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cinéma - Page 293

  • Australia de Baz Luhrmann °°°

    Australia - Hugh JackmanAustralia - Nicole Kidman

    Sarah Ashley (Boss ou Lady pour les intimes très proches) est une pimbêche anglaise qui marche avec un manche à balai en guise de colonne vertébrale. Son mari, qui la trompe, elle en est sûre, possède un domaine en Australie, « Faraway Downs » qu’il s’appelle (le domaine, pas le mari) où il élève du bétail fougueux ou un truc comme ça. La miss le rejoint, le mari se fait assassiner et du coup vla ti pas qu’elle doit emmener 1 500 têtes de bétails de là à là en passant par là. Elle engage Drover, que dis-je,  LE Drover, THE, pour emmener les bêtacornes aidée d’un enfant (qu’elle va adopter, mais c’est pas simple), d’un ivrogne, d’une femme et d’un autre (je ne sais plus qui, de toute façon il va crever dans d’atroces souffrances). Amour, aventures et exotisme ??? Mon œil !

    Et moi qui pensais voir l’  « Out of in the wind in Australia » du troisième millénaire !!! Ce film devait être une splendeur, c’est un navet d’une puissance incommensurable de la première à l’ultime seconde. Vous allez me dire : et les paysages alors, t’en fais quoi des paysages ? Oui bon ben ce sont des paysages et si on me disait, à moi qui ne suis jamais allée plus loin que Leffrincoucke que c’est le Colorado ou le Nevada, j’opinerais du chef comme Oui-Oui. Parce que bon des déserts et des canyons, j’en ai déjà vus, je suis pas née du dernier John Ford quand même ! Sans compter que parfois le Baz abuse parce que son port de Darwyn qu’il nous montre environ 28 fois, c’est tout juste si on ne voit pas la silhouette des acteurs qui se profilent sur un fond bleu. Lamentable les effets spéciaux !

    Sinon y’a le rouge vif façon incendie d’Atlanta, le ocre/jaune style Kenya et si le film est si long : 2 H 40 interminablement poussives et sans grand intérêt c’est parce que tout le monde se déplace au ralenti avec les cheveux qui font comme ça parce que je le vaux bien. Ça commence mal tout de suite, une petite voix qui se veut enfantine nous raconte l’histoire et nous la racontera tout du long, c’est-à-dire qu’elle commentera constamment ce qu’on voit sur l’écran au cazou on aurait trop forcé sur la bière australienne (apparemment ils boivent la bière directement au litre là-bas). Rapidement on fera connaissance avec le moutard en question qui s’appelle Nullah et qui l’est comme son nom l’indique. Il n’est ni noir ni blanc, bien au contraire, c’est un sang mêlé ce qui est mal vu à l’époque (on est dans les années 40). C’est donc un petit sauvage et dans la vraie vie il s’appelle Brandon ce qui est une preuve supplémentaire… Il a le regard fixe des enfants singes savants, des cheveux et plein de dents de lapin dans la bouche qui le font ressembler à Bugs Bunny. Bon je ne vous en dis pas plus, tellement ce gosse m’a agacée que même quand on le voit plus, on l’entend. A un moment je suis même allée voir derrière l’écran (et oui, je crois toujours à la magie du cinéma moi) s’il n’y était pas et je lui aurais foutu la déculottée du siècle ; mais il n’y était pas ! Dommage pour moi je me serais bien défoulée.

    Je peux vous parler des dialogues. Ça doit être de l’art abstrait, et je suis totalement hermétique face à l’art contemporain. C’est comme ça, les machins intellos j’capte pas. Par exemple, quand il pleut, Le Drover dit « oh, il pleut ! ». Quand le Drover est là, Sarah dit « Oh tu es là !». Et parfois, on entend des trucs encore plus énigmatiques dans la bouche de la têtabaffes comme : « je t’ai chanté comme pour moi ! » ou « sacrebleu » et puis tout ça. Pourquoi pas "tu n'as rien vu à Hiroshima" tant qu'on y est !

    Question casting, sacrebleu en effet, mais bizarrement et contrairement à ce que j’ai lu de ci de là cahin-caha, c’est Hugh Jackman qui s’en tire le moins mal, même s’il murmure à l’oreille des chevaux et qu’il se lave les cheveux torse nu (mamma mia, le torse nu d’Hugh Jackman !!!!) et au ralenti, il n’est pas Robert Redford ou Clark Gable mais il a un petit côté Clint Eastwood qui ne me déplaît pas. Lui et Sarah vont s'aimer pratiquement au premier regard. Il lui fera le coup du faux départ puis reviendra quand la saison des pluies s'achève et tralala.

    Le mutchachu, c’est bon, j’ai fait le tour de la question, on n’en entendra plus parler. David Wenham fait son méchant comme d’hab’ et Bryan Brown aussi (dommage pour les deux, je les adore mais bon, ils ont le fond mauvais, c’est ainsi !).

    Ah oui, il y a aussi un vieux débris aborigène qui fait son malin en proférant des incantations absconses en se tenant sur une patte comme un flamand. Il est gavant, c’est rien de le dire. Les Raymond la science qui savent tout sur tout ça m’a toujours fait chier !

    Et sinon, il y a Nicole qui a deux pneus à la place de son ex fine bouche et arbore les coiffures les plus amochisantes d’une carrière ! Exceptée son incomparable taille fine et sa silhouette parfaite, son teint pâle, ses yeux rougis et son sourire gingival ne font pas merveille ici. Je comprends néanmoins pourquoi elle croit tenir le rôle de sa vie. C’est en effet son plus mauvais. Son débarquement en Australie copié sur celui grande classe de Meryl Streep dans « Out of Africa » est d’une laideur à pleurer de honte pour elle. Elle est d’un ridicule achevé qui ne se démentira jamais tout au long du film. Elle trottine d’abord comme une souris en poussant des petits cris méprisants face à tout ce qu’elle croise. Son premier quart d’heure censé sans doute être d’un comique irrésistible met mal à l’aise tant ce comique lui sied mal et la rend grotesque. Puis, en moins de temps qu’il ne faut pour dire « Kangourou grillé », de perruche prétentieuse elle se transforme en défenseuse de la cause aborigène et surtout des enfants livrés à un sort pas enviable quand ils sont des sangs mêlés. Les australiens sont des gros racistes, ils se font bombarder par les japonais, tout est détruit, on croit que le Nullos est mort, la Sarah aussi, le Drover pleure… Huit fois j’ai cru que c’était fini et à un moment ça l’était vraiment, et j’étais anéantie. Même la musique est atroce. Je ne sais si c'est son âme d'adulte ou son âme de cinéphile qu'il fallait laisser au vestiaire, en tout cas avec tout ce sirop gluant à la guimauve sucrée, je suis pas en pleine forme pour attaquer le Chapon farci !!!

  • LOST IN LOVE

    Vous savez (ou pas) que cette période est creuse "Sur la route..." côté films... non pas que peu de films sortent mais que simplement ces deux festives weeks me tiennent (hélas) éloignée des salles. Allez donc au cinéma pour moi. Et pour que vous ne repartiez pas bredouilles et déçus lorsque vous passez par ici, je vous laisse un petit jeu facile comme tout.

    Ces cinq jeunes femmes n'ont pas de chance... Non seulement mes photos sont floues mais en plus, elles ont perdu leur fiancé !

    Ces charmants garçons se prénomment Hugo, Jan, Jean-Paul, Charlie, Leonard ou Alain.

    Il vous suffit de reconstituer les couples (qui est avec qui ? Le nom des acteurs et trices) et de trouver le titre du film. Simple non ?

    I -

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    Rose attend Chalie (Katharine Hepburn/Humphrey Bogart) dans "Africa Queen"
     
    II
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    C'est Sandra qui attend Léonard (Vanessa Visham/Joaquim Phoenix) dans "Two lovers" de James Gray
    III
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    Ariane attend Hugo (Sophie Marceau/Dany Boon) "De l'autre côté du lit"
    IV
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    C'est Marianne qui attend Jean-Paul (Romy Schneider/Alain Delon) dans "La piscine"
      
    V
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    C'est Marion qui attend Alain (Cécile de France/Gérard Depardieu) dans "Quand j'étais chanteur" de Xavier Giannoli
     
    VI
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    C'est bien Bess qui attend Jan (Emily Watson/Stellan Skarsgard) dans "Breaking the waves"... Poulala ce film !
  • Le bon, la brute et le cinglé de Kim Jee-Woon ***

    Le Bon, la brute et le cingléLe Bon, la brute et le cingléLe Bon, la brute et le cinglé

    Trois baroudeurs solitaires et coréens se courent après en Mandchourie pour récupérer ou garder une carte aux trésors appartenant à un Japonais. On trouve le Cinglé, excité de la gâchette pas bien malin, la Brute tueur à gages sans pitié et le Bon, pas si bon que ça évidemment et chasseur de primes de son état.

    Si ça ne vous rappelle rien, je ne peux rien pour vous !

    Le « Bittersweetlife » du même Kim m’avait déjà particulièrement emballée et aussi (je l’avoue) la découverte de son magnifique (et très bon) acteur Lee Byund-Hun qui compose ici une bien belle brute, cruelle et élégante. J’avais déjà à l’époque évoqué les références à Quentin Tarantino et Sergio Leone mais ici il s’agit bel et bien du premier western spaghetti asiatique revendiqué haut et fort et par ailleurs d’un superbe hommage au cinéma et particulièrement au film indépassable de Sergio Leone.

    Kim Jee-Woon n’essaie pas de faire mieux, il fait différent avec des nuances tarantinesques (ne serait-ce que dans la musique et l’absurdité) non négligeables. S’il est possible de regretter quelques longueurs ici et là, on ne peut nier que les trois morceaux de bravoure, trois longues scènes tout simplement extraordinaires emportent le tout vers des sommets cultissimes : la scène d’ouverture d’attaque du train drôle et euphorisante, celle du « marché fantôme » belle et (faussement) brouillonne et la poursuite finale dans le désert où les bons, les méchants, les tueurs, les soldats, les tanks, les motos et les chevaux se dézinguent dans un joyeux fatras outrancier.

    Tout est too much dans ce film pour un plaisir total et frénétique qui donne parfois envie de taper dans les mains. Les paysages naturels sont splendides et grandioses, les décors somptueux, les costumes magnifiques, les cascades chorégraphiées « à la coréenne » électrisantes, les dialogues absurdes et la musique décalée complètement vivifiante.

    Evidemment cela se termine au milieu de nulle part où l’un de nos héros creuse pendant que l’autre tient le flingue… On ressort de la séance complètement rétamé mais ravi.

  • Les plages d’Agnès d’Agnès Varda ****

    Les Plages d'Agnès - Agnès VardaLes Plages d'Agnès - Agnès Varda

    Ces plages sont celles qui sont à l’intérieur d’Agnès Varda. Et ça commence sur une plage du Nord, de celles balayées par les vents qui changent de couleurs toutes les demi-heures. Sublimes forcément. De sa voix au délicieux accent belge, Agnès Varda nous annonce que « si on ouvrait des gens, on trouverait des paysages ; si on m’ouvrait moi, on trouverait des plages ». Et c’est en parcourant les plages qu’elle a foulées, pieds nus souvent, qu’elle nous raconte sa vie. Ce film est l’histoire d’une petite vieille rondelette et bavarde comme elle le dit d’elle-même. Agnès Varda a 80 ans et elle ressemble à un petit lutin facétieux, doux, cordial et chaleureux. Ce voyage qu’elle commente de bout en bout, cette espèce d’auto-portrait, ni film ni documentaire mais les deux à la fois, n’est jamais nombriliste car ce qui intéresse Agnès Varda, ce sont les autres et elle le prouve.

    Comment vous dire pour que vous y couriez en masse ? Qu’il n’est pas nécessaire d’avoir vu tous ses films, ni même d’en avoir vu un seul car Agnès explique, commente et l’on plonge avec elle dans ses souvenirs (« je me souviens tant que je suis en vie »), au plus profond de l’intimité sans jamais se sentir de trop. C’est un partage, un cadeau drôle, bouillonnant, généreux, émouvant et surtout intensément passionnant. Ces deux heures passent à une vitesse phénoménale et l’on parcourt évidemment plus de 50 ans de cinéma en compagnie de cette marginale inclassable qui réalise ici un film hors du commun comme jamais je n’en ai vu.

    Dès la scène d’ouverture où elle installe sur la plage des miroirs dans lequel se reflètent d’autres miroirs à l’infini, il faut le voir pour le croire, c’est unique et dans ces premiers plans mystérieux et enchanteurs semblent résider toute la magie du cinéma. Jusqu’à la fin, elle surprendra par des plans, des idées qui révèlent une imagination débridée, libre, d’une intelligence et d’une maîtrise folles. Maîtrise de son art qu’elle adapte aux aléas d’une caméra qui continue de tourner ou de la météo. Tout ici est d’une profondeur et d’une humilité remarquables comme cette petite bonne femme engagée qui fit partie des « 340 salopes », féministe, humaniste, passionnée qui porte toujours un regard aiguisé sur le monde qui l’entoure.

    Elle nous présente sa famille, ses enfants, ses petits-enfants qu’elle craint de ne pas connaître mais vers qui elle va, toujours. Et surtout, elle parle de son amour de et pour toujours « le plus chéri des morts », Jacques Demy qu’elle a accompagné jusqu’au bout mais qui l’a laissée seule, désemparée, inconsolable. Quand elle parle de « lui », elle est bouleversante.

    En sortant de la salle j’ai vraiment eu l’impression d’avoir vu un grand film et surtout d’avoir rencontré une personne extraordinaire. C’est rare.

  • LARGO WINCH de Jérôme Salle °

     

    largo winch,cinéma

    A la mort de son père adoptif (assassiné), Largo, fils caché du milliardaire se retrouve à la tête de l’Empire W. Se sentant victime d’un complot visant à l’écarter, Largo veut montrer de quel bois il se chauffe et également trouver les coupables de la mort de son père.

    Ça commence plutôt bien et je me suis même surprise à me dire dans mon for intérieur et à penser in petto : « waoh, c’est beau, qu’on dirait de la BD dis donc ». Quand je me parle à moi-même, je fais pas dans la dentelle t’vois. Et je peux pas dire le contraire, car beau, ça l’est, à peu près jusqu’à la fin. Parce qu’on fait un grand tour du monde de cartes postales ou presque et que même quand on n’a rien lu sur le film avant d’aller le voir, on se dit « tiens tel acteur, telle actrice !». .

    Ouah Miki Manojlovic, je l’adore cet acteur. Il cause bien français et en plus, il joue super bien. Mais surtout j’adore son accent.

    Ouah, Gilbert Melki !!! Mais... c’est quoi cette balafre sur sa joue gauche ??? Et puis il fume trop Gilbert, faut qu’il arrête.

    Ouah, Mélanie Thierry, ça lui va pas les cheveux courts, pis elle est moche sa perruque, on dirait du crin de cheval (pardon mon Dada), mais elle a toujours les yeux transparents, c’est joli mais ça sert à rien.

    Ouah Kristin Scott Thomas ! Qu’est-ce qu’elle est mince dis donc et puis elle s’est toute défripée depuis “Il y a longtemps…”.

    Et puis qui encore ? Je sais pas, y’en a des que je connais pas. Ah si, y’a Nicolas Vaude, c’est celui qui fait le majordome Gauthier. Je l’aime bien. C’est lui le mieux dans le film.

    Ah oui aussi, y’a Anne Consigny. Rolala la pauvre, un jour elle va sûrement se trancher les veines en direct. Elle transpire la déprime cette fille !

    Quand Tomer Sisley arrive pour la première fois, il est tout nu… Mais non, bande de folles obsédées, que le haut, pas le bas. On se dit, le Tomer il a dû pousser de la fonte. Y’a plus de muscles que de gras si tu vois ce que je veux dire. A part ça, je crois qu’on tient notre Keanu local !!!

    Bon oui, je l’avoue maintenant, je me suis ennuyée cent sous de l’heure. J’ai tripoté mes cheveux, je me suis arrachée les fourches (des cheveux !), je me suis massé les cervicales, j’ai regardé mon nouveau portable tout neuf (celui-là, il fait photo, mail et tout le toutim…) et au bout de la quarante huitième découverte du vingt-quatrième agent double ou triple, de la quatre vingt douzième trahison… j’ai lâché prise, en me disant « je m’ennuie, mais qu’est-ce que je m’ennuie !!! ».

    Tomer, il a de la chance, il est mimi tout plein et il a une jolie voix douce comme j’aime bien, le genre qui s’énerve jamais (comme mon Jules) et puis il a des prénoms vachement chicos aussi bien dans la vie que dans le cinéma : Largo c’est beau…  moi je trouve… mais sinon question personnage et interprétation, il lui manque les deux choses essentielles pour ce genre de rôle : le charme et l’humour !!!

    GRRRRRRRRRRRR !

  • Jouons un peu !

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    Et c'est parce que je m'absente un peu, très peu, trop peu que je te laisse une devinette pour ne pas que tu t'ennuies lorsque tu passeras sur cette route !
    J'ai égaré la dernière photo... Qui est-ce ?
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    VOICI L'HOMME EN QUESTION QUI SE DEVOILE DE PLUS EN PLUS... !
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    AND THE WINNER IS : MON DADA (qui s'est mise à penser d'un coup...)

  • Le jour où la terre s’arrêta de Scott Derickson °°° !!! ???

    Le Jour où la Terre s'arrêta - Keanu Reeves

    Un ermite barbu se chauffe à son feu de camp au milieu de nulle part où il y a plein de neige, même sa barbe est gelée, c’est dire. Un jour, il tombe nez à nez avec une grosse bouboule fort jolie qui brille quand il la touche. Ni une ni deux, le gars débarque sur terre au volant de la bouboule qui est accueillie manu militari par les tazuniens. Normal.

    Entre temps, on a fait connaissance avec Helen, brillante scientifique (le genre classe mannequin, taille 36/38, yeux mauve vif, avec néanmoins une écharpe tricotée main que même moi je la mettrais pas en vente dans un vide grenier. La fille c’est Jennifer Connely) qui professe à l’université et vit avec le fils (une vraie tache) que son mari (mort) a eu d’un précédent mariage avec une meuf morte aussi. On comprend, avec un fils pareil, on n’a qu’une envie : DISPARAITRE. Et le moutard qui s’y colle c’est Jaden Smith (oui, le fils de…) qui prouve que le cabotinage est héréditaire mais pas le talent. Quand c’est Will qui fait le cabot, ça a de la classe, quand c’est son rejeton on a juste envie de lui coller des tartes pour lui apprendre à vivre. Tout, même dans sa démarche pue le petit con qui se la raconte. Passons. Revenons-en à notre bouboule.

    Bon, comment dire. Dès qu’elle atterrit (devinez qui c’est qui morfle ??? Allez je vous donne un indice.

    Indice : Central Park !)

    Le Jour où la Terre s'arrêta

    Dès qu’elle atterrit donc, le FBI débarque chez Helen et l’embarque (presque) de force. Elle dit « mais-quoi-qu’est-ce-y’a-erreur-qui êtes-vous-dans quel état j’erre-faites moi descendre… ». Rien n’y fait. Elle se calme. Mais ce qui la rend vraiment dingue de frayeur c’est de constater qu’il n’y a personne sur la route !!!

    « Hein ???? qu’elle dit, vous avez coupé la quatre voies ??? ».

    On arrive au milieu d’ailleurs où il y a plein d’hélicos, plein de militaires en tenue de camouflage étou qui courent partout, on colle plein de scientifiques dont un qui s’appelle Youssef dans un gros hélico et on leur met une combinaison d’astronaute avec des tuyaux partout et on les envoie en première ligne voir qui c’est qui descend de la bouboube.

    Qui c’est qui descend de la bouboule ?

    Gagné, Keanu Reeves. Mais là il s’appelle Klaatu et il ressemble à que dalle. Au début il se fait mitrailler mais grâce à son placenta il est sauvé. Il en gardera dans une petite fiole (du placenta) comme ça quand ça ira pas fort il en sniffera un peu, et hop ça repart. Au début on comprend pas bien ce qu’il fait, pourquoi il est là, tout ça. Et puis c’est Helen/Jennifer qui capte. Le Klaatu, c’est un farceur. Il dit « je viens pour sauver la terre ». Cool ! Et la Jenn elle comprend à un moment donné : « ah ça y est je comprends maintenant, t’es venu pour sauver la terre mais pas les humains !!! Ooooooooooh nooooooooooooooon ! fais pas ça mon Klatounet, donne nous une chance, on peut changer ».

    « Non, qui répond, les humains c’est rien que des vilains qui font rien qu’à tout détruire. Le processus a démarré, je ne peux rien faire ».

    Bien sûr, le président et son vice sont partis se planquer dans l’abri anti bouboules MAIS il reste Condol… oopsss, Hilary (Kathy Bates, marrante comme tout !) qui est aux manettes. First, elle fait sa sévère et après elle s’adoucit, elle comprend Helen et Klaatu… mais c’est encore Djordje qui est aux commandes en fait, et lui il veut que ça saigne. Alors tu parles…

    A un moment, Jacob (c’est la têtabaffe) saigne du nez et Helen aussi et là… Klaatu i dit « ah, je comprends, vous les humains vous pouvez changer quand vous êtes au bord du précipice ». Mais cette phrase là je l’avais déjà entendue mais en mieux dans « Starman » qui disait: « les humains, vous êtes à votre meilleur quand les choses sont au pire ». C’est plus beau non ??? Alors du coup Klaatu décide d’inverser le processus, il met ses mains devant les libellules tueuses qui crament tout sur leur passage et il se casse pour un ailleurs meilleur et la terre s’arrête et paf : générique !

    Evidemment, si vous devez payer, je ne peux que vous dire de ne pas claquer 4 à 10 €uros et gaspiller votre pognon. Mais si vous avez une carte illimitée, allez voir Keanu Reeves. Il est grandiose. Il est impayable. Il faudrait lui décerner un Oscar pour le récompenser de tout ce qu’il fait (ou ne fait pas). Ce type n’a pas dû bouger une paupière depuis 1993, depuis qu’il se prend pour Buddha ou Nemo. En tout cas, il croit vraiment une fois de plus qu’il est le Messie. Mais je suis sûre que même les apôtres devaient s’en payer de sacrées tranches avec Jésus. Keanu Reeves ne rit jamais, ne sourit pas plus et en plus là, il pique le costume d’un mec pour pas aller cul nu, et dans son costume du FBI il est vraiment tordant.

    Mais c’est quand même le critique de Chronic’Art qui résume le mieux la situation je trouve :

    «  Au milieu de ce naufrage, Keanu Reeves : nul, génial. (...) Il sauve presque le film, l'aspirant comme un vortex dans la contemplation de ce visage résolument alien où chercher, en vain, un reste naufragé d'humanité dans un océan de spleen et de botox. » Magnifique.

    Le Jour où la Terre s'arrêta - Keanu Reeves

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA LIONNE ***

     

    LEONERA de Pablo Trapero

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    LES SACRIFIÉS ***

     

    SECRET DEFENSE de Philippe Haïm

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    LES COMBATTANTS**

     

    Comme une étoile dans la nuit de René Feret

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    L'OVNI ** 

     

    LA RÉCRÉ *(*) 

     

    Burn after reading de Joël et Ethan Coen

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    ET N'OUBLIEZ PAS, C'EST DIMANCHE PROFITEZ-EN POUR VOUS OCCUPER UTILEMENT :

    SI VOUS REVEZ D'ÊTRE MEMBRE DU JURY DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY,

    IL FAUT CLIQUER ICI.

    CAR C'EST LE DERNIER JOUR POUR POSER VOTRE CANDIDATURE.

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  • Burn after reading de Joël et Ethan Coen *(*)

    Burn After Reading - Brad PittBurn After Reading - John MalkovichBurn After Reading - George Clooney

    Osborne Cox (John Malkovich) agent minable de la fucking CIA est renvoyé à cause de son fucking alcoolisme. Sa femme, Katie (Tilda Swinton), une fucking working girl qui se la pète grave, prend mal la nouvelle sans en être vraiment surprise car elle considère son fucking mari comme un con. Elle a une liaison avec Harry Pfarrer (George Clooney), un marshal priapique qui se prend pour un fucking cow-boy. Osborne décide d’écrire ses fucking mémoires mais égare le CD sur lequel elles sont gravées. Le fucking CD est découvert par Linda Litzke (Frances Mac Dormand) obsédée par les opérations de chirurgie esthétique qu’elle veut entreprendre et Chad Feldheimer (Brad Pitt), tous deux fucking employés d’une salle de fucking remise en forme. Linda et Chad vont faire « chanter » Osborne pour qu’il récupère le CD. Mais bon, la fucking histoire, tout le monde s’en cogne, la CIA en tête et pour ceux qui sont prévenus à présent, ils peuvent toujours s’amuser à compter le nombre de « fuck » proféré par John Malkovich. Ça n’a pas l’air comme ça mais c’est assez marrant.

    What a fuck !

    Les incontournables, inséparables, inévitables, inestimables et INDISPENSABLES frères Coen s’offrent et nous offrent une petite récréation. Ça fait du bien par où ça passe et on rit pas mal mais un film des frères Coen sitôt vu, sitôt oublié, ce n’est pas courant. Des tas d’évènements en cascade se succèdent tous plus saugrenus les uns que les autres. Il y a même des morts, du sang qui gicle un peu, des disparitions et tout fait rire, c’est sûr. Mais malgré l’extravagance et la loufoquerie ambiantes, ce film n’arrive pas à la cheville du complètement barré, totalement louftingue (et revu récemment) « The big Lebovski » qui portait haut les couleurs de l’énormité absurde où déjà le propos (le « héros » voulait récupérer le tapis qu’on lui avait volé) avait peu d’intérêt. Il faut dire que les dialogues, la nonchalance de Lebovski étaient un régal permanent. Ici, ils manquent un peu de croustillant et c’est dommage.

    Par contre, les acteurs s’en donnent à cœur joie dans la surenchère de bêtise, de méchanceté et de grimaces. Ils sont tous plus crétins les uns que les autres. Cela dit, on a déjà vu George Clooney, Frances Mac Dormand et John Malkovich faire les cons. Mais pour la prestation grandiose de Brad Pitt, je ne peux décidément pas vous déconseiller de voir ce film. Il arbore le brushing et la coloration les plus horribles rarement vus au cinéma. Il est d’une stupidité et d’une mocheté hilarantes. Chacune de ses apparitions est un régal.

    Au moins pour lui, what a fuck, allez-y !