Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

7 °° En route vers le néant absolu - Page 9

  • Les irréductibles de Renaud Bertrand °°

    J’ai hésité à mettre cette note car je ne me souviens plus m’être autant ennuyée dans une salle obscure. Trop tard c’est dit !

    Essayons donc de voir la coupe à moitié pleine, plutôt qu’à moitié vide. Dans ce film (ça veut dire quoi au fait ce titre !!!) une chose est formidable : les filles ! Evidemment (comme dans 98 % des films) elles jouent les utilités de second, voire de troisième plan mais Anne Brochet, Hélène Vincent, Valérie Kaprisky sont belles, magnifiques, énergiques et POSITIVES.

    Jacques Gamblin est raide comme un passe-lacets et aussi crédible en chômeur ouvrier que Paris Hilton en Marie Curie.

    Le reste, tout le reste, les rapports hommes/femmes, les rapports parents/enfants, les enseignants, les élèves, les grévistes etc… sonne faux, sonne creux. Exit.

  • ORGUEIL ET PREJUGES de Joe Wright°°

    Mais qui est ce Matthew MacFadyen ??? Comment a-t-il osé faire ce qu'il a fait à Darcy ??? Pour ceux qui n'ont pas lu Jane Austen, Darcy est un des personnages les plus séduisant, énigmatique, charismatique de la littérature. Ici, nous avons un acteur fade, figé, inexpressif, sinistre, inexistant et moche qui occupe aussi bien l'écran que du mou pour chat. Pour le reste, Keyra Knigthley est très mignonne, mais on dirait qu'elle a 12 ans, elle frise son petit nez à tout bout de champ en souriant niaisement. Elle formera avec son Darcy le couple le plus anti-glamour de toute l'histoire cinématographique. C'est à pleurer. Les filles de la famille Bennet me font penser à une basse-cour. Elles piaillent, caquettent et gloussent non stop devant des hommes effarés qui ne cessent de les trouver irrésistibles. Et pourtant malgré ce concert de couinements incessants, c'est malgré tout la mère, Madame Bennet (Brenda Blenthlyn) qui remporte la palme de l'hystérie assourdissante, assommante.

    Pour ce qui est du cinéma : je le cherche encore en vain. Quand tout va bien, il fait soleil, quand tout va mal, il pleut. De longs et lents travellings nous font découvrir la superbe et photogénique campagne anglaise ce qui étire encore davantage ces deux heures pleines de vide et d'ennui.

  • ANGEL A – Luc Besson °°

     

    Luc Besson a annoncé que "Angel-A" était son dernier film. Je dirais : dommage et aussi tant mieux à la vue de ce non-film qui manque de tout, d'inspiration, d'humour, de poésie et d'intérêt tout simplement

    Il a été tourné en 20 jours nous assène-t-on ??? Et oui, ça se voit. Comment remplir 1 h 30 de pellicule avec du vide ? Chaque scène s’étire jusqu’à la consternation du spectateur (que je suis).

    La grande leçon, la "morale" de ce film est qu'il ne faut surtout pas mentir aux autres, à soi-même et que pour aimer son prochain, il faut d'abord s'aimer soi-même, savoir QUI on est (ah ! la grande scène du II où Jamel face au miroir des toilettes est sommé de se dire « je t’aime » à lui-même !!!)... et ce couplet, assorti de son refrain est matraqué tout au long d'une heure et demi INTERMINABLE où un petit Beur américain ( !!!) court après une grande tige suédoise qui tombe du ciel. Et c’est elle (son double, sa part féminine) qui doit lui faire comprendre ce qu'est l'amour !!!

    Ce discours simpliste, récurrent pour enfant décérébré de moins de 5 ans est ressassé, rabâché ad libitum… Il ne serait pas aussi irritant s'il n'était accompagné d'une vision catastrophique, avilissante et dégradante de la femme : "pouffiasse", c'est le terme employé à de nombreuses reprises, qui fume, boit, castagne, baise ou propose de… ou s'exhibe enfermée dans des cages en verre aux yeux d’hommes à peine intéressés qui eux sont tous des maquereaux, des loubards ou des truands !!! Voici donc le monde rêvé, poétique et idéal que Luc Besson cherche à nous "vendre" ??? Pour cela je pense qu'il faut un peu plus qu'un noir et blanc chichiteux et un top model généreux (clone de Mila...).

    Quant à Jamel roi de la tchatche, empereur de l’impro, c’est bien à lui qu’on a amoché les ailes, amputé, contraint, réduit à débiter des répliques indigentes ou à proférer des tirades mélodramatiques assommantes les yeux embrumés fixant l’horizon.

    Néanmoins, je conseillerais ce film à Nicolas Sarkozy qui rêve de voir son Paris vide et calme comme lors d’un couvre-feu.

    Personnellement, j’attendais le « retour » de Luc Besson derrière une caméra mais je préfère retourner en apnée plonger dans le grand bleu et continuer à me mentir en prétendant qu’il a été un grand réalisateur !

  • TROUBLE°° de Harry Cleven

    Deux Magimel pour le prix, c’est bon à prendre malgré ses cheveux jaune paille et sa mine renfrognée. C’est sans compter avec Natacha Régnier anti-actrice monolithique, mono-expressionniste et insupportable, Olivier Gourmet, acteur tragiquement tragique qui s’est fait la tête de Lénine pour l’occasion (je ne sais pas pourquoi), un enfant acteur tête à claques et un réalisateur qui essaie de faire du sous de Palma en recyclant du sous sous Hitchcock et qui balance un coup de cymbale tous les trois plans pour vous faire bondir de votre siège (sans cela c’est sûr, on pourrait dormir)/
    Les histoires de famille glauques avec cadavre dans le placard : non, non et non quand c’est filmé avec les pieds.