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  • LAISSE MOI ENTRER de Matt Reeves **

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    Synopsis : Abby, une mystérieuse fille de 12 ans, vient d'emménager dans l'appartement à côté de celui où vit Owen. Lui est marginal, il vit seul avec sa mère, et est constamment martyrisé par les garçons de sa classe. Dans son isolement, il s'attache à sa nouvelle voisine qu'il trouve si différente des autres personnes qu'il connaît. Alors que l'arrivée d'Abby dans le quartier coïncide avec une série de meurtres inexplicables et de disparitions mystérieuses, Owen comprend que l'innocente jeune fille est un vampire.

  • YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER de Woody Allen ****

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    C'est à Londres que se situent les aventures à la fois quotidiennes, ordinaires et extraordinaires de 8 personnages dont les destinées vont se croiser,  converger ou s'éloigner. Un septuagénaire se réveille un matin terrifié à l’idée de mourir bientôt. Il quitte sa femme vieillissante pour une bimbo blonde et sans cervelle alors qu’une « cartomancienne » prédit à la délaissée qu’elle va rencontrer un sombre et bel inconnu… La fille de ce vieux couple perd les pédales, amoureuse de son patron qui ne la remarque pas, alors que son mari, écrivain raté se met à lorgner sur la fenêtre de l’appartement d’en face où une jolie fille en rouge, pas loin de convoler, joue de la guitare… 

    Des histoires de couples, d'amour, de sexe, de désir, d'ambition, de déceptions... des erreurs, des quiproquos, des malentendus, des infidélités, des injustices. Beaucoup d'incertitudes, de tergiversations, de lâcheté, de cruauté. Le tout enrobé, pimenté, entortillé, noyé dans un flot de paroles fiévreuses mais toujours d'une justesse et d'une utilité incontestables. Oui, les personnages de Woody parlent beaucoup. Ils s'expliquent, se justifient. C'est rythmé, nerveux, vigoureux, pétillant avec toujours, au bord de l'éclat de rire, cette inquiétude propre au petit bonhomme assez génial qu'est ce grand réalisateur. Dans cette frénésie de dialogues, de rebondissements en tout genre dont un ABSOLUMENT GENIAL, véritable pirouette inattendue qui concerne Josh Brolin l'écrivain et un de ses amis victime d'un accident... et cet autre où un mari (Josh Brolin encore) emménage chez une splendeur (la sublime Freida Pinto) qu'il a longuement observée depuis la fenêtre de son appartement et qui se retrouve à observer la femme qu'il a quittée (Naomi Watts) depuis son nouvel appartement. En un plan vraiment astucieux et magistral, sans effet ni parole cette fois, il nous démontre la bêtise des hommes (en tant qu'humanité) qui s'obstinent toujours à imaginer, que l’herbe verte ou la vraie vie est ailleurs... 

    Ce film lumineux, plein de drames, de folie, de douceur et d'humour est un grand grand cru qui m'a rappelé l'époque bénie des "Annie Hall" et "Manhattan", pas moins. C'est totalement euphorisant de voir qu'un réalisateur de cette trempe et de cet âge puisse encore innover tout en imprimant son incontestable et tellement reconnaissable virtuosité. Et beaucoup d'allégresse aussi, de délicatesse pour démasquer les failles et fêlures humaines et nous démontrer la vanité, la fragilité des illusions, des apparences. 

    Quant à la direction d'acteurs, elle est à l'image du reste, virtuose et irréprochable. Woody tire le meilleur de cette toute nouvelle troupe d'acteurs qui se montrent tous à la hauteur de l'honneur et du bonheur de travailler avec lui. L'inconnue Lucy Punch, véritable fantasme ambulant, tout en jambes, en cheveux, en minceur qui a comme son nom l'indique beaucoup de vigueur et de vitalité est LA révélation irrésistible de cette histoire pleine de bruit et de fureur, "much ado about nothing", "très dramatique et très comique", (comme nous le disait Woody en personne et en français en juillet dernier où il a fait l’ouverture du Festival Paris Cinéma) où il est également question de réincarnation et de vies antérieures... Mais grâce soit encore rendue à Woody de permettre à Anthony Hopkins de redevenir le merveilleux acteur qu'il a su être, sans excès ni cabotinage. 

    La musique qui accompagne, dès le générique, est comme toujours un régal permanent...

    Mon seul regret est que Woody s'estime désormais trop vieux pour s'accorder des rôles dans ses propres films. Mais sinon, bravo, bravo et encore bravo et une standing ovation !

     

    Si vous ne l'aviez pas vue en juillet, voici la petite vidéo que j'avait faite de Woody à la soirée.

  • SANS QUEUE NI TÊTE de Jeanne Labrune **

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    Xavier est psychanalyste, ses patients s’allongent, il les reçoit dans un temps limité, il se fait payer en liquide de préférence et se lave les mains entre chaque rendez-vous. Alice est prostituée, ses clients s’allongent, elle les reçoit chez elle dans un temps imparti, elle se fait payer en liquide exclusivement et prend une douche après chaque visite. Voilà le postulat de départ et tout ce qui commence par psy (chiatre, chologe et chanalyste) doit être ravi de voir son art comparer au « plus vieux métier du monde ». Mais je trouve que c’est davantage la pute qui fait office de psy que l’inverse. Cela dit, Alice et Xavier vont mal tous les deux et sont lassés de voir défiler chez eux une faune mal dans sa peau ou mal embouchée ! Lui quitte sa femme fatiguée de ne plus comprendre son mari jadis "si gentil" et elle souhaite entamer une analyse qui devrait selon elle lui permettre d’abandonner son métier.

    Bonne nouvelle, surtout pour moi, Isabelle Huppert en deux films est remontée dans mon estime car elle est formidable et une fois de plus c’est elle qui tient tout le film. L’excellent Bouli Lanners, certes déprimé comme son rôle l’exige est ici particulièrement éteint et laisse ainsi toute la place à sa partenaire, qu’elle occupe avec panache. Il faut le reconnaître, à Isabelle tout lui va et elle s’adapte avec assurance et conviction à chacun des styles que ses clients pervers ou un peu dérangés lui imposent. Qu’elle soit en fillette qui aime les sucettes (même si elle reconnaît elle-même en se regardant dans le miroir affublée de son costume d’écolière que « ça commence à être limite »), en ménagère des années cinquante à bigoudis, en chienne SM ou en bourgeoise élégante, elle est incontestable.

    C’est donc pour elle et rien qu’elle que ce film vaut le déplacement. Car il faut reconnaître que la réalisatrice n’exploite pas du tout sa bonne idée de départ et que la rencontre des deux n’a jamais vraiment lieu. Dans le cabinet du psy nous ne verrons que des caricatures de « malades », un dépressif mal rasé qui se réjouit que son psy aille mal et un travesti un rien provoc' ! Et puis de quel droit le psy se permet-il de juger la prostituée ?

    Quant à la résolution finale miraculeusement idyllique, elle laisse vraiment un arrière goût de bâclage.

    Pour Isabelle donc, de pratiquement tous les plans et à son meilleur !

  • PEAU D'ÂME de Benoît Gautier

    ce très prolifique garçon qui se cache mal derrière sa main

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    a écrit et mis en scène ce "conte pour adulte influencé par Charles Perrault". Si vous, chanceux parisiens n'êtes pas intrigués, je ne peux rien pour vous.

     

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    affiche créée par Gilbert Zalc.

    Arrivé au seuil du royaume de la nuit, le Garçon doré doit raconter sa vie parce que c’est la règle avant de mourir. Après un séjour de 15 mois dans le ventre de sa mère où il découvre et dévore les contes de fées, le héros arrive au monde dans un milieu hostile où il n’est pas aimé. Pour échapper à la réalité, il s’invente un univers où les personnages des contes se mêlent aux figures de son entourage…

    Cette pièce sera jouée les 18 et 19 octobre à 19 h et le 20 octobre à 17 et 19 h au

    CENTRE CULTUREL CANADIEN

    5 rue de Constantine

    75007 PARIS

    Précipitez-vous donc pour réserver au 09 52 66 19 59  ou sur bafduska@free.fr

    et venez me raconter ensuite car je ne pourrai y être.

    Et pour achever de vous donner envie, lisez ceci :

    "Mieux vaut rêver sa vie que ne pas vivre du tout.  Comment accepter la vie lorsqu’elle ne correspond pas à ses rêves ? Comment ne pas être tenté de réinventer son existence pour ne pas sombrer ? N’est-ce pas là la seule solution pour survivre ? Pour sauver sa peau et son âme ?… Avec un humour noir et rouge sang, Peau d’âMe évoque ce mal de vivre à travers le miroir déformant de la mémoire, le trauma des psychodrames enfouis dans les souvenirs. Cette lecture spectacle à deux voix en franco-québécois s’empare de certaines figures de l’univers de Charles Perrault, transferts féeriques auxquels s’accrochent le personnage du Garçon Doré pour échapper à une réalité trop hostile, trop rude. Dans ce conte destiné aux adolescents et aux adultes, le héros tue psychanalytiquement les siens en se prenant pour le Petit Poucet, la peau de l’âne dépecé, le Chaperon Rouge devenue Madame Claude, le grand méchant loup travesti ou encore la dernière victime de Barbe-Bleue le psychopathe. 

    Cette histoire jouée par Sylvain Savard et Nadine Girard fait appel à notre cœur d’enfant. Souvenez-vous… Ne battait-il pas plus fort à l’heure de l’histoire que vous racontait un aîné avant la plongée dans l’inconnu du sommeil, véritable « petite mort » ? Un décor aux allures de séance de spiritisme s’est imposé à mes yeux pour abriter ce texte qui se raconte comme une longue confidence. Un éclairage bleu nuit et rouge sang, deux tables incandescentes, une forêt de flammes et de grands yeux peints en turquoise sur les paupières des comédiens plongent le spectateur dans le dédale d’un labyrinthe mystérieux plein de rebondissements. Ce récit doit beaucoup au cinéma. Il rend hommage à Jean Cocteau, Jacques Prévert, François Truffaut. Rappelle dans sa forme déstructurée La Ronde et Lola Montes de Max Ophuls. Fait un clin d’œil aux rêves mêlés à la réalité dans Juliette des Esprits de Federico Fellini. Quant à l’interprétation éclatée des contes de fées, elle sourit bien sûr à Jacques Demy. Enfin, Peau d’âMe est ponctué de plages musicales classico-popélectro qui amplifie l’étrange et le romanesque des situations grâce à Danny Elfman, Michel Legrand, Angelo Badalamenti, Craig Amstrong, Tom Waits, Lewis Furey, Alex Beaupain, Journeyman… Tous composent, au propre comme au figuré, une bande des plus originales."

    Benoit Gautier 

    Cette pièce est interprétée par Nadine Girard et Sylvain Savard.

  • AO LE DERNIER NEANDERTAL de Jacques Malaterre °°

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    Il y a très très très longtemps l'homme de Néandertal notre père à tous, coulait des jours heureux avec sa tribu de mochtrons vêtus de peaux de bêtes. Ils se reproduisaient dans la joie et la bonne humeur et accouchaient en poussant des cris zarbis. De temps en temps, un ours blanc venait les taquiner, leur arrachait un oeil mais ce n'était rien en comparaison de ce dont étaient capables les sapiens qui tuaient pour le plaisir. Ils zigouillaient même des presque semblables à eux je vous ferai dire !

    Il faut que je vous conte l'histoire d'Ao, l'affreux aux grosses arcades et au nez démesuré, moche comme un poux. Ao avait un frère jumeau (tout pareil à lui mais en brun, car Ao a la dreadlok blonde). Oa (bravo les parents) il s'appellait le frangin. Mais en ces temps difficiles et frileux, la vie était difficile et frileuse. Et du coup, les néandertaliens entre eux s'échangeaient de la bectance ou des trucs qui servent à rien comme les enfants. La paire de deux fut donc séparée et en fut fort chagrine.

    Ao vivait dans une autre tribu qui s'est fait zigouiller par on ne sait pas qui alors il est parti sur les chemins, de bon matin, décidé à traverser les grandes étendues neigeuses de Sibérie pour rejoindre les grottes de Lascaux. Et il l'a fait. Et tout ça, à pinceaux ! Chapeau bas. Pendant tout le film (une interminable heure et 24 minutes...) il poussera des grognements et criera Oa, Oa (ça veut dire "reviens mon frère, je suis trop triste sans toi... surtout qu'on m'a tué ma femme, mon bébé et tout le reste de ma bande !") en jouant de la flûte de pan, tandit qu'Oa (le frère d'Ao) lui apparaîtra en visions, en train de taper sur des bambous parce qu'il est numéro un.

    En route, il croise un groupe d'indiens décorés, très fins, avec des plumes dans les cheveux qui en fait est une espèce pleine de barbarie. Ils sont très jolis mais sanguinaires et ils tuent comme ça pour rigouler ! Ao est fait prisonnier mais arrive à s'échapper en balançant un essaim d'abeilles sur la tribu. Une autre prisonnière enceinte jusqu'aux dents du fond le suit et quand elle accouche, Ao est persuadé qu'il s'agit de son bébé assassiné qui est revenu (l'est un peu con l'Ao !) et il arrête pas de vouloir le piquer à la fille qui s'appelle... qui s'appelle... zut, j'ai oublié comment elle s'appelle. Elle trouve qu'Ao est vraiment moche et il lui fait peur. Elle se dit "mais comment qu'on peut être aussi moche ?". Franchement elle s'est pas vue avec ses pustules sur le front et dans le dos ???  Mais quand Ao attrape la fièvre, elle le soigne avec du caca qu'elle lui met sur le front et il arrête de saigner du nez. Du coup, quand il arrête de faire la fièvre délirante il veut la remercier en lui en mettant un ptit coup comme ça en passant. Elle veut pas la fille. Elle veut pas se mélanger avec un mochtron comme lui. Alors il se vexe et il lui dit "crève, t'as qu'à te débrouiller toute seule, m'en fous, na, tiens, je me la mets sur l'oreille, je la fumerai plus tard, non mais qu'est-ce qu'elle croit celle là qu'elle est la seule sur terre !!! Ah oui, merde c'est vrai, on est plus que nous deux, poursuivis par des méchants indiens, mais que fait la cavalerie... ah ben oui j'ai jeté ma flûte, je peux pas sonner la charge de la brigade légère, tant pis, je me casse... OA OA OA qu'il dit".

    Mais la fille finalement, elle s'ennuie sans Ao, il était fendard quand même comme cheum. Alors elle va le rechercher, lui donne une épée, lui dit qu'elle veut bien partager son babe avec lui et quand il pleut ils se mélangent en disant "oui oui oui... non... oh si... comme ça... oui oui oui...!!!". Et du coup, elle a un gros ventre.

    Bon, le film d'un coup se termine et on nous dit qu'Ao a disparu de la circulation par un beau matin neigeux mais personne ne sait comment ! Et là, franchement, tu te dis "ça me fait une belle jambe !!!".

    Non, mais c'est quoi ce machin ??? Non seulement le réalisateur se prend très très au sérieux (faut entendre le ton docte de la voix off !!!)... mais en plus, il prend le spectateur pour un cro-magnon et explique en voix off tout ce qui se passe sur l'écran. Et encore faut voir comment. Moi quand j'entends des phrases telle que "mais pourquoi me repoussent-ils ? Ils ne savent pas qu'il faut accepter les différences chez l'autre ???". J'ai envie d'hurler. Mais j'ai décidé de rigoler dans mon dedans et d'attendre la fin sagement, patiemment ! Et tout est du même tonneau ! Les moches sont en fait des gentils écolos, qui ne tuent que pour manger et communient avec la nature... Tandis que les jolis sont des intolérants belliqueux.

    Bon d'accord, c'était ma première comédie sentimentale préhistorique... Peut-être que j'ai pas encore bien l'habitude mais les étendues désertiques neigeuses ressemblaient à la piste noire de la Bresse dans les Vosges et pour les scènes de forêt d'été, je suis sûre que ça a été tourné dans le Parcours d'Erstein dans la forêt du Krittwald. Il ne manque que les panneaux indicateurs : à votre gauche vous pouvez admirer un magnifique Chêne pédonculé ou quercus peduncalata (celui dont le gland a un pédoncule)... Quant aux maquillages, alors là, non mais MDR, scusez Monsieur Malaterre, c'est pas que je veux me moquer... d'ailleurs je ne dirai rien sur les maquillages, il suffit de regarder les photos. Quant au charmant coiffé/décoiffé de madame Sapiens, là, respect, d'ailleurs c'est pas dur, je veux le même pour Noël.

  • LE JEU CINÉMA DU LUNDI QUI VOUS RÉJOUIT !

    Pour commencer, vous allez me faire le plaisir de me terminer ce jeu CI avant que ça m'énerve. J'ai amélioré la vision des choses.

    Et puis, désolée, il n'y a rien à gagner aujourd'hui :-(((

    TROUVEZ LE TITRE DES FILMS CI-DESSOUS.

    - une seule réponse à la fois par personne,

    - attendre que j'ai validé la réponse avant de rejouer.

    CE GAME EST OVER MAIS PAS CELUI-CI 

    1

    DRACULA trouvé par Dom

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    2

    28 SEMAINES PLUS TARD trouvé par Mister Loup

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    3

     28 JOURS PLUS TARD trouvé par marion  

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    4

    CRIMES, ARNAQUES ET BOTANIQUE trouvé par Grégoire 

     

     

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    5

    LOVE ACTUALLY trouvé par Mister Loup.  

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     6

    FRENZY trouvé par sopel

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       7

    HARRY POTTER à L'ECOLE DES SORCIERS trouvé par Lycaonne

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      8

    COUP DE FOUDRE A NOTING HILL trouvé par marion 

     

     

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    9

    LAST CHANCE FOR LOVE trouvé marion9.jpg

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     10

    LES PROMESSES DE L'OMBRE trouvé par Grégoire 

     

     

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    11

     SCOOP trouvé par Mister Loup

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    CLIQUEZ SUR LE TITRE DES FILMS POUR RETROUVER MES ARTICLES.

     

     

    DEVENEZ JURY DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU 1ER FILM D'ANNONAY

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    LES AMOURS IMAGINAIRES de Xavier Dolan ***

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    BREATHLESS de Yang Ki-June ***

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    UN HOMME QUI CRIE de Mahamat-Salet Haroun ***

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    TROP LOIN POUR TOI de Nanette Burstein **

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     AMORE de Luca Guadagnigno **

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    WALL STREET : L'ARGENT NE DORT JAMAIS de Oliver Stone °

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    MES COUPS DE COEUR

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  • TROP LOIN POUR TOI de Nanette Burstein **

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    Un soir d’été New-Yorkais Garrett se fait plaquer d’un commun accord pour n’avoir pas réussi à décoder un cryptage fémino-vénusien. Il faut savoir qu’en tazunien lorsqu’une fille dit à un garçon « je ne veux rien pour mon anniversaire », il faut comprendre « vivement mon anniv’, que tu m’offres un cadeau ». Hélas Garrett n’a pas traduit et en est resté à la version martienne de la conversation, ce qui fâche définitivement la vénusienne. Heureusement, cupidon a plus d’une flèche à son arc et notre Garrett rencontre  Erin une merveille au langage très terrien.

    Halleluyah, les oiseaux chantent et on peut même entendre Jeff Buckley en tendant bien l’oreille. Seulement voilà, au bout de 6 semaines d’amour idéalement idylliques, Erin est obligée de rejoindre sa Californie natale car elle a enfin décroché le boulot de journalisme de ses rêves ! Bien que conscients des problèmes liés à l’éloignement, ils décident de poursuivre leur relation, par mail, par sms, par webcam et éventuellement de se payer l’avion de temps à autre pour une traversée est/ouest et réciproquement !

    Dans les comédies romantiques, il y a les master-pieces telles que « Elle et lui », « Brève rencontre », les sucreries comme « Coup de foudre à Nothing Hill » et les navets tel que le récent « Mange, prie, aime »… Celle-ci fait partie de la deuxième catégorie. C’est un petit bonbon acidulé qui ne fait de mal à personne et qui possède même beaucoup de charme grâce notamment à ses deux acteurs principaux.

    Evidemment il faut quand même supporter les inévitables codes et passages obligés qui ont parfois tendance à me hérisser les poils du dos, ici et notamment LES COPAINS !!! Quand ils ne sont pas stupides, obèses ou les deux à la fois, ils sont relous, scatos et évidemment de véritables repoussoirs. Les copains de Garrett sont de la dernière catégorie : bêtes et moches, restons polis !

    Par contre Erin n’a pas de copine (Dieu soit loué pour sa grandeur et sa magnificence !) mais une sœur et elle est vraiment tordante. Cette soeur a une fille qui est évidemment un condensé de teignerie, un mari qu’elle a définitivement castré, mais surtout elle est obsessionnelle : les taches, les odeurs, elle ne supporte pas. J’aime bien cette fille. Je la comprends, je suis (un peu) comme elle*. Et puis elle adore sa petite sœur et est prête à couper les attributs à celui qui lui fera du mal. J’aurais bien aimé en avoir une comme ça !

    Ce qui fait du bien ici c’est que même si les deux tourtereaux sont un peu des trentenaires immatures, d’ailleurs ils se rencontrent devant un jeu vidéo, ils ont aussi et surtout le charme XXL de Drew Barrymore et Justin Long, mais Drew d'abord que j’aime d’amour depuis 1983 ! Et puis, ils n’ont pas l’air de tomber d’une autre planète, ils parlent normalement, ont beaucoup d’humour, manifestent une complicité revigorante, une connivence évidente, ils sont assortis comme jamais… mais ont le triste désavantage d’être nés à une époque où il faut parfois choisir entre garder son boulot et vivre le grand amour !

     

    *pour les mal comprenantes, je suis "comme elle" rapport à ma maniaquerie qu'il faut pas m'approcher si on ne s'est pas désinfecté avant, pas parce que j'ai castré mon Jules !

  • BREATHLESS de Yank Ik-June ***

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    Sang-Hoon exerce avec une application qui ressemble à de l’acharnement le délicat métier de recouvreur de dettes. Incapable de s’exprimer sans proférer une insulte tous les trois mots, violent, agressif et dénué du moindre humour, il semble également inapte à exprimer sa tendresse envers la seule personne qu’il aime, son petit neveu de 5 ans. Un jour il croise Yeon-Hee une lycéenne qu’il va d’une certaine façon agresser d'une de ses très élégante manière. Mais il va tomber sur un os de taille. Yeon-Hee est, comme lui, une paumée au passé très lourd et au présent douloureux. Elle va lui tenir tête, exiger excuses et réparation. Impressionnés et attirés l’un par l’autre, ils vont se revoir, s’habituer l’un à l’autre, s’humaniser, s’adoucir et s’apaiser en partageant leur détresse.

    Le DVD de ce film qui sera en vente dès le 5 octobre m’a été confié par les éditions Potemkime Films & Agnès B. DVD et 48 heures après l’avoir vu, j’en suis encore sous le charme et le choc. Je suis déçue d’avoir raté sa sortie en salle mais ravie d’avoir fait une telle découverte. Je vous le recommande donc vivement.

    Je considère le premier film de l’acteur/réalisateur coréen Yang-It June comme un véritable coup de poing, un choc qui coupe le souffle. La première demi-heure surprend. La seconde permet de s’acclimater à l’ambiance particulière. La suite étreint le cœur et m’a laissée au bord des larmes. Il faut dire que sans être militante de quoi que ce soit, je suis, pour faire vite et simple, particulièrement sensible au sort réservé aux femmes et aux enfants à travers le monde. Ça me sidère et me pétrifie la plupart du temps. Et ici c'est un condensé d'horreurs. Il semble donc que le réalisateur ait choisi cette façon brutale, émouvante, humoristique et assez radicale pour évoquer cette humanité désenchantée et résignée de son côté de la planète. On ne peut s’empêcher de rire ou de sourire en observant le comportement de Sang-Hoon violent et ordurier, toujours au bord de l’implosion ou de l'explosion. Mais dès qu’on découvre ce qui l’a rendu si visiblement insensible au reste de l’humanité, on comprend mieux sans l’excuser pour autant. Idem pour la petite Yeon-Hee qui sous ses airs sages et son uniforme d’écolière dissimule une vie de contraintes, de privations, d’humiliations.

    C’est au hasard d’une sublime et longue scène muette d’une douceur et d’une tristesse inattendues au cœur de toute cette violence que le réalisateur autorise ces deux perdus à se laisser aller à leur inconsolable chagrin.

    Il y a sans doute des façons plus subtiles de parler d’une société où les hommes tellement accablés par une société dictatoriale deviennent de véritables tyrans, voire des bourreaux au sein de leur famille mais la sincérité qui semble suinter de ce film dur et choquant m’a totalement conquise.

    Avec sa rage, sa colère, sa naïveté et son authenticité, le réalisateur signe un film qui aurait aussi pu s’appeler « un homme qui crie ».