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Cinema - Page 254

  • Deux jours IMMORTEL(s) au pays des Merveilles d'ALICE (Part. 2)

    A l'aube du deuxième jour, vers 10 h 30, après un copieux et indispensable petit déjeûner, un masque liftant/régénérant/hydratant/revigorant,

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    nous sommes (oui j'étais à deux) partis à la conquête de Paris.

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    Mais pas à l'aventure, non, pas fous. Equipés d'un plan. Mais parfois Jules tient absolument à se faire aider. Ici par une jeune femme immobile et totalement topless, totalement less d'ailleurs pour être exacte. 

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    Après avoir espionné le parisien tête de chien en mode pause de midi (salade de carottes/sandwich, si c'est pas malheureux !) en plein cagnard ,

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    et nous être rendus à un rendez-vous d'affaires hyper important et méga top secret (ah ah ah, ça vous intrigue hein ?), nous avons décidé de faire une partie de cache-cache dans un joli jardin, très calme, très reposant avec plein de vieilles pierres et de beaux arbres.

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    où nous avons trouvé le quartier VIP/RIP.

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    Et pour moi c'est décidé, ni dieu, ni maître, ni fleurs, ni couronnes. Juste une petite fantaisie et on n'en parle plus :

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    Le rendez-vous donné par Al Amine pour la SOIREE ALLOCINE FAMILY & FRIENDS est à 18 h 15 au MK2... ça tombe bien vu que d'habitude c'est au Forum des Images et que donc j'ai loué le studio russe dans le 1er... juste à côté du Forum des Images si vous suivez mon raisonnement. Sauf que les invits d'Al Amine, ce ptit malin, il faut les lire jusqu'à la dernière petite ligne du bas où c'est écrit l'adresse. Donc nous avons pris un BPV* et Sandra M. nous a réservé une place dans la queue leu leu vu que y'avait "ShowCase Disney" avec le FBI** à l'entrée et que ça commençait à faire foule. Cette fois on n'a pas eu de fouille et on a pu garder nos appareils photos, nos dentiers, nos caméras et nos téléphones portatifs.

    *Bus à Petite Vitesse
    **Federal Bureau Of Investigation

    C'est donc Al Amine, le ptit chou, qui nous accueille et aussi un peu Eric... mais depuis qu'il est chef, j'ose même plus lui dire bonjour. J'ai peur qu'il me dise

    - "t'es qui toi ?"

    - "ben, j'suis le numéro 81, monsieur le directeur, ouh ha toussa quoi !"

    Tandis qu'Al Amine i fait toujours, "genre" qu'il te reconnaît et qu'il n'attendait plus que toi pour démarrer. Il est fort cet Al Amine.

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    Donc, dans la file il y avait Sandra M. Heureusement que j'ai reconnu ses cheveux bouclés parce que, je ne sais pas qui l'a conseillée question lunettes ou si c'est la nouvelle mode parisienne mais bon, c'est moyen glamour. Je sais pas si elle repassera à Cannes cette année 

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    Comme je ne supporte pas qu'une amie se ridiculise toute seule sans défense, je me suis sentie obligée d'aller chez le même fournisseur. Qu'est-ce qu'elle me fait pas faire j'vous jure ?

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    Avant que le pestacle commence, la troupe d'Achille Zavatte d'Allociné nous fait vivre un suspens de la mort qui tue :

    - "Aujourd'hui c'est un jour spécial pour une personne spéciale !!!

    - waaaaaaaaaaaooooooooooooooooh ??? (les 300) qui ? qui ? qui ?

    - ben c'est Al Amine qui va nous dire qui est cette personne spéciale ! Hein Al Amine tu vas nous le dire ? (Al Amine i court à droite, Al Amine i court à gauche)

    - Al Amine, Al Amine, dis le nous, dis le nous !!!

    - Alors Al Amine c'est qui ???

    - Euh ben c'est Cunégonde DeLatourte !

    - Cunégonde DeLatourte, tu peux nous rejoindre sur la scène s'il te plaît ? Bonjour Cunégonde, comment t'appelles-tu ?

    - ...

    - Tu sais qu'aujourd'hui c'est le premier jour du reste de ta vie  un jour spécial pour toi ?

    - ....

    - C'est le jour de ton non-anniversaire !!!

    - ah ah ah (300) ouh ha !!!

    - Donc aujourd'hui Cunég'. Tu permets qu'on t'appelle Cunég' maintenant qu'on te connaît un peu mieux ?

    - ...

    - Aujourd'hui donc en ce jour spécial de ton spécial non anniversaire et comme tu es une personne spéciale. N'est-ce pas Cucu que tu es une personne spéciale ?

    - Bonjour, han !

    - Et bien aujourd'hui, nous allons te faire un cadeau spécial. Y'en a 10 dans le monde qui recevront ce cadeau. Nous t'offrons le Dossier de Presse collector dans sa boîte en or du film de Tim Burton, dédicacé par Tim Himself !...  Voilà.

    - ..."

    Moi je dis que ce qui compte dans les cadeaux ce n'est pas le cadeau mais la façon de le recevoir (Cunégonde, cache ta joie, c'est indécent). Pas vous ? Là, c'était grand !

    Ensuite, Al Amine i court à droite, Al Amine i court à gauche, Al Amine i court en haut, Al Amine i court en bas. Cours Al Amine, cours !

    On nous annonce que Tim était à Paris ces jours derniers et qu'il a enregistré des réponses à des questions qui lui auraient été posées. Quand Al Amine a eu fini son sprint, et ben, je te le donne Emile, il est redescendu en ptites foulées avec Tim Burton Himself. Et toc, et comme vous savez que depuis peu, j'ai un You Tube account. Voilà un petit bout :

    Moi je dis les Allociné, ils sont trop forts et trop gentils de nous faire des cadeaux pareils. Allociné, c'est pas dur, je les aime d'amour ! Merci merci merci de m'aimer aussi.

    Ensuite, nous avons regardé le film avec nos grosses lunettes d'handicapés. Comme je suis une femme à lunettes femme à lunettes, je craignais que ce ne soit pas supportable rapport à la fragilitude de mes yeux. Ben pas du tout. Le seul souci, c'est qu'elles pèsent une tonne et que c'est tout simplement pas possible de les garder sur le pif pendant deux heures. Alors du coup, je les tenais avec mes mains pendant que mes yeux regardaient.

    Le film c'est donc, comme vous vous en doutiez un peu :

    ALICE AU PAYS DES MERVEILLES de Tim Burton ***

    et c'est très beau, sauf que la 3D c'est définitivement pas pour moi. Voir un film avec des lunettes c'est comme en parler avec le dossier de presse sous le nez... Non, en fait si j'y réfléchis bien ça n'a rien à voir mais bon. Voir un film en relief, boaf, c'est un gadget. Et un film de Tim Burton n'a pas besoin de ça... Sauf qu'ici, c'est aussi quand même un peu un film de Disney mais il y a des acteurs dedans et ça change beaucoup. 

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    Alice est devenue grande. Tellement grande que sa mère décide de la marier au fils d'un Lord aussi fade qu'ennuyeux. Mais Alice n'a jamais cessé de penser à un monde merveilleux qu'elle a toujours cru imaginaire. Le jour de l'annonce de ses fiançailles et alors que son prétendant attend sa réponse devant une foule d'invités, elle suit un lapin, tombe dans un terrier et retrouve le Pays des Merveilles et ses curieux habitants, le Lapin Blanc, les jumeaux obèses Tweedledee et Tweedledum, Chess Le Chat et surtout le Chapelier Fou. La cruelle et colérique Reine Rouge règne sur le royaume à coup de décapitations et Alice a été attirée au Pays des merveilles car elle est la seule à pouvoir mettre fin à cette tyrannie et amener la Reine Blanche (soeur de la Rouge) à régner. Alice a du mal à croire et à comprendre qu'elle a un tel destin à accomplir...
    Après un démarrage que j'ai trouvé un peu laborieux et qui se situe dans la vie réelle (ça ne m'étonne pas de moi)... dès qu'Alice arrive in Wonderland, j'y étais aussi. Evidemment on ne retrouve pas l'atmosphère sombre et parfois funèbre burtonienne. Mais il y a suffisamment de folie et d'excentricité pour prendre un plaisir constant jusqu'au dénouement dont on ne doute évidemment pas. Les personnages principaux sont tellement empreints de différences et parfois même de monstruosité qu'on y retrouve néanmoins ce qui fait la beauté, l'originalité et l'intérêt de films tel qu'Edward aux mains d'argent.
    La Reine Rouge, interprétée avec beaucoup de jubilation par Helena Bohnam Carter est monstrueuse physiquement et mentalement. Son petit corps est surmonté d'une énorme tête. Cette anomalie l'a fait s'entourer d'une cour de lèche-bottes dont elle ne s'aperçoit même pas que les difformités sont des leurres. Sa rivalité avec sa soeur (bien nunuche) qui a hérité de la grâce et de la beauté, provient de ce traumas d'enfance qui a toujours fait d'elle le vilain petit canard. Elle venge cette injustice par un sadisme raffiné envers tout ce qui remue, les humains comme les animaux. Ce qui donne évidemment lieu à des scènes tordantes.
    Alice, qui doit selon les moments et les missions à accomplir être plus grande ou plus petite, n'est jamais aux bonnes proportions. Elle est toujours trop grande, ou trop petite. C'est son aventure à Wonderland qui va lui permettre de s'accepter telle qu'elle est.
    Mais évidemment, c'est Johnny Depp, le Chapelier Fou, magnifique, étonnant, enfantin, espiègle, courageux mais parfois envahi d'une insondable tristesse qui capte l'attention tant il rend ce personnage extraordinaire. Par sa voix, ses attitudes, sa démarche, sa folie il est le coeur de ce film. Toutes les scènes entre le Chapelier et Alice sont les plus douces et les plus belles. Et je rêve, comme dans une comédie sentimentale qu'à la fin, il épouse Alice !
    ..............................................
    Après le film, nous nous sommes retrouvés au buffet et je me suis aperçue une fois de plus que mon message n'est pas passé. Je récidive donc :
    Gens,
    Allociniens,
    Les 300,
    Hou Ha !
    LORSQUE VOUS ÊTES SERVIS (bordel). VEUILLEZ DEGAGER LE PLANCHER ET LAISSER LA PLACE A CEUX QUI ONT LES MAINS VIDES. Merci.
    J'ai pu constater une fois de plus que la technique du buffet s'apprenait très jeune. Que ce soit dans un club de tarot du troisième âge, un thé dansant du dimanche après-midi, ou chez les Ouh Ah de 12 ans... il se trouve toujours une cinquantaine de biiiiiiiiiiiiiiiip qui investissent la table et ne la quittent plus. Je suppose qu'eux doivent s'en mettre jusque là, car en général quand nous partons, le buffet est rincé !
    Remarquez, je suis là, j'ai l'air de couiner, mais pas du tout ; ça nous permet à nous autres les quelques uns qui nous aimons d'amour d'aller manger au restau après.
    Il y avait donc :
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    Bridget, On ze road again, Maxime (le petit ami de) Florian, et Sandra M. (qui ne veut pas salir son genou droit).
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    Le fou et la Reine
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    Aïe mes ch'veux !
    Nous avons trouvé un chouette restaurant entre eau et voie ferrée, qui ne diffusait pas de match de foot sur écran géant avec le son poussé à 24. Et c'était bien chouette, d'autant que nous avons été rejoints par deux garçons délirants de chez Vodkaster, Ludovic et David. On a parlé cinéma mais pas que. J'ai regretté 2 minutes d'être loin de Maxime et Flo et l'absence de Jérôme et Jonathan... mais ça n'a pas duré parce que j'étais entre Sandra et Bridget ! Et j'ai hâte Al Amine si tu m'entends de remettre ça.
    Le lendemain, nous avons rencontré FredMJG, et ça c'était bien velu comme j'aime... Et d'ailleurs, Chouf Ze Ring qu'elle m'avait envoyée à Nowel
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    Puis en attendant le départ, nous avons continué à tourismer comme deux provinciaux !
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  • 5 x 2 PLACES DE CINEMA à gagner

    grâce à Studio Canal pour le film de Christopher Thompson

     

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    Donnez-moi le titre du film, ça suffira pour gagner. Je me suis amusée avec mes aquarelles et quelques tourbillons.
    Une seule réponse à la fois par personne. Merci.
    ça paraît difficile mais c'est faisable... Sauf, peut-être le N° 2, pourtant c'est fastoche et c'est un film que j'ai adoré.
    LES GAGNANTS SONT : Foxart, Marine, Marion, Laurine et Mister Loup.
    GAME OVER
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    LAST DAYS trouvé par Mister Loup
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    THE DOORS trouvé par Franz
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    CRY BABY trouvé par Laurine
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    GOOD MORNING ENGLAND trouvé par Marion
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    GREASE trouvé par Marine
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    SID AND NANCY trouvé par Foxart
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    WALK THE LINE trouvé par Foxart
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    CONTROL trouvé par Marion
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    THE WALL trouvé par Marion
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    VELVET GOLDMINE trouvé par Fred
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    Synopsis : Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire.
    Leur groupe de rock, Lust, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun.
    L'arrivée de Laura dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.

  • CINEFEEL THE SHOW

    Pour la deuxième année consécutive L'ISC CINEFEEL association étudiante de l’ISC Paris qui s’attache à promouvoir le cinéma sous toutes ses formes auprès des 18-25 ans a choisi Le divan du Monde pour accueillir l'événement
    Feel the Show 02
    Il s'agit d'un zapping de courts métrages, très courts métrages et films d'animation humoristiques plébiscités par les festivals de courts métrages, les internautes et par les membres d'ISC Cinéfeel. Derrière ces réalisations se cachent peut être les futurs cinéastes de demain !
    Cet événement aura lieu le
    18 mars 2010 à 20 h au Divan du Monde
    75 rue des Martyrs 75018 Paris.

    ISC Cinéfeel a également sélectionné des humoristes prometteurs tels que Shirley Souagnon (gagnante de La Route du Rire), Alexandre Darmon, John Elediam, Gregory Romano qui interprèteront des mini sketches tout au long de la soirée.
    La soirée débutera par un concert electro-pop à 20h.
    En fin de soirée, le duo de DJ parisiens Donovan  accompagnés de la Vidéo-Jockey Flory  mixeront sons et images lors d'un set qui s'annonce déjà inoubliable !

    Lors de cette soirée : open sandwichs, open sushis, open cookies et open chocolats !

    Humour no-limit en perspective !
    Les tarifs : 15 euros sur Digitick et France Billet, 18 euros sur place, vestiaire gratuit.  
     
    http://www.isc-cinefeel.com/
    www.myspace.com/isccinefeel
    www.dailymotion.com/isc_cinefeel
    www.twitter.com/isccinefeel
  • LES CHEVRES DU PENTAGONE **

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    Désespéré parce que sa femme l'a quitté pour son rédacteur en chef, le journaliste Bob Wilton décide de faire ce que font tous les hommes dans ce cas selon lui : partir à la guerre. Il s'installe dans un luxueux hôtel au Koweit et attend l'opportunité d'un événement intéressant à "couvrir". C'est la rencontre avec l'ex soldat américain Lynn Cassady qui va le mener en Irak où il va l'accompagner sur une prétendue mission et enquêter sur un programme très mystérieux du Pentagone : l'utilisation des pouvoirs paranormaux des soldats qui permettraient de changer la guerre en une espèce de guerre bio, sans armes et sans violence ! Méthode selon laquelle, les soldats dotés de ces pouvoirs pourraient lire dans les pensées, traverser les murs et autres joyeusetés paranormales.
    Ce programme américain a réellement existé et a malheureusement donné lieu à une utilisation beaucoup moins peace and love, comme pratique de torture notamment sur les prisonniers d'Abou Grahib !
    Ce qui fait évidemment tout le sel de cette comédie guerrière qui se voulait différente, c'est son casting quatre étoiles grand luxe ! Hélas, alors que le réalisateur tenait là l'une des plus belles bandes de barjots qui soient, prêts à tout et à n'importe quoi pour faire rire, il s'est contenté de quelques idées qui m'ont laissé sur ma faim parce que j'ai senti à quel point les acteurs pouvaient, voulaient, auraient dû et pu aller loin, très loin dans le porte nawak et la loufoquerie. Il semble évident que les quatres lascars en avaient encore sous la semelle
    Ewan McGregor, parfaitement benêt et ahuri (pour rester polie) ne cesse de s'extasier sur la possibilité de devenir un Jedi, après avoir longuement interrogé son interlocuteur sur ce qu'est un Jedi. MDR, Ewan, TU ES Obi Wan Kenobi qui l'a oublié à part toi ?
    Georges ne se départit à aucun moment de son inénarrable sérieux, de son flegme inébranlable et son grand numéro de médium haut de gamme, capable à l'occasion d'utiliser des pratiques (physiques) plus radicables fait mouche à chaque fois. La réplique qui m'a fait hurler de rire et quasiment suffoquer pendant 10 minutes alors que la salle impassible essayait de suivre le film... (pardon à eux mais non en fait je m'en cogne) : alors que notre Georges attend que son réchaud à énergie solaire fonctionne et qu'il fait nuit noire, il annonce :
    "c'est officiel, la nuit est tombée".
    Moi j'aime, j'adore, j'en re-veux !
    Jeff Bridges, longue tresse et turban dans les cheveux est impeccable et irrésistible dans son costume de gourou new age, peace and love déconnecté au LSD. Quant à Kevin Spacey, il est très vilain et son rôle de teigneux est tordant.
    Et puis voir Jeff demander à Georges de se libérer, de s'épanouir en dansant façon hare krishna est l'un des grands moments.
    En fait, ce film c'est ça, quelques grands bons moments exécutés par de grands acteurs mais qui se repose trop sur eux entre temps et n'a rien à offrir. Dommage.

  • CHLOE de Atom Egoyan **

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    Catherine et David sont plein aux as, ils ont une maison/mausolée gigantesque, un métier qui les passionne et les absorbe (lui prof en fac, elle gynécologue), il s'aiment d'un amour plein de tendresse et de complicité malgré le temps qui a passé. Mais il y a des ombres au tableau idyllique, leur fils, ado tourmenté en pleine crise et Catherine qui est persuadée que son mari la trompe. Pour en avoir le coeur net, elle engage la jeune et belle Chloé, escort girl. Elle la charge de séduire son mari et de lui raconter en détails leurs rendez-vous. Les événements vont très très rapidement prendre une tournure tout à fait inattendue, que je laisse le soin aux professionnels de vous révéler.

    Evidemment après le vertigineux "Adoration" du même Egoyan, ce "Chloé" pourrait paraître être un tout petit film mais finalement pas tant que ça. Parce que le réalisateur maintient le suspens et les surprises alors qu'à plusieurs reprises on est tenté de croire qu'on a compris où il nous emmène, et puis non. Un film qui réserve la dernière révélation lors du tout dernier plan est pour moi un film réussi et j'en sors avec un sourire jusque là parce que je me suis dit que... et tout compte fait, pas ! ça parle de séduction, de tromperies, de manipultation, de mensonges, de cachotteries mais pas seulement. David est un homme qui atteint la cinquantaine et est au summum de sa séduction qu'il exerce sur toutes les femmes surtout jeunes qui croisent sa route, alors que Catherine se sent vieillir et de moins en moins désirable. Observer son mari flirter avec toutes ces filles devient pour elle de plus en plus cruel, injuste et insupportable.

    Je passerai sur l'interprétation de Liam Neeson que je n'ai pas trouvé très à l'aise dans ce rôle de séducteur. Par contre les deux joyaux de cette histoire parfois torride sont d'une part Amanda Seyfried ravissante et ensorcelante, d'autre part Julianne Moore qui réussit à faire oublier l'accident de sa récente décevante, désastreuse et pathétique composition. Elle est ici d'une beauté à tomber, d'une élégance, d'une volupté et d'une sensualité fabuleuses.

    Si vous ne vous laissez pas piéger par l'histoire, succombez au moins aux deux actrices !

  • 4 DVD à gagner

    du film de Andrzej Wajda***.

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    Je l'avais vu (et aimé) en mai 2009.

    Vous pourrez en retrouver mon avis ci-dessous.

    Ces 4 DVD sont à gagner grâce à Julien de Cinétrafic qui ne peut plus se passer de mes jeux qu'il trouve irrésistibles je le comprends.
    Et comme je suis très gentille, je n'ai même pas traficoté les photos.
    Il faut donc que vous me donniez le titre du film ET le nom du réalisateur.
    Une seule réponse à la fois par personne et c'est gagné. Elémentaire !
    Les gagnants sont : Silice, Fred, Alicia et Ralph McReiss.
    GAME OVER.
    1
    BLACK BOOK de Paul Verhoeven trouvé par Fred
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    2
    LES FAUSSAIRES de Stefan Ruzowitzky trouvé par personne
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    3
    LES FAUSSAIRES de Stefan Ruzowitzky trouvé par Dasola
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    4
    WALKYRIE de Bryan Singer trouvé par Ralph MacReiss
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    5
    LA GRANDE VADROUILLE trouvé par personne
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    6
    INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino trouvé par Silice
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    7
    LE DICTATEUR de Charlie Chaplin trouvé par Foxart
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    8
    TO BE OR NOT TO BE de Ernst Lubitsch trouvé par Foxart
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    9
    LES ENCHAÎNES de Alfred Hitchcock trouvé par Alicia
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    10
    SOPHIE SCHOLL, LES DERNIERS JOURS de Marc Rothemund trouvé par Dasola
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    Katyn de Andrzej Wajda ***

     

    Le 17 septembre 1939, la Pologne est envahie par l’armée Russe alors que l’invasion Allemande a déjà commencé depuis le début du mois. L’Allemagne nazie et l’URSS souhaitent se «partager» le pays. Les officiers polonais sont prisonniers par les russes et les soldats par les allemands. Anna, femme d’un capitaine prisonnier attend le retour de son mari avec sa fille.

    Ce film raconte cette attente faite d’angoisse et d’espoir et au travers du regard des femmes l’histoire des 22 500 officiers polonais massacrés par les soviétiques dans la forêt de Katyn. Ce sont les allemands qui découvrent le charnier dans la forêt mais l’URSS rejette la responsabilité de ces assassinats sur les nazis.

    Andrjez Wajda un des cinéastes héroïques de ma jeunesse semble toujours, malgré ses 83 ans plein de colère et animé de ce désir de justice, de vérité, d’un devoir de mémoire en traitant ce sujet qui a été tabou jusqu’en 1990 lorsque Mikhaïl Gorbatchev a reconnu la responsabilité de l’URSS. On reste sans voix de découvrir encore et encore des décennies après ce dont les hommes ont été capables. Le pire n’est jamais décevant. Parler de ce carnage était interdit en Pologne et la forêt de Katyn en est devenue le symbole.

    Le film est très « classique » et c’est sans doute ce qui le rendra indémodable. Il me semble essentiel, d’une puissance dramatique inouïe, émouvant sans jamais être larmoyant.

    Le dernier quart d’heure, quasiment insoutenable, sans presque une parole, a cloué la salle, muette, immobile jusqu’à la dernière seconde du générique. Il n’y a pas que les sanglots pour parler de la guerre mais la barbarie des hommes me laisse souvent en larmes.

  • LA RAFLE de Rose Bosch **

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    En France, dès juin 1942, les juifs ont dû porter l'étoile jaune et se faire recenser. Un mois plus tard 13 000 d'entre eux, juifs français ont été "raflés" dès le petit jour le 16 juillet, entassés au Vélodrome d'Hiver dans le 15ème arrondissement,  puis internés dans des camps et enfin déportés vers Auschwitz pour y être exterminés. Parmi eux, 4 050 enfants dont un, Jo Weissmann toujours en vie, a réussi à s'échapper du camp de transit de Beaune La Rolande dans le Loiret. Aucun des autres enfants n'a survécu. Anna Traube, toute jeune fille à l'époque réussit quant à elle à s'échapper du Vel d'Hiv'. Le dernier témoin de ces quelques journées au bout de l'enfer est un pompier de Paris. Tous les personnages du film ont vraiment existé et la réalisatrice utilise le véritable nom de certains d'entre eux.

    Cette abomination décidée par Hitler et les nazis fut orchestrée et accomplie en France avec beaucoup de zèle et d'application par le gouvernement de Vichy, Pétain, Laval, Bousquet, aidé par la police qui manifestement s'est peu posé de questions face à ces ordres insensés. Aucun allemand n'intervient dans cette rafle. Et alors qu'ils ne souhaitent déporter "que" les adultes, les français se demandent ce qu'ils vont bien pouvoir faire de tous leurs enfants ! Qu'à cela ne tienne, les enfants seront déportés également. Il s'agit donc de la première guerre de toute l'histoire de l'humanité délibérément faite à des enfants. Ce n'est pas l'unique atrocité de cette période mais elle est de taille.

    Si on s'en tient aux faits, à l'histoire, à cet épisode innommable, je dirais que ce film est nécessaire, indispensable. D'autant qu'il est le premier à traiter ce fait précis, même s'il a déjà été évoqué par ailleurs. C'est donc courageux de la part de Rose Bosch de s'y être attaqué, d'autant que les français cherchaient moins à témoigner que les allemands qui ont toujours photographié ou filmé leurs crimes, puisqu'il paraît qu'il n'existe aucune image de ces quelques jours de juillet 42. Par conséquent, entrer dans ce Vél d'Hiv' reconstitué pour la toute première fois est un choc considérable car on est instantanément projeté à l'intérieur d'un stade immense où 13 000 personnes, hommes, femmes et enfants sont entassés par une chaleur accablante, sans eau, sans nourriture. Le bruit qui y règne, le brouhaha des discussions, le cri des enfants, les plaintes des malades, l'atmosphère moite sont saisissants. Le désarroi, la peur et l'incompréhension se lisent sur les visages. Un médecin et quelques infirmières sans matériel ni médicament essaient tant bien que mal de palier les maladies infantiles, les blessures, les malaises. Tout cela en plein Paris...

    L'arrivée des pompiers qui vont dérouler les lances pour amener de l'eau à toutes ces personnes est vécue comme une victoire, une libération. Ils sont acclamés par la foule. C'est un passage très fort du film d'autant que ces hommes, saisis de stupeur et de compassion, vont également se charger de faire passer des messages à l'extérieur. Les passages bouleversants  et véritablement traumatisants se succèdent. Après quatre jours passés dans cet endroit, les 13 000 juifs sont tout aussi brutalement et toujours sans aucune explication, emmenés dans des trains vers des camps de transit dans le Loiret où ils "patienteront" sans qu'aucune justification leur soit jamais donnée... sans doute les fait-on attendre que les crématoires en Pologne soient opérationnels. L'écrire ou le dire c'est une chose, le voir en est une autre et le coeur se serre d'incompréhension devant ce "spectacle" inqualifiable.

    Que des hommes aient pu faire "ça" à d'autres hommes restera à jamais inconcevable, inimaginable et pourtant ça a bien existé. Voir des trains à bestiaux, des barbelés, des étoiles jaunes, des baraquements insalubres... est toujours insoutenable. Comme entendre ces cris de terreur brusquement assourdis par une porte qui se verrouille sur eux définitivement ! Comme il est déchirant d'entendre le père de famille en arrivant à Beaune La Rolande dire à ses enfants pour les rassurer : "vous voyez, nous n'avons pas quitté la France !"

    Mais cette barbarie insondable commençait d'abord par de la cruauté mentale dont le paroxysme est atteint lors de cette scène où les wagons n'étant pas assez nombreux pour contenir tout le monde, les enfants sont séparés de leurs mères ! De l'autre côté des barbelés, les hommes épouvantés assistent à la scène, impuissants. Jamais ni les uns ni les autres ne se reverront. Et là, les mots me manquent pour exprimer ce que j'ai ressenti...

    C'est donc un film témoignagne nécessaire je pense, courageux, mais difficile à supporter.

    Et parce que ce sujet est révoltant, j'ai un peu de réticence à évoquer les faiblesses du film... Mais bon, on est au cinéma quand même !

    Si j'ai trouvé Mélanie Laurent et Jean Réno vraiment très bien, très profonds, vibrants et touchants. J'ai eu plus de difficultés à voir en Gad Elmaleh ce père de famille protecteur. Le tout petit Nono, zozotant et très mignon, brusquement seul à la mort de sa mère que personne n'ose lui révéler, joue tellement comme une savate que chacune des ses apparitions censées être touchantes j'imagine, m'ont agacée au plus haut point. Par contre, le jeune garçon qui joue le rôle de Jo Weissman (le seul à s'être échappé) est une vraie petite graine de star. Face à tous les autres gamins qui jouent horriblement faux, il est tout à fait surprenant. J'ai également trouvé particulièrement maladroites les scènes où l'on découvre Hitler (interprété par un très joli acteur aux yeux bleus !!!) écouter Wagner, faire sauter de beaux petits enfants aryens sur ses genoux, obéir au doigt et à l'oeil à cette tarée d'Eva, s'offusquer des conditions d'abattage des bêtes dans les abattoirs etc... A-t'on vraiment encore besoin de nous dire que ce monstre était un homme ? Quant à Pétain marchandant avec Laval qui marchande à son tour avec les allemands sur le nombre "d'unités" à exterminer sont aussi lamentables qu'ils devaient l'être dans la réalité. Evidemment le Paris et plus précisément le Montmartre de carte postale du début sert à nous montrer qu'une période de bonheur peut basculer d'une seconde à l'autre ainsi que le contraste avec la noirceur qui va suivre... mais en 42, Paris était bel et bien occupé non ?

    Le film mentionne également les 10 000 juifs "introuvables" lors de cette rafle mais rien sur les "justes" qui les ont sans aucun doute aidés à y échapper. Ce n'est pas le sujet.

  • LES FANTÔMES ET LES ÎLES

    Hier j'ai fait "journée cinéma", cinq heures en salle ! Et pourtant je n'ai pas de note à vous proposer parce que j'ai revu deux films essentiels qui me trottaient dans la tête depuis que je les avais vus. Parfois une vision ne suffit pas. Je ne regrette pas et j'ai eu la confirmation que ces deux films étaient les oeuvres de maîtres dans leur art avec des acteurs (surtout un) impressionnants.

    D'abord "The Ghost Writer"**** de Roman Polanski et même si l'histoire tortueuse, à tiroirs, n'est pas révolutionnaire, l'atmosphère oppressante bien que constamment balayée par le vent et l'air du large, l'austérité de la maison, la froideur des décors et des couleurs, le double jeu des uns et des autres, la musique simple et efficace, l'interprétation  très juste d'Ewan Mcgregor modeste, timide mais obstiné, la réalisation classique mais rigoureuse en font un des meilleurs films de ce premier trimestre.

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    Ensuite "Shutter Island"***** de Martin Scorsese. Les deux films commencent exactement de la même façon d'ailleurs : un ferry se dirige plein écran sur le spectateur et l'embarque (ou pas, mais moi, oui évidemment !). Connaître la fin, les tenants et aboutissants, les subtilités, les subterfuges et les illusions ne gâchent rien. Je dirais même presque au contraire car j'ai pu me concentrer sur les mille et uns détails visibles et évidents, et notamment sur le jeu, les gestes, les paroles des acteurs qui révèlent la façon dont Scorsese nous manipule. C'est brillantissime. Mais surtout, j'ai été une nouvelle fois et encore davantage séduite, impressionnée et fascinée par Leonardo di Caprio fragile, pathétique, violent, bouleversant. La dernière demi-heure où il se dirige vers la résolution du puzzle tout en la refusant m'est apparue réellement prodigieuse. J'ai réalisé qu'il passait la plus grande partie de cette histoire en larmes et ô surprise, j'ai découvert qu'il s'agissait en fait d'un grand film d'amour. Alors, forcément j'adore et j'ai pleuré avec Léo, Andrew, Ted, Dolorès et Rachel ! Poignant...

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    THE GHOST WRITER de Roman Polanski****

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    UNE EDUCATION de Lone Scherfig ***

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    MES COUPS DE/AU COEUR
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  • NINE de Rob Marshall *

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    Guido Contini est le plus grand réalisateur de sa génération en Italie. On l'appelle "Maestro", c'est la preuve. Tout est en place pour son prochain film au titre ambitieux "Italia" : les décors, les costumes, le financement, les acteurs... Le tournage doit débuter dans 10 jours. Le problème c'est que Guido est à court d'idée, d'inspiration et d'envie, et qu'il n'a pas encore écrit la moindre ligne du scenario. Pressé de toute part, hypocondriaque et en proie à de véritables crises de panique, il se réfugie dans un palace proche de Rome pour tenter de faire le point. Le fantôme de sa mère (Sophia Loren, fantasmatique) revient parfois tenter de le rassurer. Hommes à femmes, adulé et immature Guido est également tiraillé entre son épouse Luisa, sa maîtresse Carla, son actrice fétiche Claudia, son amie et costumière Lily et deux autres filles qui ne servent à rien, auprès de qui il cherche un soutien permanent
    Ce "Nine" a trois atouts : Daniel Day-Lewis, les scènes chantées/dansées et Daniel Day-Lewis. Point. En dehors de cela, rien. Il s'agit donc d'un enchaînement de numéros chantés et dansés par les comédiens eux-mêmes et c'est ce qui en fait tout le sel car ils font tous cela très très bien, même si aucune chanson ne reste en tête à la fin de la projection. Pour donner un semblant de liant à l'ensemble, Guido rêve et imagine chacune des femmes de sa vie dans un numéro de cabaret. Les chorégraphies sont pour la plupart bouillonnantes voire frénétiques ce qui donne une énergie réjouissante qui retombe à chaque fois.
    Parlons donc des numéros. Penelope Cruz, la maîtresse très amoureuse et prête à tout, hérite de la partie la plus hot qui devrait réjouir les garçons. Judi Dench comme toujours grande classe assure en titi parisien meneuse de cabaret. Marion Cotillard se débrouille mieux que bien dans ses deux scènes chantées. Elle est aussi très convaincante en femme trompée qui se lasse peu à peu des mensonges de son mari. Elle est d'ailleurs la seule à avoir un vrai rôle consistant. Mais il est grand temps qu'elle trouve des rôles à sa mesure, sinon elle va finir par se lasser. Je ne sais pas moi, mère de famille, serial killeuse. Cette fille a du talent, qu'elle cesse de pleurer ! Nicole Kidman chante bien, on le sait... mais elle frôle le ridicule dans sa scène de star amoureuse qui renonce aux paillettes (le jet de perruque : un grand moment !). J'ai cru qu'elle allait nous refaire le "Marceeellllllo.... commmme... hiiiiirrrr !"... mais manifestement, dans la fontaine Piazza Navona, elle a pas pied. Ouf.
    Je ne vous parle ni de Kate Hudson ni de Fergie (jamais entendu parler), je suppose qu'il n'y avait pas d'actrice disponible !
    Mais évidemment, Daniel Day-Lewis, même si on se demande un peu ce qu'il fait là, est parfait en super star mégalo, capricieux, bluffeur, ironique mais finalement seul et paumé ! En outre, il est plus beau et souriant, oui vous avez bien lu SOURIANT, que jamais, ce qui n'est vraiment pas rien !