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Cinema - Page 250

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    DANS SES YEUX de José Luis Campenella ****

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    L'ELITE DE BROOKLYN de Antoine Fuqua ***

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    IMOGENE McCARTHERY de Alexandre Charlot et Franck Magnier **

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    GREENBERG de Noah Baumbach **

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    COMME LES CINQ DOIGTS DE LA MAIN de Alexandre Arcady **

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    MES COUPS DE/AU COEUR

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  • IMOGENE McCARTHERY de Alexandre Charlot et Franck Magnier **

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    Imogène McCarthery a plusieurs passions dans la vie : le rugby, le whisky et son pays auquel elle voue un véritable culte au point que tout ce qui est hors des frontières de l'Ecosse lui apparaît comme ennemi de la courrone, renégat ou dégénéré, en tout cas suspect. Elle est même capable de quitter un hypothétique fiancé après l'avoir traité de traître parce qu'il s'est permis de sous-entendre que l'équipe de rugby écossaise n'a pas bien joué. Mais en fait Imogène n'a qu'un seul amour, son ami d'enfance Samuel Tyler dont elle a été séparée par son père qui ne voulait pas qu'elle l'épouse. De ce fait, elle est devenue une employée modèle au secrétariat de l'Amirauté à Londres (un exil pour elle) bien qu'elle tienne tête constamment à son chef de service. Mais un jour le patron des Services Secrets, Sir Woolish, envoie Imogène en Ecosse pour accomplir une mission classée top secret donc très dangereuse. Elle va retrouver le manoir familial où l'attend et la couve toujours sa vieille nourrice. La mission se révèlera encore plus périlleuse que prévu car elle aura à ses trousses 3 agents du KGB qui vont tour à tour lui dérober les précieux documents en sa possession. Mais elle sera secondée par Samuel qui bizarrement est lui aussi revevu au pays.
    Vous le savez sans doute j'aime Catherine Frot et ce film lui est tout entier dédié et consacré et elle y déploie toute sa panoplie de parfaite barjote qu'on lui connaît. A partir d'une intrigue simplissime mais traitée de façon loufoque, les réalisateurs nous embarque dans une course poursuite complètement dingote où tous les acteurs y vont de leur petit numéro bien givré. Cela aurait pu être très con si les acteurs s'étaient un tant soit peu pris au sérieux, heureusement il n'en est rien et chacun assume avec gourmandise sa part d'absurdité. Evidemment il faut être de bonne humeur et pas très exigent sur le scenario, mais ça va très vite et personnellement j'ai beaucoup ri. Catherine Frot secondée de Lambert Wilson, marrant comme tout, avec qui elle forme un joli couple, et Michel Aumont raide et roublard sont vraiment tordants. Autre bizarrerie de ce film, tous ces acteurs français qui jouent des rôles d'écossais alors que le seul personnage français a un accent anglais ! Une farce totalement kitsch, rien de plus mais rien de moins non plus.

  • L'ELITE DE BROOKLYN de Antoine Fuqua ***

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    Pour les flics de Brooklyn, quartier chaud bouillant de New-York city, l'un des plus violents de la ville paraît-il, protéger et servir n'est jamais de tout repos. Nous allons suivre quelques jours de la vie pas rêvée de trois flics plus très bien dans leur boulot comme dans leur vie privée, trois keufs tourmentés que leur profession a usés, transformés. L'un deux, Eddie (Richard Gere) est à 7 jours de la retraite, 7 jours qu'il espère passer tranquillement sans faire de vague alors qu'on lui colle dans les pattes. de toutes jeunes recrues à former. Un autre, Tango (Don Cheadle) est infiltré depuis de trop longues années dans le milieu des trafiquants de drogue blacks où il a noué de solides mais louches amitiés et annonce à sa hiérarchie qu'il est urgent qu'on le sorte de là. Quant à Sal (Ethan Hawke), marié et déjà père de trois enfants dont la femme asthmatique est enceinte de jumeaux, il aimerait pouvoir réunir l'argent nécessaire pour déménager dans une maison plus grande et salubre.

    Ces trois personnages ne travaillent pas dans la même unité mais au hasard des méandres d'un scénario en béton armé, ils vont se croiser lors d'une nuit où tous les destins vont basculer. Dès les premières scènes, on sait que les trois flics ne sont pas "viables" compte tenu des risques qu'ils vont prendre mais je vous laisse, comme je l'ai fait, découvrir qui restera en vie ou pas, vous tromper, hésiter. Le réalisateur brosse trois portraits qui semblent vraiment réalistes, pointe les difficultés, désagréments et périls d'une profession où la vie privée est forcément mise au second plan alors que les risques sont quotidiens et démesurés, que le salaire n'est pas à la hauteur des menaces et responsabilités et que la hiérarchie n'est pas toujours prête à protéger ou suivre ses hommes. Il n'élude pas pour autant les bavures ou "ratés" de certaines décisions ou interventions, mais ici, c'est davantage à la détresse des flics qu'il s'attache.

    Pensiez-vous qu'un jour nous découvririons Richard Gere, séducteur invétéré, dans le rôle d'un flic qui prend sa retraite ? En tout ca, il a bien fait d'accepter ce rôle qui lui va bien au teint et je vous assure, il ne cligne presque pas des yeux. La scène assez terrible où, après 22 ans de service, il rend armes et insigne à un fonctionnaire indifférent est tout à fait révélatrice du manque total de considération pour ces hommes. Cela dit je ne pense pas qu'il n'y ait que dans l'administration que les retraités ne soient ni pleurés ni regrettés. Mais Richard/Eddie se console de sa vie ratée dans les bras d'une jolie fille qui tarifie sa tendresse et son écoute. Cette relation sera également pour lui une nouvelle source de déconvenue mais l'incitera néanmoins à réaliser un dernier coup d'éclat, comme un baroud d'honneur.

    Don-Tango-ChippendaleCheadle qui a accepté une promotion en échange de son rôle d'infiltré, n'en peut plus du double jeu qu'il mène. D'autant que sa hiérarchie compte arrêter Caz (Wesley Snipes, vraiment bien), l'homme qui lui a sauvé la vie et qui le considère comme un frère. Sa femme l'a quitté et ses supérieurs se moquent éperdument de ses états d'âme. Va t'il se résoudre à trahir son très contestable ami ?

    Quant à Sal (Ethan Hawke, au visage de plus en plus intéressant et magnétique) fiévreux, torturé par sa foi et angoissé de ne pouvoir réunir la somme nécessaire à l'achat d'un nouveau logement, il ne cesse de frôler la corruption tant son boulot de flic des stup' le place régulièrement en présence de sommes considérables qui proviennent du trafic de drogue. Va t'il céder à la tentation ?

    Suivre le parcours de ces trois hommes inquiets est passionnant et Antoine Fuqua ne relâche jamais son intrigue. Il réussit également plusieurs scènes à haut pourcentage d'adrénaline et notamment une vers la fin, assez virtuose où l'on ne sait jamais qui on va trouver au hasard des couloirs que l'on franchit ou derrière les portes qui s'ouvrent. C'est à regret vraiment qu'on quitte les personnages poignants de ce thriller réaliste comme rarement.

  • GREENBERG de Noah Baumbach **

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    Roger Greenberg a séjourné quelque temps dans un hôpital psychiatrique à cause d'une dépression. Il vient de New-York et s'installe pour quelques semaines dans la villa californienne de son frère qui part en vacances avec femme et enfants au Viet Nam. Il va rencontrer Florence jeune femme un peu godiche et paumée et assistante personnelle du frangin chargée d'arroser les plantes et de s'occuper du chien, retrouver un ex amour, un ancien ami avec qui il avait eu le projet de former un groupe de rock et qu'il n'a pas revu depuis des années, faire le point, changer peut-être, évoluer sans doute.
    Greenberg est un garçon plutôt antipathique. A vrai dire pourquoi avoir peur des mots, c'est un sale con et un mufle intégral qui ne pense qu'à lui et dit ce qu'il pense sans se préoccuper jamais de la peine qu'il peut causer aux autres. Mais c'est aussi un "malade", victime de tocs et de crises de panique qui l'isolent du monde des vivants. Le fait qu'il soit interprété par Ben Stiller grand comique devant l'éternel mais aussi capable de beaucoup d'émotion me le rend particulièrement sympathique. Cet acteur fait partie de ces acteurs que je trouve désopilants et touchants, de la même lignée qu'un Steve Carell qui pratiquent cet humour subtile, aiguisé et lucide qui me le rend vraiment proche voire attachant. Evidemment, ce ne serait pas très hollywoodien, voire américain qu'un personnage de comédie (même si elle est plus amère que douce) reste odieux jusqu'à la fin. Notre Roger s'acheminera donc tranquillement vers une forme de rédemption et commencera à ouvrir quelque peu son coeur desséché.
    Par ailleurs, preuve irréfutable entre toutes qu'un coeur bat chez ce misanthrope, il s'occupe avec beaucoup d'attention du chien malade de la famille. En ce qui me concerne, c'est vraiment rédhibitoire qu'un toutou si toumimi soit-il soit le centre d'intérêt de quasiment tous les personnages d'un film. J'affirme devant la SPA et le WWF réunis qu'à l'exception des saletés de moustiques qui viennent se suicider sur mon pare-brise l'été, jamais je ne ferais de mal à une mouche, ni à un boeuf, ni même à un oeuf (je ne manque mange que le blanc)... mais les chienchiens à sa mémère dans les films J'EN PEUX PLUS, et les gloussements de plaisir que chaque apparition des bestioles provoque chez les spectateurs vont me conduire au meurtre à un acte condamnable un de ces jours. Fin de la parenthèse.
    Par la force des choses, notre Roger va voir et revoir Florence, gentille fille qui se remet difficilement d'une récente séparation mais souhaite à tout prix partager toute l'affection dont elle déborde. Contre toute attente, malgré les horreurs qu'il lui dit, sa façon de la repousser, la grande différence d'âge, elle va s'attacher à lui et contourner bravement tous les obstacles. Toutes les tentatives de Roger pour essayer de mener une vie "normale" et communiquer avec son prochain et sa prochaine vont donner lieu à des scènes assez pathétiques tels que les essais de "rapprochement sexuel" de ces deux largués, entre autre.
    Le numéro de fille perdue cheveux gras de Florence gentille et godiche a fini par me lasser. Par contre, j'ai trouvé Rhys Ifans vraiment attendrissant. Mais en hésitant constamment et trop loooooooongtemps entre drame (relativement) et comédie, Noah Baumbach m'a perdue en route !
  • COMME LES CINQ DOIGTS DE LA MAIN de Alexandre Arcady **

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    Dans la famille Hayoune il y a la mère, juive et donc très très envahissante avec ces 5 grands garçons. Enfin 4... mais 5 quand même. Les cinq garcons sont Dan (Patrick Bruel) l'aîné, patron d'un restaurant, divorcé puis remarié à Linda dont il est maladivement jaloux, Jonathan (Pascal Elbé) pharmacien marié et père de plusieurs enfants dont un pas encore né, Julien (Eric Caravaca) prof de lettres dans un lycée de banlieue, et le plus jeune Mickaël (Mathieu Delarive il fait très chaud brusquement bougez pas je vais ouvrir la fenêtre) qui ne cherche pas de boulot mais gagne et perd beaucoup d'argent en jouant au poker. Oui, il en manque un parce que le dernier c'est David (Vincent Elbaz), le vilain petit canard, parti il y a longtemps, qui a fait de la prison et revient brusquement se réfugier auprès des siens, blessé et poursuivi par un gang de trafiquants à qui il aurait volé de l'argent.
    Il y a du bon et du moins bon mais le plus l'emporte sur le moins et franchement je trouve que ce film ne vaut pas le dénigrement et l'éreintement qu'il subit dans les critiques déchaînées. Il s'agit avant tout d'un film de divertissement qui réserve son lot de surprises et de rebondissements.
    Le plus gênant est qu'on oscille constamment entre le crédible (la vie de famille) et l'invraisemblable (les frères qui se transforment en justiciers) et que du coup il n'est pas toujours aisé de se situer.
    Arcady dépeint les liens indéfectibles qui unissent ces frères si différents voire opposés dans leur façon de vivre et leurs comportements. Ils sont juifs et attachés à des degrès divers aux nombreuses célébrations exigées par la religion. Les scènes d'exposition où l'on découvre chaque frère dans sa vie relativement aisée sont très réussies mais l'on pressent que la belle apparence va se fissurer. Le retour de David va changer la tournure des évèvements et modifier l'attitude de chacun. Dès lors l'objectif sera de s'unir pour venger le père mort il y a quinze ans, découvrir des secrets enfouis, cachés par la mère,  démasquer et punir les traitres.
    "Comme les cinq doigts de la main" peut être un polar nerveux et efficace avec des intrigues convaincantes. Il se fait beaucoup plus poussif dès qu'il s'approche de certains aspects, et comme souvent dans ces films de "garçons", ce sont les filles qui trinquent et pas qu'un peu. Judith El Zein en mère pondeuse accro à l'avenue Montaigne est bien ridicule. Caterina Murino en éternelle pleureuse, pleure et Lubna Azabal, flic de choc en talons aiguilles a beau traiter ses collègues de cons, ne m'a pas convaincue.
    Les garçons s'en sortent mieux même si Patrick Bruel confond parfois chef de famille et parrain de la mafia. C'est Vincent Elbaz qui m'a le plus convaincue, sans doute parce qu'il est le canard boîteux de cette famille qui semblait jusque là très propre sur elle.
    Et Mathieu Delarive évidemment car il a des arguments non ?

  • 5 X 2 PLACES DE CINEMA A GAGNER

    grâce à Sophie de Sorties cinéma pour :
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    Ajustez vos binocles et donnez moi le titre du film que vous reconnaissez.
    Une seule réponse par personne. Merci.
    Courage.
    LES GAGNANTS SONT : sopel; zapette, Dom, mister Loup et Foxart.
    GAME OVER.
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    GILBERT GRAPE trouvé par Dom
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    L'ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LACHE ROBERT FORD trouvé par Mister Loup
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    LES TROIS PETITS COCHONS trouvé par Marion
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    A BORD DU DARJEELING LIMITED trouvé par zapette
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    7 h 58 ce samedi là, trouvé par Mister Loup, bien aidé par Marion
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    WILBUR trouvé par Mister Loup
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    ROCCO ET SES FRERES trouvé par Foxart
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    LE REVE DE CASSANDRE trouvé par Marion
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    MON FRERE EST FILS UNIQUE trouvé par Mister Loup
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    LA NUIT NOUS APPARTIENT trouvé par sopel
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    Synopsis : Los Angeles. En attendant mieux, Florence Marr, qui rêve de devenir chanteuse, travaille chez les Greenberg comme assistante personnelle. Autrement dit, elle s’acquitte pour eux des tâches du quotidien les plus rébarbatives… Lorsque Philip Greenberg emmène sa femme et ses enfants en voyage à l’étranger, Florence a soudain plus de temps pour elle. Ce qui ne l’empêche pas de venir s’occuper du chien de la famille et de passer voir, par la même occasion, Roger, quadragénaire en visite chez son frère Philip. Tout aussi paumé que Florence, Roger a passé plusieurs années à New York où ses projets n’ont pas abouti. Il revendique désormais son droit de ne «rien faire»… Touchée par sa fragilité, Florence se rapproche peu à peu de cet homme en qui – curieusement – elle se reconnaît. Il se noue alors entre eux une relation improbable…

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA BLOGOSPHERE CINEMA EST EN EMOI..ET MOI ET MOI, AUSSI...

    QUI EST LE PERE D'ANNE MARIE JACQUET ? II

    LE JEU DE LUNDI DERNIER n'est pas terminé !

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    LIFE DURING WARTIME de Todd Solondz ***

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    NEW YORK I LOVE YOU de Mira Nair, Fatih Akin, Yvan Attal, Allen Hugues, Shekka Kapur ***

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    TEHERAN de Nader T. Homayoun ***

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    MES COUPS DE / AU COEUR
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  • LIFE DURING WARTIME de Todd Solondz ***

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    Dans la famille Jordan les trois soeurs sont très différentes et rencontrent des problèmes auxquels elles essaient de faire face et s'en sortir tant bien que mal, comme elles peuvent. Joy, femme enfant mariée à Allen, addict à divers substances et comportements le quitte provisoirement pour faire le point et en profiter pour retrouver sa mère, ses deux soeurs. Le mari de Trish est en prison pour pédophilie. Elle a caché la vérité à deux de ses 3 enfants et aimerait retrouver l'amour. Quant à Helen, scénariste à succès d'Hollywood qui "sort avec Keanu", elle est déprimée malgré la gloire. Ces trois femmes déboussolées se confrontent à leur famille, leurs rencontres et aussi à l'histoire de leur pays.
    Je fais partie de ceux qui aiment le cinéma dépressif (mais pas déprimant) de Todd Solondz. Beaucoup de larmes sont versées dans ce film et pourtant on rit aussi beaucoup tant ces personnages bien barjots et totalement névrosés se donnent un mal de chien pour réaliser leur rêve le plus inaccessible : être normaux !
    Le réalisateur pose mille questions, s'interroge et finalement provoque autant d'interrogations chez le spectateur. Le raccourci serait un peu simpliste d'expliquer tous les troubles des trois filles rien qu'en voyant apparaître leur mère, grande pleureuse devant l'éternel qui assure que leur salut, leur "bonheur" ne reviendra que si elles regagnent le foyer maternel. Et pourtant... Cela dit, lorsqu'on observe le fonctionnement de cette famille branque, la seule chose qu'on a envie de leur dire est : fuyez, fuyez cette mère, ces deux soeurs envahissantes, malades, toxiques, asphyxiantes. Facile à dire.
    Alors pourquoi les maris de Joy se suicident-ils ? Pourquoi les enfants de Trish sont-ils dépressifs (scène hallucinante où la petite fille ne trouve plus son lithium demande à sa mère si elle peut lui prende un Prozac...) ? Pourquoi Helen jugent-elles constamment les autres sans se remettre en question elle-même ? Faut-il pardonner les fautes ? Et pardonner, est-ce oublier ? Un pédophile est-il un terroriste ?
    Au milieu de ces névroses et dérèglements se trouvent les enfants ! Traumatisés de savoir ou d'apprendre que leur père est un pédophile, l'un se demande s'il deviendra "pédé", l'autre s'il a hérité du gène de la pédophilie. Comment vivre et progresser, évoluer avec cela ? La scène où le père sorti de prison revient dire à son fils aîné inquiet, qu'il n'est pas guéri mais que sa "maladie" est récessive et que donc il n'en sera pas atteint est l'une des plus bouleversantes du film.
    Aux commandes de cette tranche de vie bien saignante, un réalisateur hors normes, dont j'avais déjà adoré les "Palindromes" et des acteurs TOUS FORMIDABLES de la catégorie on-sait-jamais-comment-ils-s'appellent (sauf Charlotte Rampling dans une scène monstrueuse et sublime) : Shirley Henderson (la femme enfant), Ciaran Hinds (le père pédophile), Allison Janney (la soeur qui cherche l'amour), Aly Sheeby (la soeur célèbre) et deux enfants d'une insondable mélancolie Dylan Riley Snider et Emma Hinz.
     
    En tout état de cause, je ne peux qu'applaudir à tout rompre et approuver un film qui annonce haut et fort et sans hésitation que tous les troubles, tares, désordres et perturbations proviennent de la famille.
    Pas de happy end ou de solution miraculeuse mais un cri d'amour en choc final : "je veux mon papa".

  • QUI EST LE PERE D'ANNE MARIE JACQUET ? II

    Afin que vous ne repartiez pas bredouille si vous faites un petit détour sur ma route, je m'en suis allée voir une nouvelle fois, avec le plus grand des bonheurs non dissimulés, comment mes visiteurs arrivent chez "moi". Il y a des façons très "classiques" que je ne vous révèlerai pas. Ce sont  bien évidemment celles qui m'interpellent quelque part au niveau de mon vécu que je veux partager avec vous. Je vous livre donc, telles qu'elles apparaissent dans la rubrique "référents" de ce sacré mouchard qu'est le Blog It Express, les questionnements parfois existentiels qui m'amènent mes lecteurs.

     

    La grande question essentielle qui en tourmente un grand nombre, formulée sous toutes les formes possibles et imaginables, demeure la même depuis la sortie du film "Le Concert"  :

    • "Anne-Marie Jacquet est-elle la fille du chef d’orchestre ?
    • film le concert pere ?
    • anne-marie jacquet ?
    • film le concert le père de Mélanie Laurent ?"

    J'en suis toujours aussi stupéfaite car l'identité du père d'Anne-Marie Jacquet est explicitement révélée dans le film. Y'a t'il tant de spectateurs qui se sont endormis devant ce film ô combien surestimé ? En tout cas, je ne dirai qu'une chose : NON, le chef d'orchestre N'EST PAS le père d'Anne-Marie Jacquet !

     

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    Les interrogations concernant le film d'Alain Resnais :

    •  "Je n’ai pas compris la fin des herbes folles
    • Les herbes folles explications de la fin"

    me semblent nettement plus fondées et pour ceux qui en feront la demande gentiment je veux bien leur exposer ma vision des choses. "Alors vous m'aimez ?".

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    Contre la requête : "Anthony Delon est moche", je m'insurge violemment. Même si je déteste les poils (où qu'ils se trouvent), si la personne qui a affirmé cette horreur ose se dénoncer, je l'extermine. C'est simple.

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    Pour certaines angoisses, je doute d'avoir les réponses, même si je suis un peu curieuse de savoir où sont dirigés ces lecteurs :

    • "pipi au lit
    • tentatives d'attentats déjouées par les services secrets français
    • halle à bestiau
    • jason proute pour la mort d’un chiens".

     

    J'espère que les désirs sexuels de certains trouvent leurs réponses ici :

    • "jolie filles dans la piscine
    • kick ass meuf
    • karin viard se fait bouffer la chate".

     

    Evidemment lorsque je découvre ce genre d'interrogations : "trouvez vous alessandro nivola beau ?", je me sens obligée de me dévouer et d'aller me rendre compte sur place. Avant toute chose, sachez qu'Alessandro Nivola est un acteur américain (comme son nom ne le laisse pas deviner) né le 28 juin 1972 à Boston. Il est le petit fils du sculpteur sarde Constantino Nivola, et il revient de temps en temps dans sa ville d'origine : Orani. Ce qui, reconnaissez-le avec moi nous en fait une sacrée belle paire. Et à la question, je réponds NSPP (pour l'instant, doit faire ses preuves)

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    car même si je trouve à ce garçon un petit air de ressemblance avec Daniel Day Lewis/Michaël Fassbender... je suis obligée de constater que sur d'autres photos, je crois aussi percevoir un arrière goût faisandé du syndrome Gerard Butler/Sam Worthington
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    Les occasions de mirer du beau garçon ne manquent pas et je vous en remercie :

    • "tony stark mourant
    • thomas kretschmann"
    RobertDowneyJr4.jpg61617-thomas-kretschmann-637x0-1.jpg
    qui ont le même coiffeur adepte du coiffé/décoiffé/recoiffé/jesorsdulitjoubliedemerasermaisjesuisquandmêmesupersexymerci...
    ...................................................
    Il y a même parfois des demandes plutôt cinéphiles telles que :

    "comment gagner des places de cinéma ?"

    C'est très simple. Ici le lundi, il y a "le jeu du lundi" et la plupart du temps j'ai des places de cinéma à vous offrir (d'ailleurs à ce propos, même s'il n'y a plus rien à gagner, il s'agirait peut-être de terminer celui de lundi dernier, sinon lundi je ne vous ferai rien gagner, ce qui serait dommage parce que...). La seule exigence étant de se munir de lunettes de plongée ou d'une loupe.

     

     

    "comment être membre du jury d’un festival de cinéma ?"

    Et là, ce n'est pas difficile non plus. Je vous ai déjà parlé d'un concours pour lequel il n'y aura qu'UN élu pour toute la France et ça se passe ICI et vous avez encore le temps de vous remuer jusqu'au 11 mai.

     

    Mais au gré de ma promenade ce qui s'est imposé comme la requête la plus choupinette (mais lui n'a pas l'air d'accord !) est :

    "cleand eestwood"

    clint-eastwood.jpg