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  • LA RIVIERE TUMEN de Zhang Lu *** - FESTIVAL PARIS CINEMA

    FILM EN COMPETITION - COREE DU SUD

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    Comme souvent dans les festivals qui survolent une compétition internationale nous parviennent des nouvelles du monde. Et c'est toujours avec stupéfaction qu'on découvre ou plutôt redécouvre à quel point ce qui va très mal n'est pas près d'aller mieux.

     

    Ici, nous sommes à la frontière entre la Chine et la Corée du Nord en plein hiver qui semble s'installer pour ne plus jamais finir. La glace qui recouvre la rivière Tumen et les vastes étendues neigeuses qui l'entourent donnent au paysage un aspect irréel et l'entoure d'un calme infini. Et pourtant tout ce qui se passe dans cet endroit du monde hors du monde est tragique et concerne des gens pauvres et d'autres encore plus pauvres. Chaque jour des coréens passent ou cherchent à passer cette frontière invisible pour tenter de survivre un peu plus décemment. Les rigueurs de ce climat implacable provoquent de nombreuses morts.

     

    Deux jeunes ados Changho et sa soeur muette Soon-hee deviennent ami avec un jeune coréen, leur oncle fait office de "passeur" pour ses laissés pour compte sans beaucoup d'espoir tandis que leur grand-père n'hésite pas à héberger ou à partager ses repas avec des "clandestins".

     

    Deux drames épouvantables qui resteront bienheureusement hors champs vont changer le destin de toutes ces personnes de chaque côté de la frontière.

     

    D'une beauté fulgurante et d'une noirceur absolue, ce film assez radical consent peu d'espoir et de confiance en l'espèce humaine.

  • FESTIVAL PARIS CINEMA, à quelques heures de la cérémonie de clôture !

    une mise au point s'impose.
    Si. 
    Parce que moi-même je suis un tantinet perdue. 
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    Il y a,

    LES FILMS QUE J'AI VUS ET DONT JE VOUS AI PARLE : 

    Les avant-premières :

    • You will meet a tall dark stranger de Woddy Allen,
    • Amore de Luca Guadagnino,
    • Les amours imaginaires de Xavier Dolan,
    • Inception de Christopher Nolan,
    • Ondine de Neil Jordan.

    Les "vieux films" :

    • Les moissons du ciel de Terrence Malick,
    • Julia de Fred Zinneman.

    Les films de la compétition ;

    • Alamar de Pedro Gonzalez Rubio,
    • If I want to whistle, I whistle de Florin Serban,
    • Mundane History de Anocha Suwichakornpong,
    • Sawako decides de Yuya Ishii,
    • Cleveland contre Wall Street,
    • Sweet little lies de Hitoshi Yazaki,
    • La rivière Tumen de Zhang Lu,
    • Le braqueur de Benjamin Heisenberg.
    Miss In The Mood In ecxtasy !
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    LES FILMS QUE J'AI VUS ET DONT JE VOUS PARLERAI :

    "vieux film" :

    • Les Félins de René Clément,

    avant-premières :

    • Lluvia de Paula Hernandez,
    • Commissariat de Ilan Klipper et Virgil Vernier,
    • Un homme qui crie de Mahamat-Saleh Haroun
    Miss Bretagne 2010 in pamoisy !P7110074.JPG

    LES FILMS QUE JE VERRAI AUJOURD'HUI ET DONT JE VOUS PARLERAI DES QUE POSSIBLE :

    • Le monde vivant d'Eugène Green (pour découvrir son univers si bien "vendu" par Edouard),
    • Tamara Drewe de Stephen Frears.
    Myself in Takeshi
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    Vous en conviendrez ça fait pas mal de films, même si ce n'est pas autant que j'aurais voulu. Et vous l'aurez sans aucun doute remarqué depuis que j'ai rencontré le casting de nez rêve de Christopher Nolan, j'ai un peu perdu le sens commun. Je tâcherai donc d'évoquer tous les films que j'ai vus, le plus rapidement possible, mais comme je sais que vous raffolez de mes tribulations en photos, voici en quelques mots et quelques images ce qui s'est passé...

    ...........................

    Je l'emploie tous les trois mots ce mot, et personne ne s'étonne. Je suis totale parisienne !
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    Qui est-ce ?
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    Anne-Soiz, Aïe,fais gaffe tu vas encore te mordre la joue et te faire très très mal !
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    Edouard, le garçon au pull-over vert, jaune, vert... le garçon au pull over. Il ne fait quand même que 53°.
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    Thomas Rob. Le garçon au t-shirt gratuit assorti au décor. Trop mainstream le gars.
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    Joachim, le garçon à contre-jour.
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    Les membres du jury blogueurs et du jury étudiants.
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    Les membres du jury des blogueurs
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    On ne sait pas. Que peut-ce être ?
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    ........................... 
    Parce qu'elle le vaut bien :
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    C'est pas que je m'ennuie, mais y'a foot là !
    Et j'ai les cheveux secs, faut que je fasse un soin.
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    ........................................
    Soyez sans crainte, mercredi ou jeudi, le jeu du lundi reviendra... avec des places de cinéma à gagner pour "Copacabana", en attendant, à qui appartiennent ses Festival's shoes ?
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    Si je vous dis :
    • j'ai envie que ça s'arrête,
    • je n'ai pas envie que ça s'arrête...
    rayez la mention inutile.
    A suivre...
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  • INCEPTION, Leonardo, Tom, Michaël, Ken, Joseph, Killian, Christopher...

    Je ne résiste pas... une dernière petite série (plus belle tout ça) et j'essaie de passer à autre chose :-)

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    Si vous lisez ici ou là qu'ils n'étaient pas souriants et vraiment sympathiques, laissez dire, j'y étais et je pense que plus souriants ça aurait frôlé la tendinite des zygos non ?
    Merci mon Flofounichou à ce joli garçon qui donne ses jolies photos sans en faire une crise d'épilepsie.
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    Et merci à Christopher Nolan d'avoir réuni ce casting d'inception exception dans un film de rêve (et réciproquement). 
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  • CONFERENCE DE PRESSE D'INCEPTION de Christopher Nolan

    J'ai donc assisté hier dans le très beau salon Elysées du non moins superbe Hôtel Bristol à la conférence de presse du brillantissime film de Christopher Nolan en présence du réalisateur et des acteurs principaux. Casting éblouissant pour une séance vraiment inoubliable. Et oui, je sais, j'ai une vie impossible ces jours ci (merci à la Warner pour ce cadeau)... Je vous indiquerai le lien de la conférence de presse qui a été filmée intégralement. En attendant, je vous invite à vous régaler de mes photos et des petites vidéos faites avec mes doigts.

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  • SAWAKO DECIDES de Yuya Ishii** - Festival Paris Cinéma

    FILM EN COMPETITION - JAPON

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    Sawako se considère et est considérée par son entourage comme une loseuse née. Elle a quitté sa province natale pour Tokyo où elle enchaîne les petits boulots, subissant les moqueries de ses collègues et les petites humiliations quotidiennes de ses chefs. Elle entretient en outre une relation très insatisfaisante avec Kenichi un garçon divorcé, équipé d'une gamine très triste dont elle ne parvient pas à se faire accepter. Apprenant que son père, qu'elle n'a pas vu depuis cinq ans, est gravement malade et qu'elle va hériter de la ferme agricole familiale Sawako retourne dans son village où elle est plus que fraîchement accueillie. Chacun lui reproche d'avoir fugué.

    Sawako se referme de plus en plus sur elle-même, boit de plus en plus de bières, décide que des personnes sans attrait comme elle ne peuvent que se contenter de ce qu'ils ont. Jusqu'à ce qu'elle se décide à réagir.

    C'est à nouveau par le biais de l'humour loufoque que ce réalisateur (comme celui de "Sweet little lies" dont je vous parlais récemment, dans une autre vie, quel jour est-on ???) japonais nous donne un instantané pas très rutilant de la société japonaise. La précarité, le chômage, la famille, la transmission d'une génération à l'autre, l'écologie et j'en oublie sans doute... tout cela est traité sur le mode de la comédie délirante. Et j'ai bien ri. Jusqu'à ce que, comme dans l'autre film japonais, un tournant à... plein de degrés s'opère vers le mélodrame humain et que l'émotion surgisse dans le dernier quart d'heure. Le japonais trouverait-il plus trivial ou inavouable d'être sentimental que d'arroser son jardin de caca ? J'ai beaucoup ri et les larmes et la toute dernière image de la jeune actrice (Hikari Mitsushima) vraiment très très bien, qui porte tout le film sur ses frêles épaules ont imprimé ma rétine.

  • CLEVELAND CONTRE WALL STREET de Jean-Stéphane Bron * - Festival Paris Cinéma

    FILM EN COMPETITION - FRANCE

    Les habitants de la ville de Cleveland sont frappés depuis plusieurs années par des saisies, expulsions, ventes aux enchères de leurs maisons parce qu'ils ne parviennent plus à rembourser les crédits qu'ils ont contractés. Les quartiers défavorisés à l'Est de la ville sont particulièrement touchés car ils semblent avoir été victimes d'une vente massive de subprimes censés résoudre leurs problèmes ce qui n'a évidemment fait que les engloutir davantage compte tenu des taux de ces crédits.

    La forme et le fond de ce documentaire en forme de fiction sont intéressants. Le résultat est décevant. Le réalisateur a organisé un procès de la Ville de Cleveland contre Wall Street. Ce procès n'a jamais eu lieu mais l'originalité très séduisante du projet consiste à faire "jouer" tous les rôles par de véritables victimes de subprimes, de véritables avocats etc...

    La possibilité pour ces victimes d'obtenir un espace de parole est indéniable. So what pour eux ? Et moi qui pensais me perdre dans les méandres économico-banco-politico-financiers auxquels je n'aurais évidemment rien compris, me suis finalement retrouvée devant une espèce d'émission de télé réelle où l'on ne nous dit rien d'autre que les pauvres sont pauvres, les riches sont riches et de plus en plus. Le monde est cruel et injuste et Obama ne tient pas ses promesses. Chaque scène de tribunal nous dévoilant les quartiers dévastés de la ville sur une pianistique musique classique... Simpliste.

  • SWEET LITTLE LIES de Hitoshi Yazaki ** - Festival Paris Cinéma

    FILM EN COMPETITION - JAPON

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    Le réalisateur et sa scénariste Kyoko Anukaï qui se sont appliqués à nous dire quelques mots en français. Charmants.
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    Ruriko et Satoshi sont mariés depuis trois ans. Ils font l'admiration de leur entourage professionnel et familial tant leur couple semble parfait. Pourtant ce ne sont que des apparences, et même si Ruriko accueille chaque soir Sathoshi sur le pas de la porte, souriante, ce dernier s'enferme immédiatement dans une pièce sans un mot, pour jouer à des jeux vidéos en poussant la musique à fond. Ils en sont même arrivés à communiquer par portable interposé à l'intérieur de leur appartement. Ils font chacun une rencontre qui va remettre définitivement en cause l'équilibre boîtillant de leur couple parfait.

    Le gros défaut de ce film tendre, cruel et souvent très drôle est sa longueur. Les scènes quasi identiques reprenant l'isolement, la solitude et l'éloignement du couple qui s'intensifie, ainsi que la méchanceté avec laquelle ils traîtent leurs amants respectifs,  m'ont semblé trop répétitives et n'apportant rien de nouveau ou d'essentiel. Néanmoins, l'ironie, le burlesque et la cruauté le rendent aussi vraiment intéressant. Ruriko est une nunuche qui semble faire tous ses gestes au ralenti (la très belle actrice  Miki Natakani) définitivement insensible et indifférente à son sort de femme délaissée. Son métier est déjà une curiosité puisqu'elle fabrique chez elle des ours en peluche. Puis à la faveur d'une rencontre avec un garçon qui lui déclare sa flamme, elle osera, en quelques phrases lapidaires assez terribles révéler à son mari avec surprise sa remise en question :

    "ça manque d'amour ici tu ne trouves pas ?" ou encore

    "parfois, je suis près de toi, et je me sens seule".

    C'est sans doute ce qui fera réagir le mari (l'acteur Nao Omori) qui s'enlise dans une relation qui ne semble absolument pas lui convenir. Son absence de réaction et d'expressions le rendent souvent hilarant.

    Mais oscillant constamment entre l'ironie, le burlesque ou la férocité, on ne sait pas trop comment se situer par rapport à ce film esthétiquement impeccable.

  • Quelques photos de la journée du 8 juillet - PARIS CINEMA

    J'ai au moins 6 articles en retard mais là, j'en peux plus alors je vous mets quelques photos pour vous faire patienter... pas terribles les photos mais c'est que, même appuyer sur le bouton... j'y arrive plus !!!
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    Aude Hesbert (déléguée générale et directrice artistique du festival) accueillant une équipe japonaise (Aude a une robe à fleurs et plein de machins dans les mains).
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    Deux membres jury des blogueurs (Sandra et Edouard) en pleine discussion.
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    Oh l'autre comment il se la pète ! (Thomas-Rob-ToujoursmouarfRaison).
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    Edouard a mis son ptit pull jaune parce qu'il a froid !!! Etrange garçon non ?
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    Sandra Mézière qui croit qu'on ne la voit pas, Thomas Rob sourire en coin, Joachim prêt au départ.
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    Où je suis ?

    Derrière l'appareil !

     

  • INCEPTION de Christopher Nolan ****

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    Dom Cobb est le meilleur "extracteur" qui soit. Il est chargé de pénétrer les rêves pour en extraire des données conservées par l'inconscient (si j'ai bien compris). Car oui, je veux bien essayer de vous donner envie de voir ce prodige de film (je suis très très cliente !) mais pour vous le raconter c'est une autre histoire et il faut sans doute que vous attendiez que je le revois une fois ou deux. Ce que je ferai, dès sa sortie (le 21 juillet, encore un peu de patience). Car là, j'étais invitée à la projection presse dans la prestigieuse et magnifique salle du Gaumont sur les Champs Elysées ou sévissait le f...... FBI in  black.

    De toute façon, parler trop d'Inception reviendrait à en révéler trop également. Il faut dire que comme souvent, je n'avais strictement rien lu pour garder le plaisir de la découverte intacte. Alors que puis-je vous en dire ? D'abord qu'évidemment je ne m'attendais pas à ce que cette grosse machine de guerre lancée la plupart du temps à 200 à l'heure soit un grand film d'amour... Si Dom est donc une sorte d'agent secret très spécial qui peut, dans un sommeil artificiel s'emparer de données essentielles, il a aussi une vie privée qui s'en est foutue le camp. Sa femme (Marion Cotillard, fatale) est morte (ou pas ?) et il cherche coûte que coûte à retrouver ses deux enfants ! Un homme d'affaires très riche (Ken Watanabe charismatiquissime) lui propose une affaire qui lui permettra de les  retrouver. La cible (Cillian Murphy, parfait en petit garçon blessé) est le fils d'un très puissant industriel qui doit hériter de l'empire de son père avec qui il entretient des relations conflictuelles.

    La réalisation est une succession de prouesses visuelles. On pénètre à l'intérieur des rêves ou à l'intérieur de l'inconscient des personnages. Ce qu'ils créent, imaginent ou détruisent est donc l'occasion de donner libre court à l'imagination d'un réalisateur qui n'en manque manifestement pas. Pour la première fois, que certains effets soient visibles ajoute à la vraisemblance et à la beauté. Des immeubles parisiens qui s'enroulent et s'imbriquent les uns dans les autres, un train qui fonce en pleine ville, des miroirs géants qu'on déplace simplement, des murs qui rétrécissent, des falaises entières qui s'effondrent, l'absence d'apesanteur, des ralentis qui s'éternisent, le temps des rêves inégal au temps réel... tout l'univers étrange des rêves où l'on peut survivre à la pire explosion, où l'on croise des personnes qui ne sont plus là est exploré, décortiqué. Et Nolan nous embrouille encore en faisant parfois rêver les personnages dans leurs propres rêves. Vous imaginez un peu à quels niveaux de perceptions on est confronté ? Une seule vision ne suffit pas, c'est sûr. De toute façon c'est un film captivant également du fait que même s'il est LE blockbuster de l'été, le réalisateur n'en a pas négligé pour autant ses dialogues (scientifiques mais pas trop) et le suspens, le personnage mettant des bâtons dans les roues de l'intrigue étant le plus inattendu qui soit... Quant à son merveilleux casting quatre étoiles, il n'oublie pas d'être des acteurs de tout premier plan. L'humour n'est pas absent non plus grâce en priorité à Joseph Gordon Levit (très "physique", alter ego efficace du personnage de Leo) et Tom Hardy (LE Bronson que j'ai tant aimé) qui ne cessent de s'envoyer des piques.

    Et puis l'émotion est un des moteurs de l'histoire et il faut bien avouer que Leonardo di Caprio à l'aise et crédible dans les scènes d'action, se montre une nouvelle fois champion du monde toute catégorie du type amoureux, border line, qui souffre mieux que personne. Son rôle proche de ceux de "Les Noces rebelles" et plus encore "Shutter Island" où il frôle constamment la folie sème parfois le doute autant chez ses partenaires que chez les spectateurs. Capable dans la même scène de se montrer froid, puis d'être submergé par un désarroi et une inquiétude incontrôlables et de se ressaisir tout à coup, font de lui l'un des acteurs les plus intense, sensible, admirable et surprenant actuel.

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    La réplique de Tom Hardy à Joseph Gordon Levitt :

    "il ne faut pas avoir peur de rêver un peu plus grand chéri" mériterait d'être culte.