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Cinema - Page 276

  • Les Nuits en Or du Court Métrage

     

    Il ne vous reste plus qu’une possibilité, heureux parisiens pour voir les courts métrages proposés par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, alors profitez de la Fête du Cinéma pour vous rendre :

     

    Le 30 juin à 20 h 30 au Cinéma le Balzac, 1 rue Balzac Paris VIIIème.

     

    Je rappelle à ceux que cela effraierait que cette nuit s’appelle nuit mais dure un peu moins de deux heures trente, qu’elle regroupe 9 films courts, primés par les plus prestigieuses académies cinématographiques d’Europe et qu’elle vous permettra de voir (au moins, et je pèse mes mots) un véritable chef-d’œuvre :

     

     

    Les Miettes de Pierre Pinaud *****

    France - César du Meilleur Court Métrage 2009 – 30 mn

     Pierre Pinaud dans Les Miettes (Photo)

    Une ouvrière vit dans une petite maison, travaille dans une usine, fait ses courses… Un matin alors qu’elle se rend à son travail, l’usine se déplace doucement pour finir par sortir de l’écran…

    La perfection au cinéma, cela existe. On la trouve dans ce film prodigieux qui fait que maintenant, il ne nous reste plus qu’à attendre que son réalisateur/scénariste réalise un long.

    C’est filmé comme au temps du cinéma muet (excepté trois ou quatre mots vers la fin) : rythme, noir et blanc, jeu des (rares) acteurs, quelques cartons qui indiquent « le lendemain matin » ou « l’été suivant », musique… ça parle avec une subtilité rare de délocalisation, de mondialisation, d’humiliation, de désespoir, d’espoir, d’entraide, de générosité, d’amour et c’est tout simplement sublime, jamais démonstratif, plein d’invention, de surprises, de délicatesse . C’est drôle et émouvant et l’actrice, Serpentine Teyssier est prodigieuse. L’explication du titre est à la fois astucieuse et terrifiante.

    Un GRAND petit film d’une intelligence sans pareil.

     

    Mienlé de Isabel de Ocampo ***

    Espagne – Goya du Meilleur Court Métrage de fiction 2009 – 15 mn

    Mienlé

    Doina veut offrir un cadeau d’anniversaire à sa petite sœur mail elle doit mettre sa vie en danger pour y parvenir.

    Dureté et violence pour des jeunes filles de l’est à qui on a promis un avenir meilleur.

     

    Frankie de Darren Thornton ***

    Irlande – European Film Award du Meilleur Court Métrage de fiction 2008 – 12 mn

    Frankie

    Frankie a 15 ans et se prépare à devenir papa. Il est résolu à être le meilleur père qui ait jamais existé mais à mesure que les jours passent, Frankie mesure l’ampleur de son projet.

    Une étrangeté sur un ado très étrange. Drôle et troublant.

     

    Jerrycan de Julius Avery ***

    Australie – Australian Film Institute Award du Meilleur Court Métrage de fiction 2008 – 14 mn

    Nathan, sous la pression de ses camarades, doit prendre une décision (stupide) qui mettra sa vie en jeu.

    Un film autralien dur et réaliste comme un Ken Loach.

     

    Uova

    De Alessandro Celli ***

    Italie – David di Donatello du Meilleur Court Métrage de fiction 2008 – 5 mn

    Uova

    Une bicyclette, quelques courses au supermarché du coin et vite rentrer à la maison pour préparer le déjeuner, un matin ordinaire.

    Ou comment une jeune fille achète des œufs pour se sortir de l’enfer avec son petit frère, un bébé...

     

    Lögner de Jonas Odell **

    Suède – Guldbagge du Meilleur Court Métrage 2008 – 13 mn

    Lögner

    En 3 épisodes inspirés d’histoires vraies, nous découvrons un escroc qui, pris la mais dans le sac, continue de clamer qu’il est un comptable intérimaire, un écolier obligé de confesser un vol qu’il n’a pas commis pour masquer un autre forfait et une fin une femme dont la vie n’est qu’une interminable succession de mensonges.

    Le troisième épisode est un choc de désespoir.

     

    Der verdacht de Felix Hassenfratz *

    Allemagne – Deutscher Kurzfimpreis du Meilleur Court Métrage 2008 – 25 mn

    Der verdacht

    Conny et son mari, Udo, dirigent une boulangerie dans une petite vielle d’Allemagne. Ils mènent une vie simple jusqu’au jour où Udo est interrogé par la police à propos de l’assassinat d’une jeune femme.

    Deux acteurs pas convaincants suffisent à faire qu’on ne croit à rien.

     

    September de Esther May Campbell

    Grande-Bretagne – Bafta du Meilleur Court Métrage de fiction 2008 – 20 mn

    September

    Dans un coin oublié de la campagne anglaise, Marvin n’a aucun avenir. L’arrivée d’une adolescente aux pouvoirs mystérieux va bouleverser sa vie.

    Aucun mystère, aucune explication. On s’en fiche.

     

    Tôt ou tard de Jadwiga Kolwalska

    Suisse – Swiss Prize du Meilleur Court Métrage d’animation 2009 – 5 mn

    Tôt ou tard

    Ecureuil et chauve-souris. Des mondes et des heures du jour différents. Un hasard interrompt ce quotidien bien réglé et ainsi débute le voyage commun de deux solitaires.

    C’est moche et répétitif. 5 longues minutes interminables.

  • Coraline de Henry Selick *

     Henry Selick dans Coraline (Affiche (autres))

    Coraline vient d’emménager dans le grand appartement cradingue d’une grande maison pas reluisante (à peu près la maison de Norman Bates pour vous donner une idée, mais en dessin animé). Elle s’ennuie beaucoup et ses parents, très occupés par leurs travaux de rédaction d’une revue de jardinage (si j’ai bien compris avant de m’endormir) l’envoient balader dès qu’elle les sollicite. Coraline est fantasque et curieuse et une nuit elle ouvre une petite porte secrète cachée derrière un mur. Elle se retrouve dans un monde de rêve où l’appartement, sa chambre sont nickel et ses parents aimants et disponibles.

    Ça commence fort et bien. Coraline que tout le monde, les voisins zarbis, son nouveau copain un peu zinzin, appellent Caroline est bougon mais tellement mimi tout plein qu’elle en est absolument craquante. Pendant une demi-heure, on se demande vraiment comment elle va se sortir de ce pataquès pas ordinaire. Elle fait de constants aller/retours dans un tuyau entre sa vraie vie et sa vie rêvée (où tout le monde a des boutons à la place des yeux) pour finir par se retrouver « enfermée » dans sa vie de rêve et ne plus pouvoir s’en échapper. Sa nouvelle gentille maman se révèle être une vilaine sorcière qui lui propose de lui coudre des boutons DANS les yeux avec une aiguille tellement fine qu’elle ne sentira rien.

    Quelques autres personnages viendront faire un petit tour et puis s’en iront et tout partira en quenouille jusqu’à ce qu’un ennui assez intense et ronronnant s’installe et que je finisse par piquer un petit roupillon.

    A mon avis, ce n’est pas bon signe.

    Est-ce que quelqu’un peut me raconter la fin ?

    Est-ce que d’autres sont d’accord pour dire que dans « Coraline » le film, il n’y a que Coraline le personnage qui vaille le coup ?

  • NOTORIOUS B.I.G. de George Tilman Jr. °

     Derek Luke, Jamal Woolard, George Tillman Jr. dans Notorious B.I.G. (Photo)

    La vie, les débuts difficiles, l'ascension et la mort du rappeur Christopher Wallace alias Notorious B.I.G, assassiné en pleine gloire à 24 ans.

    Je l'ai vu, il y a plusieurs mois lors d'une avant-première. Je n'arrivais pas à savoir si j'avais aimé un peu ou pas du tout. Avec le recul et la digestion lente... je n'en garde pratiquement que le souvenir d'un film antipathique et n'ai absolument aucune envie de le revoir.

    A l'époque j'avais écrit :

    Il paraît que ce film n'est pas uniquement destiné au seul public féru et amateur de hip hop. Moi j'y ai quand même beaucoup vu tout l'empilement de clichés du gansta rap : provocations, culte du look, grosses bagnoles, chaînes en or, filles faciles très déshabillées, musique inexistante et rimes approximatives...

  • Amerrika de Cherien Dabis ***

     Hiam Abbass, Nisreen Faour, Cherien Dabis dans Amerrika (Photo) Hiam Abbass, Nisreen Faour, Cherien Dabis dans Amerrika (Photo)

    La vie n’est ni simple ni rose pur Mouna, divorcée, et son fils ado Fadi. Ils vivent à Bethléem, doivent chaque jour passer les contrôles de barrage des territoires occupés, subir des humiliations, des inspections injustifiées du coffre de la voiture, perdre deux heures pour un trajet d’un quart d’heure. Et le soir, après une journée de travail à la banque, Mouna retrouve sa mère, aimante mais tyrannique.

    Un (beau ?) jour, une demande d’immigration ancienne et oubliée arrive par le courrier : acceptée. Mouna et Fadi décident de rejoindre sa sœur qui vit depuis 15 ans aux Etats-Unis avec son mari médecin et ses deux filles nées là-bas.

    Dès l’arrivée, Mouna et son fils seront soumis à un nouveau contrôle et un interrogatoire où durant trois heures, ils doivent tenter de prouver qu’ils ne sont pas armés. Il faut dire qu’on est aux alentours de 1991 et que la première guerre du Golfe vient d’éclater.

    La première scène à l’aéroport pourrait être assez cocasse si elle n’était dramatique. A la question « quel est votre pays d’origine ? », Mouna répond « nous n’avons pas de pays ! ». A la question « quelle est votre occupation », Mouna répond « oui, c’est ça, occupation depuis 40 ans ! ». C’est sans doute simple et naïf, mais suffisamment percutant et efficace pour exposer quelques unes des confusions qui existent dans l’esprit des occidentaux entre l’identité, la religion et la nationalité. Amalgame et cafouillage qui font que souvent on associe arabes et musulmans, musulmans et terroristes. Or, Mouna est arabe mais pas musulmane et encore moins terroriste évidemment.

    Elle est apatride, sans nation. Elle est née quelque part mais souffre de n’être de nulle part. Comme sa sœur Rahda (toujours superbe Hiam Abbass) « américaine » depuis 15 ans mais toujours troublée par le mal du pays.

    Les lendemains ne chanteront pas pour Mouna qui après avoir été cadre « au pays » se retrouve serveuse dans un fast-food ; ce qu’elle n’osera avouer à sa famille. Son fils subira de nouveaux affronts en se faisant surnommé « Oussama » au lycée où il a été admis au vu de son impressionnant dossier scolaire (en outre, il parle trois langues)…

    Mais sur leurs parcours, ils rencontreront des gens merveilleux, comme le proviseur du lycée, une employée de banque, le patron du fast-food…. parce que la réalisatrice, même si elle pointe une réalité douloureuse et la difficulté de s’intégrer dans l’Amérique et l’Occident tout entier après le 11 septembre, a choisi néanmoins pour ce premier film, de jouer la carte de l’optimisme et d’éclairer la route de ses personnages.

    L’actrice, Nisreen Faour, qui allie douceur et énergie, est merveilleuse.

  • Les lascars de Albert Pereira Lazaro et Emmanuel Klotz ***

     Albert Pereira Lazaro, Emmanuel Klotz dans Lascars (Photo) Albert Pereira Lazaro, Emmanuel Klotz dans Lascars (Photo)

    Tony Merguez et Jose Frelate sont les rois du ghetto… en tout cas ils se considèrent comme tels parce que vu d’ici on dirait plutôt les champions de la lose !

    Le ghetto c’est la « téci » de Condé Sur Ginette, banlieue d’une très très grande ville. Tout y est : les barres HLM, les jeunes qui zonent à l’entrée des immeubles, les durs qui dealent et tout le monde qui rêve d’aller se dorer la pilule sur les plages de Santo Rico.

    Tony est celui qui se la pète le plus mais qui ne parvient même pas à tenir tête à sa meuf, une furie excitée qui exerce un métier pas vraiment en accord avec les traficotages de son chéri.

    Alors que son pote Jose va trouver un job d’été qui ne sera pas vraiment une réussite et rencontrer une geoisebour pas farouche, la belle Clémence, Tony va accumuler les embrouilles et aura bien du mal à se dépêtrer de plusieurs situations délicates. Pour le dire autrement tout va partir en laïve ce qui va faire de ce film un foutoir incommensurable bien marrant.

    Les réalisateurs rendent un hommage à la banlieue sans oublier de se moquer des codes et conventions qui y règnent. Le film et les personnages sont en totale connivence avec le public sans doute ciblé mais qui ne déplaira pas à celui qui ne connaît pas la téci. Ils décrivent à la fois un univers gangsta rap de dessins animés et la vie des banlieues avec beaucoup d’impertinence, de pertinence aussi et énormément d’actions. Ils dénoncent tout en créant l’empathie.

    Visuellement, c’est très beau. Auditivement c’est nickel et ce qui ravage tout c’est évidemment la tchatche inouïe et sans pareil des autochtones qui ont su se créer un langage propre. Le casting de voix est imparable, un vrai régal. Même s’il est un peu difficile de voir aujourd’hui en Vincent Cassel un représentant des faubourgs, on ne peut nier que sa voix idéale est l’une des friandises réjouissantes de ce film. Idem pour celles d’Omar Sy (encore !!!), Frédérique Bel, Diane Kruger, Gilles Lelouche, Diam’s qu’on peut s’amuser à reconnaître !

  • Sunshine cleaning de Christine Jeff ***

     Amy Adams, Jason Spevack, Christine Jeffs dans Sunshine Cleaning (Photo) Alan Arkin, Amy Adams, Emily Blunt, Jason Spevack, Christine Jeffs dans Sunshine Cleaning (Photo)

    Rose gagne difficilement sa vie en faisant des ménages pour une société de nettoyage. Elle élève seule son fils, voit en cachette l’homme qu’elle aime qui est marié et père de famille. Jadis ils furent le couple star du lycée. Rose a aussi une sœur plus jeune, plutôt paumée qui vit encore avec leur père, un rêveur doux dingue qui a un peu raté sa vie professionnelle... Le fils de Rose se fait renvoyer de son école. Pour pouvoir lui payer une école privée et conseillée par son amant flic, elle décide de créer une entreprise de « nettoyage de scènes de crimes » avec sa sœur.

    Evidemment, le boulot n’est pas banal mais au moins on ne se retrouve pas devant Monsieur grand avocat et Madame qui rêve d’ouvrir une galerie en s’ennuyant dans sa maison château à baies vitrées donnant sur la mer… Le rêve le plus fou de Rose serait d’être « dans l’immobilier », comme tout le monde et surtout comme ses anciennes copines de bahut. Lors d’une invitation chez l’une d’elles à une fête « pré-natale » !!! (scène mémorable) elle réalise avec effroi à quoi elle a finalement échappé si elle avait épousé son capitaine d’équipe de foot…

    C’est le monde des « petites gens » et de la débrouille qui est décrit ici. Ce qui est suffisamment rare pour être noté et vivement apprécié. Des gens qui ont des problèmes à boucler les fins de mois parfois difficiles, des soucis d’assurance, des enfants imparfaits, une famille imprévisible… Des gens avec des espoirs, des coups durs, mais de l’énergie, de la volonté et de l’optimisme.

    La vie en somme.

    Quant à l’héroïne de cette histoire unique et ordinaire, classique et pittoresque, c’est l’épatante et très jolie Amy Adams, véritable rayon de soleil, vraiment formidable et que j’ai grande hâte à retrouver dans un rôle qui fait autant de bien sans être gnangnan.

  • Les beaux gosses de Riad Sattouf ***

     Anthony Sonigo, Robin Duverger, Vincent Lacoste, Riad Sattouf dans Les Beaux gosses (Photo)

    La vie n’est pas simple pour un ado de 14/15 ans qui s’appelle Hervé (prénom difficile ( J)) en hommage à Hervé Vilard ! Ses parents sont divorcés et il vit seul avec sa mère dépressive, envahissante et obsédée par les branlettes de son fils. Hervé a un meilleur copain Camel pas plus malin et qui comme lui se masturbe dans une chaussette en feuilletant les pages lingerie des catalogues de la Redoute des années 80. Hervé a néanmoins un avantage, il plaît à Aurore et malgré la trouille qui le paralyse, il va réussir à « sortir » avec elle.

    Enfin un film qui parle d’ados qui ressemblent à des ados et non à des gravures de mode relookées ou des caricatures. Même si leur look improbable est plus proche de celui des seventies, pour une fois, ils ne vivent ni dans des triplex du XVIème arrondissement ni dans des barres HLM d’une banlieue oubliée du monde. C’est la première fois, depuis bien longtemps au cinéma que l’on peut voir un film qui ressemble à la réalité. Et d’ailleurs on sent que le réalisateur a dû y mettre une bonne part d’un vécu pas facile et cet aspect apporte une sincérité vraiment touchante au film comme aux personnages.

    Les héros sont, vous l’avez compris ou vu,  tout sauf des beaux gosses. Ils en sont au stade très ingrat où tout est « trop » ou pas assez chez eux, le nez, l’acné, l’hygiène, les oreilles, les cheveux et l’humour… Et on rit, on rit beaucoup à ce qui ressemble pourtant beaucoup plus à des tourments qu'à des moments de gloire. Les dialogues sont savoureux, les situations cocasses, les rapports étranges avec les profs ou les parents. Et pourtant on ne peut s’empêcher de penser qu’en cette période on passe parfois de sales quarts d’heure.

    Mais un jour, c'est inévitable et même plutôt bienvenu, on échappe à cette adolescence, mais au moins elle a permis à Riad Sattouf de faire un film d’ados qui ne ressemble à aucun autre.

  • LE REGARD DES AUTRES

    Le vendredi 19 juin, à 19 h 00 au Ministère de la Santé et des Sports,

    14 avenue Duquesne - Paris VIIème - Salle Laroque -

    seront présentés en avant première les 5 courts métrages du concours

    « Jeune et homo sous le regard des autres ».

    Cette projection sera suivie d’un cocktail.

    Entre le 14 octobre et le 16 décembre 2008, plus de 900 scénarios ont été postés sur le site Internet http://www.le-regard-des-autres.fr/.

    Plusieurs étapes de sélection ont eu lieu.

    Le 3 février 2009 le jury, présidé par André Téchiné, a distingué quatre scénarios destinés à être adaptés et réalisés sous la forme de courts-métrages et a décerné une mention spéciale à un cinquième scénario.

    Deux bandes-annonces, cinq films ont ainsi vu le jour et seront diffusés à partir du 26 juin sur les chaînes du groupe Canal+, puis dans le réseau de cinémas Utopia, et sur le site http://www.le-regard-des-autres.fr/ et sur celui de l’Inpes www.inpes.sante.fr.

    Vous pouvez voir la bande-annonce ci-dessous :

     

    Merci à Bouraouïa Marzouk de m'avoir signalé l'évènement.