Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

4 ** POURQUOI PAS ? - Page 30

  • JURASSIC PARK 3D de Steven Spielberg **

    Jurassic Park : Affiche

    A partir d'une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé le milliardaire John Hammond et son équipe ont réussi à clôner et faire renaître sur une île, une dizaine d'espèces de dinosaures. Il s'apprête maintenant avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thème du monde. Avant l'ouverture prochainement programmée, les petits enfants de Hammond visitent l'île en compagnie d'Allan (Sam Neil tout mimi) qui déteste les enfants : "ça crie, ça fout le bordel et ça pue..." pas faux de Ellie (Laura Dern charmante) qui rêve d'avoir des enfants et d'un matheux cool qui se prend pour une rock star (Jeff Goldblum, très rock star)... Mais l'affreux jojo (au propre comme au figuré) Dennis Nedry (Wayne Knight exaspérant) cupide et malveillant provoque toute une série de catastrophes et notamment une coupure électrique. Les dinosaures prennent possession de l'île etc...

    Et voilà, c'est reparti, une nouvelle génération de jeunes et moins jeunes mutchachus va découvrir et se passionner pour les dinosaures très vilains mangeurs de viande et les très gentils et très très grands végétariens. Et pourquoi pas, faire naître des vocations de scientifiques en suivant la très plaisante démonstration du fonctionnement de l'ADN et comment le trafiquer ?

    Ça fonctionne toujours aussi bien, même si évidemment les vieux de la vieille n'auront plus l'effet de surprise et l'impatience de découvrir les bestioles admirablement remises en mouvements par le taulier. Les scènes de poursuites et de cache cache s'enchaînent à un rythme suffisamment soutenu pour ne pas s'ennuyer et les effets spéciaux sont magnifiques parce qu'invisibles la plupart du temps. Les mastodontes ont l'air plus vrais que vrais. Et puis c'est marrant de voir les ancêtres de nos ordinateurs et d'entendre un moutard s'extasier : "oh un CD-Rom interactif !!!".

    Mais une fois encore j'émets les plus grands doutes et plus vives réserves quant à l'utilité de la 3D. Je trouve toujours que ça ne sert strictement à rien excepté à assombrir l'image. J'espère que le temps n'arrivera jamais où nous n'aurons plus le choix entre 2 et 3 D comme c'est le cas pour ce film.

    Les acteurs sont charmants, plein d'humour et de passion pour leur métier et très efficaces dès que leur instinct de survie est mis à contribution. Trop cool.

  • TAD L'EXPLORATEUR : À LA RECHERCHE DE LA CITÉ PERDUE de Enrique Gato **

    Tad l'explorateur : A la recherche de la Cité perdue : Affiche

    Synopsis : Suite à un quiproquo, Tad, ouvrier distrait, est pris par erreur pour un célèbre archéologue et envoyé en mission au Pérou. Avec l’aide de Jeff, son chien fidèle, d’un professeur intrépide, d’un perroquet muet et d’une charmante jeune femme, il tentera de défendre la Cité Perdue des Incas contre l’assaut d’une redoutable bande de chasseurs de trésors.

    Pas grand chose à dire et guère de surprise sur ce petit film gentillet et prévisible qui ne restera sans doute pas dans les annales de l'animation ni son héros dans celle des super héros. Le scénario est balisé et on s'achemine sans étonnement vers LA  fin attendue.

    Néanmoins, Tad est super sympathique. Moqué dès son plus jeune âge pour sa passion de l'archéologie, ce jeune orphelin naïf démontrera toute l'étendue de son courage au Pérou. Et gagnera en prime une super nana gaulée comme Angelina Jolie. Elle est pas belle la vie ?

    Les petits qui n'ont pas encore vu beaucoup de films pourront sans problème s'intéresser à ce personnage positif qui évolue dans de jolis décors du bout du monde !

  • LES GAMINS de Anthony Marciano **

    Les Gamins : affiche

    Thomas rencontre Lola et boum patatra c'est le coup de foudre. Les deux jeunes gens ont le même humour, alors chabadabada ! Mais Lola présente Thomas à ses parents et là, c'est le drame. Gilbert, le père de Lola, est en pleine déprime et crise de la cinquantaine. Il ne supporte plus sa femme dont il ne voit plus que les défauts. Gilbert parvient à semer le doute et le trouble dans l'esprit pas bien fini de Thomas et réussit à le convaincre que le mariage est un tue-l'amour et qu'il devrait y regarder à deux fois avant de s'engager.

    Les deux gamins du titre, deux ados totalement débridés sont donc ce trentenaire et ce cinquantenaire ingérables, irresponsables, persuadés que la vie n'est qu'une succession de fêtes. Ils vont donc s'en donner à coeur joie car chacun trouve en l'autre son double, son alter ego.

    J'ai ri, mais j'ai ri !!! J'en ris encore tiens. Ce manifeste régressif , cette plaisanterie immature est totalement hilarante pendant une heure. Situations insensées, répliques bas de plafond, délires ados... les deux compères ne craignent pas le ridicule et ne sont pas avares de leur agitation. Et puis deux "guests" en mode parodie viennent achever l'hystérie ambiante.

    Alors pourquoi, mais POURQUOI Anthony Marciano a t'il bifurqué si près du but ? Pourquoi a t'il transformé son délire en rom'com ordinaire en faisant rentrer ses deux zigotos dans le droit chemin ? Pourquoi n'est-il pas allé au bout de cette comédie barrée, pas trop méchante mais un peu quand même, et politiquement incorrecte mais pas trop non plus ??? Dommage. La fin est ratée, complètement. Et la scène lors d'un sommet international (ça vient faire quoi exactement ici ???) où les propos d'un iranien sont "mal" traduits n'est pas drôle du tout. Mais alors pas du tout, du tout !

    En tout cas, le réalisateur peut remercier Alain Chabat. Lancé en mode allumé, fêlé des pâtes, flippé, totalement barré, il est absolument GéNIAL et n'a rien perdu de son humour et son excentricité uniques ! Ce film c'est lui, lui et rien que lui. Le pauvre Max Boublil (que je ne connaissais pas... oups, pardon !) est bien transparent à ses côtés !

  • I GIVE IT A YEAR (Mariage à l'anglaise) de Dan Mazer **

    Mariage à l'anglaise : affiche

    Personne ne croit à l'histoire de Nat et Josh et le jour de leur mariage les paris vont bon train : on ne leur donne pas un an. Effectivement, elle est aussi sérieuse, ambitieuse et business woman qu'il est bohême, insouciant et rigolo. A force de persévérance et de bonne volonté ils parviennent à tenir alors qu'autour d'eux rôdent leurs alter ego respectifs, Chloe l'ex amie de Josh et Guy le client américain de Nat. Vont-ils résister ou céder ? Suspense total et insoutenable.
    Bon, pas de quoi révolutionner le genre de la rom-com. On sait comment ça va finir et les chemins pour y parvenir sont toujours aussi balisés. Le mariage avec moult sucre et fleurs roses. L'intervention de l'insupportable inénarrable copain moche, relou, sans doute puceau, responsable du discours à gerber et des réflexions les plus vulgaires possibles.

    Ce qui change par contre c'est que le couple le plus attirant n'est pas le couple vedette qu'on a envie de laisser à leurs affaires. Je pense que Guy et Nat pourront passer de longues soirées réconfortantes à causer boulot et faire tourner la boîte. Leur manque de fantaisie et d'humour, leur prétention sont réfrigérants.

    Et on souhaite le meilleur à Chloé et Josh qui referont le monde à leur image, plein d'extravagance et d'imprévus. Ils sont faits l'un pour l'autre.

    Simon Baker (inconnu pour moi) est un mix étrange de Robert Redford pour la chevelure blondinette et la machoire carrée et d'Hugh Grant pour les yeux de coker qui tombent ! Je trouve Rafe Spall qui ne ressemble à personne, beaucoup plus choupi et surtout plus rigolo.

    Je m'aperçois qu'en disant cela je ne dois pas donner envie. Et pourtant, j'ai passé un moment agréable avec de jolis acteurs mignons tout plein et je crois que parfois j'ai ri. Alors !

  • WARM BODIES RENAISSANCE de Jonathan Levine **

     Warm Bodies : affiche

    Bon ça y est, une fois de plus la terre a été dévastée par un infâme virus et Bruce Willis n'est pas dans les parages. Il ne reste que John Malkovich, méchant et raciste comme une teigne. Les humains sont barricadés derrière un mur de Berlin, armés jusqu'aux dents du fond pour détruire les morts vivants qui doivent se nourrir des humains, alors que les "osseux", stade terminal du zombie, se repaissent du mort vivant. C'est dire si une ambiance de joyeuse convivialité règne sur la planète bleue.

    Mon voisin de droite m'a interdit de mettre trois *** mais franchement, j'en étais pas loin car j'ai passé un moment de cinéma très plaisant. Les Roméo et Juliette du XXIème siècle m'ont beaucoup plu, même si le film est inégal. L'idée est néanmoins aussi séduisante que naïve : l'amour nous aime et pourrait sauver le monde.

    Le premier quart d'heure se passe chez les morts vivants et c'est R. qui nous conte en voix off son quotidien pas reluisant et c'est drôle, très. R. ne se souvient pas de ce qui lui est arrivé, ni comment il s'appelait, rien. Il sait simplement, qu'il s'ennuie à mourir... Bon d'accord, je suis bon public. Il me suffit d'entendre un zombie dire (oui certains zombies plus évolués parlent) : "mais qu'est-ce qu'on marche lentement !!!" et j'explose. Puis, R. rencontre Julie, bouffe la cervelle de son petit ami et s'éprend d'elle au premier regard.Il la protège de ses semblables et des osseux. Julie s'échappe et doit se rendre à l'évidence : son zombie lui manque. Le film gore vire à la romcom. Et voilà que ceux qui assistent à la naissance de l'amour improbable, inimaginable d'un mort vivant et d'une humaine se mettent à ressentir des émotions, voire plus, qu'ils croyaient totalement perdues.

    C'est malin, ironique et drôle. Et encore une fois mille fois plus intéressant que l'histoire de ces endives de Bella et Edward Cullen...

    Le petit nouveau (enfin pas si nouveau mais je me comprends !) Nicholas Hoult devra faire ses preuves mais semble capable d'exprimer et interpréter beaucoup de choses malgré une mâchoire étrange. Je suis plus hésitante vis-à-vis de Teresa Palmer, clone de Naomi Watts et Kristen Stewart au jeu aussi limité que ceux de Naomi Watts et Kirsten Stewart... ça fait beaucoup trop !