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  • REBELLE de Kim Nguyen ***

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    Une petite fille de 14 ans parle à son enfant qui va naître. Elle espère qu'il ne ressemblera pas à son père, qu'elle n'aura pas envie de le jeter dans la rivière dès qu'il viendra au monde et qu'elle parviendra à l'aimer... Il faut dire que Komona a vu à 12 ans les rebelles envahir son village. Ils l'ont obligé à tuer ses parents avant d'en faire une enfant soldat droguée qui sera régulièrement violée par son commandant. Un film révoltant, écoeurant, déchirant, éprouvant... (sans violon) et la petite Rachel Mwanda laisse un souvenir inoubliable.

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    NB. : pour cause d'actualité personnelle très perturbée... j'ai encore la possibilité de voir des films (heureusement) mais peu de temps et d'énergie pour rédiger des articles conséquents. Néanmoins je continuerai à vous parler des films que je vous recommande ou pas.

  • POPULAIRE de Régis Roinsard ***

    a royal affair,comme des frères,cinéma

    Une bulle de champagne ou de savon. Romain Duris et Déborah François irrésistibles sont à croquer, drôles. Tels Rock Hudson et Doris Day. Une reconstitution acidulée des années 50 qui ne sent pas la poussière. L'autre meilleure comédie de l'année.

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    NB. : pour cause d'actualité personnelle très perturbée... j'ai encore la possibilité de voir des films (heureusement) mais peu de temps et d'énergie pour rédiger des articles conséquents. Néanmoins je continuerai à vous parler des films que je vous recommande ou pas.

  • COMME DES FRÈRES de Hugo Gélin ***

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    un road-movie qui tient la route... Un premier film. Une histoire tire-larmes sur le papier mais qui réussit intelligemment à maintenir constamment la distance entre le rire et l'émotion sans aucune utilisation de violons glycémiques (cf. Juan Antonio Bayona qui devrait en prendre de la graine). Et des acteurs CRAQUANTISSIMES (Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney, Mélanie Thierry...) très drôles et émouvants au point qu'ils pourraient faire pleurer des cailloux. Denis Ménochet en troisième larron et c'était le **** assuré. En tout cas, pour moi LA comédie française de l'année.

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    NB. : pour cause d'actualité personnelle très perturbée... j'ai encore la possibilité de voir des films (heureusement) mais peu de temps et d'énergie pour rédiger des articles conséquents. Néanmoins je continuerai à vous parler des films que je vous recommande ou pas.

  • A ROYAL AFFAIR de Nikolaj Arcel ***

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    Il faut aimer les films historiques, en costumes, tirés d'une histoire vraie. Et c'est mon cas. J'y ai appris des choses qui donnent envie de creuser le sujet concernant un pays dont je ne connais rien. J'adore ça. C'est passionnant. Jamais mielleux. Et les TROIS acteurs principaux sont PRODIGIEUX. Prix d'interprétation à Berlin mille fois mérité pour Mikkel Boe Folsgaard qui joue le roi fou, enfantin, naïf, torturé, perturbé, fragile et bouleversant.

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    NB. : pour cause d'actualité personnelle très perturbée... j'ai encore la possibilité de voir des films (heureusement) mais peu de temps et d'énergie pour rédiger des articles conséquents. Néanmoins je continuerai à vous parler des films que je vous recommande ou pas.

  • MES HÉROS de Éric Besnard

    sortira en salles le mercredi 12 décembre 2012.

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    Grâce à Pathé Distribution, je peux vous faire gagner 5 X 2 places pour ce film (page face book).

    Synopsis : Maxime est un chef d’entreprise qui fait des heures supplémentaires pour sauver sa compagnie d’ambulances au risque de sacrifier sa femme et ses enfants. Apprenant que sa mère est en garde à vue, il va la sortir de prison… et se le fait aussitôt reprocher. Olga, sa mère, est en effet une femme de caractère. Il apprend qu’elle s’est à nouveau disputée avec son père et décide de la ramener chez elle. C’est l’occasion pour Maxime de passer un week-end loin de ses responsabilités. Chez ses parents, deux sexagénaires qui, depuis quarante ans, s’aiment autant qu’ils s’engueulent. Cette parenthèse joyeuse dans une vie agitée est l’occasion pour le fils de se rappeler d’où il vient. La vie a beau être éphémère et injuste elle peut aussi être envisagée comme une suite de petits bonheurs. D’autant plus qu’ils ont un invité…

    Pour gagner il faut retrouver le titre du film dont j'ai gribouillé l'affiche.

    UNE SEULE RÉPONSE À LA FOIS PAR PERSONNE.  

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

    LES GAGNANTS SONT : marion, sopel, robedete, Mister Loup, Ghislaine.

    GAME OVER. MERCI

    1

    LES HOMMES PREFERENT LES GROSSES trouvé par Ed

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    2

    UNE EPOQUE FORMIDABLE trouvé par marion

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    3

    CETTE FEMME-LA trouvé par Ghislaine

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    4

    MONSIEUR BATIGNOLE trouvé par Mister Loup

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    5

    CLIENTE trouvé par sopel

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    6

    LE PERE NOËL EST UNE ORDURE trouvé par robedete

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    7

    LE HERISSON trouvé par marion

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    8

    TANDEM trouvé par marion

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    9

    TOUT LE MONDE N'A PAS EU LA CHANCE D'AVOIR DES PARENTS COMMUNISTES trouvé par Pat

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    10

    CASQUE BLEU trouvé par Mister Loup

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  • THE IMPOSSIBLE de Juan Antonio Bayona *

    The Impossible : photo Tom Holland (II)The Impossible : photo Tom Holland (II)The Impossible : photo Tom Holland (II)

    Le 24 décembre 2004 la famille Benett (papa, maman et les trois garçons, environ 13, 8 et 5 ans) est en route pour des vacances au paradis. En Thaïlande pour être précise. Dans l'avion qui les mène au bout du monde, les préoccupations sont diverses : monsieur s'angoisse, il n'a pas branché l'alarme de la maison. Il est sûr que non. Madame est sûre que si, il l'a fait. Elle est complètement décontractée du gland vis-à-vis de ce problème et du coup, Naomi Watts met sa tête sur le côté en faisant un sourire niaiseux qui semble dire : "ah nan mais j'vous jure, celui-là, quel numéro complémentaire j'ai tiré le jour où !" Par contre, question aérodromphobie, elle est au taquet ! ça, c'est pour bien nous expliquer que nous, pauvres mortels avons des inquiétudes bien crétines alors que dans pas bien longtemps on pourrait mourir dans d'atroces souffrances, et sans assurance ! Car personne ne l'ignore, la famille Benett est en route pour l'enfer puisque le 26 décembre, va s'abattre direct sur ses pieds, le pire tsunami de tous les temps. Et ce film est l'histoire vraie de la famille Benett qui porte un autre nom IRL mais on s'en cogne.

    Les deux premiers jours sont vécus comme dans un rêve. Tout est idéal, l'hôtel, la plage, la météo et la soirée de Noël est à gerber un modèle de perfection avec lâcher de photophores qui s'envolent dans le ciel étoilé. Le 26, madame est à la plage avec l'aîné, monsieur à la piscine avec les deux tiots. Faut qu'on m'explique comment on fait pour se baigner dans une piscine alors que l'Océan Indien est à deux pas ? Et puis non, je préfère ne pas savoir ! Il y a le début d'une amorce de petite tension entre monsieur et madame. Il pourrait perdre son emploi. Elle évoque l'idée de reprendre le boulot (elle est médecin), elle s'est assez sacrifiée occupée des moutards, merde. Ewan l'envoie péter et retourne jouer au ballon. Là, Naomie Watts penche sa tête sur le côté et fait un rictus d'agacement.

    Et soudain slurps, splatch, la vague ! L'horreur. La famille va se trouver séparée en deux groupes, maman et le grand d'un côté, papa et les deux petits de l'autre. Là, il est vrai qu'on peut s'accrocher aux bras du fauteuil car il ne s'agit pas de montrer une vague mastoc qui engloutit tout mais de démontrer que le moindre objet sous l'eau devient une menace, un danger mortel. Le réalisateur prend donc un malin plaisir à malmener Naomie, qui n'a même plus le temps de faire des mines mais simplement de crier mieux que Dakota Fanning chez Spielberg ! Il la propulse, la projette, la secoue, la heurte... Elle se cogne, se déchire, se coupe... Et au cas où on aurait pas tout bien compris, vers la fin... flash-back, Bayona ce sadique, nous en remet une couche pour nous expliquer comment exactement Naomie a eu la jambe à moitié arrachée, l'abdomen perforé, le dos tailladé ! Pour ceux qui rêvaient de voir Naomie morfler, Bayona l'a fait.

    Pour les autres, munissez-vous d'une tonne de kleenex. Car vous allez pleurer. En ce qui me concerne c'était de rire. Mais je n'ai pas de coeur, ça aide. Chaque scène est une aberration et enfonce un peu plus davantage le film dans un pathos écoeurant, accentué par une musique omniprésente à haute teneur glycémique. Jamais encore il m'a été donné d'entendre autant de violons simultanément. Tant de lourdeur frôle l'éléphantisme et j'avais presque honte de découvrir effarée jusqu'où le réalisateur pourrait aller pour tenter de nous manipuler les lacrymales. La scène où le fils aîné séparé de son père se croisent et se recroisent dans un hôpital sans se voir est un modèle de bêtise. Et les scènes idiotes au pathos gluant abondent. Ewan se retrouve à un moment avec quelques rescapés bien choqués. Chacun évoque comment il a vécu l'arrivée de la vague. Ewan dit qu'il aimerait téléphoner à sa famille. Un brave gars qui cherche sa femme et son bébé lui dit d'un air mou : "j'ai presque plus de batterie mais allez-y, téléphonez". Ewan gâche le forfait à pleurer comme un veau et finit par raccrocher. Il rend le téléphone à son proprio et tout le monde pleure autour de lui. C'était émouvant j'imagine. Puis, un type dit "il faut que vous rappeliez". Et là, gros plan sur chaque visage : "oui il faut que vous rappeliez" qu'ils se mettent à geindre tous en choeur... et l'autre tend son téléphone et dit "ziva, appelle". Et là, les bras m'en tombent. Evidemment, je suis d'accord, c'est Ewan McGregor et moi non plus je n'aime pas voir Ewan McGregor tout malheureux, mais pourquoi aurait-il la priorité sur les autres exactement dans la même situation ? Autre exemple, la mère est à l'hôpital, mal en point, très très mal en point. Naomie n'a même plus la force de pencher la tête sur le côté. Son fils l'a sauvée mais à l'hôpital y'a un putain de manque d'étiquettes qui fait que l'organisation c'est pas ça qu'est ça. Le gamin en a bavé des ronds de chapeau pour la ramener en vie et il ne veut plus la quitter des yeux. Et bien elle lui dit : "ya du taf ici, va donc te rendre utile !" J'appelle ça de la cruauté mentale. Sans compter, qu'avec sa jambe arrachée et tout le reste en lambeaux, elle a quand même tenu à sauver un enfant... Et j'en passe et des gentillesses sirupeuses à vous flanquer la nausée. 

    Bien sûr j'imagine qu'il y a dans ce genre de situations extrêmes, inimaginables, des actions inouïes, des actes héroïques, des hommes et des femmes qui se dépassent... Mais pourquoi fallait-il que toute l'humanité et la générosité soient rassemblées dans une seule et même famille ?

    Le final est un modèle d'imbecillité, de crétinerie et même s'il est une insulte manifeste au malheur qui s'est abattu sur cette région, à la mémoire des survivants d'un tel cauchemar comme à celle de tous les morts, je n'ai vraiment pas pu m'empêcher de rire... tant la publicité pour une compagnie d'assurance suisse tombe ici parfaitement incongrue et déplacée. Pour aller dans une région à risques mieux vaut donc se munir d'une bonne police nous dit Bayona. Et le regard embué (tête sur le côté) de Naomie dans l'avion du retour qui jette un dernier coup d'oeil à l'île dévastée semble dire : "elles sont ratées mes vacances, mais le soleil est de retour, je reviendrai".

    Vous allez me dire pourquoi * ? Et bien pourquoi pas ? Mais surtout, il y a dans ce film un petit bonhomme, ado débutant qui porte le film sur ses étroites mais solides épaules. Et il est incroyable. C'est Jamie Bell réincarné. A aucun moment il ne cabotine. Il est étonnant de justesse, jamais larmoyant. Il dégage une force et une intensité rares. Une révélation.

  • MAIS QUI A RE-TUÉ PAMELA ROSE de Kad Merad, Olivier Baroux

    ortira en salle le mercredi 5 décembre 2012.

    Fanny de CinéFriends me permet de vous faire gagner 5 X 2 places pour ce film : JOIE !

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    Synopsis : Quand il reçoit un appel du shérif de Bornsville lui annonçant que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l’agent Douglas Riper voit là une occasion de renouer les liens avec son ancien coéquipier Richard Bullit. Un ex-ami avec lequel il est brouillé, depuis des années, suite à une fâcheuse histoire de femme et de Fuego. Les deux anciennes gloires du FBI, devenus des purs has been, se retrouvent donc pour enquêter sur cette profanation, sans savoir qu’ils sont en réalité attirés dans un piège par un homme qui leur en veut beaucoup. Sans se douter non plus qu’ils seront bientôt les seuls à être au courant que la présidente des Etats-Unis of America est sur le point d’être assassinée. Rien que ça…

    Pour les addicts et les gazouilleurs, sachez que les agents Bullit et Riper ont leur compte Twitter et ils y disent n'importe quoi.

    Pour gagner il faut retrouver le titre du film dont j'ai découpé un morceau d'affiche.

    UNE SEULE RÉPONSE À LA FOIS PAR PERSONNE.  

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

    Les gagnants sont : Yohan, Jordane, sopel, damss et marion.

    GAME OVER.

    1

    ANGELE trouvé par Fréd

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    2

    LAURA trouvé par Loulou

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    3

    ROSETTA trouvé par damss

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    4

    REBECCA trouvé par marion

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    5

    FRANCES FARMER

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    6

    LOULOU trouvé par Jordane

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    7

    LOULOU trouvé par sopel

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    8

    LOLA trouvé par Ed

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    EVA trouvé par Yohan

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    10

    MADO trouvé par Florence

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  • RENGAINE de Rachid Djaïdani *

    Rengaine : photo Sabrina Hamida, Stephane Soo Mongo

    Sabrina délicieuse beurette musulmane aime son Dorci, renoi catholique qui la demande en épousailles. Elle accepte, joie, bonheur. Mais c'est compter sans les 40 frères de Sabrina, dont Slimane l'aîné est le porte-parole et qui entendent bien, au nom des traditions et de la religion, faire en sorte que ce mariage n'ait pas lieu.

    Voilà typiquement le genre de films qu'il est interdit de ne pas aimer sous peine de se faire traiter de mal comprenant, voire pire... Sauf qu'à force d'entendre crier au chef d'oeuve et au génie, moi, brave fille toute simple, j'avais très hâte de voir ce chef d'oeuvre d'un génie...  Hélas il n'en est rien, Rengaine est un gentil petit (et je ne parle pas du budget) film qui aurait mérité d'être un court métrage pour que je puisse éventuellement m'extasier. Une bonne idée, trois bonnes répliques ne font pas une révolution. Et surtout, à force de crier partout qu'il a mis 9 ans à faire son film... Rachid Djaïdani aurait pu faire une collecte auprès de tous les gens qu'il remercie (le générique de remerciements dure 10 minutes pour 1 h 15 de film) pour se faire offrir un pied et poser parfois (pas tout le temps, je suis open mind) sa caméra. Le réalisateur aime tellement le cinéma, que, c'est certain, il devait sautiller sur place en filmant. Il faut avoir le coeur solidement accroché pour résister à cet écran qui tangue frénétiquement pendant plus d'une heure et à ces gros plans super rapprochés où l'on ne voit qu'une partie du visage des acteurs. Petit budget signifie t'il qu'il faille obligatoirement courir auprès de ses acteurs ? Se placer de telle sorte d'être à contre-jour ? Et j'en passe.

    Et ce n'est pas le grand numéro de pleurnicheries ce matin sur France Inter qui va me pousser à l'indulgence. Rachid Djaïdani est un artiste maudit, un génie incompris ! Il dit de son film "je savais que j'avais réalisé une pépite qui devait peser lourd". Lorsqu'enfin il est sélectionné pour la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en mai dernier... on pouvait s'attendre à ce que cesse enfin l'angoisse de l'attente insoutenable et de la reconnaissance. Dans un premier temps, il doute mais ensuite il l'affirme, le chemin de croix fut pire encore : "on a essayé de me casser les genoux à coup de batte de base-ball". C'est une image, certes, mais Rachid Djaïdani me semble être le plus mauvais "vendeur" pour son film qui gagnerait à manifester un minimum de modestie voire de simplicité. Il y a une marge entre être fier de son travail et affirmer qu'on est devant une nouvelle nouvelle vague ! Cerise sur le tirelipompon, ses amis (?) l'ont assuré et sont parvenus à le convaincre qu'il y a du Cassavetes, du Godard et du Malick dans son cinéma, et là je dis : "Rachid, change d'amis."

    Rengaine est joyeux, dynamique et énergique, agrémenté d'une tchatche vive et fleurie comme j'aime. Il en émerge quelques scènes réjouissantes dont celles notamment, où Dorci comédien "pâte à modeler" en recherche d'emploi, passe des castings de façon très consciencieuse. Et certaines répliques sont vraiment hilarantes : - "je travaille dans la recherche.

    - La recherche de quoi ?

    - Ben l'ANPE, tout ça."

    Mais c'est quand même finalement rien de plus qu'un catalogue de tout ce qui hélas fait les difficultés de compréhension voire de communication entre les différentes communautés black/blanc/beur/feuj. Sans parler des lourdeurs (le musulman homosexuel, les musulmans qui "cassent" le ramadan, le musulman le plus hostile au mariage de sa soeur amoureux d'une juive, le musulman qui a réussi (il est flic)...) La rengaine est entendue. Rien de nouveau sous le soleil. On ne se mélange pas !

    Moi j'aurais juste envie de dire : amoureux du monde entier ! Amourez-vous, sans religion et sans famille ! Mais c'est un autre débat...

  • TWILIGHT : REVELATION 2ème Partie de Bill Condon °

    Il existe UNE photo où Kristen Stewart sourit. Je crois que c'est collector !

     

      Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2e partie : photo Kristen Stewart, Robert PattinsonTwilight - Chapitre 5 : Révélation 2e partie : photo Bill Condon, Mackenzie Foy, Stephenie Meyer, Taylor Lautner

     

    Franchement, je ne suis pas fâchée que ça s'arrête. Je peux dire que dès le premier épisode j'ai trouvé cette saga moche à regarder et pas folichonne à suivre. Mais j'ai gardé l'espoir que ça s'arrangerait au fil du temps et l'épisode de l'année dernière où il y avait un peu de sexe chair et de sang m'avait laissé espérer un final en apothéose. Hélas, il n'en est rien et ce dernier acte étrangement nommé une fois de plus "Révélation" est catastrophique !!! Bella a accouché d'une métisse mi humaine mi vampire, un MONSTRE et l'espèce de poupée animée est hideuse et vraiment flippante. Cela ne s'arrange guère avec le temps qui passe. La petite qui fait office de Renesmée (merci le prénom !) a un visage de cire inexpressif. Bien qu'il ne se passe strictement rien, on peut aisément s'occuper à admirer ou à s'effrayer devant la galerie freak qui nous est proposée ici. Mention spéciale à Michaël Sheen au sommet du ridicule. Les visages enfarinés, les regards fixes, les bouches surdimensionnées des filles sont un spectacle permanent.

     

    Bella est donc devenue un vampire (la preuve, elle a la peau lisse et les yeux rouge) et a donné naissance dans les pires souffrances à ce bébé qui grandit à une vitesse vertigineuse et qui fait l'admiration de tous. Car tout le monde vit ensemble. Toute la famille Cullen mais Jacob le loup-garou aussi. Et tout le monde passe le plus clair de son temps groupé en paquet de deux autour du canapé où Bella et Edward se font des mamours. Pour une intimité un peu plus poussée, ils ont un petit cottage au fond du jardin où ils peuvent donner libre court à leurs plus bas instincts de fornicateurs. Il faut dire qu'ils ont patienté longtemps et Bella adore ça. Elle ne s'en lasse pas. Elle pourrait faire ça à longueur de journée. Même pas ça l'essouffle. Pourtant elle fait toujours la gueule. Son accouchement a été une terrible épreuve mais en deux jours elle est remise sur pieds et elle part avec son Edward et ils volent d'arbre en arbre et ils écoutent les écureuils grignoter des noisettes et c'est le bonheur. Bella doit juste apprendre à  maîtriser sa soif et ne pas se ruer sur le premier humain inconscient qui fait de la varape dans le coin. Sûr qu'elle va devenir végétarienne comme son Edward. C'est peut-être pour ça qu'elle fait la gueule non stop. Rarement, jamais il nous a été donné de voir une actrice Kristen Stewart donc, qui à aucun moment ne change d'expression du début à la fin d'une saga. Cette fille est exceptionnelle, le regard vitreux et la bouche tordue en une unique mimique de dégoût, elle aura traversé Twilight en faisant la gueule. Edward/Robert Pattinson n'a lui pratiquement rien à dire ici. Il ne fait que s'extasier, hilare devant les prouesses vampiriques de sa douce. On dirait qu'elle a fait ça toute sa vie. Elle peut mettre minable des mecs au bras de fer et quand on fait du mal à son mec elle peut faire bouclier vivant en faisant comme ça avec les yeux. La concentration quoi.

     

    Pendant un temps on a vraiment l'impression que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes vampiresques. Sauf que ce puant de Jacob (il schmek le loup) qui a passé sa vie à se faire bâcher par la Bella se permet de surnommer le babe "Nessy" et là, Bella devient enragée : "gné ???" qu'elle dit, "tu as donné à ma fille le surnom du monstre du Loch'Ness ??? Nan mais ça va pas nan ? Et dis moi pas que tu t'es IMPREGNé d'elle ?". Sauf que si. Il l'a fait ! Apparremment, s'imprégner c'est pas bien et croyez le ou pas, Jacob qui s'est pris tôle sur tôle avec la mère... a décidé de se faire la fille. Amis pédophiles, bonjour ! En même temps, la petite est consentante et les parents ne sont pas hostiles. Là, on a quand même un peu tendance à écarquiller les yeux comme des soucoupes. Les parents (Bella et Ed') ça ne les défrise pas, même qu'à un moment où ça farte avec les Volturi qui ont déclaré la guerre aux Cullen (apparremment, ils ne supportent pas les êtres mi-figue mi-raisin et se sentent menacés par la Renesmée) ils lui confient leur progéniture ! Bon, je ne suis pas totalement au fait des moeurs de vampires non plus.

     

    Et puis, alors qu'il ne se passe toujours strictement rien et que les Cullen ont réuni toute leur famille de par le monde, ils se retrouvent face aux Volturi dans une grande plaine enneigée et la grande baston de tous les temps commence enfin. Et ça défouraille et bastonne dans tous les coins. Il y a même des têtes qui tombent et non des moindres... Là, le plus hostile à ce néant sans âme, sans action se réjouit et s'étonne de tant d'audace en se disant que finalement tout ce vide n'aura pas été vain.

     

    Et bien si, erreur... ce carnage, ce massacre, cette hécatombe n'était qu'un leurre. Ridicule.

     

    Une chose est sûre, la famille Cullen ne me manquera pas.

  • LE CAPITAL de Costa Gavras °

    Le Capital : photo Gabriel Byrne, Gad Elmaleh

    "La résistible ascension d'un valet de banque dans le monde féroce du Capital", dit le synopsis. Et effectivement, Marc Tourneuil n'est qu'un petit fouille-merde aux dents longues qui trottine à l'ombre de Jack Marmande, Président de la Banque Phénix qui va renaître de ses cendres, ah ah ah ! Mais lorsque ce dernier, atteint d'un cancer des couilles, est hors circuit, il nomme à sa place pour le représenter provisoirement ce qu'il croit être un second couteau. Fatale erreur, Marc Tourneuil est un requin qui va bouffer tout le monde et même les américains au dessert !

    Je ne vais pas gâcher le peu d'énergie que j'ai en ce moment pour déboulonner un film mauvais, un peu risible et très chiant. Mais quand même sâchez que l'erreur de casting est monumentale et le film ne s'en relève jamais. Je n'ai jamais été attirée par les prestations d'humoristes qui cherchent à faire leur "Tchao Pantin" et Gad Elmaleh se vautre lamentablement. A aucun moment il n'est crédible. Tout chétif dans ses beaux costumes qui coûtent une blinde, il passe son temps à faire des mines graves pour montrer que tout ça, c'est du sérieux et que la finance c'est trop un monde de pourris. Je m'attendais à tout moment à ce qu'il retire son nez rouge et nous lance : "J'suis dons zune mirde intirnationale, j'suis poursuivi, an peut pas rester ici y'a trop di suspense". Et puis non ! Il joue le rôle d'une grosse ordure pourrie jusqu'à l'os qui parfois néanmoins s'imagine pouvoir faire le bien ou dire franchement ce qu'il pense. Ces scènes sont totalement ratées, tout comme celles encore plus inutlies où il s'adresse au spectateur face caméra.

    En outre, Costa nous rabache ce qu'on entend à longueur de journée dans le poste : le monde est gouverné par la finance, les banques, les salauds qui s'enrichissent, prennent aux pauvres pour donner aux riches. Et que voit-on ? Des mecs plus ou moins jeunes, plus ou moins bedonnants, se réunir dans des bureaux plein d'acajou et parler de nombres à 12 chiffres, de machins virtuels, de pouvoir et surtout de l'appât du gain toujours plus essentiel. Bref, plus ils en ont, plus ils en veulent. Mais comment, en moins de temps qu'il ne le faut pour dire "tarte aux myrtilles", Marc/Gad qu'on appelle "Président" (il n'est pas interdit de loler) ascensionne au point d'aller jusqu'à grignoter Gabriel Byrne (sexy, merci) aux statesses ? Mystère. On n'y comprend rien. Marc/Gad regarde des écrans, parle dans son téléphone, organise des visio-conférences, est odieux avec sa femme, court après une top-model inaccessible, prend l'avion... Miami le matin, Londres l'après-midi, Paris dans la soirée. Et c'est RIDICULE. 

    Pour faire bonne mesure et bien enfoncer le clou, nous faire comprendre qu'on est dans un monde manichéen, on a quand même droit au discours gauchisant du tonton, pas rasé, en chemise de bûcheron (l'image du travailleur syndicaliste pour Costa j'imagine) qui s'agace : "les délocalisations, les licenciements c'est pas bien !" Trop fort.

    La cerise sur l'horreur est la vision catastrophique de Monsieur Gavras sur les femmes. On n'évolue pas dans le monde des bisounours, merci, j'ai bien compris. Néanmoins, ce sont toutes des putes ou des sottes ou les deux. La seule personne traitée d'incompétente est une femme. La femme de Marc/Gad (Natacha Régnier, très belle) ne cesse de répéter qu'elle n'a pas besoin de tout cet argent ni que l'homme qu'elle aime gagne 150 000 €uros par mois pour rester. Elle ne bouge jamais un ongle manucuré et accepte de porter une robe de 22 000 €uros. La secrétaire est une nunuche à qui on fait dire "j'ai lu un livre !" La mère, la belle-mère sont des crétines qui tapent des mains en sautillant devant la réussite du petit. Bon, il y a bien Maud Baron (Céline Sallette) qui a l'air d'avoir un cerveau. Mais là encore on tombe dans les extrêmes avec la fille incorruptible, raide comme un passe-lacets, responsable dans une grande banque londonienne, spécialiste de l'Asie, polyglotte, qui préfère discuter qu'aller au restau (impensable pour une fille !) et qui a écrit "LE" livre !

    Le summum de l'exaspération est atteint grâce au personnage aussi inutile qu'absurde et pitoyable de Nassim, pute de luxe dont on ne comprend jamais les aspirations et dont l'actrice qui l'interprète pourra postuler au titre envié de plus mauvaise actrice de tous les temps. A force de tergiverser et de louvoyer sans lui donner satisfaction, elle finira par se faire violer par Marc/Gad... car c'est bien ainsi qu'on traite les femmes dans le monde de Costa la finance.

    Gros suspens à la fin. Gad ne porte plus de cravate... va t'il choisir entre l'hônneteté (le bien) et le délit d'initié (le mal). Si vous me le demandez gentiment je vous le dis...