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Cinéma - Page 229

  • L'AGENCE de Georges Nolfi *

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    David Norris avec sa bouille de Kennedy n'a qu'un rêve en tête : devenir sénateur de l'Etat de New-York. Il y est preque lorsqu'à quelques jours des élections et après une tonitruante campagne à grand renfort de flonflons, de pom-pom girls et de serrages de mains à ploucland, la presse fait paraître des photos datant de la folle jeunesse de David. Mais l'américain, contrairement à nous autres outre-atlantique, n'aime pas voir les fesses de ses hommes politiques étalées dans les journaux, même s'il s'agit des fesses de Mat Damon. Il n'en faut pas plus pour que l'américain retourne casaque et vote pour le camp adverse.

    Celui-dont-on-ne-sait-le-nom mais qu'il convient d'appeler "Patron" pour simplifier, n'apprécie guère qu'il y ait du mou dans la corde à noeuds et que ses grand projets écrits sur un livre qui gigote soient empêchés. Il envoie donc sur terre des sortes d'anges étrangement chapeautés, dont un qui ressemble à Marcel Amont, chargés de remettre David sur le droit chemin. Mais, nouvel os dans l'engrenage ce grand foufou va faire la connaissance dans les toilettes pour hommes, d'Elise et hop, c'est le coup de foudre, intégral, absolu et réciproque. Elise ne fait pas partie du plan élaboré par Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom et les sbires à chapeau vont avoir la lourde tâche de tout mettre en oeuvre pour séparer les tourtereaux. La roue tourne, les années passent... les routes d'Elise et de David ne cessent de se croiser, mais que fait la police ?

    Pas grand chose à dire et guère de surprise dans ce film pourtant prometteur. Une comédie sentimentale sur fond de thriller d'anticipation et philosophico-politique c'était tout à fait inédit, original et intéressant. D'autant que le réalisateur ne force pas sur les effets spéciaux et n'abuse pas non plus d'une belle idée : des portes passages secrets qui permettent d'échapper à son destin. Mais bon, tout est plan plan et mou du genou !

    L'amour est plus fort que tout -ooopsss j'ai spoilé- et Matt semble se reposer sur la couronne de lauriers que je m'applique à lui tresser depuis quelques-uns de ses derniers films. Matt, il faut te ressaisir (et demander à ta maquilleuse qu'elle ne force pas trop sur l'auto-bronzant !). 

  • ROUTE IRISH de Ken Loach ***

    route irish de ken loach,cinéma,Mark Womack, Andrea Lowe, John Bishoproute irish de ken loach,cinéma,Mark Womack, Andrea Lowe, John Bishoproute irish de ken loach,cinéma,Mark Womack, Andrea Lowe, John Bishop

    Ken Loach est un type incroyable qui en a toujours dans le viseur et qui "risque" tant qu'il aura du souffle de dénoncer les mochetés d'un monde en folie et c'est tant mieux. Même si on se serait aisément passé d'une historiette d'amour aussi incongrue que sans intérêt le réalisateur continue de taper fort en nous mettant ici sous les yeux les dégâts collatéraux des conflits dans lesquels certaines nations s'immergent parfois un peu à l'aveuglette.

    Aveuglés c'est bien ce qu'ont été Fergus et son ami Frankie anciens paras au service de Sa Majesté et qui sont revenus indemnes d'Irak. Incapable de raccrocher le treillis, Fergus s'est mis à la solde de compagnies privées qui engagent d'anciens militaires chargés de retourner sur place pour protéger leurs "intérêts". Ces engagés volontaires, véritables mercenaires touchent des sommes colossales totalement "free tax" leur assurant une retraite dorée. Fergus fait miroiter cet avenir étincelant à son ami Frankie, marié à la délicieuse Rachel qui n'aura plus que ses yeux pour pleurer quand son chéri va finalement lui revenir entre quatre planches qui seront scellées avant même que la famille puisse reconnaître le corps mis en pièces...

    Fergus l'ami, l'alter ego, le quasi frère dont Rachel dira "quand il n'était pas avec toi, il parlait de toi", va chercher à comprendre pourquoi son ami, son alter ego, son quasi frère fut envoyé à plusieurs reprises sur la "Route Irish", la route la plus dangereuse du monde qui va de l'aéroport de Bagdad à la zone internationale. Cette route où il périt et où se passent les exactions parmi les plus ignobles de la planète.

    Porté par l'interprétation solide de Mark Womack nouveau venu charismatique, bien que teigneux qui n'hésite pas à commettre des horreurs et à se tromper copieusement au nom de l'amitié, qui déboule sur la planète ciné dans un rôle plutôt antipathique, ce film formidable confirme que Ken Loach est un de mes réalisateurs favoris. Qu'il nous balance ici une nouvelle torpille qui surprend, scandalise et pétrifie.

    Je fais vite car j'ai encore deux films de retard -que j'ai aimés- à vous soumettre, mais que j'ai mille choses sur le feu et que de toute façon c'est elle qui en parle le mieux.

  • ELIZABETH TAYLOR

    27.02.1932 - 23.03.2011

    leucémie aiguë myéloblastique ou myéloïde

    Frustrée par l'impuissance de son mari qui s'applique à la repousser, la sensualité et le désir de Liz/Maggie explosent dans chaque scène. Dans la moiteur du sud, Maggie ne cesse d'onduler, légère, court vêtue tentant désespérément de s'offrir sans retenue à Paul Newman/Brick qui s'essuie la bouche après chaque baiser alors qu'elle miaule qu'elle se sent "comme une chatte sur un toit brûlant".

    C'est cette image que je garde d'elle, celle de la femme et de l'actrice sublimes au regard triste, au sourire d'enfant... et au physique affolant.

    leucémie aiguë myéloblastique ou myéloïde

  • LEGITIME DEFENSE de Pierre Lacan **

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    Du jour au lendemain la vie de Benoît père tout récent d'un bébé tout mimi, va basculer. L'agence de détective privé de son père a été cambriolée et le bonhomme demeure introuvable. Le quotidien grisouille tendance tristouille de Benoît va se trouver boosté par une succession de faits en cascade qui vont le contraindre à protéger sa petite famille et la jouer finaud en démêlant le passé récent et plus ancien de son papa qui n'est peut-être pas aussi reluisant qu'il l'avait jusque là imaginé. Les flics, des enveloppes emplies de photos compromettantes, une malette qui a disparu avec papa, des vilains bien sadiques prêts à tout pour récupérer leur bien, une jeunette éprise d'un monsieur de trois fois son aîné, une patronne de pompes funèbres responsable d'un trafic étrange vont désormais faire partie de l'ordinaire de Benoît. Il a beau répéter à qui veut l'entendre que les affaires de son très décevant papa lui étaient totalement étrangères, personne ne l'entend crier.

    Je passerai allègrement et sans honte sur le titre et l'idée qu'il suppose. Que serait le pauvre monde si chacun décidait de rendre justice soi-même ? On n'est pas au far west quand même ! Et puis je voudrais bien vous y voir. Ne vous transformeriez-vous en machine de guerre si l'on menaçait de jeter votre poupon avec l'eau du bain ? Cet obstacle allègrement franchi, je dois dire que ce film lacanien où le moi serait traité comme un miroir empreint de structuralisme où la réalité sociale serait appréhencée comme un ensemble formel de relations*, est un polar à la française déjà vu mais pas désagréable. Le type ordinaire plongé dans des situations inextricables et pour le moins extraordinaires qui le transforment en terminator, ce n'est pas une nouveauté. Mais ce qui en fait le petit plus c'est le choix de l'acteur principal. Il est évident que Jean-Paul Rouve avec sa tête de gentil, son physique ordinaire, sa nonchalance, sa façon inimitable de dire qu'il ne comprend rien à ce qui se passe parce qu'il ne comprend VRAIMENT rien à ce qui se passe, rendent ses mésaventures bien flippantes encore plus crédibles. Evidemment, certaines complications (inutiles) en cours de route perdent un peu le spectateur mais un montage habile nous aide à partager le désarroi de Benoît.

    Olivier Gourmet aiguise encore un peu plus son numéro bien huilé de chanmé imperturbable et nous gratifie d'un lancer de nourrisson dans l'eau froide pas piqué des hannetons. Gilles Cohen va finir par se rendre indispensable. Et puis quel plaisir d'entendre Jean-Paul Rouve dire à son INSUPPORTABLE femme (du film) : "pour une fois tu vas m'écouter".

    *est-il besoin de vous préciser que cette phrase ne veut STRICTEMENT rien dire ? C'est JUSTE pour GENRE me faire mousser.

  • LES COUPLES DE LEGENDES

    J'ai la joie de vous annoncer que pour une fois c'est moi qui reçois un cadeau et pas vous (mais ne vous inquiétez pas vous pourrez jouer ensuite quand même).

    Il s'agit d'un ouvrage qui parle des :

    LES COUPLES DE LEGENDES

    et, vous vous en êtes peut-être déjà aperçus j'adore feuilleter des livres d'images qui me permettent de replonger dans des décennies de cinéma. Et là évidemment se remémorer ces couples mythiques, c'est délicieux !
    Résumé du livre ;
    "La plupart des grands classiques du cinéma doivent leur succès à l'alchimie des couples qu'ils mettent en scène.
    De Casablanca à Bonnie and Clyde, d'Autant en emporte le vent à Grease ou encore Titanic, sur fond de cavale ou de naufrage, en noir et blanc ou en Technicolor, c'est d'amour qu'il est encore et toujours question. Associant photos emblématiques de ces couples légendaires et répliques cultes, cet ouvrage juxtapose deux livres qui, feuilletés simultanément, permettent de rendre à chacun sa chacune. Un hommage ludique au 7e art et aux acteurs mythiques qui l'ont incarné."
    Comme vous pourrez le remarquer dans la vidéo ci-dessous qui présente le livre de façon ludique, il faut être habile pour tourner les pages sinon l'on risque de "marier" Leonardo à Harrisson Ford, ou pire Clint à Brigitte Bardot.


    Couples de légende (version longue) par Hoebeke

    Pour jouer et ne rien gagner ! Je ne vous demande pas le titre d'un film mais le nom des deux acteurs sur chaque photo (et TERMINEZ CE JEU CI, merci).

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS.

    GAME OVER MERCI.

    1

    LAUREN BACALL et HUMPHREY BOGART trouvé par Yohan

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    2

    PAUL NEWMAN et Joanne Woodward trouvé par David

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    3

    DIANE KEATON et WOODY ALLEN trouvé par David

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    4

    JAKE GYLLENHAAL et HEATH LEDGER trouvé par zapette !!!

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    5

    MARILYN MONROE et CLARK GABLE trouvé par marion

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    6

    NATHALIE WOOD et JAMES DEAN trouvé par Ed

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    7

    ANTHONY HOPKINS et EMMA THOMSON trouvé par sopel

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    8

    KATARINE HEPBURN et Spencer Tracy trouvé par David

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    9

    SCARLETT JOHANSSONN et BILL MURRAY trouvé par caro

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    10

    DORIS DAY et ROCK HUDSON trouvé par marion

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  • NEVER LET ME GO de Mark Romanek **(*)

    19640198_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110119_105057.jpgnever let me go de mark romanek,carey mulligan,keira knightley,andrew garfiel,cinéma

    Kathy, Ruth et Tommy sont les meilleurs amis du monde depuis l'enfance qu'ils vivent dans un étrange pensionnat. Ils y reçoivent l'éducation bien sûr mais sont aussi étrangement coupés du reste du monde. Totalement protégés de tout ce qui est hors des limites de la propriété, ils découvrent, grâce à une de leurs enseignantes qui ne peut leur cacher la vérité, l'étrangeté et le but de leur existence.

    Aller voir ce film sans absolument rien en connaître de son sujet (c'était mon cas) est la meilleure façon de l'aborder. Même si la révélation sidérante est faite dans la première demi-heure, ne rien en dire la rend encore plus difficilement acceptable. J'avoue que j'ai mis un temps certain avant d'admettre ce que j'avais compris... C'est d'autant plus regrettable qu'avec un sujet aussi fort et déroutant, le réalisateur ait choisi de rester toujours dans la délicatesse et la retenue alors qu'il tenait la substance même d'un mélo qui aurait dû être dévastateur. C'est en ce sens que ce film m'a déçue. Il devrait provoquer un déluge de larmes et d'émotion et finalement on conserve la même attitude que les personnages, dignes, un peu apathiques et les yeux restent secs.

    Néanmoins, c'est le film le plus désespérément triste que j'ai vu depuis longtemps où la résignation des trois protagonistes n'a d'égal que leur manque total de refus et d'indignation face à la tragédie de leur vie. On finit par se résigner avec eux et on est soulagé du cri sans fin, déchirant que pousse enfin Tommy (Andrew Garfield hyper sensible !) mais trop tard. Si Carey Muligan et sa petite frimousse enfantine n'est qu'amour, abnégation, renoncement et résignation tout en douceur, Keira Knightley, comme toujours menton en avant, prouve une fois de plus que son jeu désolant se résume à plisser les yeux et à chiffonner son nez...

    Mais la campagne anglaise est sublime, et la mer aussi !

  • WORLD INVASION : BATTLE FOR LOS ANGELES de Jonathan Liebesman °

    19653826_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110128_102611.jpg19483714_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100727_024833.jpg19483713_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100727_024833.jpg

    Résumons peu, résumons bien. Par un beau matin d'été, des trucs tombent du ciel. Au début "on" est un con dit "c'est des météores" (ou rites je sais jamais), "no souçaï". Sauf qu'aux militaires, ooopsss pardon, aux marines-hou-ha on dit la true vérité "c'est pas des météor... trucs, c'est des machins... on a perdu San Francisco, on va pas perdre New-York". Bref, Huston, ou plutôt Camp Pendleton : on a un fucking problème ! Et pile poil le jour où le Sergent Nantz décide de prendre sa retraite, son big chef lui dit de faire son paquetage, d'emmener une poignée de volontaires désignés d'office et d'aller sortir de la Cité des Anges les civils qui y sont restés comme des couilles alors qu'on a évacué la ville, non mais je vous demande un peu. Ils ont trois heures montre en main. Qu'ils reviennent ou pas, toute façon c'est pas dur, à 19 h 30 l'armée US bombarde la ville pour tout niquer la race aux aliens ! Les alliens sont des trucs en ferraille cons comme des valises sans poignées, qui ont un machin organique visqueux qui bat. Ils sont capables de tout raser sur leur passage mais quand ils ont en face d'eux le Sergent et ses marines, ils se font dégommer comme des mouches avec une tapéta !

    Pour vous donner une idée du niveau d'intelligence du film, il vous suffit de regarder le regard bovin de la Michelle Rodriguez (pardon chéri je sais que tu l'aimes, mais là, franchement je crois que tu vas changer ton avis d'épaule !) et vous aurez fait le tour de la question. Ce film ne vaut rien. Un casting de troisième catégorie, une caméra épileptique, un ennui profond, beaucoup de bruit pour rien... et RIEN trois fois rien. Pour avoir les miquettes sur l'avenir du pauvre monde, il convient de regarder le journal de 20 heures qui fait vraiment flipper ces derniers temps, mais ce film est une plaisanterie d'une bêtise abyssale, voire sans fond et sans le moindre intérêt.

    A la fin, le Sergent et ce qui lui reste de son équipe dont la devise est "reculez ???? jamais !!!" s'en va prendre un petit déj' sur le pouce et file sauver Carmel et ses environs...

    EH OH, VOUS SAVEZ QUE VOUS AVEZ UN JEU A FINIR ICI ???