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cinéma - Page 244

  • MA SEMAINE AU CINEMA (et au théâtre)

    Cliquez sur le titre des films pour retrouver mes articles.

    ONDINE de Neil Jordan ****

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    LA RIVIERE TUMEN de  Zhang Lu***

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    SALT de Philip Noyce **

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    LE BRUIT DES GLACONS de Bertrand Blier **

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    600 KILOS D'OR PUR de Eric Besnard **

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    D'AMOUR ET D'EAU FRAÎCHE de Isabelle Czajka **

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    JOSEPH ET LA FILLE de Xavier de Choudens *

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    AU THEÂTRE
     
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    MES COUPS DE COEUR
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  • 600 KILOS D'OR PUR de Eric Besnard **

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    Virgil met au point avec son ami Lionel le casse d'une mine d'or en plein coeur de la forêt guyanaise. Les rejoignent Rémi un français qui traficote déjà sur place, Georges qui s'ennuie ferme dans son restau en France et a besoin d'action et Enzo un bel aventurier énigmatique. Lionel se fait assassiner et sa femme Camille, n'ayant plus rien à perdre prend sa place dans le groupe. Le casse se passe à merveille et 600 kilos d'or pur sont subtilisés au nez et à la barbe de la "Canadian Gold". Souhaitant sauver une indigène enceinte, Camille retarde le départ de l'hélicoptère qui endommagé, est obligé de se poser en urgence. Dans l'impossibilité de transporter 600 kilos d'or à pieds dans un milieu hostile, les "amis" (hum, hum) enterrent le butin (qu'ils comptent évidemment récupérer plus tard) et entreprennent d'échapper à leurs nombreux poursuivants en pleine jungle...

    En ne se montrant pas trop regardant face au dernier "acte" qui force un peu trop sur le mythe du bon sauvage et s'il n'a pas d'autre prétention que de divertir, il est possible de passer un agréable moment devant ce film d'aventures en terrain très hostile. Les méchants sont très méchants et cherchent à faire la peau aux héros, mais ils ne sont pas les seuls dangers à affronter. Notre équipe de traqués aura à faire face à une végétation, une faune et un climat très inamicaux et sera décimée progressivement sans que les survivants n'en soient émus. Un d'entre eux sera grignoté par un serpent d'eau, un autre par une plante très urticante, un troisième fera une rencontre pas sympathique avec une machette et j'en passe. Les acteurs n'ont rien d'autre à faire qu'à prouver qu'ils peuvent être jolis très bronzés en marcel qui colle à la peau, être héroïques ou démontrer comment l'appât du gain révèle la nature humaine...

    Par contre la faute impardonnable est de faire disparaître Jean-Pierre Martins dans le premier quart d'heure !

  • LE BRUIT DES GLAÇONS de Bertrand Blier **

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    Un homme seul marche d'un pas décidé, s'arrête à la grille d'une grande bâtisse et s'annonce comme étant le cancer de Charles, écrivain célèbre retranché derrière ces hauts murs depuis que la gloire, sa femme et son fils l'ont quitté. Il vit là avec Evguénia une très jeune russe qu'il ne va pas tarder à chasser. Sa bouteille de blanc et son saut à glace ne le quittent pas. Dès le réveil il boit des litres et des litres de vin. Depuis longtemps manifestement puisque c'est semble t'il son alcoolisme qui fait fuir tout le monde autour de lui ainsi que son inspiration. Seul Louisa, sa fidèle bonne veille discrètement sur lui ! Malgré la "vie de merde" que lui décrit son cancer, Charles n'est pas du tout prêt à mourir et se montre quelque peu récalcitrant à accueillir les métastases...
    Dès que Jean Dujardin et Albert Dupontel sont en présence et commencent à s'échanger leurs répliques, aucun doute ne subsiste, on est bel et bien chez Blier et même du grand Blier puisqu'on retrouve des accents du génial "Buffet froid" et des joutes verbales surréalistes entre Serrault et Depardieu. Il n'est pas aisé de parler de tumeur, de cancer, de métastases, de chimio et de mort et de réussir à faire rire. Evidemment Blier y parvient parce que les deux comédiens face à face s'en donnent à coeur joie au cours de leurs empoignades et altercations. Mais l'émotion survient également à cause de ou plutôt grâce à l'interprétation parfois désespérée d'un Jean Dujardin très à l'aise dans le phrasé et l'absurdité de l'univers de Blier et qui a l'intelligence de ne pas surjouer l'homme ivre qu'il est du matin au soir en titubant ou bafouillant comme il arrive parfois. Les deux acteurs, en harmonie, vraiment parfaits, sont tour à tour la victime et le bourreau, le fragile et le robuste, le dominant et le dominé. Il arrive même que Charles le malade doive réconforter "son" cancer qui a un petit coup de mou face à l'ampleur, à la difficulté et la noirceur de sa tache.
    Avec son audace, son irrévérence et évidemment un rien de provocation parfois, Blier nous fait approcher la mort et les angoisses qui doivent forcément l'accompagner lorsqu'elle est annoncée. Mais aussi nous interroge sur notre façon de réagir, de l'affronter, de l'accepter ou de la refuser. Et puis, est-il possible aussi que lorsque tout va vraiment mal, on puisse en arriver à se fabriquer tout seul une maladie ? Blier pousse sa folie (douce) jusqu'à envisager un remède à un mal encore souvent incurable. 
    Loin de moi l'envie ou l'idée d'enterrer prématurément Blier évidemment, mais c'est toujours émouvant de découvrir un réalisateur qui vieillit s'interroger aussi précisément sur la faûcheuse !
    Alors pourquoi deux étoiles me direz-vous ? J'y viens. Dans ce film il y a deux garçons fabuleux. Qu'ils soient ensemble ou séparés, ils portent chacune de leur scène très très haut. Mais il y a aussi des filles. Je passe rapidement sur Christa Théret qui ne sert à rien, disparaît rapidement et est aussi insignifiante que mauvaise actrice. Ce qui a vraiment, mais alors vraiment gâché mon plaisir... c'est Anne Alvaro !!! Aaaaaaaaaaaaaaannne AAAAAAAAAalvaro ! Seigneur !!! Avec son masque de cire imperturbable, ses allures de corbeau noir (n'est-elle pas d'ailleurs la porte-poisse de cette grande maison dans laquelle elle voit se succéder de nombreux "parisiens" ?), ses grands yeux inexpressifs comme figés sur l'horreur, sa tristesse insondable, son jeu limité et outré... elle justifie à tout jamais l'emploi et l'existence du mot INSUPPORTABLE !  Or, à peu près à la moitié, elle s'empare du film pour ne plus le lâcher et je m'attends toujours à ce qu'elle se mette à déclamer du Racine, du Corneille ou du Shakespeare de sa voix pédante et affectée ! Elle est censée incarner la tendresse, être les bras dans lesquels chacun rêve de se jeter pour être enlacé, réconforté, rassuré... elle est pour moi repoussante exactement, précisément l'inverse, froide et effrayante. Et je trouve que le couple qu'elle forme avec Dujardin ne fonctionne absolument pas.
    Il y a une véritable et impardonnable erreur de casting entre elle et l'adorable Myriam Boyer qui aurait selon moi symbolisé à merveille la femme à la fois sensuelle et maternelle voire maternante que réclamait le rôle et que chaque garçon du film semble rechercher. Bref, Anne Alvaro a bel et bien gâché le bruit de mes glaçons par une crise d'urticaire géant.
    Blier se fait plaisir avec un groupe de flamenco qui débarque brusquement  sans aucune explication et une scène de provocation gratuite qui n'apporte strictement rien lorsqu'il fait dire à un jeune garçon de 16 ans qui vient de coucher avec la femme (de presque 60) qui l'a élevé qu'il vient de vivre le plus beau moment de sa vie. Mais on ne peut pas lui en vouloir pour ça, il est comme ça Béber.
    Mais Anne Alvaro, non et non ! J'pardonne pas.

  • ONDINE de Neil Jordan ***(*)

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    Syracuse est pêcheur sur les côtes sauvages d'Irlande. Séparé de sa femme, il s'occupe néanmoins de sa fille Annie, une gamine surdouée et très mature en fauteuil roulant qu'il emmène régulièrement pour sa dialyse en attendant un donneur de rein compatible. Un jour de pêche pas comme les autres, il remonte dans ses filets une fille qu'il parvient à réanimer à la manière du Prince Charmant... Dès qu'elle fait la connaissance de l'étrange fille qui ne veut être vue de personne, Annie est persuadée qu'il s'agit d'une sirène avec toute la mythologie et la magie que cela suppose. La fille ne dément pas et se fait appeler Ondine. Annie, tout comme son père vont rapidement s'attacher à cette créature belle, troublante et fascinante. La pêche devient miraculeuse, les filets se remplissent de poissons, Syracuse est persuadé que le chant d'Ondine en est reponsable, l'amour peu à peu s'empare d'Ondine et de Syracuse...

    Il s'agit d'un film comme un rêve, comme un conte, donc comme on en fait plus. Que c'est beau mais que c'est beau !!! Et que ça fait du bien de se laisser emporter par le courant d'un amour aux portes du réel. De laisser voguer son imagination au gré des flots. Il suffit d'y croire et tout peut devenir magique. Il suffit d'une petite fille qui vous en persuade et avec qui on a envie d'y croire. Et aussi d'une fille belle comme on en fait plus qui ne vous permet plus de douter. Et d'un garçon aussi qui n'a pas envie que ça s'arrête parce qu'il découvre l'amour.

    Et puis il y a l'Irlande si sauvagement ardente et qui se prête si joliment aux légendes et aux chants d'une sirène, l'actrice Alicja Bachleda, sublime, faite pour le rôle. Entrecoupé de scènes hilarantes où Syracuse (Colin Farrell, décidément de plus en plus irrésistible, en mode charme intégral avec accent irish à couper au couteau) commence chacune de ses confessions au curé (Stephen Rea, super !) par "Je m'appelle Syracuse, je suis alcoolique et je suis abstinent depuis...", de quelques drames, d'un peu de magie, d'infiniment de romantisme pour détourner le quotidien, ce film est un beau film, avec de beaux acteurs et une belle histoire.

    Le cinéma est parfois merveilleux. J'en redemande. Alors ne laissez pas ceux qui n'aiment pas vous détourner de ce petit bijou. Les contes, il suffit d'y croire un instant, ça ne peut pas faire de mal.

  • SALT de Philip Noyce **

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    Evelyn Salt (Eve pour les intimes...) est un des meilleurs agents que compte la CIA. Jusqu'au jour où un vilain pas beau l'accuse d'être un agent double au service de la Russie chargée d'exécuter le Président russe lors d'une visite à New-York. Arrêtée par ses confrères qui veulent l'interroger, elle s'échappe, ce qui ne fait évidemment que décupler les soupçons à son égard. Poursuivie par les deux camps, Eve va mettre tout son savoir faire en oeuvre pour tenter de s'en sortir. Mais pour quelle raison précisément ? Pour mettre à exécution sa mission ou pour prouver son innocence ? Ben oui au fait "Qui est Salt ?". Vous le saurez en allant voir ce film, un pur divertissement qui fait ressurgir les fantômes de la guerre froide, les menaces d'attaque nucléaire et remonte jusqu'à l'assassinat de JFK par un certain Lee Harvey Oswald qui avait fait un long séjour en ex URSS...
    Pas le temps de souffler un instant pendant cette heure et demie de course poursuite où Angelina ne ménage pas ses talents de sportive pour nous faire trembler avec elle. Je ne me souviens pas avoir vu une fille courir autant dans un film. Eve/Angie est un mélange de James Bond pour la classe et la sexytude et de Jason Bourne pour la fougue et le talent. Elle est capable de vous bidouiller une arme de destruction massive avec les moyens du bord, un extincteur, des tuyaux et un bidon d'eau de javel... et de s'en servir. Elle déboulonne des molosses surarmés et surentraînés en moins de temps qu'il ne le faut pour dire "tarte aux myrtilles" et sans froncer les sourcils. Elle saute d'un pont d'autoroute à l'autre et atterrit sur un camion en marche, elle enfourche une harley et n'a besoin de personne, elle saute d'un hélicoptère en vol avec des menottes aux poignets, elle s'échappe et crapahute pieds nus sur une corniche pour sauver son petit chien, elle retient bravement ses larmes quand il arrive bien des misères à son chéri d'amour, elle se fait péter le nez sans pleurer... et j'en oublie.
    Cette femme est un surhomme et c'est Angelina Jolie que j'aime d'amour parce qu'en brune, en blonde, en garçon, avec un bonnet sur la tête, sans culotte, de face, de profil, de dos, en croquenots, en tallons aiguilles, elle est divine, elle est sympathique, elle est capable de sauver le monde et de repeupler la planète sans l'aide de personne.
    Elle EST le film à elle toute seule.
    La fin laisse présager un SALT 2,
    et vous voulez que je vous dise franchement ?
    Tant mieux.

  • LA RIVIERE TUMEN de Zhang Lu ***

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    Situé à la frontière entre la Chine et la Corée du Nord au cœur d’un hiver qui semble s'installer pour ne plus jamais finir, ce film nous démontre tranquillement mais avec effroi que ce qui va très mal dans cette partie du monde n'est pas près d'aller mieux.

    La glace qui recouvre la rivière Tumen et les vastes étendues neigeuses qui l'entourent donnent au paysage un aspect irréel et l'entoure d'un calme infini. Et pourtant tout ce qui se passe dans cet endroit du monde hors du monde est tragique et concerne des gens pauvres et d'autres plus pauvres encore. Chaque jour des coréens passent ou cherchent à passer cette frontière invisible pour tenter de survivre un peu plus décemment en Chine. Les rigueurs du climat implacable provoquent de nombreuses morts.

    Deux jeunes ados Changho et sa soeur muette Soon-hee deviennent ami avec un jeune coréen, leur oncle fait office de "passeur" pour ces laissés pour compte sans beaucoup d'espoir tandis que leur grand-père n'hésite pas à héberger ou à partager ses repas avec des "clandestins". Deux drames épouvantables qui resteront bienheureusement hors champs vont changer le destin de toutes ces personnes de chaque côté de la frontière.

    D'une beauté fulgurante, teinté de gris, de bleu mais d'une noirceur absolue, ce film assez radical consent peu d'espoir et de confiance en l'espèce humaine.

  • D'AMOUR ET D'EAU FRAÎCHE de Isabelle Czajka **

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    Julie Bataille porte bien son nom car à 23 ans et malgré son Bac + 5, trouver un emploi est un véritable combat. Elle travaille quelques heures par semaine dans un magasin qui développe des photos, elle demande quelques billets à ses amants occasionnels et panique à l'idée de ne plus pouvoir subvenir à ses propres besoins. A l'occasion d'un de ses entretiens d'embauche elle rencontre Ben qui doit lui donner la réplique au cours d'un jeu de rôles. Le jeune homme a lui choisi de ne se poser aucune question et de vivre au jour le jour d'expédients et de petits trafics lucratifs. D'ailleurs il explique sa philosophie : "pour gagner un peu d'argent il faut travailler. Pour en gagner beaucoup, il ne faut rien faire". Il propose à Juliette de le rejoindre dans le sud de la France où il doit encore "rendre service à un copain"...
    Heureusement il y a Pio et Anaïs (très jeunes, très beaux, idéalement assortis...) qui dynamisent un peu ce film plan plan où il se passe peu de choses bien qu'il parte dans plusieurs directions dont aucune n'aboutit.
    Il semblerait que la réalisatrice veuille nous dire que face à la crise majeure que rencontre la jeunesse, à sa difficulté voire son impossibilité à trouver du travail, au salaire de misère que les surdiplômés doivent (éventuellement) accepter, aux humiliations quotidiennes qu'ils doivent affronter pour garder un poste qui ne correspond même pas à leurs compétences... elle n'ait d'autre alternative que la délinquance !
    Il s'agit donc d'un film étrange, comme s'il avait été confisqué des mains de sa réalisatrice avant qu'elle ne le termine. D'ailleurs il n'a pas de fin.
    Après nous avoir vaguement fait pénétrer dans le monde impitoyable de l'entreprise, fait subir un entretien d'embauche plus vrai que nature à son actrice, imposer un repas de famille je vous hais à vous faire froid dans le dos... la réalisatrice tente de transformer nos deux tourtereaux en Bonnie and Clyde en leur collant un flingue dans les mains et en faisant surgir un personnage inquiétant qui disparaît comme il est apparu ! Zarbi.
    Mais je le répète Pio et Anaïs sont irréprochables !

  • JOSEPH ET LA FILLE de Xavier de Choudens *

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    Joseph, taulard épuisé sort de 20 années de réclusion. Il fait la connaissance de Julie, la fille de 20 ans d'un ex compagnon de détention. La demoiselle n'est pas farouche et souhaite ainsi qu'elle le dit elle-même "comme toutes les filles de ma génération, avoir beaucoup d'argent sans me fatiguer". Ils vont donc préparer à eux deux le braquage du Casino d'Enghien !
    Invraisemblance des situations dont l'apothéose est atteinte lors du braquage en question (aux ultra-sons !!!) avec caméra lelouchienne virevoltante (il n'est pas interdit de rire), difficulté de croire à la relation de confiance, de connivence qui s'établit entre les deux protagonistes, ambiguité et confusion de la psychologie de comptoir qui sous-jace (la ptite cherche son papa qu'elle n'a pas connu dans tous les hommes beaucoup plus vieux qu'elle qu'elle rencontre et se jette régulièrement sur Joseph (pour plus si affinité) qui la rejette délicatement), cafouillis de l'interprétation de Hafsia Herzi dont l'accent fleur de banlieue ne convient absolument pas ici, ellipses en pagaille, imprécisions récurrentes, final abracadabrantesque... font de ce film une étrangeté inaboutie et ronronnante sans énergie ni passion.
    Reste Jacques Dutronc qui joue pleinement de son fonds de commerce : indifférence au monde, décontraction, sérénité et lassitude. Mais il le fait si bien qu'on a qu'une hâte, le retrouver vite fait dans un film avec un scenario et des partenaires !

  • 5 PLACES DE CINEMA A GAGNER POUR

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    Un film de Julian Schnabel qui sortira en salle le 15 septembre 2010.  Grâce à TALENT GROUP et PATHE CINEMA

    Pour gagner c'est comme toujours très simple. Il vous suffit de retrouver sous le mic-mac ci-dessous Le titre d'un Film ET son réalisateur.
    Une réponse par personne à la fois jusqu'à ce que je valide la réponse.

    LES GAGNANTS SONT : Marion, Ed, Sopel, CHARRON et zapette.

    GAME OVER. Merci.

    1

    BEAUFORT de Joseph Cedar trouvé par Ed 

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      2

    TU MARCHERAS SUR L'EAU de Eytan Fox trouvé par marion 

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     3

    Ô JERUSALEM de Elie Chouraqui trouvé par Mister Loup

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      4

     PARADISE NOW de Hany Abu-Assad trouvé par sopel

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       5

     EXODUS de Otto Preminger trouvé par zapette

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    6

    POUR SACHA trouvé par marion

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       7

     MINUTES AU PARADIS de Omri Givon trouvé par Marion (pour avoir été la première à trouver une bonne réponse, Marion remporte aussi le roman de Rula Jebreal "MIRAL".

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     8

    ZION ET SON FRERE d'Eran Merav trouvé par Mister Loup

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    9

    UNE JEUNESSE COMME AUCUNE AUTRE de Dalia Hager et Vidi Bilu trouvé par CHARRON

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    YOSSI ET JAGER de Eytan Fox trouvé par Mister Loup
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    Synopsis : Jérusalem, 1948. Alors qu’elle se rend à son travail, Hind, une jeune femme palestinienne, recueille un groupe d’enfants victimes d’une attaque israélienne. Ainsi naquit l’institut Dar Al Tifel, un pensionnat pour enfants palestiniens.
    En 1978, Miral, fillette de 7 ans est conduite par son père Jamal à l’institut après le suicide de sa mère.
    Les années passent et à 17 ans, Miral se trouve à l’heure des choix : partagée entre la défense de la cause de son peuple par la force, et l’idée, inculquée par Hind, que l’éducation est la seule solution.

    Après « Le Scaphandre et Le Papillon », Julian Schnabel retrace l’histoire de femmes dont les destinées s’entrelacent sur trois générations, animées par une quête éperdue de justice, d’espoir et de réconciliation dans un monde assombri par les conflits, la fureur et la guerre. Miral est l’une d’elles.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

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    MES COUPS DE COEUR
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