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A LA TELEVISION - Page 6

  • Y'a pas d'hélice hélas, c'est là qu'est l'os

     Petit florilège de répliques cultes. Je ne m'en lasse pas et vous ?

     

    - Are you ? - You are ? - Yes. Happy.

    -Glad.
    - Where is the big moustache ?

    - I don't know. And if you don't know, I don't know, no !

    - I don't understand !
    - You come with me to pick up Peter.
    - No, you come with me to pick up MacIntosh
    - I beg your pardon ?
    - And if you don't come, I... Oh merde alors comment on dit ça... ?
    - Comment ça "merde alors" ? But alors, you are French !
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    - À propos, je voulais vous demander, comment vous me trouvez physiquement ?
    - Bon euh... il est tard, il faut dormir !
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    - If I go to the turquish bath, I risque, I risque énormément !
    - Yes !
    - But ! If you, you go out, si vous sortez, the germans, les allemands, ils vont vous attraper, Crick,crick,crick ! Vous parlez et moi, I risque encore plus !
    - Yes !
    - Donc, I risque on the two tableaux !
    - Yes !
    - Oui mais enfin, vous dites toujours "yes"
    - Yes !
    - Bah oui ! Alors écoutez, do you promesse me, que if I bring ici the Big Moustache, you partez avec lui ?
    - Yes !
    - Mais définitivement ?
    - Yes !
    - Bon, alors, I accepte to go to the turkish bath, I accepte the moustache, I accepte tout et puis... et puis you, attendez, you, you go là dedans... You go là-dedans ! Là-dedans ! Immediatly ! Voilà. Don't move. Je reviens, I come back ! Wait and see, please !
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     Ils peuvent me tuer, j'parlerai pas ! - Mais moi non plus ! Ils peuvent vous tuer, je n'parlerai pas !

    - J'savais qu'on pouvait compter sur vous...

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  • Pourquoi je déteste la télé !

    Mes yeux et moi sommes tombés nez à nez avec des programmes télé : ceux de lundi.

    On appelle ça un choix, à la même heure :

    Sur la 6, « Superman » .

    En 1978, le monde n’allait déjà pas fort et Hollywood nous avait envoyé un sur-homme capable à lui tout seul de sauver la planète. On peut rire, moi, j’avais adoré et j’y avais cru, j’y crois encore d’ailleurs à cet homme providentiel. Personne ne m’ôtera mes illusions. Dans le rôle du super costaud de l’époque, un acteur, un vrai avec plein de muscles, plein d’humour et plein de talent : Christopher Reeves. Il avait réussi l’exploit de porter un improbable collant bleu et une non moins contestable cape rouge sans jamais être ridicule. Plus tard, Michaël Keaton et son casque à pointe et Tobey Maguire et son costume cousu main ont renouvelé la performance.

    Christopher Reeves, jusqu’ici irremplaçable (Brandon a du boulot…) nous a hélas prouvé qu’il était super fragile, super mortel, super humain !

    Sur la 2, « Quand les aigles attaquent » .

    Film de guerre exemplaire avec forteresse imprenable, méchants nazis, morceaux de bravoure, téléphérique et espionnage…et surtout deux super machos, comme on les déteste dans la vie et comme on les adore au cinéma : à ma droite Richard Burton, mâchoire serrée, œil bleu, sourire économe, à ma gauche Clint Hilmself sous-fifre encore jeunot qui se fait traiter de « petite frappe » sans bouger une oreille mais qui est une arme de destruction massive à lui tout seul. Efficace et magnifique.

    Sur Arte, « La porte du Paradis » de Michaël Cimino .

    Chef d’œuvre maudit, poème épique, lyrique et admirable responsable de la faillite des Artistes Associés, ce film est une des merveilles du 7ème art. Il est aussi l’un des films à l’origine de ma passion cinéphile (et pour Christopher Walken). C’est une somme, tout y est, l’histoire, la musique, l’interprétation et le moindre plan : c'est une leçon, irréprochable et sans défaut. C’est somptueux, désespéré, magique, inégalable, incomparable, S.U.B.L.I.M.E.

    Vous pouvez choisir vous ?

    Pas moi, et zou, je vais au cinéma.