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cinéma - Page 254

  • SOYEZ MEMBRE DU JURY

    des Courts Métrages au

    FESTIVAL DU FILM DE CABOURG

    JOURNEES ROMANTIQUES - JOURNÉES RUSSES

    du 11 au 13 juin 2010

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    Face au succès de la journée supplémentaire remporté l'année dernière, le Festival du Film de Cabourg proposera à nouveau, pour sa 24ème édition, 5 jours de projections, du mercredi 9 au dimanche 13 juin 2010.

    Cette année encore je vous invite, vous suggère et vous recommande  d'utiliser votre temps de week-end disponible et de prendre votre plus belle plume (ou votre plus beau clavier) pour tenter votre chance et devenir Membre du Jury des Courts Métrages du Festival du Film de Cabourg. Pour cela, c'est élémentaire, il vous suffit de participer au concours organisé par le magazine

    STUDIO CINÉ LIVE 

    et adresser une lettre de motivation et un CV avant le 11.05.2010 à

    STUDIO CINÉ LIVE

    Concours Festival de Cabourg

    23 rue de Châteaudun - 75009 PARIS

    Je vous rappelle qu'en 2007, c'est moi qui étais l'Élue et qui ai pu participer à cette aventure cinéphile hors du commun : être pendant 4 jours immergée dans l'ambiance d'un Festival de la façon la plus privilégiée qui soit. Je l'ai vécue de la seule manière que je connaisse, intense et passionnée, ce qui me valut des moments de grâce, d'enthousiasme, d'exaltation et même de panique... Et cela en compagnie de cinéastes, acteurs, cinéphiles ou anonymes que j'ai rencontrés là-bas, que je n'ai jamais revus mais qui font partie à jamais de l'événement.  En compagnie également de Sandra M. qu'on ne présente plus.

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    Outre les films courts et longs que l'on découvre, la plage aux romantiques porte bien son nom car elle porte au rêve, à la mélancolie et qu'elle est sublime, tout simplement. Entre deux films ou tard le soir, s'y promener est un enchantement. Il faut dire que cet endroit fait partie des lieux où la mer est telle que je l'aime à tout jamais.

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    Si vous êtes l'heureux vainqueur (aucune excuse du style "je ne sais pas écrire... je ne vois pas assez de films... c'est d'quel côté la mer ?" n'est recevable !) votre "voyage" sera totalement pris en charge et vous n'aurez qu'à vous laisser porter par votre emploi du temps de ministre. Le séjour comprend :

    - le transport aller/retour Paris/Cabourg/Paris (je vous recommande particulièrement pour le retour, ce que j'ai fait en 2007, la "navette" où j'ai pu partager le voyage très rock and roll avec la plupart des équipes de courts métrages),

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    - l'hébergement dans un très joli hôtel,

    - les invitations à tous les dîners et soirées officielles, l'occasion pour les filles de sortir leur plus belle robe à fleurs décolletée jusqu'au nombril et pour les garçons, je ne sais pas...

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    Ne résistez pas, tentez votre chance. La soirée d'ouverture est en principe accompagnée d'un concert très VIP. C'est donc en 2007 que j'ai pu découvrir pour la première fois de ma vie Christophe en concert. C'est un être exceptionnel et un artiste fabuleux. Je ne me suis jamais vraiment remise de cette soirée. L'émotion en est encore forte. J'espère que vous aurez une chance aussi miraculeuse que la mienne... Depuis j'ai pu revoir Christophe en concert récemment, et comme il revient dans ma région en mai, j'ai déjà mes billets...

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    Je suis retournée au Festival en 2009, car c'est mon Jules qui avait remporté le concours. J'ai donc pu revivre l'événement à peu près dans les mêmes conditions où j'ai forcé ma timidité pour rencontrer une de mes actrices favorites, Sandrine Bonnaire.

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    Retrouvez mon compte-rendu de 2007, mon compte-rendu de 2009.

    C'est à vous de jouer.

  • GREEN ZONE de Peter Greengrass ***

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    En 2003 Roy Miller et ses hommes sont chargés de trouver les armes de destruction massive cachées par Sadam Hussein en Irak. Après plusieurs missions périlleuses sur divers sites et la perte de pas mal d'hommes, le militaire commence à douter de la fiabilité des "sources" qui ont indiqué les emplacements. Il pose des questions qui dérangent et embarassent sa hiérarchie et qui demeurent sans réponse. Approché par un agent de la CIA, ce dernier l'informe que les armes n'existent pas et que les missions ont pour objectif de justifier face à l'opinion publique cette deuxième guerre en Irak et la présence de l'armée américaine dans le pays. La CIA va utiliser Miller pour lui permettre de prouver que ces armes sont imaginaires.
    CIA + cinéma c'est déjà la certitude de nous trouver au coeur d'un pataquès pas toujours clair ni reluisant qui nous plonge dans les arcanes du pouvoir américain. Quant aux commandes de ce cinéma se trouve Peter Greengrass qui bénéficie une nouvelle fois de l'appui de son arme fatale Matt Damon (de plus en plus citoyen américain, honnête et incorruptible), on a la garantie d'avoir un film énergique, efficace qui allie admirablement divertissement, réflexion, voire révélations et dénonciations. Et c'est le cas encore ici, le réalisateur et son acteur omni présent nous embarquent à 200 à l'heure et nous ravissent du spectacle d'un soldat intègre et vertueux qui ne va pas hésiter à enfreindre les ordres pour prouver au monde que son gouvernement a menti, triché.
    De mémoire de cinéphile je ne me souviens d'aucun film qui dise ouvertement et sans aucun doute possible que les armes en Irak n'ont jamais existé ; que les médias, dont le rôle est capital, ont été abusés, manipulés par les plus hautes instances pour faire croire à l'opinion publique que l'invasion de l'Irak était inévitable ; que c'est Bush et son administration qui ont installé à la place de Sadam Hussein un pantin et ami du Président qui vivait aux Etats-Unis depuis 30 ans au lieu de personnes compétentes ? La dernière image du film : une vue imprenable sur des puits de pétrole est plus éloquente que bien des discours.
    Tout en nous dévoilant cette gigantesque pantalonnade responsable de tant de morts iraquiens ou américains, et d'un pays toujours exsangue, le réalisateur n'en oublie pas pour autant de faire du cinéma et du bon qui distrait tout en étant fort, éloquent et profond. Un cinéma populaire, accessible et accusateur, donc rare et nécessaire pour comprendre un peu la marche d'un monde pourri qui nous échappe et nous ignore, nous autres pauvres poussières sans consistance !
    On sent Matt Damon, sérieux, appliqué et très concerné par le dégoût que lui inspire les agissements, les abominations dont est capable son pays. C'est évidemment très américano américain cette impression que toujours il porte son drapeau en bandoulière, mais il semble tellement impliqué, sincère et révolté qu'on le suit sans douter un instant. Il est une espèce de représentant idéal et idéaliste qui pense qu'un monde parfait est possible. Face à la star à la filmo de plus en plus irréprochable, un jeune acteur aux yeux de braise Khalid Abdalla dans le rôle d'un iraquien prêt à "aider" Miller au risque d'être soupçonné de trahison par ses concitoyens, dans l'espoir que son pays redevienne un jour vivable. Ses scènes avec Matt Dillon ainsi que son beau rôle déterminant le rendent plus que remarquable. 
    Un film passionnant et percutant.

  • HUIT FOIS DEBOUT de Xabi Molia **

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    Elsa est très fragile. Elle ne voit plus qu'épisodiquement son fils de 10 ans dont elle ne pourra recupérer la garde que si elle trouve un emploi stable. Hélas, les petits boulots qui l'aident tout juste à survivre ne lui permettent pas de conserver son logement dont elle est expulsée. Devenue aussi marginale que son voisin Mathieu qui n'a d'autre solution que de s'installer dans la forêt, elle dort la nuit dans sa voiture et imagine diverses combines pour pouvoir manger, se laver et se présenter aux entretiens d'embauche qu'elle rate systématiquement par manque d'énergie, de conviction, de confiance en elle...

    Suivre le parcours de ces deux paumés poétiques nous plonge au coeur même d'un sujet de société très actuel  et très angoissant : comment se réinsérer quand on a tout perdu ? Et on ne rêve que d'une chose, que ces deux là s'en sortent tant ils sont attachants. Mais le réalisateur ne nous donne pas à vivre le combat de deux battants acharnés à refaire surface mais de deux êtres délicats et rêveurs, doux et lymphatiques par vraiment armés pour affronter l'adversité.

    Voir et entendre Denis Podalydès aborder un entretien et faire l'éloge du doute, justifier les quatre années d'interruption dans son curriculum par son besoin de prendre du recul afin de s'assurer au travers de ses nombreuses lectures si le travail est vraiment indispensable, et d'ajouter qu'au jour de cet entretien il n'est pas encore tout à fait certain qu'il le soit est d'un comique quasi surréaliste. Il faut dire que Podalydès est une nouvelle fois au top de son attitude lunaire et de son interprétation décalée.

    Quant à Julie Gayet elle compose avec beaucoup de douceur et de fantaisie une partition de fille perdue, rêveuse, absente, contemplative. Victime tantôt lucide tantôt inconsciente, ses quelques larmes de désespoir et d'abattement crèvent le coeur. Elle est aussi capable de se montrer inquiétante et menaçante lors d'une scène impressionnante, anxiogène où en jouant avec son fils sur une plage, elle flirte avec la folie. Une très grande interprétation qui la rend particulièrement exquise, charmante et aimable.

    Cependant en oscillant trop entre le burlesque désopilant et l'aspect beaucoup plus dramatique, le réalisateur nous laisse un peu désorientés car ses deux losers adorables accumulent les malchances en série. Ceci dit, résolu à se comporter de façon franchement optimiste, il semble nous dire qu'il est possible de se retrouver 7 fois par terre et se relever 8 fois... même si Elsa et Mathieu ne semblent pas trés bien barrés et qu'il n'y a pas de quoi en rire. C'est ce qui est gênant !

  • REMEMBER ME de Allen Coulter **

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    A New-York en 1991, une maman et sa fille de 10 ans attendent le métro. Elles se font houspiller par deux loustics qui piquent le sac et les bijoux... puis tirent sur la maman. Une dizaine d'années plus tard, Ally vit toujours seule avec son papa flic qui ne se console pas trop de la mort de sa femme et taquine régulièrement la bouteille.
    Tyler est un jeune homme mal dans sa peau et dans sa vie. Il travaille dans une bibliothèque, suit des cours en dilettante et partage un appartement crasseux avec son ami Aidan. Tyler a lui aussi vécu un drame familial et ne se remet pas de la mort de son grand frère qui s'est suicidé. Il entretient des rapports très conflictuels avec son père, un grand avocat new-yorkais qui semble faire passer sa profession avant toute autre chose. Par contre il est très proche de sa petite soeur de 11 ans, une petite fille différente, surdouée en dessin, qu'il protège et voit le plus souvent possible.
    Un soir Tyler s'interpose dans une bagarre et c'est le papa flic qui intervient et bouscule rudement Tyler au point de lui entailler l'arcade. Encouragé par Aidan le copain con, il décide de se venger en séduisant sa fille Ally. Voilà comment les deux tourtereaux se rencontrent. Pas vraiment par hasard et pas du tout banalement. Evidemment, même si l'histoire commence sur un pari et un malentendu, ces deux blessés, fragiles et déroutants vont s'aimer d'amour. Soit.
    Vous pensez que je vous ai tout raconté ? Et bien pas du tout et même loin de là, car ce mélo comme on n'en fait plus recèle son lot de surprises et de révélations. Mais voilà bien le film le plus étrange qui soit dont la première et la dernière demi-heures sont totalement inattendues et méritent qu'on s'y attarde. On ne sait pas du tout où le réalisateur nous entraîne, et on se laisse finalement emporter sans résistance et même séduire par la tournure des événements, pour parvenir à ce final absolument déconcertant qui laisse complètement ébahi tant il est à des années lumières de ce qu'on aurait pu imaginer. Il ne s'agit donc en rien d'une comédie sentimentale new-yorkaise avec gros traumas résolus en deux heures, mais bien d'un drame, d'un mélo pur et dur. Un film dépressif aussi, jamais vraiment gai, même dans les moments où tout va bien.
    Hélas, entre ces deux demi-heures étonnantes, il y a une heure plan-plan qui ronronne gentiment sans beaucoup de surprises si ce n'est une scène assez traumatisante d'une mésaventure qui arrive à la petite soeur...
    On a même droit à la caution comique (qui ne fait absolument pas rire évidemment) du meilleur copain, bien relou avec ses vannes à deux balles et sa difficulté à avoir une copine (ce que l'on comprend parfaitement). Pour une fois, il n'est ni obèse, ni noir, ni binoclard... non, il est simplement tarte, presque transparent mais hélas... bavard, et donne des envies de meurtres comac.
    Et évidemment, il y a Robert-Edward Cullen-Pattinson qui semble, à ma grande surprise je l'avoue, démontrer qu'il aura une vie et une carrière après les vampirologies qui le retiennent pour quelques épisodes encore. Je confesse à ma grande honte que, étant donné l'affiche, le titre et le Robert, je m'attendais un peu à casser du suceur de sang, et en fait je ne peux pas parce qu'il y a deux demi-heures (sur quatre) qui m'ont un peu chamboulée.

  • SANS LAISSER D'ADRESSE d'Harlan Coben

    Pour changer un peu, et même beaucoup, et parce que je sais qu'en plus de "regardeurs" il y a beaucoup de lecteurs parmi vous, grâce à Romane d'Athomedia je vous propose aujourd'hui de gagner 2 exemplaires du dernier roman d'Harlan Coben paru aux Editions Belfond.

    Pour avoir encore plus de chance de gagner un exemplaire de ce roman cliquez ICI pour participer au concours.

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    Après "Ne le dis à personne", "Sans laisser d'adresse" va être lui-aussi adapté au cinéma par la Gaumont. Sur ses 30 millions de livres vendus, 7 l'ont été en France. Pour être les deux lecteurs privilégiés supplémentaires, c'est très simple. Vous devez trouver le titre du film dont un morceau d'affiche apparaît ci-dessous.
    Une seule réponse par personne à la fois. Merci.

    LES GAGNANTS SONT : sopel, COMAGI91. Bravo.

    GAME OVER.

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    KILL ME AGAIN trouvé par sopel
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    PAYBACK trouvé par Manu
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    MELODIE EN SOUS SOL trouvé par marion

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    4

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    LE PRINCE DE NEW YORK trouvé par sopel
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    5
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    LE GRAND SOMMEIL trouvé par marion
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    6

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    L'IMPASSE trouvé marion
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    LES LIENS DU SANG trouvé par Caro54

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    SHUTTER ISLAND trouvé par Foxart
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    NARC trouvé par sopel

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    LES SENTIERS DE LA PERDITION trouvé par COMAGI91

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    "Sans laisser d'adresse" : Ce nouveau complot tentaculaire met en scène le personnage fétiche d’Harlan Coben (Ne le dis à personne, Sans un mot), Myron Bolitar. Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, il se retrouve souvent mêlé à des histoires louches où la mafia n’est jamais loin. Dans Sans laisser d’adresse, le maître du roman noir plonge son héros dans un thriller entre Paris, New York et Londres. L’histoire débute avec un coup de téléphone de détresse de Terese, une femme dont Myron est resté sans nouvelles depuis sept ans. A peine arrivé à Paris, l’ancien membre du FBI se retrouve traqué par le Mossad, Interpol et la CIA. Qui en veut à la vie de Terese ? Quels secrets cache-t-elle ?

  • JULIE, MARION et LOUIS, oui LOUIS...

    Ce soir, immanquablement, je serai devant ma télé. C'est rare mais ARTE propose une thema qui me fait rêver, consacrée à l'actrice absolue : Catherine Deneuve. Un film incontournable, indispensable et sublime, suivi d'un documentaire. Cette actrice, cette femme envoûtante me fascine, m'éblouit, me captive et m'hypnotise. Outre ce choix excitant de théma, tant écouter Catherine Deneuve, actrice cinéphile, parler de cinéma est captivant, Arte choisit de diffuser ce film sublime qui fait partie de mon top 10 de tous les temps :

    LA SIRENE DU MISSISSIPI de François Truffaut (1968)

    Je l'ai vu, revu et rerevu et je ne le râterais sous aucun prétexte. Sous estimé voire massacré à sa sortie ce film est une déclaration d'amour d'un réalisateur à son actrice principale, à tous les acteurs et au cinéma.

    Catherine Deneuve y est une garce vénale intégrale qui utilise un homme par cupidité, le trahit et l'abandonne. Et Jean-Paul Belmondo (dans l'un de ses plus grands et meilleurs rôles) amoureux fou comme dans "Pierrot le fou" de Godard est bouleversant en homme offensé, soumis, blessé. Il aime tellement cette femme mauvaise, qu'on ne peut comme lui s'empêcher de l'aimer, de l'excuser, de pardonner. Il l'aime à en mourir et c'est beau, tellement beau qu'il parviendra à faire de cette femme sans coeur une amoureuse, ou peut-être pas ! Les dernières scènes, magnifiques, troublantes doivent plonger les coeurs les plus endurcis dans des abîmes d'amertume.

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    « - Quand je te regarde, c'est une souffrance.

    - Pourtant hier, tu disais que c'était une joie.

    - C'est une joie et une souffrance.''

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    20h 39 : Une Thema dédiée à Catherine Deneuve.

    20 h 40 LA SIRENE DU MISSISSIPPI.

    Synopsis : Louis Mahé, riche fabricant de cigarettes à La Réunion, s'est fiancé par correspondance à Julie Roussel. Il accueille sa future épouse, qui arrive de Nouméa sur le bateau «Mississippi». La jeune femme blonde qui se présente à Louis ne ressemble pas à la photo de Julie. Par modestie, elle prétend avoir envoyé celle d'une amie, moins jolie. Le mariage a lieu, mais, après quelques semaines d'union, Louis a des soupçons sur l'identité de Julie. Il découvre que la femme qu'il a épousée n'est pas celle avec qui il correspondait. Alors qu'il s'apprête à lui demander des comptes, Julie disparaît, en ayant auparavant pris soin de le dévaliser. Louis engage alors un détective privé et mène lui aussi son enquête. Il finit par retrouver la jeune femme en France, où elle est devenue Marion, une artiste de cabaret...

    22 h 40 : Catherine Deuneuve, Belle et bien là de Anne Andreu

    Catherine Deneuve se prête à l'exercice du portrait face à la caméra de son amie Anne Andreu. Au-delà de l'icône, magnifiée de film en film chez Demy, Truffaut, Bunuel, Garrel ou Desplechin, la comédienne évoque sobrement son statut de star, privilège encombrant qu'elle a toujours mis au service des auteurs. L'actrice, révélée à Cannes en 1964 avec «Les Parapluies de Cherbourg», revient sur les films de sa vie. Elle évoque sa complicité avec les cinéastes, sa soeur Françoise Dorléac, son rapport à son image et à la gloire. Un portrait émaillé d'extraits de films, d'archives personnelles, de témoignages et d'entretiens réalisés à différentes époques.

  • ENSEMBLE NOUS ALLONS VIVRE UNE TRES TRES GRANDE HISTOIRE D'AMOUR de Pascal Thomas ***

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    Lors d'un festival de danses folkloriques de France et d'ailleurs, Dorothée (Deux-Sèvres) et Nicolas (Landes) ont un coup de foudre qui les terrasse d'un amour réciproque. Le temps pour Dorothée de faire poireauter Nicolas quelques mois, elle finit par lui promettre qu'ils vont vivre tous les deux une très très grande histoire d'amour. Sauf que ce n'est pas toujours simple malgré toutes les résolutions possibles de contrer les obstacles. Lorsque le père de Dorothée s'oppose à leur mariage, les deux tourtereaux décident de mourir ensemble en s'allongeant sur une voie ferrée, mais le train s'arrête... Plein d'autres événements ou malfaisants sépareront les amoureux qui n'en finissent plus au fil des mois et des années de se croiser, se retrouver, se reperdre et vivre mille aventures à deux ou séparément.
    Je ne sais s'il faut aimer Pascal Thomas (ce que je) ou réussir à accéder au 36ème degré pour apprécier ce film. En tout cas, je suis enchantée de ne pas avoir manqué cette sucrerie rose bonbon, totalement kitsch, bucolique, absolument hors du temps et des modes et d'avoir ri, mais ri, ce qui fait un bien fou fou fou grâce à ce film déjanté et trois acteurs qui se donnent à fond pour se ridiculiser, faire les cons avec le plus grand sérieux.
    Aucune surprise de voir Julien Doré se déguiser (son costume folklorique et son déguisement lors d'un réveillon vallent leur pesant de cacahuètes), danser sans sourciller des danses folkloriques avec tambourin, prendre un accent du sud ouest à couper au couteau, affirmer que dans ses yeux bleus il y a de petites traces pistache, énumérer puisqu'il est coiffeur pour hommes toutes les coupes qu'il est capable de réaliser etc... Il est hilarant.
    Marina Hands (que j'aime d'amour malgré son ascendance) est à croquer en pucelle effarouchée puis en grande emmerdeuse.
    Quant à Guillaume Gallienne qui nous prive de son inimitable voix puisqu'il est muet, il nous livre un grand numéro burlesque.
    Tant pis pour vous si vous passez à côté de ce petit film charmant, sans prétention mais différent et bidonnant.

  • GARDIENS DE L'ORDRE de Nicolas Boukhrief ***

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    Julie travaille la nuit. Elle est gardien de la paix à Paris (dans le XIIIème si j'ai bien vu). Elle fait connaissance de Simon son nouveau coéquipier qui a été muté dans ce commissariat pour raison disciplinaire. Leur quotidien se partage entre différents contrôles et la réponse aux appels suite à des cambriolages ou autres désordres. Alors qu'ils interviennent pour tapage nocturne dans un appartement chic, le locataire tire et tue un de leur collègue. Julie riposte, blesse le jeune homme qui se retrouve dans le coma. Hélas, il s'agit du fils d'un député et la hiérarchie souhaite étouffer l'affaire. A son réveil, la victime porte plainte et accuse Julie et Simon d'avoir fait feu les premiers. Lâchés par leurs supérieurs, ils décident d'enquêter eux-mêmes. Persuadés que le tireur était sous l'emprise d'une étrange drogue fluo "Le Sphinx", ils partent à la recherche des dealers et pénètrent le milieu interlope des trafiquants.
    Je passe rapidement sur le final "granguignolant" un peu raté mais qui ne retire rien à la réussite de ce polar noir noir qui cumule les bonnes idées, originales et inédites.
    La première est d'avoir soigné les différents cadres de l'histoire. Les flics sont ici des gens ordinaires qui ont une vie et une profession, certes un peu différente qu'ils exercent avec plus ou moins de conscience professionnelle. Ce ne sont pas de super enquêteurs mais des "gardiens de l'ordre" qui vont plonger dans un milieu un peu trop grand pour eux. Le commissariat n'est pas un endroit sordide et poussiéreux mais un immeuble moderne et impersonnel, avec un environnement plutôt glacial et donc, assez déprimant.
    Les voyous ne sont pas des jeunes de banlieue wesh wesh mais des gens friqués et oisifs qui, entre deux lignes de coke, carburent à toute sorte de cocktails puissants plus ou moins impitoyables.
    La deuxième trouvaille tient aux différentes atmosphères. Que ce soit l'appartement de Julie, tristounet, les apparts grand luxe et les villas tapageuses, les boîtes de nuit aux ambiances ténébreuses et assourdissantes, le commissariat cafardeux, tous les décors minutieusement choisis s'intègrent parfaitement à l'intrigue et aux événements. Au milieu, le spectateur n'a pas une seconde pour reprendre son souffle tout comme les deux "héros", bien souvent dépassés par leurs découvertes et les voies de plus en plus sordides qu'ils doivent emprunter.
    La dernière inspiration de génie de Nicolas Boukhrief se trouve dans son casting remarquable. Cécile de France est parfaite, comme toujours. Impossible de la prendre jamais en défaut. Cette fille est formidable. Que ce soit en bon petit soldat incorruptible qui s'acquitte scrupuleusement de son métier qui consiste à servir et défendre ou en femme fatale qui n'a pas froid aux yeux, elle est crédible et vraie. En plus, ce qui ne gâte rien, c'est une bombe a-na-tomique.
    Que le réalisateur ait vu en Julien Boisselier autre chose que le gentil-garçon-gendre-ami-amoureux idéal, est absolument réjouissant. En chef de gang, patron de boîte, raffiné, mielleux et sadique, il est époustouflant.
    Mais le véritable coup de génie, en ce qui me concerne je n'y croyais pas du tout, c'est d'avoir choisi Fred Testot pour être le flic un peu insaisissable prêt à aller jusqu'au bout. Chacune de ses scènes est une réussite totale.  Certaines sont même absolument bluffantes et saisissantes telle celle où il est obligé d'ingurgiter le fameux"Sphinx" fluo pour rester crédible aux yeux des truands. Observer les effets de la drogue sur son visage et dans tout son comportement est un grand "numéro" d'acteur. La caméra est instantanément amoureuse de lui et il forme avec Cécile de France un couple tout ce qu'il y a de plus séduisant.

  • PAS OU PEU DE CINEMA

    cette semaine pour cause de raisons personnelles. Mais je tenais quand même à vous inviter à une mégateuf virtuelle (ça fait moins de cochonneries) pour fêter en grandes pompes les quatre ans de Votre Route Préférée, mon blog à moi, qui a vu le jour de façon tout à fait inattendue et imprévisible un certain 27 mars 2006 !

    Pour commencer, car aucune fête ne commence sans un bon discours bien chiant je tiens à partager avec vous des informations de toute première importance (je sais qu'une certaine personne appréciera).

     Que s'est-il passé ici, en quatre ans ?

    - 1 430 notes, soit une moyenne de 29.7916 notes par mois (sans tenir compte des années bissextiles !),

    - 15 054 commentaires, soit une moyenne de 313.625 commentaires par mois, soit environ 10 par jour,

    - environ 1 000 visites quotidiennes,

    - 90 Mo d'espace disque utilisé.

    Au risque de lasser, je range ma calculette pour vous faire une autre révélation tout à fait surprenante à mon avis : par quels mots clés les visiteurs arrivent-ils ici ? Je pensais que le Père d'Anne-Marie Jacquet (questionnement à haute teneur cinématographique) arriverait en première position. Il n'en est rien.

    La requête qui arrive en première position est :

    - adulte inadapté or adultes inadaptés !!!

    la deuxième :

    - thomas krestchmann,

    ce qui me réjouit davantage vous imaginez,

    et la troisième :

    - rahim

    ce qui me rend toute chose, évidemment...

    Anne-Marie Jacquet n'arrivant qu'en quatrième position est exclue du podium ouf.

    Le cinéma est toujours le lieu du monde sur la terre où je me sens chez moi, mais vos visites quotidiennes, les vraies rencontres que j'ai faites dont certaines se sont transformées en "vraies" relations durables (Sandra, Ed, Fred, Loreal (oui je sais !), Marine, Bridget, Jordane, Osmany, Bernard, Florian, Jérôme, Julie, Jonathan, Maan... pourvu que je n'en oublie pas), la fidélité de certains parfois depuis le début et même si elle reste virtuelle (Véronique, Aifelle, Yohan, Pierre Loup, Mister Loup, Vincent, Charles-Henri, Henri, Vierasouto, Dasola, Rob Gordon, Magnolia, Georges, Emmanuel, kilucru, Camille, Brize, Nath,  etc...) ont rendu ce blog vivant, important et précieux. Merci.
    Je vous invite à passer au buffet

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    prendre un verre
    Mais surtout à continuer d'aller voir des films :
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    Et puis, si vous passez par ici ces jours ci : laissez moi un message ! J'adore ça.

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    et n'oubliez pas qu'il reste un jeu à terminer :
    - un ici avec plus rien à gagner.