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FESTIVAL ANNONAY 2010 - Page 2

  • LES DEUX VIES D'ANDRES RABADAN (Las dos vidas de Andrés Rabadán) de Ventura Durall***(*)

    Festival International du Premier Film d'Annonay

    Film en compétition - Espagne

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    Cette histoire est vraie. En 1994 le jeune Andrès Rabadan est condamné à 20 ans de prison : à 19 ans, dans un accès de folie, il fait dérailler trois trains puis tue son père avec une arbalète. Diagnostiqué schizophrène, c'est en hôpital psychiatrique qu'il purge sa peine. Le film démarre 11 ans plus tard. Andrès est toujours dans ce même hôpital, bien qu'il n'ait plus aucun traitement depuis 7 ans...

    Comme bien souvent c'est dans les traumas d'une enfance blessée qu'il faut chercher l'explication ou la signification d'actes parfois irrémédiables. Et c'est subtilement par d'incessants aller/retours entre le passé et le présent que le réalisateur nous donne accès à l'inconscient et aux souvenirs de l'énigmatique et impénétrable Andrès. Le détenu baptisé "fou à l'arbalète" semble à la fois résigné et parfaitement lucide quant à son sort. Son attitude détachée et désinvolte déplaît au personnel comme aux médecins.

    Le très charismatique très beau et très impressionnant Alex Brendemühl dans le rôle d'Andrès donne à ce personnage mystérieux et impénétrable une étonnante épaisseur le rendant à la fois attirant et inquiétant. Habilement et avec beaucoup de fluidité la réalisation de Ventura Durall nous rapproche encore davantage de ce coupable/innocent pour nous aider à comprendre par quelles horreurs on peut en arriver à en commettre et devenir un assassin.

    Les moments "d'évasion" d'Andrès constituent une véritable plongée poétique dans son imagination voire son imaginaire. Une fenêtre est ouverte sur l'extérieur qui lui permet de "s'évader" et apporte de l'air, de la couleur et de la lumière dans un quotidien immuable. Sa rencontre avec une infirmière particulièrement sensible à la différence, à l'intelligence et au charme d'Andrès est aussi admirablement et pudiquement développée. Entre faute, secret, résignation et espoir, ce beau film magistralement interprété rend impatient de retrouver les prochains films de son réalisateur.

  • Cinquième jour : Festival International du Premier Film d'Annonay 2010

    Retour sur cette journée... sans petit déjeuner, non que je ne l'ai pas pris, mais j'ai oublié de le photographier, j'espère que vous ne m'en voudrez pas.

    Voici quelques clichés du coin :

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    Ils adorent les escaliers dans la région :
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    En approchant du "Palais" aujourd'hui :
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    on pouvait rencontrer le chanceux jury, que je vous présenterai plus en détails prochainement :
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    Le matin, j'ai vu :
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    que je n'avais jamais vu et je suis ravie de l'avoir fait. J'ai adoré, j'ai beaucoup ri. C'est un film bricolé complètement louf, déjanté avec un Michaël Keaton absolument délirant. Il ne manque que Johnny Depp dans cet univers déjà totalement burtonien.
    J'ai également oublié de prendre des clichés du délicieux repas de midi à l'habituelle cantine, où, le week end approchant, il devient de plus en plus difficile de trouver une place.
    J'en profite pour rappeler aux festivaliers qui passeraient par ici qu'il convient de DEBARRASSER SA TABLE après avoir mangé et cela vaut aussi pour le Directeur Artistique et sa femme dont j'ai dû ramasser les assiettes après qu'ils aient mangé leurs crêpes !!! Merci.
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    En début d'après-midi j'ai vu le 6ème film (espagnol) de la compétition *** :
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    Et j'ai décidé, alors qu'il me reste encore deux films de la compétition à voir, de revoir celui qui est mon coup de coeur absolu depuis le début de ce festival. Il ne m'a pas quittée bien que ce soit le premier que j'aie vu. J'espère qu'il sera récompensé car c'est le plus merveilleux et le plus envoûtant, d'une beauté absolue, une histoire d'amour comme je les aime :
    NOTHING PERSONAL de Ursula Antoniak... avec la sublime Lotte Verbeeke qui est arrivée à Annonay cette après-midi et qui en plus d'être une jeune femme magnifique et une actrice extraordinaire, est absolument adorable, charmante, drôle, gaie, intelligente, polyglotte... que TOUS les garçons ici sont dans un état d'affolement total et que les filles ne peuvent même pas lui en vouloir tellement elle est plaisante, exquise, aimable. On a beau se dire que certaines filles ne laissent pas grand chose aux autres, j'espère très sincèrement que plein de réalisateurs vont la repérer très vite car elle est époustouflante et le film magnifique.
    Espérons que les fans ici présents la laisseront un peu respirer...
    Je termine cet article en joignant quelques photos d'elle. Et comme aujourd'hui c'était l'anniversaire de mon Jules, elle lui a même fait un bisou, ce qu'il n'est pas prêt d'oublier :
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    Pour découvrir Le Wizz Mag : émission télévisée préparée par une quinzaine de jeunes du la MJC et diffusée chaque soir avant la projection du film de 21 heures, rendez vous sur le site du Festival ICI.
  • THE STRENGTH OF WATER de Armagan Ballantyne ***

    Film en compétition - Nouvelle Zélande

    Festival International du Premier Film d'Annonay

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    Melody et son frère Kimi sont soudés comme les deux jumeaux qu'ils sont. Elle est fantasque, intrépide et extravertie alors que Kimi est plus réservé et pétochard. Taï un jeune homme, vagabond s'installe dans une vieille maison abandonnée désignée comme "la maison interdite". La famille des deux enfants accueillent Taï qui fascine Melody. Alors que la petite fille se promène seule avec le jeune homme, ils sont menacés et attaqués par un chien. En tentant de protéger Melody, il se trouve indirectement impliqué dans sa mort. Alors que toute la famille de la petite fille est effondrée, Kimi continue de se comporter comme si sa soeur était toujours là et vit avec son fantôme qui l'accompagne sans rien changer à ses habitudes.

    Avec une économie de mots et sans démonstrations excessives la réalisatrice explore le fameux travail de deuil qu'un enfant doit accomplir et qui se trouve d'autant plus douloureux que la disparue était son double, son alter ego et une partie indissociable de lui-même. C'est en isolant des autres, en s'enfermant provisoirement avec l'être aimé par dessus tout que Kimi va apprendre à admettre qu'il ne la reverra plus jamais et la laisser "partir" définitivement.

    A la périphérie de cette histoire d'amour fraternel, la réalisatrice nous parle d'un pays tellement éloigné qu"il nous est étranger et de la civilisation maori, ses traditions, ses coutumes, ses croyances, encore plus inconnue. Elle évoque également la peur de la différence et de l'inconnu au travers du personnage de Taï, jeune homme d'autant plus étrange qu'il est étranger et qui devient par sa différence un coupable idéal.

    Porté par des acteurs non professionnels et notamment les deux enfants magnifiques qui semblent totalement ignorer la caméra, ce film bénéficie également d'une image, d'une photographie sublimes et de paysages du bout du monde suffocants de beauté.

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  • HUIT FOIS DEBOUT de Xabi Molia **(*)

    Film en compétition - France

    Festival International du Premier Film d'Annonay

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    Elsa est très fragile. Elle ne voit plus qu'épisodiquement son fils de 10 ans dont elle ne pourra recupérer la garde que si elle trouve un emploi stable. Hélas, les petits boulots qui l'aident tout juste à survivre ne lui permettent pas de conserver son logement dont elle est expulsée. Devenue aussi marginale que son voisin Mathieu qui n'a d'autre solution que de s'installer dans la forêt, elle dort la nuit dans sa voiture et imagine diverses combines pour pouvoir manger, se laver et se présenter aux entretiens d'embauche qu'elle rate systématiquement par manque d'énergie, de conviction, de confiance en elle...

    Suivre le parcours de ces deux paumés poétiques nous plonge au coeur même d'un sujet de société très actuel : comment se réinsérer quand on a tout perdu. Et on ne rêve que d'une chose, que ces deux là s'en sortent tant ils sont attachants. Mais le réalisateur ne nous donne pas à vivre le combat de deux battants acharnés à refaire surface mais de deux êtres délicats et rêveurs, doux et lymphatiques par vraiment armés pour affronter l'adversité.

    Voir et entendre Denis Podalydès aborder un entretien et faire l'éloge du doute, justifier les quatre années d'interruption dans son curriculum par son besoin de prendre du recul afin de s'assurer au travers de ses nombreuses lectures si le travail est vraiment indispensable, et d'ajouter qu'au jour de cet entretien il n'est pas encore tout à fait certain qu'il le soit est d'un comique quasi surréaliste. Il faut dire que Podalydès est une nouvelle fois au top de son attitude lunaire et de son interprétation décalée.

    Quant à Julie Gayet elle compose avec beaucoup de douceur et de fantaisie une partition de fille perdue, rêveuse, absente, contemplative qu'on ne lui connaissait pas. Victime tantôt lucide tantôt inconsciente, ses quelques larmes de désespoir et d'abattement crèvent le coeur. Elle est aussi capable de se montrer inquiétante et menaçante lors d'une scène impressionnante où en jouant avec son fils sur une plage, elle flirte avec la folie. Une très grande interprétation qui la rend particulièrement exquise, charmante et aimable.

    Cependant en oscillant trop entre le burlesque désopilant de la première partie et l'aspect beaucoup plus dramatique de la seconde, le réalisateur nous laisse un peu désorientés. Ceci dit résolu à se comporter de façon franchement optimiste, il semble nous dire qu'il est possible de se retrouver 7 fois par terre et 8 fois debout... même si ses deux "héros" ne semblent pas trés bien barrés et qu'il n'y a pas de quoi en rire et c'est ce qui est gênant !

  • EAMON de Margaret Corkery *

    Film en compétition - Irlande

    Festival International du Premier Film d'Annonay

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    Eamon a 6 ans et il est très amoureux de sa maman. Comme tous les petits garçons de cet âge pensez-vous ! Sauf que pour Eamon cet attachement est exclusif, maladif au point de chasser chaque nuit son père du lit. Tout le monde s'accomode de cette improbable situation, même si le père rêve en solitaire de reprendre des relations sexuelles avec sa femme alors qu'elle est tellement centrée sur elle-même qu'elle se moque éperdument du reste. Ce sont les vacances scolaires, Grâce qui angoisse d'avoir son fils en permanence avec elle tente de le confier à sa propre mère qui refuse (on la comprend et on approuve).

    - Grace la mère : je vais partir en vacances avec Eamon au bord de la mer ?

    - Daniel le père : et comment tu vas y aller ?

    - ben, tu vas nous y conduire !!!

    - je travaille j'te signale !

    - ben t'as qu'à dire que t'y vas pas.

    - bon d'accord !"

    Et voilà notre immature trio sur la côte irlandaise pour des vacances fauchées au cours desquelles le fils colle sa mère qui ne pense qu'à bronzer alors que le père lorgne sur ses courbes généreuses en essayant de se débarrasser de l'encombrant gamin.

    Devant des scènes douteuses, ni tragiques ni comiques, on reste au mieux déconcerté, au pire irrité par l'évolution et la tournure des événements qui surviennent. Pour abréger les souffrances de ces trois personnages malheureux, inadaptés à ce qui leur arrive, antipathiques et calamiteux, on a qu'une envie : les noyer.

    L'invraisemblable fin ne relève pas le niveau de cette chose dont on peine à apprécier le but et l'intérêt si ce n'est que la vie d'un insupportable enfant maltraité et de désolants parents incompétents peut être vraiment morose.

    Heureusement, il y a l'Irlande, la mer...

  • Quatrième jour - Festival International du Premier Film d'Annonay

    Avant de vous parler des trois films que j'ai vus aujourd'hui... un petit retour en images sur ma journée.
    Encore un excellent petit déjeûner

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    à l'hôtel... qui n'est pas en plein centre ville :

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    mais qui a un très joli ascenceur que je n'utilise pas car je suis trop une courageuse et qu'en plus... non je ne dirai rien...
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    Les deux photos suivantes... dès qu'on met le pied hors de l'hôtel :
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    Et voici Annonay Centre... comme vous pouvez le constater tout le monde est dans les salles :
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    A l'entrée du Théâtre, des claps avec tous les titres de films en compétition :
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    Les films de la compétition que j'ai vus :
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    Invitée mystère.
    Pour découvrir Le Wizz Mag : émission télévisée préparée par une quinzaine de jeunes du la MJC et diffusée chaque soir avant la projection du film de 21 heures, rendez vous sur le site du Festival ICI.
  • CINE CONCERT : DUEL de Steven Spielberg/Antiquarks

    Festival International du Premier Film d'Annonay.
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    Expérience totalement inédite et tout à fait enthousiasmante pour moi que ce ciné-concert. Revoir le deuxième film de Steven Spielberg d'abord dans une belle salle archi comble

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    C'est l'histoire plutôt traumatisante d'un type qui part au travail. La journée devrait être ordinaire, mais il se trouve pris en chasse par un routier dont on ne verra jamais le visage et dont on ne comprendra jamais les motivations. Sous le soleil implacable et la poussière de cette route californienne, l'angoisse monte.

    C'est l'excellent groupe lyonnais Antiquarks qui assure l'accompagnement sur scène. "Pour cette création originale, le groupe propose un voyage dans le "melting pot" musical impressionniste du cinéma de l'Amérique des années 70 : thriller, western, film noir, chronique sociale et fiction".

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    Comme vous pouvez le constater, je suis toujours vigilante pour traquer repérer le joli garçon !
  • Atelier Création Sonore et Cinéma d'Animation

    Festival International du Premier Film d'Annonay.

    Pour diversifier un peu les plaisirs, j'ai choisi de participer à ce passionnant atelier dirigé de façon très ludique par François Liguier du studio de films d'animation FOLIMAGEVous pouvez en retrouver toute la magie et surtout des explications beaucoup plus documentées que les miennes en cliquant ici. François Liguier fait plus précisément partie de l'Equipée et  intervient en général et plus particulièrement dans le milieu scolaire, ce qui explique sans doute l'aspect hautement pédagogique de son atelier.

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    C'est autour du film de Jacques-Rémy Girerd

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    que nous allons re-découvrir que depuis les années 30 un film c'est autant du son que de l'image. On nous propose donc, non pas de voir et de regarder mais d'ENTENDRE un dessin animé !

    Pour comprendre l'ambiance sonore générale du début du film, on distingue très nettement le vent, des oiseaux de forêt exotiques (perroquets, singes), des insectes, une espèce de grincement métallique... En décodant ces éléments on comprend que la scène se situe à l'extérieur, un soir d'été dans un pays d'Amérique du sud (les grillons ne "chantent" que le soir quand il faut chaud) et les "couinements" entendus, ce  sont les grues du chantier où l'action se déroule au début. On peut même préciser que nous sommes en montagne puisque l'amplitude provoque une sorte d'écho qu'on ne retrouve pas en plaine...

    Mia et le Migou

    Lorsque le vent devient plus fort, tous les animaux se taisent sauf les grillons qui accentuent leurs crissements car ils sont stressés. Une tempête se prépare. Après qu'elle soit passée, tout redevient calme.

    François nous présente différentes ambiances et nous les fait deviner : le tic tac d'une horloge associé au bruit de la mer, au bouillenement d'une marmite, au crépitement d'un feu de cheminée nous indiquent que nous sommes dans une maison le soir au bord d'une plage et que la fenêtre est ouverte.

    Un son particulier peut être associé à un personnage. Par exemple ici, le Migou, sorte de monstre qui n'existe pas. Des sons peuvent aussi être "fabriqués", inventés pour provoquer la peur. Une ambiance de jungle + des grognements font naître l'inquiétude.

    L'ambiance désigne l'endroit où se situe l'action.

    Les effets sonores accompagnent l'action. Il s'agit de sons réels enregistrés dans la nature ou des endroits très précis.

    Les bruitages par contre sont liés à une action et naissent d'objets lorsque le film est fini. François créera des sons directement devant nous : le pas ou le galop du cheval, le crissement des pas dans la neige (de la maïzena dans un sac de coton), le dérapage d'une voiture (grâce à une bouillotte)... tout un univers de sons obtenus à partir d'objets très quotidiens.

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    On peut également ajouter des sons qu'on ne "voit" pas à l'image ce qui donne l'illusion que le décor est plus grand que ce qui est montré à l'écran. Pour chaque aspect du travail un exemple concret nous est montré. Pour les sons qui se prolongent par exemple, on voit un petit copain de Mia qui jette une casserole. On entend et on voit la casserole tomber par terre. Puisque l'action se situe près d'une rivière qu'on ne voit pas, la casserole tombe dans l'eau. On entend donc un "plouf" alors qu'on ne voit pas la casserole dans l'eau.

    Vous l'avez compris, il est difficile pour moi de décrire cet atelier qui était en grande partie sonore et un peu visuel. Mais c'était passionnant et je suis persuadée que je ne verrai plus les films de la même façon à présent. Tous les sens doivent être en éveil au cinéma.

    En plus des images, d'une histoire... un film c'est donc une ambiance, des effets sonores, des bruitages, mais aussi des voix (dans les films d'animation elles sont enregistrées avant le film) et évidemment la musique.

    Pour terminer, nous sommes conviés à faire virtuellement tomber la pluie aidés de sacs plastiques et de nos mains, François, chef de ce curieux orchestre dirige l'intensité de l'averse jusqu'à ce que le calme redevienne complet en un goutte à goutte intermittent.

    François Liguier rend le son fascinant.

  • Troisième jour - Festival International de Premier Film d'Annonay

    Je reviendrai en détails sur cette formidable journée du 3 février. En attendant, en voici un aperçu en images.

    Après un délicieux et copieux petit déjeûner :

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    le premier fourire de la journée :
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    Une ballade :
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    Direction "Les Nacelles" pour re-voir "Complices" de Frédéric Mermoud un (premier) film que je vous recommande une nouvelle fois tant il m'a ravie même à la seconde vision :
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    Un repas (délicieux) pris à L'antre D'eux où nous sommes chouchoutés par l'équipe de Lulu Berlu :
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    Une petite crêpe (oui je prends 12 kgs et alors !) à l'Antre d'Eux en compagnie du patron Gaël (directeur artistique du Festival), la patronne Florence (traductrice (géniale) occasionnelle) et l'héritière Nora. J'en profite pour préciser que le service bar, crêpes et que la décoration de cette Antre sont assurés par l'association "L'essaim de Julie" :
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    Retour au cinéma pour assister à la projection du film québécois de la compétition... mouais...
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    Il est 20 heures c'est l'heure de ???
    Bravo,
    manger à l'Antre d'Eux où l'on retrouve Joël (ancien membre du jury) et Catherine sa femme. Puis retour au Théâtre :
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    pour assister au Ciné Concert donné par le Groupe Antiquarks avec la projection du film "Duel" de Steven Spielberg, en partenariat avec la Presqu'île
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    Pour découvrir Le Wizz Mag : émission télévisée préparée par une quinzaine de jeunes du la MJC et diffusée chaque soir avant la projection du film de 21 heures, rendez vous sur le site du Festival ICI.