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cinéma - Page 264

  • LE PÈRE DE MES ENFANTS de Mia Hansen-Love ****

    Le Père de mes enfantsLe Père de mes enfants

     

    Grégoire Canvel passe une grande partie de sa vie au téléphone, à répondre à tous partout où il se trouve, quand il marche, quand il mange, quand il conduit. Il est producteur de cinéma. Il a un sixième sens mais aussi une qualité inappréciable : il aime le cinéma passionnément et s’en fait une très haute opinion. Il reçoit les scénaristes, lit ce qu’ils ont écrit, se bat seul contre tous pour financer le film d’un réalisateur aux exigences astronomiques et caprices démesurés. Il console éventuellement un acteur qui se sent mal sur un tournage. Bref, en plus d’être un passionné, hyperactif et charismatique, c’est un type bien.

     

     

    Chez lui, c’est la famille Ricorée, en mieux : une femme aimante, trois filles merveilleuses, une grande maison à la campagne, un superbe appartement à Paris. Il est un père attentif amoureux fou de ses filles, d’une complicité admirable avec sa femme qui l’écoute et le comprend.

     

     

    Hélas, pour parvenir à faire aboutir des projets exigeants, différents, du « cinéma d’auteur » non formaté, Grégoire prend de gros risques financiers jusqu’à hypotéquer sa société, son « catalogue » de films, ses biens propres.

     

     

    Lorsque les ennuis deviennent insurmontables, que les banquiers ne suivent plus, que l’Urssaf et les huissiers sont à ses portes, Grégoire perd totalement pied. Le mot « échec » résonne dans sa tête comme la pire honte. Le désespoir s’abat sur lui comme un cataclysme. Il se suicide.

     

     

    Stupeur de l’entourage professionnel et familial qui n’a rien vu venir et qui va devoir assumer les dettes, tenter de sauver ce qu’il y a à sauver et se reconstruire.

     

     

    Rarement on a l’occasion de voir à l’écran un acteur instantanément charismatique s’emparer aussi littéralement et de façon si convaincante d’un rôle et d’un film tout entier (car son absence ne cessera de hanter et de nous manquer). Louis Do de Lencquesaing est cet acteur magnétique au pouvoir de séduction XXL qui disparaît en plein milieu de l’histoire mais qui aura marqué à jamais les autres personnages et les spectateurs. Loin de l’image cliché du producteur à lunettes noires ou gros cigare derrière un bureau tape à l’œil, Grégoire est un passionné qui se bat pour le cinéma, à l’écart du glamour. Pour ce personnage, Mia Hansen-Love ne cache pas s’être largement inspiré d’Humbert Balsan, producteur français précieux qui s’est donné la mort en 2005 et qui est à l’origine de découvertes indispensables telles que « Y’aura-t-il de la neige à Noël ? » de Sandrine Veysset, « le Destin » de Youssef Chahine ou encore « Quand la mer monte » de Yolande Moreau. Raviver la mémoire de cet homme irremplaçable n’est pas le seul atout du doux, tendre et merveilleux film de la réalisatrice. Il permet de mettre en lumière un métier méconnu qui semble vraiment acrobatique et passionnant. Mais pas seulement.

     

     

    Comme dans son premier film, l’admirable et délicat « Tout est pardonné », Mia Hansen-Love parle de la famille, de l’enfance, de ce qui construit, détruit ou aide à avancer. Elle pose des questions sans y répondre, sans pathos, sans agitation. Que sait-on des gens qu’on aime et qui partagent notre vie ? Comment peut-on passer à côté d’un tel désespoir sans le voir, alors qu'ici Grégoire sème de petits indices… ? Comment continuer à vivre sans ou avec la culpabilité ? Comment l’éviter ou la surmonter ?

     

     

    Elle élude intelligemment les scènes à fort pouvoir lacrymal comme l’annonce de la mort ou l’enterrement. Elle se concentre sur le chagrin que chacun combat avec ses moyens, sur la vie qui continue malgré tout, les filles qui continuent à grandir pour se diriger vers leur vie d'adultes, malgré cette perte douloureuse, ce manque profond que rien ni personne ne comblera jamais.

     

     

    Louis Do de Lencquesaing est Grégoire, convaincant, bouleversant, déchirant mais le reste du casting dans son ensemble, jusqu’aux trois petites filles, est idéal et formidable et prouve que Mia Hansen-Love, en plus de savoir raconter des histoires avec intelligence et profondeur est une exceptionnelle directrice d’acteurs.

  • Arthur et la vengeance de Maltazard de Luc Besson *

    Arthur et la vengeance de MaltazardArthur et la vengeance de MaltazardArthur et la vengeance de Maltazard

    Arthur vit toujours parmi les humains, disons plutôt parmi des adultes inadaptés, mais peut parfois retourner au pays des Minimoys retrouver sa princesse Sélénia qui l'attend en languissant. A la date prévue et avec la complicité de son grand-père, de sa mère et de sa grand-mère il va traverser le passage secret pour retrouver ses amis. C'est précisément ce jour que choisit son père (le plus humain des humains...) pour rentrer en ville et Arthur est bien obligé de se plier à sa volonté. Mais il reçoit un appel au secours : les minimoys sont en danger. Il va donc braver les interdits et affronter de multiples dangers pour les secourir.

    Il y a du bon et du (beaucoup) moins bon dans cette deuxième aventure. J'avais beaucoup aimé la première car il y avait la surprise de découvrir un nouvel univers et de nouveaux personnages, Luc Besson prenait son temps pour installer son histoire et c'était vraiment bon. Cette fois évidemment l'effet de surprise ne peut plus jouer. Mais là où Luc  exagère c'est qu'il n'a fait de ce film qu'un épisode de transition, qu'il nous congédie brusquement par un "à suivre" alors qu'il n'a même pas fini de nous raconter cet épisode. Bien sûr, on ne doute pas que les Minimoys laissés sur place vont s'en sortir et que le vilain Maltazard ne va pas être à la fête sur terre... mais franchement, il ne se passe pas grand chose ici. On attend un semblant de scénario qui n'arrive jamais. Les séquences s'enchaînent. Il faut attendre un temps infini avant de retrouver Sélénia, une vraie bombe absolument craquante, et j'ai toujours envie de fiche des claques à Mia Farrow.

    Par contre, c'est très beau, enfin, moi j'adore, la symphonie et l'explosion de couleurs, la lune la nuit, les bestioles qui font pas peur (je déteste les insectes IRL), et surtout Sélénia. Donc j'irai sans doute voir la suite mais franchement comme disait ma grand-mère "quand y'a d'l'abus, y'a d'l'excès".

    Quant à l'incontournable Freddie Highmore on se demande comment il va pouvoir poursuivre l'aventure car il grandit le bougre et pas en grâce je trouve. Il a squatté tous les films où un moutard à l'air ahuri, aux cheveux hirsutes et aux oreilles décolées était nécessaire... mais là, il a 17 ans au moment où je vous parle. Il va finir par avoir atteint l'âge limite pour courir dans les pâturages. Cela dit, sa Sélénia a mille ans, donc, je dis n'imp' en fait.

  • Qu’un seul tienne et les autres suivront de Léa Fehner ****

    Qu'un seul tienne et les autres suivrontQu'un seul tienne et les autres suivrontQu'un seul tienne et les autres suivront

    Que peuvent bien avoir en commun Stéphane qui va accepter un marché bien tordu pour essayer de se sortir de la mouise, Zohra algérienne qui vient en France pour comprendre comment et pourquoi son fils est mort et Laure jeune fille de 16 ans incomprise qui va s’amouracher d’un jeune rebelle un peu révolutionnaire ?

    Simplement et accidentellement, ils vont tous se retrouver à faire la queue pour entrer au parloir d’une prison du sud de la France. Et ce film, le premier d’une jeune réalisatrice de 28 ans nous y conduit de façon magistrale après nous avoir fait partager un peu la vie de chacun des personnages pendant deux heures exceptionnelles. Et ses personnages, elle les aime, elle ne les stigmatise pas, ne les juge pas et du coup on entre avec une facilité déconcertante en empathie avec eux.

    Réussir un film choral est un exercice de haute voltige et Léa Fehner le maîtrise admirablement. Les trois personnages principaux n’ont rien à voir les uns avec les autres, ne se rencontrent pas, leurs histoires n’ont rien en commun, sauf peut-être la tragédie, l’événement ou la décision qui va les mener au parloir, mais elles nous sont racontées avec une fluidité, une cohérence et une progression dramatique tellement maîtrisées qu’elles forcent l’admiration.

    De prison il est question et pourtant on n’y passe relativement peu de temps. Tout se joue également à l’extérieur, car la prison ne détruit pas uniquement ceux qui y sont entre les murs. Mais la réalisatrice tourne autour du bâtiment imposant et monstrueux, nous laissant découvrir le no man’s land où il est construit mais aussi percevoir les bruits tellement caractéristiques tels que les clés qui tournent dans les serrures, les portes qui claquent et les cris qui fusent constamment.

    Par touches successives, la réalisatrice décrit les moments où la vie de chacun va basculer pour parvenir à son épilogue et on aimerait pouvoir prolonger encore cet accompagnement et savoir ce qu’ils vont devenir.

    La maîtrise de son sujet et de sa réalisation n’est pas le seul atout de Léa Fehner et elle peut y ajouter une direction d’acteurs hors pair. Elle a tiré le meilleur des quelques joyaux qui composent son extraordinaire casting. La petite Pauline Etienne en ado/adulte « pas si jeune que ça » est toujours d’une justesse impressionnante, Farida Rahouadj incarne à elle seule toutes les femmes maternelles/« maternisantes » du cinéma, Julien Lucas le jeune médecin mufle, macho se transforme imperceptiblement et succombe presque à son insu, Marc Barbé est un élégant manipulateur tout en finasseries, Vincent Rottiers voyou charmeur souvent au bord de l’implosion, et bien sûr surtout Reda Kateb, déjà particulièrement remarquable dans « Un prophète », il prouve ici ce qu’est un Acteur tout en douceur...

    Mais au fond il n’est pas étonnant qu’avec un titre aussi magnifique Léa Fehner ait réussi un film qui y ressemble, humain, intense, fiévreux et chaleureux.

  • MA SEMAINE AU CINEMA ET MES COUPS DE COEURS

     Yuki et Nina de Hippolyte Girardot et Nobuhiro Suwa ***

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    MENSCH de Steve Suissa **

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    PERSÉCUTION de Patrice Chéreau *

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    LA FOLLE HISTOIRE D'AMOUR DE SIMON ASKENAZY de Jean-Jacques Zilbermann°

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    MES COUPS DE COEUR

    Sami Frey Yuki & Nina

  • Yuki et Nina de Hippolyte Girardot et Nobuhiro Suwa ***

    Yuki & NinaYuki & Nina

    Il est français, elle est japonaise. Ils ne s’entendent plus, ne se comprennent plus, ne s’aiment plus et vont se séparer. Ils ont une petite fille, Yuki 9 ans parfaitement bilingue et la mère décide de retourner vivre au Japon en l'emmenant. Mais Yuki ne veut pas être éloignée de son père ni de sa meilleure amie Nina avec qui elle partage tout, les jeux et les confidences. Nina non plus ne veut pas perdre son amie.

    Ce film étrange, dans le sens exotique et rare du terme, avec deux enfants dans les rôles principaux ne s’adresse bizarremment pas prioritairement aux enfants mais aux parents. Car ce sont bien eux qui posent les fondations de ce que sera l’avenir. Les décisions, erreurs, délicatesses et maladresses des adultes vues par le regard de Yuki et Nina peuvent non seulement faire réagir les adultes que nous sommes mais aussi les faire s’interroger sur les douleurs et bouleversements qu’ils ont vécus. Ce ne sont pas forcément des épreuves mais pas non plus des parties de plaisir, et c’est de toute façon ce qui fait que les adultes sont ce qu’ils sont.

    Dans un premier temps, les deux amies confiantes (elles ne peuvent pas être séparées) essaient par la manière douce de convaincre les parents de Yuki de rester ensemble. Elles « confectionnent » une lettre presque anonyme qu’elles signent « la fée de l’amour ». C’est ainsi que les deux réalisateurs donnent à leur film une direction Le courrier bouleversera les parents de Yuki mais n’aura finalement aucun effet sur la décision. Alors que Yuki s’affirme de façon directe mais simple et douce « je n’irai pas au Japon », Nina pousse une vraie colère face à l’incompréhension et à l’obstination des adultes. C’est d’ailleurs Nina plus active que son amie qui incitera celle-ci à passer au plan B.

    Les deux petites filles vont donc fuguer et sac au dos avec le matériel de survie (des doudous) elles vont, après avoir pris le train, errer un temps dans une forêt. A ce moment on entre véritablement dans l’aspect le plus irréel et en même temps le plus réaliste du film. Evidemment on tremble avec et pour les fillettes dans cette forêt magnifique mais qui pourrait être hostile, où les fougères sont presque aussi grandes que les enfants, où chaque bruit dans le silence prend des proportions terrifiantes, mais on pense aussi inévitablement au Petit Chaperon Rouge au Petit Poucet et plus encore lorsque Yuki passera de l’autre côte du miroir de la forêt à Alice au Pays des Merveilles.

    Le visage de la petite Yuki (Noé Sampi) douce et rêveuse et la volonté de l'énergique Nina (Arielle Moutel), leurs conversations de chipies, leurs fourires, leur présence prouvent que les enfants au cinéma peuvent parfois accomplir des miracles.

    Que de trouvailles dans ce film franco-japonais à plus d'un titre, à l’épilogue suffocant de beauté, au final de conte de fées où la caméra s’éloigne des personnages et qui nous laisse mélancoliques et songeusr en nous rappelant avec beaucoup d’élégance que l’enfance et les paradis perdus ne sont jamais bien loin…

  • Mensch de Steve Suissa **

    MenschMensch

    Sam est un expert dans sa branche : casseur de coffre-forts. Il a un ami et complice qui est aussi son chauffeur sur ses cambriolages, Tonio. Très proche de sa famille juive très unie et parfaitement au courant de ses activités, Sam a la garde de son petit garçon. Il n'a jamais connu son père dont on lui a dit qu'il était mort trois mois avant sa naissance. Il semble surtout très lié à sa mère et à son grand-père qui aimerait qu'il le rejoigne dans son entreprise familiale. Enfin, il débute une relation amoureuse avec une jeune femme rencontrée quelques mois auparavant mais qui s'étonne de ses mystères et de ses absences.

    A ce tournant précis de son existence et suite à une série d'événements et de révélations en cascade, Sam va devoir faire des choix, prendre des décisions et tenter de devenir, comme lui a toujours demandé son grand-père, un mensch, autrement dit en langage yiddish : un homme bien !

    L'avantage avec les films dont on a strictement rien lu est qu'il recèle beaucoup de surprises, on ne s'attend à rien et on se laisse porter. Je dois dire que je suis allée le voir sans rien en savoir attirée par son très séduisant casting : Nicolas Cazalé, Sami Frey et... oui, Anthony Delon. Et je n'ai pas été déçue car l'interprétation en est l'un des évidents atouts. Quant au film lui-même, il n'est pas aussi fiévreux que son trio d'interprètes principaux, mais il est largement aussi ténébreux. Il se dégage du Paris hivernal la nuit, loin des habituels ou fréquents et trop faciles clichés touristiques, une atmosphère mystérieuse et on a des les premières images la certitude que rien ne se passera comme prévu. La menace suinte à chaque scène, le danger guette. On sait à peu près rapidement d'où ou plutôt de qui il va surgir mais on doute, on redoute de découvrir sur qui il va s'abattre.

    Sans action spectaculaire, relativement nonchalant même et malgré quelques facilités scénaristiques les quelques jours dans la vie de ces "mensch" est un film plus que recommandable  bien que trop sage. Cela dit je le répète, retrouver Sami Frey, sa voix douce et caverneuse, sa mélancolie, sa colère, sa tristesse face à Nicolas Cazalé chien fou désorienté, et les surprendre en larmes tous les deux, vaut bien le détour.

    Quant au voyage je l'aurais de toute façon fait pour Anthony Delon dont je souhaite toujours que les réalisateurs se l'arrachent. Mais j'imagine qu'au lieu de le servir, sa voix, son regard, son visage, sa démarche, ses expressions... sont plus un handicap pour lui. Dommage car il a tout d'un grand.

  • Des places de cinéma à gagner pour "RTT" de Frédéric Berthe

    Mathieu de Studio Canal me permet de vous offrir 5 X 2 places pour voir le film de Frédéric Berthe avec Kad Mérad et Mélanie Doutey.

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    Le buddy movie (« film de copains » en anglais) est un genre de film qui consiste à placer dans l'intrigue principale deux héros très différents qui se doivent de travailler ensemble, ce qui provoque entre eux des problèmes de communication, mais ils finiront par s'entendre et s'apprécier. C'est ce qui semble arriver aux deux héros de "RTT".

    C'est donc très simple, il vous suffit de me donner le titre du film ET le nom des deux acteurs qui interprètent les duos des films suivants (UNE SEULE RÉPONSE titre + acteurs par personne) :

     

    LES GAGNANTS : ED, JORDANE, MARION, SHOOKETTE ET MAILIS 2003. Bravo.

     

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    L'ARNAQUE - Paul Newman et Robert Redford
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    DEUX HOMMES DANS LA VILLE - Alain Delon et Jean Gabin - Dada
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    AU REVOIR A JAMAIS
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    CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR
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    LA TRAVERSEE DE PARIS
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    HOT FUZZ
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    LA CHEVRE - Gérard Depardieu et Pierre Richard - Marion
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    LA RELEVE - Charlie Sheen Clint Eastwood - shookette
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    LE CERVEAU - Bourvil et Jean-Paul Belmondo - Mailis 2003
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    STARSKY ET HUTSCH trop facile - Jordane
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    Synopsis officiel : Arthur vit des jours tranquilles entre Florence, sa compagne depuis cinq ans, et son magasin de sport spécialisé. Tout va parfaitement bien jusqu'au jour où Florence lui annonce sans préavis qu'elle le quitte pour un autre homme, qu'elle va même se marier, qu'elle part vivre désormais à l'étranger. Sous le choc, Arthur est pourtant convaincu que Florence ne sait plus trop ce qu'elle fait. Il n'aura de cesse de la retrouver, même lorsqu'il apprend que le mariage a lieu dans quelques jours à Miami. Il n'est certes pas invité, mais sa décision est prise : il ira à ce mariage.

    Au même moment, Emilie Vergano réalise d'une main de maître un vol de tableau dans un célèbre musée parisien pour le compte d'un commanditaire vivant lui aussi à Miami. Arthur et Emilie vont alors se croiser à l'aéroport de Paris en partance pour le continent américain et ne vont plus vraiment se quitter pour une raison assez simple : recherchée par la police, Emilie a placé la toile volée dans le sac d'Arthur. Ce dernier va alors être embarqué dans une aventure qu'il n'avait pas, mais pas du tout, prévu... à l'occasion de ses quelques jours de RTT.

  • La folle histoire d'amour de Simon Eskenazy°

    La Folle histoire d'amour de Simon EskenazyLa Folle histoire d'amour de Simon Eskenazy

    Dix ans après L'Homme est une femme comme les autres, Simon Eskenazy est devenu un grand interprète de musique traditionnelle juive. Il voit successivement débarquer sa mère envahissante, son ex-femme, son fils de 10 ans qu'il n'a jamais vu et Naïm, un jeune travesti musulman qui va changer sa vie...
    J'ai trouvé ce film tellement inutile et raté que pour la première je ne vois pas d'autre solution que de vous offrir le synopsis officiel tant la lassitude s'est emparée de moi devant tant de vacuité.

    Rien, absolument rien ne fonctionne dans cet entrelacs de situations qui tente, mais en vain, de nous parler d'amours... contrarié, conjugal, homosexuel, inter-communautaire (un juif et un arabe), filial ! Ni rire ni émotion dans cette comédie plate et décevante.
    Et pourtant je ne peux nier que la musique est belle (j'adore le Klezmer) et d'ailleurs ce film est plein de beauté(s). Antoine de Caunes en premier lieu qui nous prouve qu'on n'est pas tous égaux face au temps qui passe. Mais bien qu'impressionnant de retenue il semble ici comme spectateur de sa propre histoire. Quand il finit par dire "Je t'aime", on se demande d'où il sort cette affirmation. Judith Magre, même combat qu'Antoine : la vieillesse ne passera pas par elle.

    Mais surtout (seulement ?), il y a ici Mehdi Dehbi, lumière aveuglante de ce film raplaplat, d'une beauté à tomber par terre, dont tous les garçons et toutes les filles vont tomber amoureux.
    Sinon,

    rien.

  • La sainte Victoire de François Favrat ***

    La Sainte VictoireLa Sainte Victoire

    Le rêve de Xavier, gosse d'une banlieue du sud de la France, est de devenir "quelqu'un", d'avoir de l'argent et une Rollex (bien avant 50 ans). Malgré ses modestes origines il parvient à devenir architecte et son rêve ultime de réussite est d'obtenir un marché public. Il est persuadé que sa rencontre avec Vincent Cluzel, candidat outsider à la mairie de la ville, vertueux et humain sera le dernier tremplin qui le mènera au sommet. Il devient très proche de cet homme avec qui il devient ami, et finance entièrement la campagne du candidat. Il parvient à mettre en lumière une sombre histoire de magouille qui disqualifie définitivement l'adversaire. Après l'élection remportée, Xavier est persuadé que Vincent va l'aider par recommandation à lui faire obtenir le fameux marché dont il rêve. Mais Vincent est réellement un homme politique honnête qui n'usera pas de son pouvoir pour favoriser ses proches.

    Voilà encore une bien belle surprise en cette bien belle semaine cinématographique ! Un film politique dépourvu de manichéisme où les gentils ne sont pas complètement blancs et les méchants complètement noirs. On découvre (et c'est rare au cinéma) que des hommes et des femmes peuvent s'engager parce qu'ils ont des convictions et un désir réel de vouloir changer les choses ou au moins les faire bouger. On voit des hommes et des femmes francs et honnêtes mais pas naïfs et confrontés à des décisions, des choix. Pour parvenir à un résultat, il faut souvent négocier et consentir quelques compromissions sans pour autant renier ses principes et ses amitiés.

    Tout s'enchaîne parfaitement dans ce film multiple, même si après l'élection, le film politique se transforme davantage en décryptage de la psychologie des personnages. Rythmé et haletant de bout en bout, s'éloignant quelque peu de la résolution et du happy end redouté ce film à la fois divertissant et profond que je recommande sans hésitation est aussi servi par un casting luxueux et brillant. Christian Clavier en politicien de haute moralité est absolument crédible et surprenant, tout en intelligence, finesse et sobriété. Face à lui, Clovis Cornillac, un poil déchaîné est finalement parfait en opportuniste blessé par la vie qui assume sa vulgarité. Mais il y a aussi une nouvelle révélation, Vimala Pons formidable en fille de Christian Clavier qui préfère l'amour à son confort bourgeois et Valérie Benguigui, Marilyne Canto Sami Bouajila militants impliqués et convaincants, et Marianne Denicourt, Michel Aumont, Eric Berger. Il est rare qu'un casting complet soit à ce point d'un niveau aussi élevé !

  • Le jeu cinéma avec des places de cinéma à gagner

    La désormais célèbre Sophie de Cinéfriends et Cinemanet me permet de vous faire gagner 5 X 2 places au non moins célèbre jeu du lundi qui a lieu n'importe quand mais que je continue d'appeler jeu du lundi car je suis trop une rebelle !

    Il s'agit du film de François Favrat

    La Sainte Victoire 

    avec Christian Clavier, Clovis Cornillac, Sami Bouajila, Michel Aumont, Eric Berger et Marianne Denicourt sorti depuis le 02 décembre 2009. Voir le synopsis officiel à la fin.

    Donc, je vous propose des morceaux d'affiches. Vous me donnez le titre. Une seule réponse par personne et c'est gagné. C'est pas merveilleux ?

    Les gagnants sont Marie, Rob, Fred, Jordane et Yohan.

    Bravo aux gagnants et merci à Sandra M pour sa participation, à Mélissa et pL arrivés trop tard.

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    LE CAÏMAN - Rob

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    CHE - Frédérique

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    J'AI VU TUER BEN BARKA - pL

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    VIOLENCE DES ECHANGES EN MILIEU TEMPERE - Yohan

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    JEUX DE POUVOIR - Mélissa
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    LA GUERRE SELON CHARLIE WILSON - Jordane

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    LE CANDIDAT - Sandra M.

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    BOBBY - Mélissa

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    LA ROUTE DE GUANTANAMO - Marie
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    LE PRESIDENT - Sandra M.

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    "Xavier Alvarez est un petit architecte d’Aix-en-Provence en recherche perpétuelle de reconnaissance sociale. Il s’est fait tout seul et prospère, mais ne parvient pas à décrocher de gros marchés publics pour assouvir ses rêves de grandeur. Il décide donc de se lancer corps, âme et biens dans la campagne de Vincent Cluzel, le candidat outsider à la mairie, persuadé qu’il renverra l’ascenseur en cas de victoire. À force d’énergie et de ruse, il parvient à discréditer le favori et à faire élire son protégé. Mais leur amitié sincère, nouée dans la conquête du pouvoir, se heurte alors aux limites des intérêts et de l’ambition." 

    Pour tout savoir sur ce film cliquez ici.

    Les premières critiques parlent d'un film "Captivant" *** Le Point, "Efficace et nerveux" Le Parisien. Pour Première "La Sainte Victoire parvient à ne jamais se laisser cataloguer, accumulant les genres (comédie, polar politique, film psychologique) sans jamais se perdre".