Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • DE VRAIS MENSONGES de Pierre Salvadori

    19539880_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101014_053958.jpg19539884_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101014_054016.jpg19539878_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101014_053956.jpg

    Jean est amoureux fou d'Emilie mais il n'ose lui déclarer sa flamme. Pourtant il la côtoie chaque jour puisqu'il est l'homme à tout faire (peinture, électricité, pliage des serviettes...) du salon de coiffure dont Emilie est la patronne avec son amie, une nunuche rousse à frange. Un jour, Jean se jette à l'eau et envoie une lettre d'amour anonyme à Emilie qui la benne* illico. Emilie a une mère dépressive qui ne se remet pas du chagrin que son mari l'ait quittée il y a quatre ans. Alors ni une ni deux, Emilie recopie la lettre et l'adresse à sa mère qui se met à revivre !!! Sauf que... bon !

    En fait, je n'ai pas vu ce film. Enfin, si un peu, mais pas complètement. Je suis sortie au bout de trois quart d'heure. J'ai reçu un SMS... (no panic je suis TOUJOURS en mode vibreur)  et j'ai eu subitement autre chose à faire !

    Cela dit, j'étais pas obligée obligée de partir mais au bout de trois quart d'heure j'étais déjà en train de me dire "mais quand est-ce que ça va commencer ???", quand mon vibreur a vribré. Alors finalement, ça ne m'a coûté beaucoup de quitter la salle. En effet, cette comédie m'a tout l'air d'être souriante, mais elle est sans rythme et à base d'un comique de répétition lassant. En trois quart d'heure, oui je sais j'insiste, j'avais déjà pu assister à la redite de plusieurs gags ! Et puis, bon, le gars qui a bac + 28 et qui se retrouve à plier les serviettes dans un salon de coiffure (oui je sais vous allez me dire qu'avec le chômage des jeunes diplômés tout ça... ne vous fatiguez pas) alors que la nouille de service ne sert à rien, ça le fait pas. Les situations sonnent faux dès le début. Voir la mère, Nathalie Baye cheveux défaits traîner en robe de chambre pieds nus dans la rue pour suivre un type et se jeter littéralement à son cou, boaf aussi.

    Alors évidemment Audrey Tautou est adorable et charmante, voir photo n° 2, Sami Bouajila ben... voir photo n° 1 ! j'adore les garçons qui ont l'air trop petits dans leurs jeans, et Nathalie Baye fait bien la fofolle. Mais quand le jeu des acteurs consiste en tout et pour tout à écarquiller de grands yeux ébahis voir photo n° 3 et qu'au bout de trois quart d'heure (je vous l'ai déjà dit ?) il ne s'est toujours rien passé... je ne regrette pas d'être sortie, oui, je sais c'est moche. Même pas honte.

    * du verbe "benner" foutre à la benne quoi !

  • 10 PLACES DE CINEMA À GAGNER POUR

    LES_ÉM~1.JPG

    grâce à Studio Canal. Ce film de Jean-Pierre Améris sortira en salle le 22 décembre 2010.

    Pour emporter ces places, c'est très difficile. Il faut trouver le titre du film et le nom des acteurs sur la photo.

    UNE SEULE REPONSE COMPLETE À  LA FOIS PAR PERSONNE. Comme il y a 10 images et 10 places à gagner, chaque gagnant ne peut jouer qu'une fois. Par contre, quelqu'un à qui j'aurais dit que sa réponse est fausse pourra retenter sa chance. Capiche ?

    LES GAGNANTS sont :

    Ed, king72, zapette, Martin K., sopel, megan, marion, spleen, COMAGI91 et Mister Loup.

    GAME OVER. Merci.

    1

    JOAN FONTAINE et LAURENCE OLIVIER dans REBECCA

    trouvé par Ed

    1.jpgrebecca.jpg

    2

    MARLON BRANDO et MARIA SCHNEIDER dans LE DERNIER TANGO A PARIS

    trouvé par COMAGI91

    2.jpgG3723749185739.jpg

    3

    Wim Willaert et Yolande Moreau dans QUAND LA MER MONTE

    trouvé par King 72

    3.jpg18391115.jpg

    4

    EBRU CEYLAN et NURI BILGE CEYLAN dans LES CLIMATS DE NURI BILGE CEYLAN

    trouvé par Mister Loup

    4.jpg3687.jpg

    5

    EDWARD NORTON et NAOMI WATTS dans LE VOILE DES ILLUSIONS

    trouvé par sopel

    5.jpgphoto-Le-Voile-des-illusions-The-Painted-Veil-2005-11.jpg

    6

    ADAM GOLDBERG et JULIE DELPY dans 2 DAYS IN PARIS

    trouvé par megan

    6.jpg2daysinparis.jpg

    7

    LEONARDO DI CAPRIO et KATE WINSLET dans LES NOCES REBELLES trouvé par zapette

    7.jpgrevolutionary_road_les_noces_rebelles_sam_mendes_kate_winslet_leonardo_dicaprio_18.jpg

    8

    KRISTIN SCOTT THOMAS et SERGI LOPEZ dans PARTIR

    trouvé par Spleen

    8.jpgpartir-2009-18062-106596516.jpg

    9

    ZOOEY DESCHANEL et JOSEPH GORDON LEVITT dans 500 jours ensemble

    trouvé par Martin K.

     (9.jpg500_days_of_summer_500_jours_ensemble_zooey_deschanel_02.jpg

    10

    ROMAIN DURIS et VANESSA PARADIS dans l'ARNACOEUR

    trouvé par marion

    10.jpgl-arnacoeur-31-03-2010-1-g.jpg

  • MA SEMAINE AU CINEMA et ailleurs

    Pour retrouver mes articles, cliquez sur le titre des films.

    NOWHERE BOY de Sam Taylor-Wood ***

    19519221_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101001_072927.jpg

    MON POTE de Marc Esposito **(*)

    19528632_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101004_120520.jpg

    LES TROIS PROCHAINS JOURS  de Paul Haggis **

    19542078_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101020_111510.jpg

    MACHETE de Robert Rodriguez **

    19559737_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101026_094347.jpg

    A BOUT PORTANT de Fred Cavayé °° 

    19540171_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101015_115914.jpg

     DAVID KRAKAUER and The Klezmer madness...

    MES COUPS DE COEUR 

       18912912_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20080117_024933.jpgbenoit-magimel-20041130-16291.jpg2ti6sy23.jpgEdouard-Baer_closer_star_large.jpg100_trejo1.jpg  russel_crowe_002.jpgimg-aaron-johnson_094007937840.jpg2f73ea7daf05842b_annemarieduff.jpgDavid_Krakauer.jpg

  • IL NE VOUS RESTE QUE TROIS JOURS

    pour poser votre candidature et tenter de devenir membre du jury au Prochain Festival du Premier Film International d'Annonay du jeudi 3 au dimanche 7 février 2011,

    alors, on y va, on fonce... même si la mauvaise nouvelle est qu'il y a 99 % de malchance que je n'y sois pas pour la première fois depuis 6 ans... Je pense que les organisateurs feront le maximum pour palier mon absence !

    Alors CLIQUEZ ICI et à vos plumes ou vos claviers !

    005_FESTIVAL-INTERNATIONAL-DU-PREMIER-FILM.jpg

    Et en cliquant sur l'affiche vous pourrez découvrir le nouveau site complètement relooké (pas trop tôt).

  • DAVID KRAKAUER and The Klezmer madness

    Hier soir, c'était donc concert à une quarantaine de kilomètres de chez moi. Personne ne s'est battu pour m'accompagner, j'y suis donc allée seule. Mon Jules a prétexté une maladie opportune pour rester au chaud. Qu'importe...
    La musique klezmer n'a pas fini de me bouleverser. Et David Krakauer, c'est lui :

    PC100010.JPG

    en est un des grands spécialistes. Juif américain, il s'exprime dans un français impeccable et ponctue chacun de ses morceaux d'anecdotes pleine d'humour ou d'émotion. Clarinettiste hors pair, il tire des sons invraisemblables de son instrument et d'une amplitude extravagante du plus aigü au plus sombre ! Alternant les compositions personnelles plus jazz et électro et les morceaux de pure tradition juive ashkénaze (juifs issus d'Europe Centrale et de l'Est), dans ce concert se sont succédés des moments d'une profondeur et d'une mélancolie insensées et d'autres gonflés de frénésie totalement débridée.

    Un bonheur.

    "Je porte le nom de cette ville, chargée d'histoire pour le peuple juif. J'y suis allé souvent. C'est l'un des endroits où j'ai vécu les expériences musicales les plus transcendantes - comme cette nuit hallucinante après un concert, cinq heures de transe musicale non-stop, au beau milieu de centaines de danseurs! En 1992, lors de mon premier passage à Cracovie avec les Klezmatics, j'ai déclaré au public : "Mon nom est David Krakauer, bienvenu dans ma ville!". Mon sentiment pour Cracovie n'a pas changé."

    Vous croyiez que vous alliez échapper :

    - à la vidéo du jour,

    - et à mes jolies photos ???

    PC100055.JPGPC100034.JPG3.JPG

    2.JPG

    PC100003.JPG

    PC100001.JPG4.JPG

    PC100049.JPG

    1.JPG

  • NOWHERE BOY de Sam Taylor-Wood ***

      19536244_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101008_111901.jpg19536247_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101008_111918.jpg19536242_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101008_111900.jpg

    La réalisatrice Sam Taylor-Wood ne nous embarque pas dans un biopic classique. Il n'est pas question ici de la formation et de l'ascension fulgurante du mythique groupe de Liverpool dont le nom ne sera d'ailleurs pas prononcé une seule fois, mais d'une période assez réduite de la vie de son fondateur, John Lennon et plus précisément encore de sa chaotique adolescence.  

    J'aime les Beatles, j'ai les skeuds Blanc, Rouge et Bleu et aussi Abbey Road (mon préféré) et d'autres encore... mais je ne suis pas idôlatre au point de m'être jusqu'ici penchée sur la vie des Fab Four ni de m'être intéressée à leur carrière respective en solo qui suivit la dissolution du groupe. J'ai entendu de fervents adorateurs crier au scandale à propos de ce film. J'ai d'ailleurs retenu une des attaques qui s'avère être complètement fausse mais passons...

    Tout ceci pour vous dire que je vous parle ici du film que j'ai vu, que j'ai adoré et que je ne sais quelle est la part de vérité vraie ou de fantasme de la réalisatrice. En tout cas c'est une histoire, belle, forte, parfois dramatique, deux enterrements et pas de mariage, une histoire pleine de hasards et de coïncidences. La vie et la personnalité de John Lennon ont été marquées de manière indélébile par un événement inconcevable. Alors qu'il avait 5 ans, ses parents lui ont demandé de choisir de suivre l'un ou l'autre. Il choisit son père, et sa mère part sans se retourner. Il regrette immédiatement son choix pour se précipiter vers sa mère. Finalement les deux l'abandonneront et c'est sa sévère tante Mimi qui le recueillera et l'élèvera. Aux alentours de ses quinze ans et alors qu'il n'a toujours pas compris ce qui sépare les deux soeurs à tout jamais, il se partage littéralement entre l'une et l'autre. Autant sa tante Mimi est austère et autoritaire autant sa mère est farfelue, excentrique et totalement immature. C'est pourtant à cette mère fantasque, perturbée et perturbante, dépressive et peut-être pas aussi innocente qu'elle veut le laisser paraître, qu'il doit son amour de la musique. Plutôt bagarreur, mauvais élève et exclusivement préoccupé par les filles, c'est sa mère qui lui enseignera le banjo et lui fera apprécier le rock'n'roll. Lorsqu'il découvrira Elvis Presley, sa vie en sera bouleversée à tout jamais. Très vite il fondera un groupe qui se produira dans de petites fêtes locales. Il rencontrera Paul McCartney, gaucher surdoué et on n'est pas trop surpris en voyant les étincelles immédiates entre ces deux là, la jalousie de petits coqs du haut de leurs quinze ans, de savoir que le groupe n'ait duré qu'une dizaine d'années. Puis George Harrison les rejoindra. Et si le groupe a réussi à se maintenir au-dessus de leur ego respectif, c'est sans doute qu'ils étaient suffisamment intelligents pour comprendre à quel point ils étaient à la fois en osmose (l'harmonie de leurs voix sur les choeurs est unique au monde !) et complémentaires. 

    Mais le propos du film n'est pas là, même si la musique est omniprésente et complètement essentielle à la survie du garçon, c'est ce traumatisme fondateur que John Lennon doit parvenir à dépasser. Constamment tiraillé entre deux femmes, sa mère et sa tante qui se le disputent comme leur possession, il est le plus souvent perdu, ne sachant comme faire pour tenter d'exister sans les perdre ou les blesser. C'est assez déchirant de voir ce garçon colérique, impatient, souvent désorienté, parfois détruit, essayer de se construire au milieu de deux adultes qui aiment trop et qui aiment mal.

    La reconstitution des années 50, l'envie de retourner en Angleterre au bord de la mer, la naissance d'un mythe, le rock'n'roll qui met des fourmis dans les jambes, un bel acteur Aaron Johsnon, une grande actrice parfaite Kritin Scott Thomas, et une autre extravagante, magnifique, femme enfant tourmentée absolument époustouflante Anne-Marie Duff... sont quelques unes des bonnes raisons qui vont vous conduire en salle voir ce film. Et hop yeah ! 

  • DECOUVREZ l'opération "Spécial Noël" de

    qui est une association ayant pour but la production, la réalisation, la diffusion et la promotion de toutes oeuvres audiovisuelles et cinématographiques ou théâtrales ainsi que la formation et la découverte des différents corps de métiers du cinéma et du théâtre. 

    Elle a également pour but de réunir de jeunes artistes cinéastes (adolescents , adultes) et de les aider à réaliser leurs projets.

    L'association pourra intervenir dans des établissements scolaires ou des camps de vacances français ou étrangers afin de mettre en place des activités cinématographiques ou théâtrales.

    Enfin,  l'association a pour but la transmission de l"expérience des intervenants concernant  l'éducation à l'image sur les territoires francophones(France-DOM-TOM) et étrangers.

    flyer_A6.jpg

  • LES TROIS PROCHAINS JOURS de Paul Haggis **

    19510464_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100915_112206.jpg19602860_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101129_114407.jpg19602866_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101129_114427.jpg

    Si l'on ne tient pas compte du fait que son père ne lui adresse plus la parole (pourquoi ??? mysère), on peut assurer que John, sa femme et leur petit garçon mènent une vie tranquille et sans histoire pleine de connivence, d'humour et de tendresse. La preuve : chaque matin, maman Lara fait un auto-portrait avec son APN de la sainte trinité. Sauf que ce matin là, à peine le petit déj' englouti et qu'elle ait eu le temps de détacher son manteau d'une trace de sang... la police de Pittsburg (oui, ça se passe à Pittsburg) fait soudainement irruption dans la maison et arrête brutalement Lara pour le meurtre de sa patronne... Stupeur et abattement chez les Brennan, Lara en prend pour 20 ans et commence à purger sa peine. Au bout de deux ans, elle craque, grave et fait une tentative de suicide. Du coup, John relit "Don Quichotte" et se souvient surtout qu'il est Maximus Decimus Meridius, commandant en chef des armées du nord, général des légions Phoenix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèl, père d'un fils assassiné, époux d'une femme assassinée et qu'il aura sa vengeance dans cette vie ou dans l'autre. Non mais. C'est là que le petit prof de littérature se transforme en machine de guerre prêt à tout et aussi à devenir hors la loi pour sortir sa chérie de prison ! Et il était temps car voir Maximus se faire mettre minable par deux voyous sans broncher, ça énerve !

    Vous l'avez compris, le GRAND intérêt de ce film c'est Russel Crowe, alors si vous faites une allergie, passez votre chemin. Moi j'adore. En plus, le réalisateur nous réserve quelques belles scènes d'action et de poursuites, notamment dans la dernière demi heure qui relancent l'intérêt et provoquent quelques poussées d'adrénaline. Il s'agit donc du remake américain de "Pour elle" de Fred Cavayé. Mais est-ce à cause de l'effet de surprise totalement émoussé (jusqu'ou un homme peut-il aller pour sauver celle qu'il aime ?) ou parce qu'on ne peut imaginer que Russel Crowe puisse perdre, cette copie m'a semblé moins captivante quoique plus musclée que l'original. Et puis, il me semble que le réalisateur français laissait planer le doute quant à la culpabilité de Lara alors que l'américain révèle et explique tout.

    Cela dit, le divertissement reste plaisant et efficace. Deux heures sans la moindre minute d'ennui, et Russel toujours très concerné dès qu'il s'agit de sauver une femme en péril, ce n'est pas rien.

  • MACHETE de Robert Rodriguez **

    19475858_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100712_110330.jpg19571622_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101027_062943.jpg19571623_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101027_063002.jpg

    Machete était jadis un agent fédéral aux méthodes ultra violentes. Comme son nom l'indique, il ne travaillait pas à l'arme à feu et n'hésitait pas à sacrifier son partenaire dans la bagarre. Néanmoins il était craint et respecté. Mais à la mort de sa femme, sauvagement assassinée par Torrez un plus tordu que lui et accessoirement grand manitou mexicain de la drogue , il est devenu clandestin au Texas. Il va croiser la route de la très jolie Sartana chargée de contrôler l'immigration, de la très très jolie et très révolutionnaire Luz, du très vilain Booth, homme d'affaires prêt à tout par amour de l'argent, du très pourri Sénateur McLaughlin qui entre autres joyeusetés entend bien faire électrifier la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique aux fins d'éliminer la vermine...

    Robert Rodriguez ne connaît pas le second degré, il est, pied au plancher et ampli poussé au maximum directement au 36ème. On suit ou on ne suit pas mais on ne fait pas beurque à condition évidemment d'avoir le coeur bien accroché. Moi qui suis une nature délicate et fragile, j'ai dû me réfugier plusieurs fois dans les bras du warrior car les têtes se décapitent, le sang gicle, un certain se hara kirise, un autre est crucifié, un autre encore s'évade d'un hopital en utilisant comme corde les intestins d'une victime... et j'en passe et des plus croquignolettes ! Tout cela dans le plus pur style Tarantino/Rodriguez. Les filles sont très belles et souvent dénudées. Les garçons même très moches et très tueurs peuvent se comporter en vrais gentlemen mais aussi en parfaits salauds.

    ça ne rigole pas à la frontière mexicaine et pourtant on rit beaucoup parce que c'est un sacré foutoir auquel on ne comprend pas bien tous les tenants et aboutissants. Mais comme il n'y a pas trois espèces d'hommes dans cet univers, les méchants sont punis et les gentils gagnent. Enfin, je crois.

    C'est donc bel et bien du big porte nawak avec jolie musique latina, quelques ralentis et des acteurs et trices qui s'amusent comme des fous et dans le plus grand sérieux avec leurs armes. Machete ne dit pas trois mots mais agit. Le physique massif de Dany Trejo, éternel second rôle qui emporte ici le premier, ses longs cheveux, sa peau grêlée, son corps tatoué suffisent à créer un personnage dont on s'attend à ce qu'il affirme à la fin "I'll be back".

    Jessica Alba est à croquer, Mme Rodriguez une bombe, Steven Seagal une baleine, et... bonne nouvelle : Robert De Niro peut encore faire du cinéma de façon tout à fait convaincante et crédible. Dommage que le réalisateur n'ait pas raccourci son film d'un petit quart d'heure...

  • MON POTE de Marc Esposito **(*)

    19542867_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101020_041750.jpg19542874_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101020_041839.jpg19542879_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20101020_041911.jpg19458435_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100603_023630.jpg

    Patron d'un magazine Automobile, Victor accepte un jour (à contre coeur) d'aller parler de son métier à des détenus dans l'enceinte même d'une prison. Il y fait la connaissance de Bruno, fan de F1 et du magazine qui, à la fin de la conférence lui glisse une lettre dans laquelle il l'implore littéralement de l'embaucher dans son magazine. Cela lui assurerait non seulement une réinsertion plus rapide et solide tout en lui permettant de mettre ses brillantes connaissances du milieu automobile au service du magazine. Victor tente le coup et profite du congé maternité d'une de ses employés pour prendre Bruno à l'essai.

    Le titre ne laisse aucun doute, Victor et Bruno vont devenir amis et si le "couple" Edouard Baer/Benoît Magimel ne fonctionnait pas aussi bien on aurait peut-être du mal à croire à tant de naïveté. Car il faut le savoir, dans le monde de Marc Esposito, tous les hommes et toutes les femmes s'aiment d'amour. C'est presque trop beau, trop chaleureux pour y croire, mais finalement, cette histoire pleine de bons sentiments et d'humanité respire tellement la sincérité, la spontanéité et la simplicité qu'elle en devient rapidement assez rare voire pure et qu'elle fait un bien fou. Il y aura peu d'aspérités dans le parcours de Victor et Bruno. Pratiquement aucun incident ne viendra enrayer la belle mécanique du bonheur ! Et pourtant, tellement habitué sans doute à davantage de brutalité au cinéma et dans la vraie vie, on ne peut s'empêcher de trembler parfois de peur qu'il n'arrive quelque chose de mal à nos deux potes. C'est que d'emblée, on s'attache à l'un comme à l'autre, ce qui est sans doute un autre tour de force du réalisateur.

    Dommage que Marc Esposito n'ait pas demandé à son pote Calogero (je suppose que c'est son pote, je ne vois pas d'autre explication) de mettre la pédale douce sur sa musique sirupeuse, envahissante, I.N.S.U.P.P.O.R.T.A.B.L.E !!! Un piano dégoulinant de petite notes visqueuses et fadasses vient constamment nous rappeler qu'on voit de jolies choses et de jolis sentiments à l'écran. S.T.O.P.

    Cela dit, au crédit du film il faut encore ajouter que le réalisateur ne se contente pas de nous mettre en présence de deux acteurs formidables, drôles et touchants totalement au diapason l'un de l'autre, il parvient, et c'est très rare dans un film de garçons, à faire de leurs femmes respectives deux beaux personnages forts et essentiels. Les deux actrices Diane Bonnot et Léonie Simaga parviennent à exister vraiment face aux garçons, ce qui est un exploit dans ce genre de films où elles sont souvent réduites à des ombres, des cruches ou des potiches. Cerise sur la meringue, c'est souvent très drôle. Les dialogues sont vifs et bien balancés... et puis, rien que pour cette scène de braquage délirante, improbable, invraisemblable et d'anthologie à mourir de rire, ce film vaut qu'on s'y attarde.

    Finalement, voir enfin un film dénué de tout cynisme, n'est-ce pas un peu précieux dans ce monde de brutes ?

    ....................................................

    P.S. : j'ai mis des indices pour enfants de quatre ans au jeu du lundi.