Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche. 

    SIBERIE MONAMOUR de Slava Ross ****

    the tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;

    LE GAMIN AU VELO de Jean-Pierre Dardenne et Luc et Dardenne ***

    le-gamin-au-velo-21425-41480532.jpg

    THE TREE OF LIFE de Terrence Malick

    Tree of Life Film.jpg

    PIRATES DES CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE de Rob Marshall °

    the tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;

    ESSENTIAL KILLING de Jerry Skolimovski °

    19700535_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110324_110235.jpg

    SUMMER BLOCKBUSTERS

    the tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;sibe

    MES COUPS DE COEUR

    the tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;sibethe tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;sibethe tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;sibethe tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;sibethe tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;sibethe tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;sibethe tree of life de terrence malick,le gamin au velo de jean-pierre dardenne et luc et dardenne;sibe

  • SIBERIE MONAMOUR de Slava Ross ****

    SIBERIE MONAMOUR de Slava Ross, nikolaï kozak, cinémaSIBERIE MONAMOUR de Slava Ross, nikolaï kozak, cinémaSIBERIE MONAMOUR de Slava Ross, nikolaï kozak, cinéma

    Avec son beau titre, on imaginerait aisément que ce film puisse être la déclaration d'amour d'un réalisateur à une région de la grande Russie ex soviétique. Si c'est le cas Salva miam Ross s'y prend d'une bien curieuse façon en nous brossant le portrait d'une humanité comme abandonnée au fin fonds de nulle part dans la toundra infinie de la Sibérie. Quoiqu'il en soit Monamour (enunmot) est le nom d'une bourgade embourbée dans la gadoue où vit une population livrée parfois à ses plus bas instincts de survie. Que reste t'il à ces personnages perdus et isolés avant de sombrer dans l'animalité qui rôde autour d'eux et en eux ?

    Sibérie Monamour est une épreuve. Mais comme vous l'avez peut-être compris, j'aime souffrir au cinéma. Sans doute parce que je sais que ce ne sera que provisoire, même si incontestablement ce film m'accompagne depuis que je l'ai vu. Y penser, y repenser encore c'est le luxe qu'offrent certains réalisateurs qui, par leur audace et leur vaillance dérangent, surprennent. C'est un film beau à pleurer. Un film désespéré, désespérant avec néanmoins une lueur d'espoir en l'humanité douloureuse pas toujours folichonne ! On en sort avec le besoin urgent de respirer, de retrouver la lumière.

    De quoi s'agit-il ? D'un grand-père qui vit isolé au fond d'une forêt terrifiante avec son petit-fils, Lyocha, un minot d'une dizaine d'années qui semble endurci comme s'il avait déjà vécu mille vies. Un moutard incroyable qui n'a peur de rien et qui, seul comme un chien livré à lui-même (sa maman étant morte), attend que son papa revienne le chercher. En attendant, il partage cette cahute insalubre avec ce vieux dévot qui lui prodigue peu d'affection même si l'on comprendra vite qu'il l'aime infiniment, et l'encourage à prier ce Dieu dont il est certain qu'il lui doit tout. Mais tout quoi ? L'hiver approche, le froid s'intensifie, les vivres commencent à manquer, les loups affamés rôdent alentours, les chiens errant se transforment en bêtes sauvages et l'oncle de Lyocha qui devait ramener l'enfant au village, contre l'avis de sa mégère de femme, disparaît soudainement. Rien ne va plus. Des vagabonds malfaiteurs pillent les maisons isolées. D'ex soldats "d'active" de l'ex grande armée russe n'ont d'autre mission que de ramener une prostituée à leur supérieur, des oisifs avinés, brutes épaisses qui ont perdu ce qui leur restait d'âme au fond d'une bouteille de Vodka. Ils se saoulent en souvenir de leur grandeur passée. Les femmes sont des morceaux de barbaque qui ne servent à rien d'autre qu'à assouvir les manques et la violence de pauvres types désoeuvrés.

    Il y a donc Lyocha, petit garçon qu'on a envie de prendre dans ses bras et de consoler, qui écrit des lettres à son papa au cas où il réapparaîtrait en son absence, qui dessine un soleil bleu pour ne pas gâcher son crayon de couleur jaune destiné à colorier Dieu qui est jaune, forcément, brillant ! Son grand-père, dévot bourru qui s'est persuadé depuis longtemps que tout est dans les mains de Dieu et qui ne supporte plus la compagnie des hommes. Cet ancien officier, imbibé d'alcool, de rancoeur, de regrets, qui ne tient plus à rien et surtout pas à la vie. Cette toute jeune prostituée, tabassée, violée, réduite à rien, qui ne sait même plus que sous sa carapace abîmée bat un coeur. Ce jeune soldat qui essaie de croire à sa mission et va découvrir l'amour. Cette tante qui profère des horreurs et s'effondre pour se relever plus grande, deux fois... Et autour de toute cette humanité accablée divaguent les loups enragés et les rôdeurs crétins et cupides.

    Les images à la beauté foudroyante illuminent ce conte noir et glaçant qui dépeint la déliquescence de la russie qui livre ses habitants isolés à ses inclinations les plus avilissantes. Et puis, il suffit d'un événement dramatique pour que la part de bonté et de générosité naturelles qui semblent sommeiller même chez les salauds ordinaires refassent surface. Et le réalisateur réussit habilement, après nous avoir captivés comme dans un thriller quasi horrifique avec toutes ces histoires sombres et effrayantes que rien ne rassemblaient, à réunir les protagonistes dans un même élan d'abandon et d'humanité qui réchauffe autour d'un petit garçon en bien fâcheuse posture...

    Et ceux que les derniers mots du film, prononcés par Lyocha ne font pas pleurer peuvent s'arracher le coeur et le donner à bouffer aux chiens ! Il ne leur est d'aucune utilité.

    Désespérément beau je vous dis !

  • PEACE WAS NEVER AN OPTION

    Antoine et Michaël deux étudiants Chefs de Projet à l’Institut de l’Internet et du Multimédia qui s'intéressent au phénomène du buzz ont créé et m'ont fait parvenir cette bande annonce (cliquez sur l'affiche pour la découvrir) qui reprend les blockbusters de l’été qui arrive. 

    Comme je la trouve très bien faite, même si le premier de ces Blockbusters mis en évidence sur l'affiche est particulièrement raté, cela donne vraiment envie d'en découvrir certains... notamment (en ce qui me concerne), la génèse des X Men... 

    summer_blockbusters_2011.jpg

  • PIRATES DES CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE de Rob Marshall °

    pirates des caraÏbes : la fontaine de jouvence de rob marshall,johnny depp,penelope cruz,jeffrey rush,cinéma

    pirates des caraÏbes : la fontaine de jouvence de rob marshall,johnny depp,penelope cruz,jeffrey rush,cinéma

    Voici le synopsis officiel : Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé...

    Autant de questions sans forcément de réponses et dont on se fout éperdument.

    Je ne vais pas me fatiguer à faire un résumé alors que le réalisateur ne se donne pas la peine de faire un film. Un pirate sans bateau c'est comme un réalisateur sans caméra et je spoile vous le dis tout net, le "Black Pearl" est au fond d'une bouteille et pour l'en faire sortir il faut faire comme ça avec les doigts... ah ah ah !  Ce film est d'un ennui mortel qui s'installe très rapidement au bout d'environ un quart d'heure. Au début, pleine d'espoir et d'ouverture d'esprit j'étais tout à fait disposée à aimer ou au moins à passer un bon moment. Ce moment est INTERMINABLE et dure 2 heures et 20 mn qui en paraissent 10 fois plus. Johnny/Jack commence par enchaîner les cascades à travers les rues de Londres tel Jean Marais ou Belmondo. D'emblée, voir ce marin sans bateau est une curiosité. Et puis, rapidement l'incohérence, l'agitation vaine, les trahisons, les je-suis-dans-ton-camp et puis non-j'y-suis- plus, le blabla sans queue ni tête ni intérêt, l'Astrid souffroteuse etc... ont eu raison de mon indulgence. J'avoue j'ai souri : trois fois pas une de plus, et chaque fois c'était à cause de/grâce à Johnny, mais je ne me souviens même plus pourquoi.

    Je crois que je suis lassée de voir Jack/Johnny tituber, faire moult grimaces et rouler des yeux comme des billes ! Plus de surprise. Et je ne me fatigue pas non plus à vous parler des 28 fins différentes, le réalisateur tout à son nouveau joujou ne parvient pas à conclure. Rien non plus à propos de la 3D si ce n'est que j'espère vite fait que ce truc (la 3D) va faire flop quitte à passer pour une pauvre ringarde ! Zéro magie. Rien. Next. Pouah. Beurcke.

  • LE GAMIN AU VELO de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne ***

    19716682_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043526.jpg19716683_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043527.jpg19716677_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043524.jpg19716679_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043525.jpg

    C'est l'histoire d'un gamin de 12 ans qui a échoué dans un foyer pour enfants sans comprendre pourquoi. Il s'appelle Cyril et il ne peut pas croire que son père l'ait placé là. Tout comme il traite de menteurs tous ceux qui prétendent que ce même père a vendu son vélo (qu'il récupèrera) parce qu'il manquait d'argent. Comment éviter de tomber dans la délinquance quand on est encore si petit et tellement en colère, qu'on a plus de maman et que papa ne veut plus de vous ? Sans doute faut-il rencontrer ou plutôt tomber sur une Samantha coiffeuse qui a un coeur grand comme ça et va accepter malgré la violence et les mensonges de Cyril de l'accueillir le week-end chez elle puis de devenir sa tutrice ! C'est tout le mal qu'on peut souhaiter à tous ces pauvres Cyril perdus sans collier.

    Le nouveau film des frères belges qui une fois de plus l'ont tourné à Liège dénotera sans doute dans leur filmographie tant il est éclairé de soleil, et aussi, inutile de le nier par la lumineuse présence de Cécile de France. Pour l'occasion celle qui a bu des bières avec Clint elle a repris son accent belge et déborde ici de gentillesse, d'humanité, de générosité et de compréhension. Et pourtant ce n'est pas gagné de prendre sous son aile un garçon tel que Cyril, boudeur, râleur, fugueur, menteur. Affronter sa colère, son agitation et son chagrin totalement compréhensibles n'a rien de facile ni d'évident. Il n'empêche que Cyril est un enfant vraiment attachant et certaines scènes qui le confrontent à des situations inconcevables sont de véritables crève-coeur. La première demi-heure est une enquête menée à un train d'enfer où Cyril, aidé de quelques adultes bienveillants dont Samantha, met toute son énergie pour retrouver ce père parti sans laisser d'adresse. La scène de retrouvaille (bravo à Jérémie Rénier d'accepter et de réussir ces rôles de père inaptes qu'on a envie de baffer copieux) est déchirante. Comment un père peut-il noter le numéro de téléphone de son fils sur un morceau de papier gras qui ne résistera pas longtemps à l'appel de la poubelle ? Comment peut-il lui faire croire qu'il l'appellera alors que toute son attitude prouve qu'il ne le fera jamais ? Comment peut-il affirmer ensuite qu'il est en train de reconstruire sa vie et que la présence de Cyril serait vraiment "trop" ? Jérémie Rénier y parvient. Mais Cyril ne veut rien entendre et le colle littéralement tentant par là de prolonger l'instant où la porte va se refermer sur lui !

    Lorsqu'il se résoudra à admettre enfin qu'il n'a plus rien à tirer de ce père-enfant, il tentera d'offrir sa tendresse et son dévouement à Wes, délinquant bas de plafond mais malin quand même, qu'il considèrera sans doute un court temps comme une sorte de père de substitution. Le tour dramatique que prend leur curieuse association fait froid dans le dos. 

    Le pauvre Cyril accumule les revers et les déconvenues, n'abandonne que rarement lors de très rares sourires son air frondeur et désenchanté. On ne donne pas cher de son avenir qui se construit sur des bases aussi fragiles sauf s'il cesse de résister enfin et se laisse aller à la promesse de bonheur que peut lui offrir Samantha.

    La rencontre percutante de Cyril et Samantha est l'une des plus belles et originales vue depuis bien longtemps et le jeune Thomas Doret est formidable.

    19716680_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043526.jpg

  • THE TREE OF LIFE de Terrence Malick**

    The Tree of Life

    Il y a du sublime et du grostesque, du merveilleux et de l'insupportable dans ce film d'un réalisateur chéri entre tous... mais le miracle de films passés tels que Badlands, La ligne rouge,  Le Nouveau Monde ou Les Moissons du Ciel ne se renouvelle pas ici. Loin s'en faut. Il ne reste au fond qu'un sentiment de grande frustration, de grande déception à la hauteur de ce que l'attente des films de ce réalisateur aussi mystérieux qu'envoûtant provoque. Et Vichnou sait combien de temps se passe entre chaque film de Terrence Malick qui n'en est qu'à son cinquième en 40 ans !!!

    Ici, il y a un père dominateur et tyrannique, une mère tellement évanescente qu'elle se met à voler et trois enfants dociles et inquiets qui rêvent d'être comme les autres. Tout le monde s'aime mais le père souhaitant le meilleur pour ses enfants et sa famille se montre d'une autorité et parfois d'une violence totalement injustifiées. Il terrorise sa femme et ses fils, l'aîné surtout qui, à l'âge àdulte et au moment de devenir père à son tour se sent perdu, plein de doutes et en proie avec des démons qui lui rendent visite sous la forme de souvenirs... Un drame épouvatable viendra par ailleurs bouleverser le cours des événements et chacun en viendra à s'interroger sur sa place et...hélas surtout sur l'incertitude de l'existence de Dieu de la façon la plus bêta naïve qui soit : si Dieu existe, pourquoi est-il si méchant ???

    Alors que se passe t'il ? Une certitude, Terrence Malick sait comme jamais et comme personne conquérir, enchanter et fasciner par sa façon incomparable, inouïe et sublime de filmer. De rendre chaque image unique et admirable. Mais dans quel but ? Pourquoi ? Que cherche à nous dire Terrence ? Trop de Requiem, de Lacrymosa enrobant un salmigondis religieux, un préchi précha mystico-dévot finissent pas lasser copieux. Un documentaire animalier d'au moins un quart d'heure sur les fonds marins enveloppé de musique sacrée a d'ailleurs eu raison des moins patients, vidant la salle d'une partie de ses spectateurs. La création du monde, des vues de la lune, de mars, de saturne et de ses si merveilleusement cinégéniques anneaux, quelques dinosaures dont un très facétieux donnent le sentiment d'approcher les visions psychédéliques d'un homme sous effets de plantes hallucinogènes ! C'est troublant, agaçant et parfois, oui, ridicule ! Alors, grande est la déception.

    Et pourtant, c'est beau, d'une beauté à couper le souffle parfois, tant la nature est toujours sublimée et le moindre brin d'herbe offert à l'adoration. Malick entretient sa légende comme personne mais à quoi carbure t'il ? A qui est destiné son poème psychédélique qui s'achève en rêve de métempsycose ? Pourquoi Terrence Malick s'évertue t'il à délaisser son pauvre spectateur, adorateur inconditionnel sur le bord du chemin tout en convoquant des stars (et non des moindres !) pour l'épauler dans son délire ? Trop exigent ou trop marginal, il se montre ici vraiment difficile à suivre, nébuleux jusqu'à l'extravagance. Alors qu'on est affamé à l'idée de ce qu'il pourrait nous offrir comme merveille à propos de l'enfance, de l'émerveillement d'un père qui découvre à la naissance de ses enfants, leur fragilité, leur beauté, leur dépendance... pourquoi nous gave t'il de cette macédoine dévote et illuminée ?

    Dans "The tree of life", il y a aussi les acteurs tout entier acquis à la cause. Brad Pitt ainsi que les enfants et notamment le "fils" qu'il tourmente le plus sont les seuls à apporter un peu de réalisme voire de réalité à l'histoire de cette famille texane. Jessica Castain est belle, insaisissable, fragile, aimante, Brad, de plus en plus solide à mesure qu'il vieillit. Et les rares scènes qui le réunissent à Sean Penn (son père dans le film...), les regards bouleversants qu'ils échangent, laissent imaginer quel film de folie ces deux là pourraient faire ensemble... Mais il y a aussi ici un jeune garçon qui bouffe littéralement l'écran, aimante la caméra et vampirise le film par sa présence, sa souffrance, son amour et sa révolte longtemps muette, il s'appelle Hunter McCracken et il est extraordinaire

    the tree of life de terrence malick,brad pitt,sean penn,jessica chastain,cinéman hunter mccraken

  • ESSENTIAL KILLING de Jerzy Skolimowski °

    ESSENTIAL KILLING de Jerzy Slolimowski, cinéma, vincent galloESSENTIAL KILLING de Jerzy Slolimowski, cinéma, vincent gallo

    Un taliban (enfin, je crois) à tête de Jésus dégomme trois américains hilares en Afghanistan (si c'est pas l'Afghanistan c'est super bien imité) sous l'emprise d'un truc qui se fume et qui fait rigoler, et tant mieux. Vaut mieux mourir en rigolant qu'en pleurant, c'est mon avis que je partage. Il est capturé par un hélicoptère et envoyé dans un centre de détention qui pratique la torture après vous avoir passé une combinaison orange fluo. Lors d'un transfert on ne sait pas plus où, mais en tout cas c'est dans un autre pays où il fait très très frisquet... un accident fait qu'il s'échappe et s'en va dans la forêt neigeuse tout seul comme un chien perdu sans collier traqué et qui n'a plus rien à perdre, sauf la vie...

    Dans le genre "film qui sert à rien" celui-là devrait figurer en tête de liste. Alors oui, Vincent Gallo, muet comme une tombe même sous la torture fait très bien le mec halluciné qui a des visions. Il crie très bien, mange très bien des fourmis, titube très bien sous le cagnard et dans la neige, souffre en silence (sauf quand il crie), etc. So what ?

    Connaissant le Gallo, je suis sûre qu'il a demandé à être abandonné plusieurs jours pieds nus dans une forêt glaciale pour voir combien il pourrait manger de fourmis. Parce qu'on sait depuis "The brown bunny" que Vincent Gallo aime les expériences extrêmes et qu'il n'aime pas se faire doubler pour les scènes de cascade telle qu'une bonne "inflation". Mais on s'en fout. Qu'est-ce qu'on s'en fout !!! Le plus tordant étant pour moi de nous montrer les rêves du gars qui se souvient que dans une vie antérieure il a été marié à une superbe talibane qui portait un joli tchador drapé bleu du dernier chic et qu'il avait un gentil bébé tout sage et tout mignon. Sans doute pour nous dire qu'un salaud est aussi un être humain... ou peut-être que l'instinct de survie qui l'anime, seul contre le monde entier, est motivé par un but : retrouver ses deux chéris ! Va savoir. On sait pas. J'ai rien compris. Je me suis ennuyée copieux. On ne sait si l'agonie du barbu (dans la prison TOUS les autres ont été tondus sauf lui...) dure 3 jours ou 3 ans... mais ce film n'est qu'une succession d'aberrations, mais heureusement il ne dure qu'une heure 23 ; ça m'a quand même coûté 2.80 €uros de parking. Tantôt désertique, la forêt inhospitalière se transforme parfois en véritable périphérique parisien aux heures de pointe, permettant à notre survivor de s'offrir un ptit gueuleton... Exemple : une femme passe à vélo avec son bébé (oui dans la forêt de la mort, par moins quarante, ça arrive)... il se jette sur la dame qui a des seins plein de lait et se régale. Il la laisse gisante mais on entend un moteur de chépaquoi qui va sans doute venir la sauver de ce mauvais pas. Il tombe sur une maison avec un toit pointu cheminée qui fume et ce qui tombe à pic c'est que le mari s'en va en ville (qui doit être à huit jours de charette) se saoûler la gueule et qui c'est qu'est toute seule dans la maison ???? Emmanuelle Seigner ! MDR. Même pas peur. Ben oui, elle est sourde et muette. Et c'est bien connu les sourds muets n'ont peur de rien et sont super généreux. Elle lui fait des mamours sur le visage, le déshabille, le soigne (il est tout blessé et se vide de son sang ; je crois qu'il s'est pris un coup de tronçonneuse le jour où il a rencontré des bûcherons), lui met des vêtements propres et hop, le colle dehors. Pas bien chaleureuse la Manu. Enfin, elle lui offre quand même son cheval blanc qu'il va tout saloper avec son sang...

    Rolala, que c'est chiant !!!! mais que c'est chiant ! Je pense que c'est un film qui explique que l'instinct de survie est plus fort que tout, tra la la itou !

    On s'en fout.

    Pardon, je l'ai déjà dit.

  • UN JEU CINEMA

    pour démarrer la semaine en beauté.
    Vous trouvez un titre de film. C'est hyper dur, je sais !

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS.

    Attendre que j'ai dit GOOD ou BAD pour retenter.

    GAME OVER. MERCI.

    Le point commun était : PARIS.

    1

    TIREZ SUR LE PIANISTE trouvé par damss

    1.jpgjeu cinéma

    2

    LA TRAVERSEE DE PARIS trouvé par marion

    2.jpgjeu cinéma

    3

    CLEO DE 5 A 7 trouvé par marion

    3.jpgjeu cinéma

    4

    LE SAMOURAÏ trouvé par marion

    4.jpgjeu cinéma

    5

    SI TU MEURS JE TE TUE trouvé par Fred

    5.jpgjeu cinéma

    6

    DOMICILE CONJUGAL trouvé par La Pyrénéenne

    5.pngjeu cinéma

    7

    LE CHAT trouvé par damss

    7.jpgjeu cinéma

    8

    LES CHANSONS D'AMOUR trouvé par damss

    8.jpgjeu cinéma

    9

    BEFORE SUNSET trouvé par marion

    9.jpgjeu cinéma

    10

    LE LOCATAIRE trouvé par le mec qui passe

    6.jpgjeu cinéma

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche. 

    MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen ****(*)

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen

    LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS de Saverio Costanzo ****

    affiche-la-solitude-des-nombres-premiers_jpg_300x365_q95.jpg

    VOIR LA MER de Patrice Leconte **

    19698055_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110321_110325.jpg

    L'OEIL INVISIBLE de Diego Lerman *

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allen

    LES NUITS EN OR DES COURTS METRAGES

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allen

    CONCOURS : LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - Les Deux Tours - Ciné Concert

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allen

    MES COUPS DE COEUR

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allen