d'une impressionnante pureté qui est depuis 2004 la soliste du Seigneur des Anneaux , ainsi que la Maîtrise de La Primatiale Saint-Jean composée de 80 garçons de 10 à 25 ans, soit environ 200 personnes (musiciens et choristes).
C'est à l’Auditorium de Lyon, endroit étrangement futuriste où il serait aisé de se perdre, qu'avait lieu la soirée.
Le film était projeté dans sa version originale sous-titrée sur un écran géant de 17 mètres par 7, et pour la première fois en France, après un triomphe à Londres jouée en direct par plus de cent musiciens et quatre-vingt dix choristes..
Si comme moi, vous avez vu et revu ce film magique, summum absolu de l'héroïc fantasy réalisé par un alchimiste, Peter Jackson qui a transformé ce chef d'oeuvre littéraire de J.R.R Tolkien en joyau du 7ème art, il est inutile de vous en rappeler l'histoire. Pour faire court disons qu'il s'agit d'une très petite personne qui par son courage, sa volonté, son abnégation va changer le cours de l'avenir et sauver le monde. Rien que ça, mais pas moins ! Frodon est un hobbit, un "semi-homme" qui vit dans la Comté, endroit idyllique où l'on vit en parfaite harmonie. En "héritant" de l'anneau maléfique qu'il doit détruire, il va vivre des aventures fantastiques et effroyables, traverser des guerres, des déserts, frôler la mort, s'approcher de la folie, croiser des créatures maléfiques ou bienfaisantes mais aussi connaître l'amitié la plus profonde, la plus sincère, la plus désintéressée qui soit avec Sam Gamegie qui ne le quittera pas.
Retrouver les personnages mythiques qui forment la fameuse communauté : Sam, Aragorn, Pippin, Merry, Gandalf, Gimli, Legolas et Boromir, traverser la Terre du milieu, redécouvrir ou évoquer le nom des régions qui font rêver ou frémir la Comté, Bree, Fondcombe, le Gondor, les Monts Venteux, la Moria... bref revoir ce film était déjà euphorisant. Le faire dans ces conditions idéales en présence de cet orchestre exceptionnel était étourdissant, prodigieux et réellement grisant. Une partition de cette qualité et de cette densité écrite pour un film relève du miracle. Les deux sont absolument indissociables et quand on (re)découvre une fusion tellement harmonieuse entre l'image et le son, je crois qu'on peut parler de chef d'oeuvre.
Vous l'avez compris c'était une soirée sublime et réellement inoubliable.
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Evidemment, pas question de ne pas vous la conter un peu en images !
Voici la ravie/éblouie, idéalement placée au premier rang :
Des instruments encore silencieux :
L'orchestre installé, accordé attend son chef :
que voici :
Look ze ring :
"La partition épique d'Howard Shore pour la trilogie du Seigneur des Anneaux constitue un travail considérable pour traduire les livres de J.R.R. Tolkien et le film de Peter Jackson en une immense oeuvre symphonique... Située au coeur du film, la musique ne fait pas que saisir les émotions intenses, les panoramas grandioses et les longues pérégrinations de la Terre du Milieu : elle fait également écho à sa construction intime... Les rustiques et simples Hobbits prennent racine dans le folkore celte. Les mystiques Elfes sont bercés de couleurs orientales éthérées. Les Nains, personnages rustres, sont représentés par des harmonies parallèles et un choeur d'homme rude et guttural. Les hordes mécaniques des Orques éveillent les sons les plus violents et les plus percussifs, notamment des tambours taiko japonais, des cloches plaques métalliques et un piano préparé avec des chaînes frappant les cordes, tandis que le monde des Humains, les nobles héritiers de la Terre du Milieu, est accompagné d'amples et fières fanfares de cuivres. D'une manière très opératique, ces univers et ces thèmes se rencontrent, combinant parfois leurs forces jusqu'à des sommets d'intensité fracassants, ailleurs se heurtant avec violence... toujours soumis à la volonté de l'Anneau unique et de sa propre famille thématique".
Extrait d'un texte de Doug Adams, musicien et écrivain vivant à Chicago, auteur d'un livre à paraître The music of The Lord of The Rings Films.
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Vous vous souvenez comme j'avais aimé Lyon que j'avais découvert en octobre dernier et que j'y avais même rencontré deux "êtres de lumière" que j'aime d'amour : et bien, à ma grande surprise et même sans eux, j'ai quand même apprécié Lyon,
ses étranges lumières vertes ;
ses rues pavées où je peux user mes nouvelles chaussures (vous pourrez apprécier que c'est la même famille que les autres, et que je n'ai qu'une tenue à me mettre, c'est triste !) : Lui, il faut toujours qu'il fasse des bêtises alors du coup je pousse des ah et des oh et il ne s'en lasse pas, nous sommes deux natures très simples :
Il y a des magasins étranges :
Et des commerçants qui ne le sont pas moins :
J'ai cru comprendre que c'était hyper in the mood for tendance de parler de ses pieds et de ses chaussures, alors voilà :
Des fois, il est bête (il avait pas vu que la porte était ouverte) :
Il y a des rues étranges avec des chats enragés sauvages :
Et de jolies rues sans chats :
Parfois on fait des choses pas catholiques : Mais on craint :
Je ne sais pas vous, mais moi je ne m'en lasse pas :
Ils ont toujours le troisième étage de la Tour Eiffel :
Et parfois sur le chemin du retour, il faut faire quelques assouplissements :
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Et à présent, je n'ai plus que 11 jours pour vous parler du prochain événement qui m'attend... et réciproquement.
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