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Cinéma - Page 217

  • L'ANGE DU MAL de Michele Placido **

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    Dans les années 70, l'Italie a eu son Jacques Mesrine. Il répondait au doux patronyme de Renato Vallanzasca et contrairement à notre Jacquot national, il purge depuis 1977 une peine de 290 ans de prison. Autant dire qu'on n'est pas près de le revoir sévir. Responsable de vols, hold-ups, séquestrations, homicides et évasions le garçon s'est attelé très tôt à la tâche et dès l'âge de neuf ans, il faisait évader les tigres d'un cirque. Depuis tout petit, de toute façon il était persuadé d'être né pour voler ! 

    Michele Placido reprend peu ou prou la même trame narrative qu'il avait utilisée pour son précieux "Romanzo criminale" mais en moins bien, moins fouillé, moins travaillé, moins politique. Curieusement la première partie qui évoque les méfaits du truand qui ne manquait pas d'imagination pour trouver de l'argent facilement est moins intéressante que la seconde où il se retrouve enfermé. Entouré d'une bande de baltringues, de bras cassés qui cèdent aux tentations de la drogue, sa petite entreprise a vite connu la crise. Ses tentatives d'évasion répétées, sa rage de vivre, de s'évader, ses provocations le rendent évidemment sympathique. D'ailleurs, son humour, son charme avaient fait des ravages à l'époque dans les coeurs féminins et il était littéralement submergé de courrier en prison. Des milliers de femmes lui écrivaient, s'offraient à lui jusqu'à vouloir l'épouser.

    Cependant la grande réussite indiscutable du film c'est le choix de l'acteur Kim Rossi Stuart mais que ce garçon est beau !!! pour interpréter ce Dom Juan de pacotille qui n'a pas énormément de cerveau mais un charisme phénoménal.

  • R.I.F. (Recherches dans l'intérêt des familles) de Franck Mancuso *

    R.I.F. (Recherches dans l'intérêt des familles) de Franck Mancuso; yvan attal, pascal elbé, cinéma

    Le torchon brûle et les noms d'oiseaux volent bas entre Monsieur et Madame Monnereau, mariés et parent d'un gentil mouflet. Monsieur (Stéphane pour les intimes) est flic, le genre qui va au charbon et reste pas au bureau à tailler les crayons, à taper des rapports d'un doigt sur une Remington en mettant du carbone entre deux feuilles ! Alors forcément il passe trop de temps à poursuivre le gredin et néglige sa gentille famille qui n'en peut plus. Pour tenter de recoller les morceaux, il décide de se mettre au vert et d'emmener madame et ouistiti une semaine en Lozère en plein mois de novembre : joie. Stéphane fait le coup de la panne à Valérie (qui s'appelle encore Valérie de nos jours ??? Pardon aux Valérie mais quand même !) et les voilà obligés de s'arrêter au beau milieu de nulle part dans une station service digne d'un tableau de Hopper. Pendant que Stéphane et le lardon partent en dépanneuse (ça amusera le gamin !), Valérie (mouarf... excusez moi les Val, je peux pas m'empêcher) reste à la station. Et quand les deux reviennent Valoche a disparu. La gendarmerie se met sur le coup mais Stéph trouve les méthodes de bouseland un peu trop pantouflardes. Il se mêle un peu trop de l'enquête mais rapidement de témoin il se retrouve premier suspect. ça craint !

    Bon alors comment dire ? Ce qui est bien dans ce film c'est l'environnement. On se croirait parfois au fin fond des States et Carlo Brandt s'est fait un look qui n'aurait pas dépareillé dans "Délivrance". Question scénario, ça laisse un tantinet à désirer tant les facilités font parfois sourire. Cela dit, Yvan Attal est très bien et Pascal Elbé fait des oeillades à sa collègue fliquette et reste droit dans ses bottes devant l'attitude méprisante de son collègue. C'est drôle.

  • DES CADEAUX A GAGNER

    grâce à MK2 DIFFUSION pour

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    qui sort en salle ce mercredi 14 septembre.

    Synopsis : Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.

    Pas moins de 20 cadeaux pour ce film :

    - 5 x 2 places de cinéma - 5 affiches du film - 10 badges du film.

    Dans un premier temps, je vous propose de choisir votre cadeau (donc précisez le avec votre réponse, si vous ne le faites pas, j'attribuerai systématiquement un badge), ensuite je les attribuerai en fonction de ce qui reste.

    Les règles sont toujours les mêmes :

    - une seule réponse par personne à la fois,

    - attendre que j'ai validé avant de retenter votre chance.

    Pour gagner, merci de trouver à qui appartiennnent ces petites mimines. Donnez-moi le nom de l'acteur ET le titre du film. Fastoche.

    Les gagnants des places de cinéma sont : kupee, mel, sploutche, Jordane,  Guy.

    Les gagnants des affiches sont : marion, Florence, Marichola

    Les gagnants des badges sont : Rob, titine, zapette, sopel, Fred, Lamélo, Bibi, souricette, Ed, Julie.

    GAME OVER. Merci.

    1

    NE TOUCHEZ PAS LA HÂCHE trouvé par Florence, 1 affiche1.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    2

    BONS BAISERS DE BRUGES trouvé par Fred : 1 badge

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    3

    ADRIEN BRODY dans A BORD DU DARJEELING LIMITED trouvé par mel : 2 place de cinéma

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    4

    LEONARDO DI CAPRIO dans NOCES REBELLES trouvé par marion : une affiche

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    5

    REVIENS MOI trouvé par Lamélo, 1 badge

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    6

    MICHAEL FASSBENDER dans HUNGER trouvé par Rob :

    1badge

    6.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

     7

    MICHAEL CAINE dans LES FILS DE L'HOMME trouvé par kupee : 2 places

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    8

    LES INFILTRES trouvé par souricette, 1 badge

    8.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma 

    9

    YOLANDE MOREAU dans SERAPHINE trouvé par Sploutche : 2 places

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    10

    SHAUN OF THE DEAD trouvé par sopel, 1 badge

    10.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    11

    THE WILL BE BLOOD trouvé par Jordane :

    2 places de cinéma

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    12

    LAST DAYS trouvé par Bibi, 1 badge

    12.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    13

    OLD BOY trouvé par Marichola

    13.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    14

    GERRY trouvé par personne

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    15

    GANGS OF NEW YORK trouvé par Florence

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    16

    TOM HANKS dans SEUL AU MONDE trouvé par Guy :

    2 places de ciné

    16.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    17

    TOM CRUISE dans MAGNOLIA trouvé par titine :

    1 badge

    17.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    18

    ORANGE MECANIQUE trouvé par Ed, 1 badge

    18.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    19

    CLINT dans LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND trouvé par zapette : 1 badge

    19.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    20

    LE GUEPARD trouvé par Julie : 1 badge

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  • CAFE DE FLORE de Jean-Marc Vallée ****

     JOURNEES DES AUTEURS - MOSTRA VENISE 2011

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    Antoine vit de nos jours à Montréal avec sa femme adorée Rose et ses deux filles. Tout est lumineux, beau et sourit à cette espèce de David Guetta canadien qui parcourt le monde avec son étrange musique. La musique d'ailleurs accompagne sa vie depuis qu'il est tout jeune. Cet amour de la musique, il l'a partagé depuis l'adolescence avec une fille aimée à la folie, Carole, dont on comprend rapidement qu'elle est la mère des deux petites. Tout n'est donc pas si rose et éclatant que la lumière éblouissante qui baigne le film le laisse supposer. Car Carole souffre, gravement, durablement. Elle ne parvient pas malgré les années qui passent à se remettre de la séparation d'avec l'irremplaçable et irremplacé Antoine.

    A Paris dans les années 60, Jacqueline donne naissance à Laurent un enfant différent, un petit trisomique qu'il était de bon ton dans ces années là de placer directement dans un centre pour handicapés. Jacqueline refuse, se fait larguer par le père qui ne se sent pas de taille à élever un tel enfant et elle va tenter de faire de l'enfance de son fils un véritable enchantemant.

    Quel rapport entre les deux histoires ? Chut ! Jean-Marc Vallée met pratiquement une heure et demi à amorcer un début de réponse. Avant d'en arriver là, il nous balade au son et au rythme d'un film d'une ambition folle et démesurée, totalement déstructuré dont il dira ensuite alors qu'un spectateur lui avouera "j'ai aimé votre film mais je ne sais pas encore pourquoi" que ce n'est pas surprenant et qu'il a lui aussi mis plus de quatre ans à le comprendre !

    Malgré la difficulté qu'on a à faire le lien entre les deux histoires, les deux époques, les deux styles du film (la lumière et les couleurs à Montréal, les tons froids et la tristesse à Paris) on est embarqué. Le réalisateur s'empare du spectateur et ne le lâche plus. Comment réussit-il ce miracle ? En grande partie je crois parce qu'on s'attache avec passion aux quatres personnages principaux, qu'on les comprend, on partage leurs joies et leurs peines et qu'on a qu'une envie : les voir heureux enfin et pour toujours.

    Jean-Marc Vallée vous avait emballés, surpris et amusés avec "C.R.A.Z.Y.", il va vous bouleverser avec ce "Café de Flore" dont la date de sortie n'est pas encore déterminée mais s'il continue à faire ces ravages dans les festivals, tous les distributeurs devraient se l'arracher. J'espère qu'il va sortir vite en France, pour que je puisse le voir et le revoir et pouvoir vous en parler encore. C'est un film d'amour comme je vous assure vous n'en avez jamais vu, qui fait frémir d'émotion. La douceur, l'intelligence, le charme des personnages sont sidérants. Ils nous parlent d'amour éternel, de l'âme soeur, d'amour maternel, de pardon, de réconciliation, d'amour et c'est magique. On frissonne jusqu'aux dernières secondes pleines de rage, de tristesse et d'apaisement et on reste envoûté par l'atmosphère planante, volatile, touché en plein coeur.

    Les acteurs ? Des merveilles ! Vanessa Paradis en mère courage dénuée du moindre attrait physique, amoureuse de son fils, est LA mère. Elle est exceptionnelle. Les autres, inconnus chez nous, Kevin Parent, Hélène Florent, Evelyne Brochu sont inoubliables.

    Voici quelques vidéos et photos de la rencontre qui a suivi la projection du film où l'équipe très émue de l'accueil réservé en semblait tout étonnée. Jean-Marc Vallée se souvenant de l'accueil que Venise avait déjà fait à son "C.R.A.Z.Y." craignait de décevoir son public. Je crois qu'il peut être rassuré... 

    Je vous présente Kevin Parent qui, comme vous pouvez le constater gagne à être connu

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    Et voici les délicieuses filles :

    Evelyne Brochu :

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    Hélène Florent :

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    et le réalisateur Jean-Marc Vallée :

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  • 10 X 2 PLACES DE CINE A GAGNER pour

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    grâce à Bellissima Films.

    Synopsis : Marino Pacileo surnommé Gorbaciof, à cause de la tâche de vin qu’il porte sur le front, est comptable à la prison de Poggioreale à Naples. Réservé et silencieux, il a un vice : les jeux de hasard. Lorsqu’il découvre que le père de Lila, la jeune chinoise dont il est amoureux, ne peut couvrir ses dettes de jeux, il vole l’argent de la caisse de la prison pour le donner à la jeune femme. Entre endettements, pots-de-vin et vols, Gorbaciof commence alors une irréversible descente aux enfers. 

    Nous recommencerons en douceur avec votre jeu préféré, et pour gagner ces places il vous suffira de trouver le nom d'un acteur en reconnaissant ses yeux.

    Je serai définitivement intransigeante sur les règles du jeu :

    - 1 seule réponse par personne à la fois,

    - on ne retente sa chance que lorsque j'ai validé la réponse.

    Les gagnants sont : zapette, Jordane, Marine, marion, Fred, Martin K, sopel, titine, mel et Sonia.
    GAME OVER MERCI.

    1

    KIM ROSSI STUART trouvé par zapette

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    2

    FILIPPO TIMI trouvé par Jordane

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    3

    MICHELE PLACIDO trouvé par titine

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     4

    ALESSIO BONI trouvé par Marine

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    5

    ALESSANDRO GASMAN trouvé par sa femme Sonia

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    6

    ELIO GERMANO trouvé par sopel

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    7

    VITTORIO GASMANN trouvé par marion

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    8

    MASSIMO TROISI trouvé par mel

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    9

    NANNI MORETTI trouvé par Martin K

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    10

    FRANCO NERO trouvé par Fred

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  • LOVE AND BRUISES de Lou Ye *

    JOURNEES DES AUTEURS - MOSTRA VENISE 2011

     

    Hua est venue de Pékin à Paris pour suivre un homme et poursuivre ses études. Cet homme la quitte brutalement et Hua se retrouve seule et perdue dans la capitale. Le jour même de la rupture et alors qu'elle traîne comme une âme en peine dans les rues, elle "tombe" sur Mathieu un ouvrier qui lui propose un rendez-vous et rapidement plus si affinités. Malgré la différence de milieu et surtout de culture Mathieu et Hua vont (paraît-il !!!) s'aimer et nous pauvres spectateurs allons assister assez accâblés à leurs frénétiques ébats jusqu'à épuisement.

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    C'est dans la très belle Sala Darsena de la Mostra que j'ai pu voir ce film et comme vous vous en doutez je m'y suis précipitée car au casting se trouvait Tahar Rahim. D'autant que la séance avait lieu (comme la plupart dans cette salle annexe du Grand Palais) en présence de l'équipe du film. Jouer les midinettes paparazettes : J'AIME !

    Hélas, même si Tahar y est assez extraordinaire, je peux dire aussi que ce film est une épreuve tant le personnage féminin principal m'est apparu obscur et antipathique. Comment aimer un personnage auquel je n'ai absolument rien compris ? Comment comprendre cette femme qui se jette continuellement aux cous des hommes, s'humilie, les supplie ? Comment surtout admettre qu'après s'être fait violer elle accepte de suivre cet homme et d'entamer une relation amoureuse à laquelle personnellement je n'ai jamais cru ? Comment comprendre qu'elle soit quittée de façon assez pathétique en pleine rue par un homme dès les premières images du film pour s'apercevoir qu'elle vivait finalement avec un autre, qu'un autre encore (ou plusieurs... là, j'ai un peu lâché l'affaire) l'attendai(en)t à Pékin mais qu'elle s'en vienne retrouver Tahar/Mathieu dans sa famille d'arriérés au fin fond du Pas-de-Calais pour lui faire comprendre que c'est sans doute fini entre eux ? Enfin, même si les hommes viennent de Mars et les filles de Vénus, comment réussir à comprendre que TOUS les hommes qui croisent la route de cette fille perdue cheveux gras, triste à mourir, qui parle peu, en deviennent instantanément fou ?

    Le débat qui suivait ne m'a pas éclairée sur les intentions et sur le comportement étrange de cette fille pas intéressante pour deux sous. Quant à Tahar, il a fait comme si...

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  • TU SERAS MON FILS de Gilles Laurent ***

    Tu seras mon fils

    Synopsis officiel : Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes de père ! L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Paul tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d’échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l’un d’entre eux n’a plus rien à perdre …

    ........

    En quatrième vitesse, je vous dis simplement : allez voir ce film formidable où un père et un fils s'affrontent sur le terrain des sentiments, de la confiance, de la transmission avec tant de conviction que chacun de leurs saisissants tête à tête en est angoissant.

    Opposer le massif Niels Arestrup (IMMENSE !) au gringalet Lorant Deutsch (qui se sort très bien d'un rôle complètement casse gueule de freluquet qui veut maladroitement faire ses preuves) est une merveilleuse idée. Le père écrase littéralement son fils. Ce qu'il lui fait subir, ce qu'il ose lui dire en font un monstre phénoménal !

    Mais c'est Niels Arestrup et du coup tout devient fascinant.

    Et puis, vous le savez, le vin rouge est le seul brevage (alcoolisé) que j'apprécie et ce cru là est très goûtu...

  • LES BIEN AIMES de Christophe Honoré **

    Les Bien-aimés

    LES BIEN AIMES de Christophe Honoré, catherine deneuve, chiara mastroiani, ludivine sagnier, louis garrel, michel delpech, cinéma

    Les amours compliquées de Madeleine puis de sa fille Vera, des années 60 à nos jours, de Paris à Prague et jusqu'à Montréal en douleur et en chansons. C'est tout à fait par hasard que Madeleine s'est prostituée. Grâce à cela elle a pu assouvir son rêve de luxe et porter des chaussures que son salaire de vendeuse ne lui permettait pas d'acheter. Mais avec son coeur d'artichaut, elle est vite tombée amoureuse d'un client, un docteur étranger très beau mais très volage. Enceinte, Madeleine le suit dans son pays mais le quitte lorsque les chars russes envahissent Prague. Elle ne cessera jamais d'aimer Jaromil qui réapparaîtra parfois au fil des années, mais elle épousera François, plus rassurant, plus solide. A son tour, Vera connaîtra des amours tumultueuses. Elle ne verra jamais qu'un ami en Clément qui est fou d'elle et s'épuisera d'amour pour Henderson homosexuel et atteint du sida...

    Ah non les histoires d'amour ne sont pas simples chez Christophe Honoré et parfois elles font pire que finir mal, elles ne commencent jamais.

    Un réalisateur dont j'attends beaucoup parce qu'il a réussi à me bouleverser plusieurs fois qui me déçoit, et me voilà un peu triste. Mais je dois bien le reconnaître, la légéreté d'être de Madeleine lorsqu'elle est jeune ne passe pas l'écran. Ludivine Sagnier (dont je ne félicite pas le perruquier) lui prête son minois enfantin certes, mais son petit air pincé, son sourcil continuellement levé, ses sautillements en font davantage une gamine capricieuse qu'une grande amoureuse éprise de liberté et de l'amour. Par contre, dès qu'elle se met à souffrir, elle devient immédiatement beaucoup plus crédible. Le charme de son Jaromil n'agit pas non plus sur la spectatrice avide de beaux garçons. J'ai eu autant de mal à adhérer aux amours contrariées de Vera, incarnée avec beaucoup de fougue et d'abandon par Chiara Mastroianni belle et d'une minceur proche de l'anorexie...

    Pourtant il y a de ci de là de beaux passages pleins de fièvre et c'est dans les moments où ses personnages souffrent que Christophe Honoré retrouvent la grâce qui m'avait fait chavirer dans ses "Chansons d'amour". Les chansons d'ailleurs sont tellement copiées/collées sur celles de ce film qu'il n'y a plus aucune surprise et le charme opère donc beaucoup moins.

    Louis Garrel et Paul Schneider sont FORMIDABLES. Je sais c'est un peu court comme argument, mais franchement ils le sont !

    Et puis, il y a la dernière demi-heure, vraiment très émouvante et surtout Catherine Deneuve souverraine, impériale qui emporte toutes les scènes (trop rares forcément) où elle apparaît. Tout me plaît chez cette actrice merveilleuse, mais par dessus tout c'est sa voix qui m'enchante.

    ..........................

    J'espère avoir le temps de vous parler du film que j'ai vu aujourd'hui et dont je suis encore bouleversée. Un **** évidemment !

  • COW BOYS ET ENVAHISSEURS de Jon Favreau **

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    cow boys et envahisseurs de jon favreau,daniel craig,harrison ford,sam rockwell,cinéma

    Un poor lonesome cow boy se réveille en sursaut et en plein désert. Il est tout sale, sanguinolent et porte un étrange bracelet au poignet. Il ne se souvient de rien, ni qui il est, ni ce qui lui est arrivé. Après avoir déssoudé trois mal intentionnés il se rend à Absolution petite ville croquignolette comme seul le grand Ouest savait en faire. Absolution donc, son shérif, son pasteur, son saloon et le colonel Dolarhyde qui fait marcher tout le monde à la baguette vu que c'est lui qui a le pognon et le troupeau de bestioles mené par des gugus sans cerveau. En ville l'étranger découvre qu'il est Jake Lonergan et que sa tête est mise à prix. Peu à peu des bribes de son passé lui reviennent et alors qu'il est dans la diligence qui doit le mener à Santa Fe se faire juger, d'étranges objets volants lumineux envahissent le ciel et des habitants se font enlever. Le shérif faisant partie des kidnappés, c'est le Colonel Dolarhyde qui lève une mini troupe chargée d'en découdre avec les aliens !

    J'ai peu de temps pour vous parler de ce film, je n'irai donc pas par quatre chemins, la partie western est formidable, la partie alien complètement ratée, moche et débilette. Ce qui fait une bonne moitié aboutie quand même car le réalisateur réussit très honnêtement un bon western à l'ancienne avec absolument tous les ingrédients qui le ferait presque dater des années glorieuses du genre. Seule différence et trouvaille plutôt réjouissante, les indiens s'unissent aux cow-boys pour lutter contre les envahisseurs.

    Hélas dès que le repaire des vilains baveurs a été découvert, s'ensuit une bagarre contre les monstres chercheurs d'or gluants, belliqueux et anthropophages qui n'en finit plus de ne pas finir. Et on bâille copieusement.

    Par ailleurs, il est grand temps qu'Harrison Ford raccroche les éperons, le fouet et tout le tintouin à moins qu'il se décide enfin à ne plus grimacer continuellement ce qui est devenu sa seule et unique expression. Mais il semblerait, et la scène où il apparaît après s'être fait attendre comme si le film dépendait de ce moment le confirme, que ce garçon ait chopé un melon considérable, genre "c'est qui qu'a inventé le cinématographe ???"

    Dois-je évoquer le rôle aussi inutile qu'irritant d'Olivia Wilde qui n'est là que pour ses très jolis yeux et pour une scène d'une bêtise à pleurer où elle apparaît nue juste pour le "plaisir" de se montrer nue ? Pathétique !

    Heureusement, il y a Daniel Craig qui fait son James Bond sous stetson et qui grâce à son humour et ses attitudes décalées fait bien passer la pilule. Il est toujours dans le second degré qui convient parfaitement au film, mais hélas semble être le seul à ne pas se prendre au sérieux. Et en plus, il a la bonne idée de prendre une douche...