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4 ** POURQUOI PAS ? - Page 60

  • Caramel de Nadine Labaki **

     

    Caramel

    Le quotidien de quelques femmes à Beyrouth qui travaillent ensemble ou se croisent dans un salon de beauté. Elles se parlent, se confient, s’écoutent, s’entraident.

    On quitte à peine le salon et le quartier où ces Vénus beauté tentent de vivre et surtout d’aimer. On ne voit pas les séquelles des guerres et les contextes politiques et religieux sont à peine évoqués. Les hommes, même s’il est beaucoup question d’eux, sont pratiquement absents. C’est le regard d’une jeune femme d’aujourd’hui sur des femmes d'aujourd'hui, une histoire banale et extraordinaire comme le quotidien. Plein de douceur, de bienveillance, malgré quelques stéréotypes, parfois drôle et émouvant, ce film est évidemment une sucrerie.

  • Le fille coupée en deux de Claude Chabrol **

    La Fille coupée en deux - Benoît Magimel

    Gabrielle présente la météo à la télé. Elle rencontre Charles, écrivain à succès, très séducteur et très marié, de plus de 30 ans son aîné, et Paul, jeune oisif très perturbé, rentier de la fortune familiale. Elle va tomber amoureuse de Charles qui le lui rendra (peut-être !) un temps, et repousser Paul qui lui, est fou d’elle. Elle l’épousera, par dépit et tout se compliquera.

    L’évocation de ce fait divers réel est pour Chabrol l’occasion de dépeindre et d’épingler une nouvelle fois les travers de la bourgeoisie, d’y ajouter une petite prolo partie de rien pour arriver pas bien haut (quoique… la télé tout de même !!!). C’est brillant forcément, plein de mensonges, de faux-semblants, de tromperies et d’apparences. On y visite de grandes et improbables demeures, des voitures sans prix, des restaurants incroyables (le bourgeois a plein de sous et souhaite que ça se voit), des pince fesses mondains et puants, des boîtes à partouzes qui se donnent l’illusion d’être chics (le bourgeois est libidineux, érotomanes et pervers). Le bourgeois est aussi méprisant mais frétille quand il apprend que Marc Lavoine participera à une soirée de bienfaisance… C’est donc drôle, pathétique et écoeurant à la fois. Si l’ensemble n’est pas passionnant, il se regarde néanmoins sans ennui et vaut surtout pour son défilé d’acteurs, dont certains sont vraiment trop rares sur les écrans.

    Ludivine Sagnier dodeline gentiment sa jolie petite tête (c’est léger-léger…). Mais, Berléand endosse le rôle de l’écrivain à qui tout réussit mais qui redoute la vieillesse avec élégance. Mathilda May, Caroline Sihol, Jean-Marie Winling, Etienne Chicot et Marie Bunel (ce sont eux, les trop rares) sont parfaits. Mais le plus surprenant est bien Benoît Magimel, encore une fois et singulièrement incroyable dans un rôle plutôt antipathique schizophrène et imprévisible jusque dans ses tenues et ses coiffures… C’est lui le véritable et seul mystère du film !

     

    La Fille coupée en deux - Benoît Magimel
  • Tel père, telle fille d’Olivier de Plas **

    Tel père, telle fille - Daisy Broom et Vincent Elbaz
    Tel père, telle fille - Vincent Elbaz et Daisy Broom

    Dans les années 90, Bruno était chanteur d’un groupe de rock à « grosses guitares » et à paroles subversives (anti-social bla bla bla…) à peine audibles hurlées dans un micro devant des foules en transe. 15 ans plus tard, séparé de son groupe, Bruno est toujours un « adulescent » qui rejette la société mais il est devenu un véritable parasite, squattant chez ses ami(e)s, vivant à leurs crochets, avec (évidemment) des rêves d’écriture… Une ex surgit du passé et annonce à Bruno qu’ils ont eu un enfant dont elle a aujourd’hui (face à la crise d’adolescence) bien du mal à s’occuper. Comment un prétendu adulte pas sorti de l’enfance peut-il prendre en charge une petite fille de 13 ans ?

    Bonne surprise que cette entreprise de démolition de l’immaturité des garçons trentenaires qui doivent faire face à leurs responsabilités (et y prendre goût ?). Les filles du film sont épatantes : Léa Drucker en maman seule et dépressive, Elodie Bouchez en meilleure amie fidèle et gamine et la petite Daisy Broom, tornade effrontée et attachante (depuis la famille Birkin-Gainsbourg-Doillon… on n’a pas vu mieux). Quant aux dialogues ils sont percutants et souvent très drôles. Mais la grande surprise vient de Vincent Elbaz qui excelle comme jamais et nous offre un plan séducteur/loser vraiment réjouissant et nous fait découvrir la technique du "café basket"... Il est un mix curieux entre Johnny Depp (version titubante du pirate) et Patrick Dewaere. Drôle et impressionnant.

  • Les fantômes de Goya de Milos Forman **(*)

     

    1792 en Espagne, troublée par les œuvres de Francisco Goya qui mettent en scène des mœurs très libérées, l’Eglise décide de reprendre la nauséeuse Inquisition avec à leur tête l’impitoyable Frère Lorenzo, chargé de traquer tout ce qui n’est pas catholique à ses yeux ! Accusée à tort d’hérésie, la jeune Inès, jeune fille sage et muse du peintre, est torturée (scène assez insoutenable), violée et emprisonnée à vie… Sa famille et Goya mettent tout en œuvre pour tenter de la sortir de prison.

    Oscillant constamment entre fresque historique, biographie du peintre, dénonciation de l'Inquisition et mélo familial, Forman multiplie à l’infini les pistes et les rebondissements conduisant le spectateur de surprise en surprise. Comme c’est magnifiquement filmé et interprété, l’intérêt n’est jamais défaillant mais au final on ne sait plus très bien quel film on a vu. Le scénario est chaotique, la réalisation impeccable mais il y a un moment inoubliable dans ce film : la scène où le père et la famille d’Inès lors d’un repas très guindé où tout le monde rit jaune, séquestrent puis torturent le Frère Lorenzo pour lui faire avouer qu’il est un singe, prouvant ainsi que soumis à la torture, n’importe qui avoue n’importe quoi et que Dieu n’intervient à aucun moment pour faire supporter la souffrance.

    Le plus gênant est qu’au fin fond de l’Espagne tout le monde parle un anglais irréprochable mais le plus extraordinaire est l’interprétation sans faille car Milos Forman s’est entouré d’un casting en grande forme. Stellan Skarsgard, géant charismatique, doux et obstiné, Javier Forman autre géant fascinant, cruel, fourbe et opportuniste, et surtout Natalie Portman toujours meilleure de film en film à qui est confié un (double) rôle difficile à transformation, qu’elle porte avec beaucoup d’intensité.

  • Transformers de Michaël Bay **

     

    Transformers - Megan Fox et Shia LaBeouf

    Des machins en ferraille ont perdu un bidule cubique sur la terre il y a des milliers d’années. Le truc pourrait permettre aux méchants robots extraterrestres (les Decepti-cons) de détruire la terre, l’univers et tout le toutim. Sauf que les gentils (les Autobots) vont les en empêcher aidés par un jeune terrien Sam, dont l’arrière arrière pépé a (le con) réactivé par mégarde le bazar. Comme Sam a des vrais problèmes d’ado (américain) : S’OFFRIR UNE VOITURE et comme de ce côté de l’Atlantique on semble vénérer sa bagnole autant que son chihuahua, ça tombe bien… Sam va s’offrir (à son insu) LA caisse d’un autre monde !

    Exceptée la devise de la famille de Sam « sans sacrifice, point de victoire » ou « aimez votre voiture comme vous-même »… il ne me semble pas avoir vu flotter de drapeau américain ni recevoir de leçon de morale sur le bien le mal la vie l’amour les vaches. Evidemment les gentils robots sont colorés, les méchants tout noirs mais le président ricain est un con (à une hôtesse d’Air Force One il lance : « vas-y poupée fais péter un roulé au chocolat »), il y a donc du réalisme dans l’entreprise ! Evidemment Michaël tente l’esthétique : hélicoptères qui font tacatacata devant le soleil couchant (je vous jure, manquait que la Chevauchée des Vaches qui rient), marines sur-courageux qui combattent au ralenti en prononçant des phrases définitives « ouah mais qu’est-ce que c’est que ce machin ??? » ou « yo man, t’es un soldat ! »… Michaël Bay bourrine avec sa caméra tronçonneuse et pousse le son au maximum avec une musique qui altère les cellules… MAIS… il y a un, et même plusieurs MAIS.

    Je ne me souviens pas avoir autant ri, je ne me souviens pas avoir jamais ri à un film de Michaël Bay qui s’est toujours beaucoup pris au sérieux. Ici, il s’amuse comme un petit foufou et du coup, nous aussi, on s’amuse. Il casse ses jouets dans un joyeux vacarme sans oublier de faire exister quelques personnages et notamment le fameux Sam (Shia LaBeouf.. je n’ose même pas imaginer comment ça se prononce), espèce de tornade pubère, sosie définitif d’Olivier Besancenot (c’est troublant, je vous assure) à l’humour dévastateur, très Marx Brothers. Il se démène, se déchaîne, fait des gaffes et sauve le monde avec un second degré réjouissant. Il n’est jamais ridicule, donneur de leçon ou bêtement intrépide. Il est époustouflant et m’a fait mourir de rire. Et c’est vrai que dès qu’il quitte l’écran, il manque ! Il est aidé dans son entreprise par Mikaëla (Megan Fox, sosie de Jennifer Connely, je n’y suis pour rien !) qui est beaucoup moins bien servie que lui question dialogue, mais elle fait beaucoup plus et mieux que jouer les jolies potiches godiches.

    Deux jeunes à suivre de très très près !

    Par ailleurs, il y a John Turturro… et là… que dire ? J’espère qu’un jour cet acteur (aux dessous très improbables…) aura un boulevard à son nom à Hollywood !

    Transformers - Megan Fox et Shia LaBeouf
  • You kill me de John Dahl **

    You Kill Me - Ben Kingsley

    Frank est un tueur à gages consciencieux qui aime son métier. Sa faiblesse est son « problème » avec l’alcool. Lorsqu’il rate son premier contrat, son patron l’envoie à San Francisco où il devra (provisoirement) trouver un « vrai » boulot (ce sera « employé des pompes funèbres ») et participer aux réunions des alcooliques anonymes :

    -          « Bonjour, je m’appelle Frank et je suis alcoolique !

    -          - Bonjour, Frank ».

    Il va faire des rencontres déroutantes, découvrir la vie, apprendre à aimer, tomber amoureux…

    Film noir (scène de mafia à parlotes ou à tueries) ou comédie déjantée (humour délirant, situations cocasses), le réalisateur n’a pas tranché et on navigue constamment entre les deux. Ce n’est pas désagréable mais cela donne une certaine mollesse à l’ensemble alors qu’avec un chouya plus d’audace on aurait sûrement assisté au film barjot louftingue de l’année. Cela dit, si les passages concernant les truands quoique réussis et filmés dans une lumière magnifique très… mafieuse ont été vus mille fois, de nombreuses scènes dingos drôles rendent l’ensemble vraiment réjouissant. Et puis, il y a :

    Ben Kingsley,

    crâne rasé, mine sinistre de fonctionnaire appliqué, silhouette noire, à la fois fort, inquiétant et fragile, il nous offre un savoureux et inattendu numéro comique de clown imperturbable. Irrésistible.

  • Harry Potter et l’Ordre du Phénix de David Yates**

    Harry Potter et l'Ordre du Phénix - Daniel Radcliffe
    Harry Potter et l'Ordre du Phénix - Rupert Grint, Daniel Radcliffe et Emma Watson

    Harry est en cinquième année à Poudlard. Il retrouve ses amis Ron et Hermione, fonde « L’Armée de Dumbledore », enseigne (en secret) l’art de la défense, fait les yeux doux à une jolie fille, doit faire face à une nouvelle prof Dolorès Ombrage « La Grande Inquisitrice » tout en luttant contre la dualité qui l’envahit : le bien, le mal… tout ça quoi !

    Pas de résumé… on entre direct dans le vif du sujet par une (très belle) scène d’ouverture qui sera aussi étrangement l’une des plus animées. On pleure beaucoup Cédric (mort… oui m’sieurs dames MORT dans l’épisode IV, vous pourriez suivre un peu !) et il y a beaucoup de messes basses autour d’Harry. D’une part ses collègues « poudlardiens » le rendent responsable de la mort de Cédric (Cédric est mort, je vous dis !) et s’écartent pour le laisser passer avec dégoût, d’autre part ses profs se réunissent et murmurent à son approche (« chut : le vlà »). Harry est triste et perturbé, d’autant qu’en plus, il a de drôles de rêves et des visions. Harry doute et se bat aussi contre lui-même. De vrais problèmes de super héros en somme. Plusieurs révélations dans cet épisode bavard (mais ce n’est pas gênant) sur l’issue de « l’aventure », sur son père ; et aussi l’instauration d’un régime fasciste à Poudlard ; le premier baiser de Harry (très adolescent : sans les mains et à distance réglementaire), encore un mort… Bref, ça foisonne, on ne s’ennuie pas une seconde et bonne nouvelle, Harry prend de la consistance, s’impose et convainc ! Daniel devient acteur en somme…

    Et puis n’oublions pas David Thewlis, Brendan Gleeson, Emma Thompson, Alan Rickman (j’ai chaud…), Maggie Smith, Helena Bonham Carter, Gary Oldman (j’ai très chaud), Imelda Staunton, Jason Isaac, Ralph Fiennes (j’ai très très chaud), Michaël Gambon… Casting très God Save The Queen étourdissant.

    Un film avec plein de magie dedans : des lettres qui parlent, des livres qui volent, des feux d'artifice dragons, des bestioles ailées....

    Allez hop, vite la suite…

     

    Harry Potter et l'Ordre du Phénix - Daniel Radcliffe et Katie Leung
  • The Good Shepherd (Raisons d’État) de Robert de Niro **(*)

     

    Raisons d'Etat - Matt Damon

    En 1939, Edward Wilson est un brillant étudiant en littérature à Yale. Il intègre la très secrète Skull and Bones Society (sorte de franc-maçonnerie aux autoproclamés membres de l’élite nationale… pouah !) où il est recruté par une agence gouvernementale (section contre-espionnage) qui donnera naissance à C.I.A. (ne dites plus LA C.I.A… Est-ce qu’on dit LE Dieu ???). De la création de la plus grande agence de renseignements au monde en passant par la Guerre Froide et la désastreuse intervention ricaine dans la Baie des Cochons en 1961, c’est plus de 20 ans de la vie des services secrets qui nous sont contés et surtout de cet homme qui se dévouera et sacrifiera tout (sa vie, sa famille, ses idéaux) jusqu’à disparaître derrière sa fonction.

    Voilà bien le film le plus difficile à résumer tant il est dense, complexe voire parfois franchement abscons. Cela est sans doute dû au fait que j’ai complètement raté mes études de géopolitique et que les arcanes des bassesses et autres erreurs monumentales au plus haut sommet de l’état me semblent inconcevables… pauvre citoyenne naïve et inconsciente que je suis ! Il y a cependant et néanmoins des « gens » qui décident des guerres et les « organisent ». Je vous assure, c’est terrifiant. On a échappé de peu à la troisième, dont le sort a été réglé (expédié) lors d’un concert lyrique… Je passe les horreurs et vous laisse le soin de les découvrir.

    Le film de De Niro est admirable à plus d’un titre et à de nombreuses reprises il atteint même des sommets d’intensité dramatique rare tant le climat de paranoïa et de schizophrénie qui s’empare de l’histoire et du personnage principal sont fascinants.

    Une chose est sûre, on ne rigole pas dans le contre-espionnage ricain et les espions ici ne vous feront faire aucun « Bond »… A la CIA on porte lunettes à écailles, mine et costume sombres, au FBI, ce sont les tronches et les chapeaux gris qui sont de mise. Pas un sourire donc, dans ce film tendu, sérieux, documenté, grave et « classique ».

    Matt Damon s’est emparé du personnage d’Edward Wilson et en livre une composition assez sidérante à la limite de l’autisme. D’étudiant timide et ténébreux il deviendra agent encore plus sombre et maussade qui oscille entre ordure monumentale et patriote exemplaire qui n’a plus que le mot « patrie » à la bouche ! Chapeau bas.

    Le casting très luxueux de seconds rôles est un régal : Timothy Hutton, Joe Pesci, Billy Crudup, William Hurt, Robert De Niro himself (très, très impressionnant), Alec Baldwin (plus que parfait), Angelina Jolie (irréprochable)… et surtout, surtout John Turturro, pourriture intégrale et définitive (à qui l’on doit quand même les rares sourires du film… il faut l’avouer), imperturbable sous-fifre dévoué aux basses besognes. Toutes ses apparitions sont des moments de génie et il fait d’une scène de torture (à la limite du soutenable je dois le dire) un sommet !

    Raisons d'Etat - Matt Damon et John Turturro

    Pardon Bob, pardon Matt mais « votre » film s’approche si souvent des anges (sans jamais vraiment les tuttoyer) qu’on se prend à rêver ce que Martin et Leo en auraient fait…

  • DIE HARD 4 Retour en Enfer de Len Wiseman **

    Die Hard 4 - retour en enfer - Bruce Willis

    Des gentils hackers se font dégommer à travers les statesses. Le FBI s’en émeut. La Maison Blanche est informatiquement piratée. Tout fout le camp. Y’a plus rien qui marche : les transports, l’électricité, le nucléaire... Eteignez vos ceintures, attachez vos cigarettes ! Ne tremblez plus étazuniens : John Mac Lane est sur le coup.

    "Yipee-Ki-Yay ducon" !!!

    Pyrotechnie – Balistique – Pif, paf, boom, patatra - « T’es une montre à remontoir dans l’ère du numérique ! » - Tu connais Danny Ocean ??? – T’en as encore sous le pied John ! – Course poursuite - « hands-on imperative » - vazi Johnny fais moi mal – Kevin Smith a pris 15 kilos - Creedence Clearwater Revival – T’es beau Bruce – T’as l’humour XXL John – « Merde, t’as flingué un hélico avec une bagnole ! » « J’avais plus d’balles » - Je t’aime quand tu dessoudes les cyber-terroristes -

    Merry Independance Day !

    Mc Lane Bless America .

    Oooops !

  • Shrek le Troisième de Chris Miller (III) et Raman Hui **

    Shrek le troisième

    Shrek, notre ogre préféré, a bien des soucis : il doit assurer l’intérim du roi de « Far Far Away » son beau-père souffrant. Quand ce roi-grenouille meurt, Shrek, qui ne rêve que de retourner à Putrid’land est le seul héritier… à moins qu’il ne retrouve le jeune Arthur qui pourrait être roi à sa place. Charmant (Prince humilié en exil) lève l’armée des méchants des contes de fée (capitaine Crochet, la Reine de Blanche-Neige, la sœur de Cendrillon…) pour tenter de reconquérir le trône. Couronne sur le royaume, Madame Shrek (Fiona) a des velléités de maternité ce qui file des sueurs froides et de fichus cauchemars à notre gros monstre vert… L’équipe de choc composée de Shrek et de ses amis fidèles l’Âne et le Chat Potté partent pour de nouvelles aventures !

    Evidemment l’effet de (très très bonne) surprise du premier volet est émoussé, il n’en reste pas moins que demeurent toujours le mauvais esprit, les gags en rafale, l’humour caca-prout parfois, les dialogues incisifs catapultés à la vitesse du son, les aventures en série et puis surtout SURTOUT une véritable avalanche de références cinéphiles et une B.O. toujours au petit poil. A noter la jolie présence d’un ado mal dans sa peau (le futur Roi Arthur) plutôt bien observée.

    Enjoy une fois de plus !