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cinéma - Page 239

  • LE NOM DES GENS de Michel Leclerc ***

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    Bahia Benmahmoud (dire "BenmaRmoud") est aussi extravertie et fantasque qu'Arthur Martin est renfermé et réservé. Mais comme souvent au cinéma, les contraires peuvent s'attirer et faire des étincelles. C'est le cas ici évidemment. Bahia a été élevée par une mère française baba cool et un père algérien. Elle est fière de ses origines et rêvent que tous les êtres humains s'aiment d'amour. Pour elle, tout ce qui n'est pas à gauche est à droite et fondamentalement "facho". Elle ne fait pas beaucoup de nuances dans l'appellation et son combat consiste à séduire des hommes de droite pour les convertir à la cause. Pour un UMP il faut compter deux jours, c'est beaucoup plus long pour un mec du FN. Quant à Arthur, il n'en veut pas à ses parents traumatisés par leur passé de juifs persécutés qui ne veulent plus en parler, de l'avoir appelé Arthur, l'exposant ainsi aux moqueries diverses et variées... mais c'était Arthur ou Jacques...

    Donc Bahia et Arthur se rencontrent, s'aiment mais Arthur a un peu de difficulté à admettre le style de "travail" de Bahia. Il faut dire que militante sexuelle ce n'est pas courant comme job et il faut aimer partager sa fiancée, ce qui est rare.

    En tout cas, c'est une riche et formidable idée que d'avoir abordé le thème de l'identité nationale sur le ton de la comédie. Car sous ses airs de ne pas y toucher et en multipliant les pitreries parfois énormes, ce film réussit mine de rien et avec beaucoup de bon sens à évoquer des thèmes graves et bien dans l'air du temps. Je n'irai pas jusqu'à dire que le réalisateur réussit un pamphlet politique mais  tout en divertissant (on rit fort et beaucoup !), il parvient à faire passer un courant d'air salutaire sur certains clichés qui ont la vie dure. Non, tous les arabes ne sont pas musulmans et encore moins intégristes ! Il y en a même qui sont athés. Oui, on peut être fiers de ses origines mais on peut aussi s'en foutre. Et non, on n'est pas obligés de se trimballer toute sa vie durant les souffrances de nos aînés opprimés. Et j'en passe...

    Tout cela est traité sur le ton de la plaisanterie, mais comme c'est intelligent et drôle, c'est réjouissant. Une Cohen épouse un Martin pour ne pas se faire rattraper par les nazis. Quand les drames familiaux deviennent des priorités nationales. Quand une fille de gauche s'effondre en pleurant à la sortie de l'isoloir parce qu'elle a été obligée de voter Chirac en 2002. Quand la même, suffoque en 2007 de voir qui succède à Chirac... c'est à la fois drôle et grinçant.

    Jacques Gamblin prête son charme lunaire, sa désinvolture et sa fantaisie décalée à cet Arthur Martin fou amoureux. Sa timidité et sa gaucherie font merveille face à cet ovni qu'est Bahia Benahmoud. Sara Forestier qui n'avait fait que me décevoir depuis l'Esquive est ici époustouflante, complètement désinhibée, décomplexée, d'un naturel désarmant.

  • LES EMOTIFS ANONYMES de Jean-Pierre Améris ***

    Vendredi, j'étais à l'avant-première du prochain film de Jean-Pierre Améris qui sortira le 22 décembre dans toutes les bonnes salles françaises. Je vous en reparlerai plus précisément aux alentours de cette date. En attendant, Jean-Pierre accomplit un Tour De France marathonien (oui, à pieds !) en compagnie de Rania de Studio Canal, qui prendra fin le 23 décembre. Si vous voyez donc ce film à l'affiche en avant-première dans votre ville, je vous invite, vous encourage et vous ordonne  de vous y rendre. Cela vous permettra de rencontrer ce réalisateur qui a choisi de nous parler de son handicap paralysant (l'hyper émotivité) sur un mode burlesque et tendre avec deux acteurs (Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré) parfaitement au diapason et qui ne sont peut-être pas aussi éloignés que l'on croit de leurs personnages. Jean-Pierre en est à son 7ème film et il s'agit ici de sa première comédie. Plutôt habitué aux histoires sombres qui évoquent le deuil, la mort, la maladie... il est agréablement surpris de découvrir qu'il peut aussi faire rire ! J'espère qu'aux alentours de Noël ce film charmant, plein de douceur et de chocolat vous ravira et si ce n'est pas le cas NE REMETTEZ PLUS LES PIEDS ICI.

    La salle était comble et contrairement à ce qui arrive fréquemment, à l'issue du film, absolument personne ne l'a quittée pour assister au débat.

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    Jean-Pierre avait le soleil dans les yeux, alors du coup, il fait comme ça :

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    Comme beaucoup de timides, émotifs étou étou, il parle beaucoup avec de grands gestes qui font comme ça :

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    Parfois, il réfléchit, alors il se gratte le front en faisant comme ça :

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    Parfois, quand il a trop chaud et qu'il devient encore plus émotif, il préfère regarder l'ombre de la personne qu'il l'interviewe. C'est étrange :

     

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    Mais je vous garantis que l'écouter parler cinéma est toujours PASSIONNANT. Il trouve toujours le mot juste et la moindre réponse aux questions les plus banales est intéressante, et drôle.

    Donc, foncez voir le film et rencontrer son réalisateur ensuite. Je vous garantis une rencontre que vous n'oublierez pas. Et allez lui dire bonjour après en disant que vous venez de ma part (vous aurez un chocolat Jeff de Bruges), comme il est très poli, il vous dira bonjour aussi.

    J'ai oublié de me prendre en photo avec lui parce qu'après j'ai squatté la table VIP... et parce que je suis polie aussi, j'ai même bu du champagne alors que je déteste ça. 

    Studio, repérages, Lyon, choix des acteurs :

     Candy et les intentions :

    Jean-Pierre et la chocolaterie : 

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre des films pour retrouver mes articles.

    HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - partie 1 de David Yates ***

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    QUARTIER LOINTAIN de Sam Garbarski **

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    DERNIER ETAGE GAUCHE GAUCHE de Angelo Cianci *

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    LA FAMILLE JONES de Derrick Borte °

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    NO ET MOI de Zabou Breitman °

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    ET TOUJOURS TROIS REPONSES A TROUVER A CE JEU...

    MES COUPS DE COEUR

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  • QUARTIER LOINTAIN de Sam Garbarski **

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    Thomas se rend dans l'indifférence générale de ses proches (sa femme, ses deux filles) à un Festival de B.D. dont il est un des auteurs invités. Manifestement las de tout, de sa vie, de son métier, en panne d'inspiration pour créer à nouveau, il ne se sent pas plus concerné lorsqu'un lecteur fan lui confie regretter qu'il ait abandonné son personnage vedette. Au retour, il se trompe de train, s'endort et se réveille miraculeusement à la gare du village où il a passé son enfance. Tout y semble plus ou moins déserté et après avoir traversé son ancien quartier, Thomas se rend au cimetière sur la tombe de sa mère morte 20 ans plus tôt. Il y est pris d'un curieux malaise et se réveille dans la peau de l'adolescent de 14 ans qu'il fut. Il veut profiter de cette aubaine pour tenter de modifier le futur car c'est justement l'année de ses 14 ans que son père a brusquement disparu pour ne plus jamais donné de nouvelles !

    Définitivement empreint d'une intense nostalgie ce film donne une envie folle de pouvoir comme le personnage de Thomas, d'un coup de baguette magique, replonger un temps dans son enfance. Et pas forcément pour en changer quoi que ce soit mais pour ressusciter un peu cette période sacrée. Si cette possibilité insensée et inespérée de revenir en arrière ne permet pas forcément à Thomas de modifier le cours des événements, il peut au moins dans son corps d'enfant mais avec sa mémoire d'adulte de 50 ans revoir ses parents et sa petite soeur, les aimer, les comprendre plus et mieux, parler enfin à la fille qu'il n'avait jamais osé aborder. Il pourra également définir le sens des priorités absolues et finalement admettre que la vie n'est pas nécessairement plus belle et réussie ailleurs et que non, on n'est pas obligés de répéter les mêmes conneries que ses parents. Qu'ils ne sont pas non plus obligatoirement responsables de tout et qu'il est possible de prendre son destin en mains.

    La reconstitution des années 60 est idéale ainsi que les rapports entre les êtres à une époque où les enseignants comme les parents ne s'embarrassaient guère de psychologie pour élever et éduquer les enfants. C'est un film fragile, sensible et délicat comme l'interprétation de Jonathan Zaccaï, Alexandra Maria Lara et du jeune Léo Legrand, et qui donne très envie à l'instar de son héros, d'effectuer ce voyage dans le temps.

  • HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT - partie 1 de David Yates ***

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    Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom a en partie réussi son coup. Il détient le pouvoir au Ministère de la Magie avec une belle bande de salopards tels que les Malefoy père et fils ou Bellatrix Lestrange pour ne citer qu'eux. C’est le professeur Rogue qui a pris la succession de Dumbledore (mort je vous le rappelle) à la tête de Poudlard. Et pourtant, je me trompe peut-être, mais je sens de plus en plus ces trois là (les Malefoy et Rogue) sur le chemin de la rédemption, des regrets ou de la repentance… Autant dire qu’avec Rogue et cette teigneuse de Dolorès Ombrage, Poudlard ne ressemble plus au Poudlard qu’on a connu. Mais dans cet épisode, et tant pis si je hurle avec la meute, le plus beau et le plus sombre, on ne mettra pas les pieds au célèbre lycée. Car oui, notre Harry a 17 ans (et il ne laissera sans doute personne affirmer qu’il s’agit du plus bel âge de la vie…), il a passé l’équivalent du bac et ne sera donc plus protégé à l’intérieur de l’imposante bâtisse.  Les nouvelles de la célébrissime école de sorciers ne nous parviendront qu’épisodiquement par des flash d’informations que Ron écoute à la radio.

    Ce septième et avant-dernier épisode est à l’image de sa belle affiche, différent. Les apprentis sorciers qui ont démarré leur apprentissage à l’âge de 11 ans ne remettront plus les pieds à Poudlard et Harry, que Voldemort cherche toujours à éliminer n’a d’autre choix ici que de fuir. D’abord entouré, escorté par les quelques amis fidèles qui lui restent, la bande se trouvera rapidement disséminée lors d’une attaque des mangemorts. Les blessés graves et les morts ne seront d’ailleurs pas évités. Après une rapide incursion « en ville » avec circulation, métro, magasins, événement rare dans la saga qui paraissait parfois dater du siècle dernier, Harry connaîtra une longue traversée du désert (ou plus précisément de forêt) en compagnie des plus dévoués parmi les fidèles, les immuables amis de la première heure, Ron et Hermione. Qu’un attachement, quel que soit le nom qu’il porte, donne lieu aux sacrifices que ces deux là sont capables de consentir sans jamais rechigner est absolument admirable. C’est effectivement un véritable hymne à l’amitié, à la loyauté et à la solidité des sentiments qui nous est démontré ici. Même si pendant un temps, les trois amis seront séparés car même s’ils ne sont pas des adolescents ordinaires… deux garçons et une fille offrent de multiples possibilités lorsqu’ils laissent libre court à leur imagination. Les deux garçons joueront aux jeunes coqs qu’ils sont, et cet épisode, au lieu de s’intituler HP7, devrait s’appeler HG1, car c’est bien Hermione Granger qui ici fait preuve de tout le discernement, l’intelligence et le bon sens indispensables en de nombreuses circonstances périlleuses. Elle est précieuse comme jamais, forte et courageuse. Elle inspire le respect et l’admiration. Je n’irai pas jusqu’à dire que cet HP7 est un manifeste féministe, mais il faut reconnaître qu’Hermione en est le cœur sensible et infaillible. A ce titre, le sacrifice qu’elle réalise au tout début du film sans le révéler aux autres la place pour moi au rang des grandes héroïnes.

    Quelques scènes d’action (qui ne sont pas mes préférées), de longues séquences muettes de réflexion, d’autres plus bavardes où il faut mettre au point des stratégies font de ce film plutôt triste et mélancolique bien que non dénué d’humour une belle transition avant d’en finir définitivement avec ce récit fleuve. Ces trois adolescents, équipés en geeks par ordinaires qu’ils sont, de baguettes magiques, d’un sac Mary Poppins (louons le sens pratique d’Hermione), d’un golden snitch ailé et d’un indispensable livre, sont en marche vers leur destin et lorsqu’ils l’auront accompli, je suis persuadée qu’ils vont me manquer.

  • DERNIER ETAGE GAUCHE GAUCHE de Angelo Cianci *

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    François Echeveria huissier de justice se rend au domicile de Mohand Atelhadj pour y pratiquer une saisie entouré de policiers. Comme ça se passe en banlieue et que Salem le fils ne se sent pas bien net avec la légalité, il pète un plomb et voilà notre huissier pris en otage. Au cours des 24 heures qui vont suivre et malgré l'intervention de différents négociateurs, les choses ne vont faire que s'envenimer et l'appartement va se transformer en véritable camp retranché. Le père et le fils ne vont pas tarder à être pris pour des terroristes. Le Préfet et le GIGN vont devoir s'en mêler.

    Pas grand chose à dire sur ce film gentillet qui ne parvient pas à se décider entre le drame absolu et la comédie complètement barge. Les situations alternent entre l'invraisemblable et le plausible. Rien n'est jamais poussé à bout, ni le tragique ni l'absurde. Et du coup, le spectateur se retrouve comme le film, le cul entre deux chaises ! Une chose est sûre, le final ne milite pas en faveur de la paix dans les banlieues pas roses/moroses.

    Par contre, il est incontestable que le casting aide à passer cette heure et demi en excellente compagnie. Le jeune Aymen Saïdi, perpétuellement en pétard nous régale d'un langage entre verlan et argot, une véritable langue étrangère. Hippolyte, ben c'est Hippolyte quoi, parfait. Mais Fellag m'a littéralement sidérée. L'évolution de son personnage est le grand atout du film. Et je lui ai même trouvé un air de ressemblance avec Vittorio Gassman (un des amours de ma vie !), ce qui n'est pas rien.

  • LA FAMILLE JONES de Derrick Borte °

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    Kate la maman, Steve le papa, Jenn la fifille et Mick le fifils composent  la fausse vraie (ou vraie fausse)famille Jones. Ils emménagent dans une somptueuse demeure d'une chiquissime banlieue américaine et sont en fait les employés d'une société de marketing. Leur boulot consiste à se montrer les meilleurs voisins du monde, les plus adorables, généreux et conviviaux afin d'exposer ostensiblement auxdits voisins déjà pas trop mal lotis eux-mêmes tous les biens de consommation et autres geekeries en leur possession et qui rêveront par conséquent de les obtenir à leur tour.

    Bon alors, Demi est toujours aussi jolie et David pourrait jouer Cyrano sans porter de prothèse. Mais comment avec une telle bonne idée de départ, faire un film aussi débile et ennuyeux ? Sans doute faut-il s'appeler Derrick (ah ben oui, tout à coup je comprends mieux !) dont j'ai l'impression qu'il s'agit du premier film. On est bien loin du génial "Truman show" auquel ce film peut éventuellement faire penser bien que ce dernier finissait happy endingment 'mieux' que ce film ci. Entre les desperate liftées, frigides, oisives (ou les trois à la fois), leurs mecs, vieux beaux friqués qui passent leur temps au golf et leurs enfants lookés comme pour un défilé de mode, on sent bien que le sport favori de cette faune puante est de s’envier et de se copier les uns les autres. Soit, so what ? Que le réalisateur décide en plein milieu de sa simili dénonciation du consumérisme sauvage de faire un virage vers la comédie sentimentale à grosses ficelles puis de finalement refaire un demi-tour complet pour tenter une fin surprenante, n’y change rien. Son film est d’un ennui abyssal. Et ce ne sont pas les quelques coming-out et actes de repentance qui le jalonnent qui le sortent de son néant.

    Quant au suicide par motoculteur et piscine, j’avoue que c’est un grand moment et que mon rire résonne encore dans le cinéma !!! Oui, je sais je n’ai pas de cœur, il y a mort d’homme quand même !!!

  • NO ET MOI de Zabou Breitman °

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    Lou est une petite fille discrète et surdouée. A 13 ans elle est en seconde et doit faire un exposé libre. Elle choisit de parler des SDF en s'appuyant sur l'interview de No qu'elle a rencontrée à la Gare d'Austerlitz et qui est effectivement sans famille, sans travail, sans abri. La mère dépressive de Lou vit dans un monde parallèle depuis 5 ans qu'elle a perdu un bébé. Bien que son père souvent absent pour son travail l'entoure de beaucoup d'attention et d'affection, Lou est seule et s'attache rapidement et très fort à No, cette grande fille paumée, forte en gueule mais libre, déroutante, imprévisible. Un jour que No est encore plus perdue que les autres, Lou obtient de ses parents qu'elle s'installe chez eux !!!

    Je suis désolée de ne pas défendre ce film parce que la petite Nina Rodriguez est une pure merveille, surprenante et naturelle. Bernard Campan est pas mal du tout. Antonin Chalon (clône de maman Zabou, même visage, même voix, même coiffure...) est convaincant et Julie-Marie Parmentier déploie tout son charme et son dynamisme. Mais, la première chose qui m'a gênée c'est que (en dehors de Nina Rodriguez), je n'ai vu que des acteurs qui jouent le rôle de... Et Julie-Marie Parmentier offre certes une prestation qui crie "ô César !" mais je ne l'ai pas trouvée crédible un instant. Tout comme ne m'est pas apparue comme vraisemblable cette histoire de bourgeois qui se mettent tout à coup à s'intéresser à une SDF. Tout est lourd et appuyé : la dépression de la mère, sa "confession" dans la cuisine, sa "renaissance" au contact de No, son indifférence à sa propre fille. Tout est "trop", toujours ! Et en tentant de faire discret et elliptique (aucune image de prostitution ou de drogue... par contre Zabou n'a aucun problème avec l'alcoolisme !!!), la réalisatrice est d'une balourdise pathétique. Et puis le fin du fin, ce sont ces quelques images de SDF !!! Zabou pense t'elle avoir réalisé un film qui dénonce ou évoque un fait de société en balayant du regard quelques tentes qui bordent les trottoirs parisiens ?

    Bref un film dont je n'ai pas compris ce qu'il signifiait ni où il voulait nous embarquer mais assez poseur et prétentieux !

  • HARRY POTTER a bien grandi

    il va fêter ses 18 ans et s'il ne portait ses identifiables lunettes en couverture du dernier Studio CinéLive, j'aurais eu bien du mal à deviner à qui appartiennent ces jolis yeux couleur ciel de pluie par un soir d'été... En attendant de découvrir ses sombres et (avant) dernières aventures, retrouvez-le, ainsi que ses très loyaux amis Ron et Hermione dans STUDIO CINELIVE justement dont je peux proposer à deux d'entre vous d'en gagner un exemplaire.

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    Vous y découvrirez aussi :

    - que Viggo Mortensen sera Sigmund Freud devant la caméra de David Cronenberg alors que Michael Fassbender sera Carl Gustav Jung. Il est évident que dans ce cas on ait envie d'avoir recours à la psychanalyse,

    Dangerous-Method-Dangereuse-methode-Michael-Fassbender-Viggo-Mortensen-Freud-Carl-Jung-Casting-01.jpg

    - que (ma) Catherine Deneuve retrouve Thirry Klifa pour le tournage de son prochain film "Les yeux de ma mère",

    - que la Cinémathèque propose actuellement une intégrale de Jean-Pierre Melville, et dégustez l'analyse de Thomas Baurez concernant cette merveille de "Cercle rouge".

    Pour les amoureux des séries que vous êtes, apprenez que France 2 diffusera (date pas encore révélée), une mini série de 6 épisodes "L'Epervier", une folie "entre houle et donjon, avec des chevaliers, des corsaires, des ladies en guipure, des duels à l'épée et des batailles en mer...". Et j'avoue que je me laisserais bien tenter.

    Et puis comme chaque mois retrouvez les chroniques de tous les films du mois, les coups de coeur et coups de gueule des rédacteurs de la revue.

    Pour gagner un exemplaire, c'est comme toujours très simple. Il vous suffit de trouver à quel film appartient ce morceau d'image...

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS. MERCI.

    LES GAGNANTS SONT jg81 et sopel.

    1

    LE CERCLE ROUGE trouvé par sopel

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    2

    TOURNEE

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    3

    INCEPTION trouvé par sopel

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    4

    HARRY POTTER A L'ECOLE DES SOCIERS trouvé par jg81

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    5

    LE GUEPARD trouvé par Domi

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