LES TROIS PETITS COCHONS
de Patrick Huard ***
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de Patrick Huard ***
I -
Alida Valli (trouvée par Papillon)
II -
Anna Maria Pierangeli (trouvée par Papillon)
III
A présent que vous êtes tous (ou presque) amoureux de WALL-E ou de EVE ou des deux, il est temps de vous révéler leur véritable identité.
WALL.E répond en fait au doux nom de :
Waste Allocation Load Lifter Earth-Class
(Videur Automatique pour Lavage et Levage, Classe E),
et
EVE à celui de :
Extra-Terrestrial Vegetation Evaluator
(Evaluateur de Végétation Estraterrestre).
Etonnant non ?
De quels films sont extraites ces images cultes ?
I
apartiennent ces jolis yeux ?
I
HOLLY HUNTER
Des meurtres odieux, hyper violents et méga sanglants (plein écran sans même attendre un pré-générique) sont commis dans un endroit paumé. Les flics de « bouseland » sont obligés de coopérer avec deux agents du FBI (un garçon et une fille) qu’on leur envoie pour résoudre l’enquête. L’interrogatoire simultané de trois témoins, un flic traumatisé, une junkie pas farouche et une petite fille stoïque, va donner lieu à des flash-backs décrivant leur point de vue respectif des mêmes évènements et surtout mettre en évidence les mensonges et interprétations des uns et des autres.
Le premier film de Jennifer Lynch (fille de…) démoli par la critique il y a quinze ans déjà était un choc, celui-ci est à nouveau une expérience où il n’est pas possible de nier l’empreinte paternelle mais aussi une évidente influence « tarentinesque » voire « coenienne ». Pas de quoi rougir en somme puisque ce thriller horrifique, violent, sanglant, cruel et immoral tient en haleine voire en apnée d’un bout à l’autre. Et franchement pourquoi faudrait-il avoir honte de piocher dans ce que le cinéma a de plus original même s’il faut en passer par certaines épreuves de violence gratuite ?
La réalisatrice encombre son film d’éclairages et de plans chichiteux et le cabotinage XXL de TOUS les acteurs (Bill Pulman dans une parade tellement « actor studio » que j’ai cru voir Robert de Niro à plusieurs reprises…) qui semblent en totale liberté font que finalement tout ce qui aurait pu être irritant en devient parfaitement justifié. Au final, malgré la noirceur et la cruauté terribles de l’ensemble on ressort de la salle avec un sourire banane et l’impression d’avoir vu un film d’auteur créatif. Cela dit, je me demande pourquoi j’ai longé les murs pour rejoindre ma voiture, pourquoi j’avais hâte de parcourir le parking souterrain, pourquoi j’ai mis ma ceinture et pourquoi je n’ai pas fait d’excès de vitesse ??? Je ne vous révèle rien car la réussite indiscutable de ce film tient en grande partie dans les surprises en cascade qu’il provoque. Sachez qu’il n’est cependant pas à mettre devant tous les yeux et qu’il concentre une belle brochette de tarés en tous genres totalement débiles et incontrôlables . Mais laissez-vous tenter car c’est jubilatoire, vraiment.
Dernière chose, j'aimerais être une petite souris et assister à un repas chez les Lynch. De quoi "ces gens là" peuvent-ils bien se parler ?
Une pourriture prêtre pédophile (!) a des visions de scènes de crimes et de filles disparues qui seraient encore en vie alors que beaucoup de choses prouvent le contraire. Ses dons vont être utilisés pour résoudre l’enquête sur les disparitions et mener à un réseau de traficoteurs d’organes humains des plus goûtus… Les agents Scully et Mulder, apparemment rangée des voitures pour elle et mis en quarantaine pour cause de grosse connerie pour lui sont appelés à la rescousse. Vu qu’ils étaient dans une vie antérieure les spécialistes des affaires non résolues.
En tant que béotienne qui ne connaît de la série que le nom des protagonistes et trois petites notes de musique je dois dire que j’étais un peu larguée rapport à ce qu’il y a entre Mulder et Scully. Ils sont mariés, amoureux, fiancés ou quoi ? Non, parce qu’au début la fille retrouve le gars, tout barbu dans une maison bordélique. On dirait qu’ils ne sont pas vus depuis des années. Ils se regardent souvent avec des yeux de crapauds morts d'amour. Ils s’appellent toujours par leur nom de famille ce qui est bizarre pour un couple. Moi chéri je l’appelle Lapinou ou Choupinet comme vous non ? Et pourtant ils ont des prénoms charmants : Fox (ça fait un peu renard d’accord) il s’appelle le garçon, et elle c’est Dana et non Rouky malgré une tignasse flamboyante. Une autre fois Dana dit « je quitte la maison ». Plus tard ils sont couchés dans le même lit et ils ont une insomnie. Comme Fox pique (rapport) à sa barbe, Dana lui dit « non pas ce soir, j’ai la migraine ». Fox, bon prince, file dare dare en pleine nuit se raser (épilation totale) mais Dana continue à faire sa bêcheuse et Fox se la met sur l’oreille. Pas grave, il la fumera plus tard. Dans le bureau de Fox, il y a des photos partout, des coupures de journaux, la photo d’un enfant avec gros plan insistant sur ladite… si t’es pas X-Filienne comme moi, faut être extra-lucide parce que niveau explication, c’est zéro.
Mulder et Scully sont des gens super beaux mais super tristes. Ils ont dû avoir un sale coup dans leur vie parce qu’on voit qu’ils sont marqués par un drame qui fait que JAMAIS ils ne sourient, jamais ils ne plaisantent. Ah si, une fois Mulder dit un truc marrant mais j’ai oublié quoi parce que c’est sexuel et je suis pas du genre. Mais pour savoir ce qu’est leur tragédie traumatique, il faut repasser parce que nada, on nous explique que dalle à nous autres qui avons jamais regardé X-Files dans le poste. En tout cas, une chose est sûre, la vie est une dure lutte pour eux. On voit qu’ils ont morflé mais ils continuent encore à croire en l’espèce humaine et à vouloir sauver le monde, surtout la fille qui est médecin et qui opère un petit garçon avec des larmes plein les yeux. Fox, lui, il est plus du genre à aider en jactant, on voit bien que c’est lui qui travaille du chapeau.
En plus, Fox et Dana ne sont jamais d’accord vu que lui croit à E.T. et qu'elle porte ostentatoirement une croix de Jésus. Rien à voir et du coup ils passent leur temps à se contredire et à se dire (je résume) «t’es vraiment quelqu’un de génial, j’ai besoin de toi, sans toi j’y comprends queud à tout ça »… et la minute qui suit c’est : « mais putain Muldy (ou Sculler), tu dis tellement de conneries au kilomètre carré que parfois je me demande si t’as tout ton kilo, je préfère faire comme si j’avais rien entendu ». Pas facile à suivre leur histoire de couple je vous assure. Ces deux là sont torturés bien comme il faut mais ils vont quand même se rouler une pelle à un moment. Bon, c’est pas l’orgasme non plus mais on peut voir une esquisse de sourire quand même et je vous jure sur la tête de mon premier baiser de cinéma, on est content pour eux à ce moment là !
Le film ? Ah oui, le film. Ben vous me croirez ou pas mais on a plutôt l’habitude d’entendre qu’un film de cinéma est une pure trahison comparée à la série télévisuelle, et bien là, moi je vous le dis en vérité, c’est la première fois que j’ai envie de découvrir une série après avoir vu un film. Pourtant je peux vous l’avouer maintenant, y’a pas grand-chose à se mettre sous l’œil et question paranormal, c’est plutôt Waterloo. L’histoire lorgne mollement du côté de « Seven » ou du « Silence des agneaux » et le prêtre pédophile balance de temps à autre des vérités définitives : « ne renoncez jamais » ou "c'est là !". Question dialogues, c’est pas du Shakespeare non plus… lorsqu’un patient subclaquant meurt d’un cancer des poumons, Scully déclame sans sourciller : « je crois qu’on peut affirmer que cet homme était gravement malade ». Messieurs les scénaristes, j’ai un rire sonore… me faites pas des coups comme ça, mes voisins de salle qui sont à fond dans l’histoire sont parfois au bord du lynchage !
Sinon, je trouve que Gillian Anderson et David Duvochny sont de bons et beaux acteurs et qu’il faut que les réalisateurs fassent preuve d’un peu d’imagination pour les sortir de là !
P.S. : il faut rester jusqu'à la fin du générique de fin... Une fois de plus, j'étais toute seule dans la salle alors du coup, les autres, ils savent pas !
Ça y est pauvres terriens mortels, nous sommes le 30 juillet et vous allez pouvoir découvrir enfin l'histoire d'amour entre une boîte de conserves rouillée et une pin-up parfaite comme un œuf, le premier space-opéra-comédie-sentimentale entre les deux robots les plus adorablement extravagants que le cinéma ait créé...
Wall-E est le dernier rescapé d’une «espèce» de robots chargé de nettoyer la terre dévastée par une pollution inconcevable qui a obligé l’humanité entière à la déserter. Wall-E a pour seul ami un cafard très affectueux qu’il lui arrive d’écrabouiller le matin quand il n’est pas bien réveillé. Mais comme chacun sait, ces bestioles sont increvables. Il est aussi fana de « Hello Dolly » dont il se passe en boucle une scène clé où l’amour est triomphant. Wall-E est très consciencieux, il effectue son travail monotone et routinier avec beaucoup d’application, compactant tous les déchets et les empilant comme des cubes. Il s’est créé une véritable caverne de trésors en triant certains objets qu’il décide de ne pas détruire. Mais il est aussi très sentimental MAIS surtout très seul. L’arrivée d’une petite robote aux courbes parfaites et aux yeux bleus incroyablement expressifs, chargée d’une autre mission sur terre, va révolutionner le quotidien de Wall-E qui en tombe instantanément amoureux. En effet, Eve (c’est son nom !) est un robot nouvelle génération qui a des pouvoirs et des capacités qui le laissent vraiment pantois. Cette robote est irrésistible, il va réussir à s’en faire aimer mais sa mission terminée, elle va rejoindre sa base et le film prend une autre dimension beaucoup plus orientée vers la SF mais tout aussi palpitante.
C’est là que l’on découvre que tous les humains vivent dans ce qu’une espèce de Big Brother leur a présenté comme un Eden. Complètement réduits à l’inaction, à l’inertie, ils sont tous devenus obèses uniquement préoccupés de ce qu’ils peuvent ingurgiter pour rester dans cet état d’hédonisme limité à la nourriture. Les efforts conjugués de Wall-E, d’Eve et d’un commandant qui ont compris que la vie était de nouveau possible sur terre vont provoquer une succession d’épreuves, de péripéties et d’aventures captivantes... et permettre un hommage très apprécié (si j'en crois les réactions de la salle très, très réactive d'ailleurs...) à "2001 l'Odyssée de l'Espace".
Ne résistez pas, c’est irrésistible et c’est de loin le film d’animation le plus drôle, le plus touchant, le plus émouvant, le plus fort, le plus réaliste et le plus... politique que j’ai vu à ce jour. Evidemment une nouvelle fois on nous assène qu’il faut faire attention à la planète, mais ici les plantes et la nature au lieu de se révolter, viennent au secours de l’humanité pour lui redonner espoir. L’homme finit toujours par comprendre à quel point la nature est fragile mais finalement surprenante et résistante. L’amour triomphe après avoir vécu et enduré mille dangers. Les paysages apocalyptiques de la terre ravagée sont paradoxalement de véritables splendeurs. Et surtout, surtout les deux héros de ferraille Wall-E et Eve sont absolument inoubliables et craquant. De toute façon, c’est simple vous pourrez tester facilement votre degré d’addiction à ces deux petits personnages au nombre de fois où vous direz « Waaaalliiiiiiiii » et « Iiiiiiiiiiiva » en sortant de la salle…
est venu faire après-midi découpage avec ses ciseaux d'argent... et voilà le résultat ! Pouvez-vous m'aider à rendre ces yeux et ces bouches à leurs propriétaires s'il vous plaît (nom de l'acteur) ?
Toutes les réponses ont été trouvées : bravo !
+=
Pas sûre que vous ayez la patience d'aller jusqu'au bout de ce nouveau questionnaire cinéphile trouvé ici... mais c'est amusant de s'y plonger !
Si j'étais :
UN FILM: « Sur la Route de Madison » de Clint Eastwood. Lustucru ?.
UN REALISATEUR : Clint Eastwood J Non, rien à faire, je ne vous mettrai pas une énième photo !
UNE HISTOIRE D'AMOUR : Marie (Sandrine Bonnaire) et Alexei (Oleg Menchikov) dans « Est Ouest » de Régis Wargnier
UN SOURIRE : celui de Jamie Bell dans « Billy Elliot »
UN REGARD : celui d’Alex (Malcolm Mac Dowell) dans « Orange Mécanique de Stanley Kubrick.
UN ACTEUR : Paul Newman (mais aussi : Clint Eastwood, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Al Pacino, Christopher Walken, Robert de Niro, Robert Downey Jr., Christian Bale, Adrien Brody, Guillaume Depardieu, Edward Norton, John Cusak, Daniel Day Lewis, Daniel Craig, Cilian Murphy, Sean Penn, Johnny Depp, Colin Firth, Ralph Fiennes, Gérard Depardieu…).
UNE ACTRICE : Catherine Deneuve (mais encore : Sandrine Bonnaire, Marilyn Monroe, Gene Tierney, Vivien Leigh, Isabelle Huppert, Irène Jacob, Isabelle Carré, Isabelle Adjani, Sophie Marceau, Nicole Kidman, Angelina Jolie, Julie Depardieu, Cécile de France, Meryl Streep…).
UN DEBUT : Je dirai plutôt LE début, « La sortie de l’usine Lumière à Lyon », le premier film au monde, car c’est là que tout a commencé.
UNE FIN : « Le Dictateur » de Charlie Chaplin (le discours et lorsqu’Hanna se relève…).
UN GENERIQUE : celui de « Manhattan » de Woody Allen. Chapter one... et Gershwyn
UNE SCENE CLE : ou plutôt LA scène avec LA clé, « Le crime était presque parfait » d’Hitchcock
UNE REVELATION : Casey Affleck dans « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ».
UN GAG : TOUS les gags de Louis de Funès et particulièrement son « Vous êtes juif Salomon ? » dans Rabbi Jacob, inusable.
Et plus récemment : lorsque Albert (Pio Marmaï) se cogne dans « Le premier jour du reste de ma vie ».
UN FOU RIRE : les dialogues de « Phénomènes » de M. Night Shyamalan;
UN REVE : rencontrer Clint Eastwood, pour lui dire…
UNE MORT : lorsque Frank (Henry Fonda) tue le petit garçon au début d’ « Il était une fois dans l’ouest ». Il fallait oser !
UNE RENCONTRE D'ACTEURS : Paul Newman et Robert Redford.
UN FANTASME : Jean Marais.
UN BAISER : Jack et Enis (Jack Gyllenhall et Heath Ledger) dans « Le secret de Brokeback Mountain » d’Ang Lee.
UNE SCENE D'AMOUR: Bill Murray et Scarlett Johansonn dans « Lost in translation » de Sofia Coppola.
UN PLAN SEQUENCE : celui de 8 mn qui ouvre « The player » de Robert Altman.
UN PLAN TOUT COURT : Cary Grant dans « Elle et lui » de Leo Mc Carey, lorsqu’il comprend « tout », qu’il s’appuie contre la porte et … aaaaah !
UN CHOC PLASTIQUE EN COULEUR : « Le Labyrinthe de Pan » de Guillermo del Toro.
UN CHOC PLASTIQUE EN NOIR ET BLANC : « La Belle et la Bête » de Jean Cocteau.
UN CHOC TOUT COURT : « Seven » de David Fincher… jusqu’à la scène de la boîte à chapeau…
UN ARTISTE SOUS ESTIME : Jean-Pierre Améris, Kenneth Branagh.
UN ARTISTE SUR ESTIME : Eric Rohmer.
UN TRAUMATISME: « L’exorciste », plus de trente après, j’en tremble encore. Impossible de le revoir.
UN GACHIS : la carrière de Christopher Walken.
UNE DECOUVERTE RECENTE : Rémi Bezançon.
UNE BANDE ORIGINALE : impossible de trancher « Tous les matins du monde », « Jonothan Livingstone le Goëland », « Master et Commander », « West Side Story », « O’brother ».
UN SOMNIFERE : tout Angelopoulos (mes excuses à la famille).
UN FRISSON : « Le nouveau monde » de Terrence Malick
UN MONSTRE : Edward aux mains d’argent.
UN TORRENT DE LARMES : « Tout sur ma mère » de Pedro Almodovar.