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cinéma - Page 303

  • Mad Money de Callie Khouri *

    Mad Money - Diane Keaton, Queen Latifah et Katie Holmes

    Son mari se retrouvant au chômage, la bourgeoise Bridget Cardigan sur-endettée se voit contrainte de chercher du travail. Son diplôme de littérature n’étant plus trop d’actualité et son âge avancé font qu’elle accepte un poste de femme de ménage à la Réserve Fédérale Américaine. Lorsqu’elle découvre le service où les billets usagés sont détruits, ses yeux clignotent. Elle va se faire deux copines déjà installées dans la place et elles vont à elles trois, aux yeux et à la barbe d’un service d’ordre sur-armé, prélever des milliers de dollars pendant des années…

    Le scénario abracadabrantesque, tiré, paraît-il d’une histoire vraie était très alléchant. Voir ces trois filles futées mais sans prédispositions particulières pour le hold-up est même plutôt plaisant. Et l’idée de prendre de l’argent qui n’appartient plus à personne et destiné à la poubelle donne à ce film un côté curieusement moral… Si le premier cambriolage est particulièrement réussi, vraiment drôle et réjouissant avec un petit côté (tout petit petit…) « Ocean… », le reste est hélas poussif et ennuyeusement répétitif.

    Par ailleurs, voir Diane Keaton jouer les fofolles survitaminées histoire de nous prouver qu’elle est toujours en forme malgré ses biiiip ans ne m’a pas séduit du tout. J’ai même trouvé ça assez gênant. Queen Latifah continue de jouer les bonnes copines. La bonne surprise vient de la charmante Katie Holmes vraiment craquante et à croquer ici. C’est maigrichon comme butin.

  • L’incroyable Hulk de Louis Leterrier **

    L'Incroyable Hulk - Edward Norton
    L'Incroyable Hulk - Edward Norton

    Pour tenter de contrôler son problème de « transformer », Bruce Banner est parti se planquer dans une favela brésilienne. Il prend des leçons de sel-control avec un sadique qui lui file des beignes et l’apprend à respirer avec le bide. Ça calme et ça l’empêche de devenir tout vert. Pour se débarrasser de son truc, il est aussi en contact via OutLook avec un mystérieux scientifique qui lui donne plein d’indications et lui fait tester son sang et tout et tout. Mais Bruce a d’autres problèmes. Vu qu’il lui faut pas d’émotions… il est obligé de regarder sa fiancée de loin se faire embrasser par un autre… s’il l’embrasse lui-même, il devient vert et casse tout (Hancock à côté, c’est un minus). Et c’est pas tout, l’armée le recherche pour en faire une arme fatale. Ce qu’il ne veut pas évidemment. Bruce, c'est un non violent. Alors voilà, tous les problèmes que Bruce il a. C’est pas triste et ça fait comme un film !

    La bonne idée c’est d’avoir remplacé cette quiche molle d’Eric Bana par le toujours juvénile, très charismatique… et allons-y c’est l’été, hyper bandant Edward Norton. Pour le reste tout est à la bonne place quand il faut dans ce genre de film… même si, curieusement, Hulk est bien le seul personnage qu’on n’a pas vraiment envie de voir apparaître. Il faut dire que la marionnette est pas terrible. Je vous dis ça alors que pourtant, le vert c’est ma couleur préférée. Mais franchement, King Kong était bien plus expressif. Mais trop poilu à mon goût. Et puis le costume trashos d’Hulk, franchement ça le fait pas et t’as pas trop envie d’être sa meuf si tu maîtrises pas la machine Singer (ce qui est mon cas évidemment). Donc, Hulk c’est pas mon genre. Mais Bruce/Edward, si, trop mon genre même. Alors du coup je préfère les scènes où il est seul, qu’il morfle et qu’il est triste et sale pire qu’un SDF. Oui, je sais c’est pas chrétien mais quand ça devient trop pyrotechnique, Edward n’est plus là et moi j’attends qu’il se calme. Hulk ! Il faut qu’il se calme pour qu’Edward revienne. Le combat final n’est pas terrible comme dans le film de l’autre jour.. ah oui, Iron Man ça s’appelait… mais dans l’intérieur d’Iron Man y’avait Robert Downey Junior et j’avais déjà très très chaud.

    Revenons-en à Hulk. Un autre machin super moche a été créé encore plus fort qu’Hulk. Dedans y’a Tim Roth (Tim, arrête de faire le con, redeviens « L’homme sans âge »). Il grogne et il casse tout, même sans raison. Bien sûr, ça se termine à New York, la ville que les réalisateurs et les trucs zarbis aiment démolir. On comprend pas pourquoi ça s’arrête, mais ça s’arrête alors qu’il n’y a aucune raison vu que les deux sont aussi forts l’un que l’autre. En gros, j’ai pas vu le temps passer et franchement Edward Norton, il en a sous le capot pour arriver à être crédible, pas ridicule et convaincant alors qu’on sait que de temps en temps il va devenir un gros géant vert ! Il est tout triste et tout malheureux et c’est joli à voir, en plus de sa jolie peau et de ses jolis muscles qu’on n’a pas QUE envie de regarder... A la fin il va se planquer en Colombie… un endroit sûr comme on sait et il nous fait un gros clin d’œil, l’air de dire : I’ll be back.

    Donc, y’a ça… Edward, je veux dire, et puis, y’a les 30 dernières secondes et rien que pour ces 30 secondes là j’aurais envie de dire « faites le déplacement » mais je ne peux rien vous dire parce que je suis pas là pour faire des révélations, mais franchement les trente dernières secondes et une "apparition" maousse costaud… redonnent le sourire après ce combat nazebrock !

  • Le premier jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon ****

    Le Premier jour du reste de ta vie - Jacques Gamblin et Zabou Breitman Le Premier jour du reste de ta vie - Déborah François et Jacques Gamblin
    Le Premier jour du reste de ta vie - Pio Marmai et Jacques Gamblin
    Le Premier jour du reste de ta vie - Marc-André Grondin et Jacques Gamblin

    Dans la famille Duval, dont le père s’appelle Robert… oui comme Robert Duvall avec deux « l », il y a cinq personnes, les parents et 3 enfants, deux garçons et une fille. Ce film, c’est leur histoire. Enfin pas tout à fait mais un peu quand même. Ce film c’est 12 ans de leur vie à eux, mais pas vraiment. C’est surtout 5 journées comme 5 personnages, essentielles, confidentielles. 5 journées pas tout à fait comme les autres mais pas vraiment différentes. C’est la vie qui va, qui fait et qui défait.

    Rarement, jamais ( ?) un film n’aura autant et aussi bien parlé de nous, de moi, de toi. C’est d’autant plus surprenant que le réalisateur Rémi Bezançon (retenez bien ce nom !) semble être un homme bien jeune encore mais qu’il doit déjà avoir vécu mille vies pour en parler aussi bien, avec autant de force, de précision, d’éloquence et de cœur. Ce film est un hommage à la famille mais aussi et surtout à la vie, si merveilleuse, si douloureuse, si imprévisible. On lui pardonnera donc d'avoir recours à quelques stéréotypes (la fille semble dès son plus jeune âge n'avoir pour seuls rêve et ambition que de former un couple pour finalement se reproduire, laissant aux garçons le "loisir" de la réussite ou de la "glande"...) puisque c'est pour toucher le plus grand nombre !

    Rarement un film n’aura fait autant de bien et autant de peine et pourtant, jamais le réalisateur ne s’appesantit. Ni sur les moments de pure comédie qui arrachent de grands éclats de rire en cascade, ni sur ceux plus difficiles, voire franchement éprouvants qui font que l’émotion surgit et vous oppresse. Cela reste léger sans être futile, jamais pesant, jamais insistant. Rémi Bezançon fait confiance à son spectateur. Il sait qu’il est inutile de s’obstiner à décrire une agonie ou d’insister sur un gag pour que l’émotion ou le rire s’échappe.

    Comment peut-on appeler ça ? Pudeur, pureté, réserve, retenue, ou tact tout simplement. Oui, voilà, le premier film du reste de ma vie a du tact. Et du cœur, en abondance. Impossible de s’identifier vraiment à l’un ou l’autre des personnages car on se retrouve un peu dans chacun d’entre eux tant ce qu’ils vivent, on l’a vécu, on le vivra. Et c’est aussi assez stupéfiant de se dire en voyant un film sur un écran que oui, c’est ainsi, c’est exactement comme ça que ça se passe, ça je l’ai vécu, les bonnes surprises, les mauvaises nouvelles qui font qu’on ne sera jamais plus vraiment comme avant, le départ des enfants, la dispersion de cendres, la sécheresse du coeur du père, le moment où les yeux des parents brillent de bonheur et de fierté, le coup de foudre, les objets aussi, la complicité, les agacements, les jamais, les toujours, les grandes promesses, les petites trahisons, les faux départs, les arrangements, les hasards, les coïncidences, l’influence…

    Ce film, c’est la vie qui va. Avec les petites joies, les grands bonheurs, les disputes, les erreurs, les renoncements, les rencontres et celles qu’on a ratées, les départs, les retours, les mauvais choix, les bonnes intentions, la difficulté à dire aux gens qu’on aime qu’on les aime, les regrets, les remords, et aussi les inconsolables chagrins qui font que chaque matin, il faut, on peut, on doit « rester debout mais à quel prix »…

    Ce film c’est aussi le film d’un réalisateur qui aime le cinéma et il le prouve à deux reprises (je laisse la surprise, les plus cinéphiles vont se régaler) et avec des acteurs dedans. Et quels acteurs ! Du premier au dernier et plus petit rôle, on assiste à un véritable tourbillon haut de gamme, efficace, impeccable même si on ne peut nier que Jacques Gamblin atteint ici un Everest d’interprétation en explorant une palette infinie d’émotions. Il faudrait donc les citer tous sans exception, tant le souvenir de chacun d’entre eux s’impose et s’insinue en nous avec sa singularité et son originalité. Je citerai donc mes coups de cœur à moi, Marc André Grondin, déjà inoubliable dans le délicieux et très québécois « Crazy », le tout nouveau, très touchant et surprenant Pio Marmaï. Je citerai enfin Aymeric Cormerais dans le (petit) rôle drôle et pathétique de Sacha qui se prend pour la réincarnation de Jim Morrisson… Rôle de composition donc, puisque dans la vraie il est loin d’être ce jeune homme arrogant et satisfait, mais bien tout l’inverse, modeste, drôle et très charmant.

    Dernier cadeau à savourer, la bande son qui recèle quelques pépites bien envoyées… jusqu’au bouquet final, la chanson étourdissante d’Etienne Daho qui donne son titre au film et qui ne vous lâche plus, longtemps, longtemps après que l’écran se soit rallumé.

    La beauté et le prestige du cinéma se reproduisent régulièrement surtout quand on sort d’une projection qui a tant parlé au cœur.

    Alors, chaque jour il faudrait « rechercher un peu de magie, jouer le rôle de sa vie ». Ne pas oublier, jamais, que tout peut s’effondrer en quelques secondes et que chaque matin « comme tous les autres… c’est le premier jour du reste de ta vie ».

    C’est providentiel !

    Le Premier jour du reste de ta vie - Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Marc-André Grondin, Déborah François et Pio Marmai

  • Le voyage aux Pyrénées d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu °

    Le Voyage aux Pyrénées - Sabine Azéma et Jean-Pierre Darroussin

    Alexandre Dard et Aurore Lalu, couple d’acteurs célèbres vient soigner les récentes crises de nymphomanie de madame au sommet, ou presque on va pas chipoter, des Pyrénées. De là à dire que la Pyrénéenne n’a pas de vie sexuelle, il n’y a qu’un pas ! En tout cas l’air vif et pur, la nature et tutti frutti ça doit calmer les ardeurs de madame. Tu parles !

    Que dire et par où commencer ? Je suppose qu’il doit y avoir ceux qui parlent de fantaisie et de loufoquerie voire d’audace et d’insolence, pourquoi pas tant qu’on y est, et ceux qui comme moi, sortent de la salle bras ballants et mine défaite en hésitant entre abattement et affliction tant la vision de ce spectacle sans tête mais avec quelques queues, les a laissés de marbre. Pas drôle, répétitif, sans autre réelle intention apparente que de filmer une succession de scènes dans le style « Martine à la montagne », nous verrons donc Alexandre et Aurore bivouaquent, Alexandre et Aurore rencontrent l’ours (on dirait un chimpanzé mais enfin bon, passons !), Alexandre et Aurore font de l’âne mais ne voient pas le cirque de Gavarny, Alexandre rencontre un tibétain qui bouffe des champignons hallucinogènes, Aurore rencontre des moines naturistes (les meilleurs moments selon moi, grâce à Philippe Katerine, j’imagine), Aurore se fait consoler par l’ours, etc !!! Et voilà, à un moment ça s’arrête (ouf) mais ça aurait tout aussi bien pu continuer encore des heures.

    Ah si quand même, je dois dire que lorsque la foudre foudroie (ah ah), Darroussin (toujours parfait malgré tout) devient Azéma et lycée de Versailles ! Et là, petite réussite qui, hélas, tourne rapidement en rond autour de son nombril, je dois reconnaître que Darroussin (grandiose) joue parfaitement Azéma (mais pas l’inverse). Oui, je sais c’est compliqué. En résumé Darroussin est génial mais Azéma soupire, halète et s’égosille du début à la fin. Fatigante. (Y'aurait-il enfin une âme charitable et objective qui dans ce métier impitoyable "la grande famille du cinéma" lui dira que sa coiffure, franchement... et puis, non... laissons tomber).

    Sinon, bon ben c’est vrai que « pourtant la montagne est belle ! », mais on ne se refait pas, je préfèrerai toujours « quand la mer monte ». Même pas honte !

  • Broken english de Zoé Cassavetes °

    Broken english - Parker Posey et Melvil Poupaud

    Nora, à la trentaine bien entamée n’a ni fiancé ni même l’ombre d’un macho à se mettre sous la couette. Toutes ses rencontres sont des erreurs. A chaque fois c’est la cata, le prétendant cache une fiancée, il reste inconsolable de son ex, il ne pense qu’à son boulot. Crotte de bique ! Cerise sur le pompon (oui bon, ça va !) sa mère la harcèle « alors t’as un mec ? », sa meilleure amie est mariée et bla bla bla. La route est libre pour le Prince Charmant qui sera ici le latin lover : « notre » Melvil Poupaud. Bizarrement c’est évidemment le seul avec qui elle ne va pas coucher le premier soir. C’est vrai qu’il est irrésistible par rapport aux autres (quoique Justin Theroux quand même !) mais un français, ça leur fait peur aux new-yorkaises ; ça doit être son chapeau, je sais pas !

    Ça commence mal. Sur une musique d’ascenseur, Parker Posey prend des poses devant la caméra énamourée de sa réalisatrice Zoé Cassavetes (oui oui, la fille et la sœur de… la pauvrette !) et ça ne s’arrange pas beaucoup ensuite. Filmé cheap tout au néon blafard, ça ne fait pas du bien au teint des acteurs. Y’a aussi Bernadette Lafont qui a du rouge à lèvres plein les dents et Gena Rowlands qui a débordé autour des lèvres. Bon enfin bref, c’est pas tout ça. Quand Nora va rencontrer Julien (elle dit Djouliane, je ne sais pas pourquoi) elle va faire sa pucelle effarouchée alors que jusque là elle y allait franco de port, entre deux crises d'hystérie, mais toujours défoncée à la téquila. Quand elle va dessouler, trop tard, c’est pile le jour où Djouliane retourne en France. A la suite de quoi, elle va déprimer profond, planter son boulot sans préavis… bref, que des trucs vraisemblables mais quand même un peu bas de plafond. Avec sa copine, qui traverse une grave crise conjugale (« c’est lui qui freine pour le bébé »), elle va venir en France (Paris, son Arc de Triomphe, sa Tour Eiffel, ses hôtels pourraves mal insonorisés... faut le voir pour le croire) pour retrouver Djouliane. En cours de route elle perd son numéro de téléphone mais heureusement « Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment comme nous d’un aussi grand amour »… Bon allez je suis bonne fille je vous la fais courte, je suis sûre que vous avez compris l’idée générale mais quand c’est mal fait, c’est mal fait. Basta. J’avais envie de « ma » comédie sentimentale de l’été. Loupé.

  • Beaux Baisers...

    de cinéma.
    Le titre du film et le nom des deux interprètes s'il vous plaît !!!

    Je sais, pour certains il faut une loupe... pour d'autres, l'affaire n'est que sur le point d'être consommée... mais c'est tellement facile !

    I

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    Leonardo di Caprio et Kate Winslet, "Titanic", plouf.
    II
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    Daniel Radcliff et Sans Importance, Harry Potter, ah la jeunesse !
    III
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    Cary Grant et Ingrid Bergman, Notorious (Les Enchaînés), sublime.
    IV
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    Scarlett Johansonn et Jonathan Rys Meyer, Match Point, humide !
    V
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    Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, "Casablanca", aïe aïe aïe.
    VI
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    Clint Eatswood et Meryl Streep "Sur la route de Madison".
    Tu parles d'un baiser ! Oui, je sais, je ne suis pas dingue. Mais, y'avait un deal : c'était ELLE ou MOI... Il a choisi.
    NUMERO VII...
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    Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo, La sirène du Mississipi, "mon" Truffaut préféré.
    VIII
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    Jude Law et Norah Jones, My Blueberry Nigths, renversant !
    IX
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    Bon allez, on ne va tergiverser éternellement il s'agit bien de
    Pierre Cosso et Sophie Marceau dans la Boom 2, ado.
    X
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    Tobey Maguire et Kirsten Dunst, Spiderman, renversant II.
    XI
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    Leonardo di Caprio et Claire Danes , Roméo + Juliet, angélique.
    XII
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    Jack Gylenhall et feu (snif) Heath Ledger, "Le secret de Brokeback Mountain", hot.
    Et je termine par celui qui fait le plus pleurer...
  • Nos 18 ans de Frédéric Berthe °

    Nos 18 ans - Théo Frilet, Pierre Boulanger et Arthur DupontNos 18 ans - Iris Besse, Valentine Catzéflis et Annabel Rohmer 

    Lucas et sa bande de copains passent le bac. Le dernier jour de cours, trop cool, Lucas décide de dire ses quatre vérités au prof de philo qui lui a pourri la vie cette année, trop fun. Le prof se révèle être celui qui fera passer les oraux du bac et le père de la belle inconnue que Lucas a rencontrée lors d’une soirée, trop con !

    Que dire ? Cette bande de zozos, tous beaux comme des top models sur papier glacé (sauf le premier de la classe, forcément binoclard et boutonneux) sont des petits bourges qui ont la cervelle dans la culotte. Être bourge n’est ni un défaut ni une qualité mais quand on prétend faire un film générationnel (je suppose que c’est le cas) on essaie de ratisser plus large. Ici, les apprentis top models, qui récitent leur texte comme s’ils sortaient de l’école effectivement, habitent des appartements qui ont cinq mètres de plafond, ou maison avec piscine, ont le permis et roule en 205, oui, mais coupé décapotable. Il y a la petite sœur de 15 ans nymphomane, le petit frère casse-couilles, le macho qui ne résiste à aucun décolleté, la petite amie qui tombe enceinte, la meilleure amie amoureuse de son meilleur ami qui s’en doute mais… non, finalement…Rien ne manque et tous rêvent de deux choses :

    -          leurs prochaines vacances à Ibiza,

    -          leur prochaine partie de jambe en l’air.

    Je me souviens avoir été jeune et avoir passé le bac, si si, même au XIXème siècle ça existait, je côtoie même pas mal de jeunes qui sont ou étaient en terminale… et leurs préoccupations sont surtout, obtenir ce fichu bac, se trouver un job pour l’été et aussi bien sûr avoir un ou une petit(e) ami(e), si ce n’est déjà fait. Je ne me souviens plus qu’on pouvait avoir l’examen sans la moindre révision, que les filles comptaient sur le déboutonnage de leur chemisier pour vamper les examinateurs, que tricher était un sport national, que les parents quasi inexistants s’en foutaient etc… Ici, tout est moche et on s’en fout quand ça n’agace pas. On peut s’amuser à observer les sosies d’Emma de Caunes et de Charlotte de Turkheim, ça occupe 5 minutes.

    Sinon, Michel Blanc n’a pas grand-chose à faire, à part faire semblant d’être un vilain mais d’être hyper cool en fait. Il le fait bien.

    Maruchka Detmers n’a pas grand-chose à faire, à part être triste et jolie. Elle le fait bien.

    Bernadette Lafont n’a pas grand-chose à faire, à part être la mamy hyper cool. Elle le fait bien.

    Venantino Venantini n’a pas grand-chose à faire mais il ne le fait pas bien car il est ridicule.

    Il reste bien la bande son estampillée années 90 à se mettre entre les deux oreilles, mais même ça, je ne suis pas fan.  

    Bon, je conclurai : nostalgie zéro, plus de 15 ans, s’abstenir !

  • Un monde à nous de Frédéric Balekdjian ***

    Un monde à nous - Anton Balekdjian

    Marc protège son fils. De quoi ? On le découvre peu à peu et c’est assez surprenant. Mais ce qui déroute au premier abord c’est l’étrange façon qu’il a de le faire. Constamment sur ses gardes et sur la défensive, le père entraîne littéralement son fils de 11 ans à la méfiance, à la défense voire à l’attaque. Il le met dans des situations d’isolement, de paranoïa ou de kidnapping qui font de l’enfant un véritable Rambo capable d’affronter à lui tout seul une bande de loubards de son âge qui tentent de jouer les caïds parce qu'ils sont plus grands...

    Difficile d’en dire plus sans rien révéler, alors je ne dis rien… peut-être qu’on m’écoute d’ailleurs... Personnellement, j’ai été emballée car je me suis laissé cueillir par cette ambiance anxiogène, cette histoire et ces personnages qui évoluent le plus souvent dans l’obscurité, qui doutent, qui ont peur, qui résistent et tentent de se cacher. Mais c’est bien en se comportant étrangement en bêtes traquées qu’ils attirent le plus l’attention alors qu’ils souhaitent se faire le moins possible remarquer.

    Ne laissez pas échapper ce film qui me semble sortir de façon assez inaperçue en cette période estivale car c’est un film français assez impressionnant, totalement original et audacieux.

    Edouard Baer, sobre, sombre, énigmatique, inquiétant, parfois mais rarement tendre, reste nerveux et sur le qui-vive d’un bout à l’autre du film. Mais il laisse toute sa place à un petit garçon extraordinaire, Anton Balekdjian le fils du réalisateur, qui porte sur ses petites épaules une grande partie de la tension et de l’intérêt de ce film réussi, imprévisible et ambitieux.

    Pas d'poil, pas d'griffe, pas d'plume, pas d'écaille... Pas d'poil, pas d'griffe, pas d'plume, pas d'écaille...

     

    Un monde à nous
  • Wanted – Choisis ton destin de Timur Bekmambetov **(*)

    Wanted : choisis ton destin - James McAvoy
    Wanted : choisis ton destin - Angelina Jolie

    Wesley est un petit comptable grisâtre qui mène une vie grisâtre. Trompé par sa petite amie et son meilleur ami, humilié par sa supérieure hiérarchique, il réagit peu. Il est également victime de tachycardie et de crises d’angoisse… jusqu’au jour où il découvre que son père, disparu quand il avait 4 mois, faisait partie d’une organisation secrète de tueurs qui le recrute pour venger sa mort.

    Amateurs de films tranquilles et d’histoires censées, passez votre chemin sans vous arrêter. Les autres, amoureux de ralentis, d’accélérés, d’histoires abracadabrantesques, de gros sons qui décoiffent, de héros qui s’ignore, de dialogues minimalistes, de « fuck » en série, d’humour débridé,  de combattants qui se la pètent, de cascades, de  défourraillages en tout genre, de révélation style « je suis ton père Luke »… etc, entrez et prenez place, ce divertissement qui ébouriffe est fait pour vous. C’est encore meilleur que « Hancock » qui se tire une balle dans le pied en ne s’assumant pas dans la dernière demi-heure. Ici le réalisateur prend en charge sans rechigner, l’hyper violence et une drôle d’idée de la génétique. Et c’est tordant, parce que tellement énoooorme qu’il faudrait être fou pour résister et chercher du sens. Par ailleurs, le héros involontaire, c’est James McAvoy, acteur incroyable, comme toujours étonnant, surprenant, toujours à l’aise et parfaitement à sa place quel que soit le rôle qu’il interprète. Il parvient à nous faire avaler que ce petit bonhomme (faussement) maigrichon et plutôt trouillard se transforme en machine à tuer. Il faut dire qu’en ayant Angelina Jolie (parfaite dans tous les sens du terme… et nue un court instant, du haut en bas et de bas en haut, mais de dos) comme instructeur de combat, on est un bon élève qui ne rechigne pas à la tâche.

    Angelina, tu passes quand tu veux à la maison... Oui, oui avec Brad, bien sûr !. Angelina, c'est pratiquement la seule bombe anatomique dont j'ai envie d'être la copine. Va savoir !

    Ce qui est boyautant c’est qu’on découvre sans broncher et sans bouger une oreille que cette confrérie de tueurs est le bras armé du destin. Qu’un langage mystique est inscrit dans les tissus et qu’on peut créer la stabilité à partir du chaos ! Oui messieurs dames, tout ça, avec à la fois le plus grand sérieux mais également un Xème degré réjouissant. Ça s’appelle le brio, non ? Et Monsieur Bekmanbetov (le réalisateur) n’est pas un manchot qui assaisonne aussi le tout d’une catastrophe ferroviaire hallucinante, de cascades et de règlements de compte impressionnants et qu’il me semble renvoyer Matrix et consorts à la préhistoire !

     

     

    Message personnel à Thomas Kretcshmann –les autres vous pouvez vaquer-.

    Thomas, S’il te plaît, est-ce que tu pourrais cesser de jouer les méchants nazis ou assimilés ou les méchants tout court ou même arrêter de faire semblant d’être méchant. Franchement, arrête de faire serial killer, t’as une tête (et tout ce qu’il y a en dessous, ça se voit bien à l’œil nu) de serial lover. Alors sors-moi nous le grand jeu, nous, on est prêtes. Et puis ainsi, tu ferais œuvre de salubrité publique en mettant Gerard Butler et Patrick Dempsey au chomdû et tu pourrais fouler les tapis rouges au bras de Scarlett ou d’une autre. Tu vois, Thomas, je ne suis même pas jalouse même si j’ai très chaud quand tu es là !

     

  • Une histoire italienne de Marco Tullio Giordana °

    Une histoire italienne - Alessio Boni et Luca Zingaretti
    Une histoire italienne - Monica Bellucci

    Attention : Histoire vraie ! Osvaldo Valenti et Luisa Ferida sont exécutés en pleine rue à Milan le 30 avril 1945, quelques jours avant la libération. Le film est un flash back qui nous conte comment les deux acteurs, adulés (je n’en avais JAMAIS entendu parler) en sont arrivés là. Accusés de collaboration avec les fascistes, célèbres à la ville comme à l’écran ils incarnaient les méchants, malfaisants et dépravés. Et comme souvent, le public confondant rôles et vie réelle, cela les rendait assez fascinants. En 43, ils choisissent la République de Salo et de continuer à mener leur carrière dans les studios vénitiens où Mussolini se flattait de recréer Cinecittà… Ont-ils réellement collaboré, torturé ou assisté à des tortures, participé à des rafles ou n’étaient-ils que des opportunistes qui ne pensaient qu’à eux, à leur carrière en restant aveugles aux horreurs qui se déroulaient sous leurs yeux ? Le réalisateur ne tranche pas, n’explique pas, mais ce n’est pas ce doute qui rend les deux protagonistes antipathiques (il y a de merveilleux salauds au cinéma !) mais bien qu’à aucun moment, même si on ne peut s’identifier à eux, ils ne nous deviennent sympathiques. On s’en fout et le film empile les déceptions.

    Etrange qu’avec un sujet aussi cinématographique et une histoire aussi puissante et romanesque, Maco Tullio Giordana fasse un film aussi plat, gris, morne et ennuyeux. Il semblerait que le film ébouriffant qui emportait tout sur son passage, le merveilleux et inoubliable « Nos meilleures années » qui m’avait tant bouleversée (malgré ses 6 heures… oui 6 heures au cinéma, ça existe !) pour figurer comme le meilleur de ce que j’avais vu cette année là (2003 dans ma liste, là, à gauche !), ne soit qu’un hasard miraculeux. Ici tout est lourd, emphatique, démonstratif et boursouflé. Le film commençant par la fin… le réalisateur nous fait même l’insulte quelques minutes avant la fin de nous faire un petit résumé de ce qui s’est passé au début. Oui, Monsieur Giordana, le spectateur est capable de supporter un film et de rassembler les morceaux même quand il dure interminablement deux heures et vingt huit minutes !!! Quant à l’interprétation, je dirai simplement que Luca Zingaretti gesticule beaucoup, que Monica Belluci grasse et éteinte traverse le film mollement et qu’à aucun moment on ne sent la moindre complicité entre les deux acteurs censés exprimer une passion indestructible.

    Reste Alessio Boni (le Christopher Walken italien), toujours intense, ardent… qu’il sorte vite des pattes de M.T. Giordana !

    P.S. : vous noterez au passage (voir photos) le regard particulièrement expressif et homogène des trois acteurs !!! La consigne étant sans aucun doute : "Le regard ? Vide, chéri, vide le regard" !