Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

MES CHERS DISPARUS - Page 9

  • JACK PALANCE

    18 février 1918 - 10 novembre 2006

    jack palance

    Les plus jeunes ne le connaissent sûrement pas mais il fut LE second rôle magnifique, l'éternelle "sale gueule" du cinéma américain celui qui peupla de cauchemars mes rêves cinéphiles. Il avait fait un retour remarqué, drôle et étonnamment doux en 1988 dans "Bagdad Café".

    Pour en savoir plus, cliquez ici.

  • ROBERT ALTMAN

    20 février 1925/20 novembre 2006.

    robert altman

     

    Il a dit : 

    « La réalisation est la chance d'avoir plusieurs vies. »

    Réalisateur, producteur et scénariste, il a fait tourner les plus grands, il était éclectique et son oeuvre est parsemée de pépites (Mash, John Mc Cabe, Cookies fortune etc...) mais pour moi la perle des perles reste "THE PLAYER" où il osait s'attaquer à Hollywood et au mythe avec son regard cynique et unique. Le plan séquence d'ouverture reste un choc pour moi.

    Son dernier film, avec Meryl Streep "The last show" sortira le 6 décembre.

    Pour une biographie plus complète, vous pouvez voir ici.

  • REMY BELVAUX

    novembre 1967 - septembre 2006

    cinema,rémy belvaux 

    Il n'était pas seulement le frère de l'indispensable Lucas Belvaux, il était aussi le réalisateur du cultissime "C'est arrivé près de chez vous" dans lequel il révélait Benoît Poelvoorde. Ce bijou d'humour noir, réalisé en noir et blanc avait des allures de faux reportage ce qui le rendait encore plus terrifiant. Une équipe de télé dont l'interviewer était Rémy Belvaux lui-même, suivait les pas d'un serial killer bavard qui commentait ses actes. Le film avait fait sensation à la Semaine de la Critique à Cannes en 1992 et était devenu une oeuvre culte.

    Qui a oublié la recette du "Petit Gregory" ? C'était d'un mauvais goût douteux parfaitement assumé.

    Un petit rappel ici  : http://cinema.fluctuat.net/blog/8783-ca-n-039-arrivera-plus-pres-de-chez-vous.html (le chevelu qui pouffe, c'est Rémy).

  • BERNARD RAPP

     17 Février 1945 - 17 Août 2006.

    Bernard-Rapp.jpg

    Bernard Rapp fut Grand reporter, puis correspondant en Grande-Bretagne, il présente le journal télévisé de 20h sur Antenne 2 de 1983 à 1987 ainsi que plusieurs émissions littéraires. Son ton direct et son regard rieur, presqu'ironique, plaisent. Mais il fit aussi scandale lorsque, brisant un tabou, il dit la "grand messe" du 20 heures, le 18 mai 1986, sans cravate. "Je n'étais tout de même pas en caleçon", se défendit-il.

    Puis, pendant quelques années, ce sera "L'assiette anglaise", émission de rencontres et d'entretiens décontractés, mais jamais complaisants, chaque samedi en direct du Saint James Club de Paris, un bar anglais. Peu à peu, la littérature et le cinéma le happent, mais comme journaliste d'abord. Il présente une émission littéraire de haute tenue, "Jamais sans mon livre".

    Passionné de cinéma, à 50 ans, il écrit et réalise son premier long-métrage, « Tiré à part » avec le magnétique Térence Stamp, polar glaçant dont l'action se situe dans le milieu de l'édition. Une réussite.

    Avec son deuxième film, « Une affaire de goût », il convainc la critique et le public. Cette subtile étude psychologique, relate la relation perverse et cruelle entre un nanti (Bernard Giraudeau) et son goûteur (Jean-Pierre Lortit). Ce film tortueux et machiavélique est primé au Festival de Cognac et nommée 5 fois aux Césars. Le cinéaste change de registre et s'essaie à la comédie, sur un mode mélancolique dans « Pas si grave » puis cruel dans « Un petit jeu sans conséquence ».

  • GERARD OURY

     29.04.1919/21.07.2006

    gérard oury

    O comme Oury

    (Ma Grande Vadrouille, éditions Plon)

    "Je suis né le 29 avril 1919 à Paris, 24 rue de La Tour, car les femmes à cette époque accouchaient dans leur appartement. Fils de Serge Tennebaum, violoniste, et de Marcelle Oury, sans profession, je fus déclaré à la mairie du 16e arrondissement sous le nom de Tennenbaum Max Gérard. Max, mon parrain, fut un très célèbre tragédien de la Comédie Française du nom de De Max. Gérard est un prénom que je ne regrette pas, car il est d'origine germanique et signifie "lance de puissance" ! Mes parents divorcèrent lorsque j'eus trois ans, et je fus élevé par ma mère et ma grand-mère. Il était donc naturel que j'adopte leur nom lorsque je décidai d'embrasser le métier d'acteur. Mais la Loi française est piquante : on a certes le droit de prendre le nom de sa mère mais en le modifiant. Ce qui fait qu'aujourd'hui encore mon passeport est libellé comme suit : 'Houry dit Oury Gérard' ".

     

    A la fois acteur, scénariste, réalisateur il était le roi de la comédie populaire qui devient culte « Le Corniaud », « La Grande Vadrouille », « Le Cerveau », « Rabbi Jacob » etc… Le coup de génie absolu est d’avoir rassemblé Bourvil et Louis de Funès et de les avoir réunis à plusieurs reprises.

    « La Grande Vadrouille » reste pour moi la comédie française haut de gamme, inégalable et dont je ne me lasse pas. Plus de 17 millions de spectateurs en salle à sa sortie en 1966, ce raz-de-marée n’a été dépassé depuis que par une vague titanesque. Chaque passage à la télé est un triomphe. Les scènes cultes succèdent aux répliques cultes, c’est un festival et c’est inoubliable !

     

    Quelques petites remises en oreilles savoureuses :

     

    L'Anglais: Me, Mac Intosh

    Stanislas: Vous Mac Intosh

    L'Anglais: And the signal is "Tea for two"

    Stanislas: Le signal…

    L’Anglais siffle “Tea for Two”

    Stanislas : Sifflez pas ça, is an american song

    L'Anglais : Yes

    Stanislas : Is ferbotten ici, c'est, alors…

    (Il joue la mélodie au piano. L’Anglais lui fait signe d’arrêter)

    Attendez. If I go to the turkish bath, I risk énormément

    L'Anglais : Yes

    Stanislas : But, if you, you go out, si vous sortez, the Germans, les Allemands, ils vous attrapent, et crcrcr

    (il fait le geste de quelqu’un que l’on torture)

    vous allez parler, et moi I risk encore plus

    L'Anglais : Yes

    Stanislas : Donc, I risk on the two tableaux

    L'Anglais : Yes

     

    Plus tard, au bain turc :

    Augustin: Are you ?

    Stanislas: You are.

    Augustin : Happy

    Stanislas: Glad. Where is Big Moustache ?

    Augustin: I don't know and If you don't know, non ?

    Stanislas : I don't understand

    Augustin : You come with me to pick up Peter

    Stanislas : Non, you, come with me to pick up Mac Intosh

    Augustin : Non, non, non, you

    Stanislas : I beg your pardon

    Augustin : And if you don't come, I, heu, ah ! merde alors ! comment on dit ça ?

    Stanislas : Comment ça "Merde alors", but alors you are French !

    Augustin : You are not English !

     

    Stanislas a du mal à avancer et rouspète.

    Augustin: Évidemment, c’est pas des chaussures pour la marche que vous avez là.

    Stanislas: Puisque vous me le proposez si gentiment, j’accepte !

    Augustin : Quoi ?

    Stanislas : Que vous me prêtiez vos souliers.

    Augustin : Bah, euh, vous chaussez du combien ?

    Stanislas : Du comme vous.

    (Ils échangent leurs chaussures)

     

    Un régal, inimitable !

  • SHOHEI IMMAMURA

    15 septembre 1926 –  31 mai 2006

     21012711_20130615140641098_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

    On lui devait l’un des sommets de « 11'09'01 : September 11 » réalisé par 11 réalisateurs différents pour saisir la dimension humaine de la tragédie, mais aussi l’incroyable et déroutant « L’anguille », palme d’or en 1997 où un coiffeur en liberté provisoire ne communiquait plus qu’avec son anguille et le sublime et sage « Ballade de Narayama » pour ne citer que les plus connus.