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cinéma - Page 277

  • Toy boy de David MacKenzie °°

     Ashton Kutcher, David MacKenzie dans Toy Boy (Photo)

    Nikki, play-boy branleur de plus ou moins trente ans a un rêve dans la vie : « baiser de la meuf d’1 m 80 et de 50 kgs »… Désolée les filles, les 17 cms de Nikki ne sont pas faits pour les filles d’ 1 m 50 et 80 kgs ! Le film commence sur ces douces paroles en voix off et l’heure et demi (affligeante) qui suivra sera du même tonneau que rien ne viendra sauver (sauf peut-être la découverte de la ravissante Margarita Leviava à qui on pardonnera pour cette fois de ne pas savoir lire un scénario). Difficile de se prononcer sur cette évidence : qui dans cette histoire sont les plus navrants ? Les filles ou les garçons ? Personnellement, je n’ai pas réussi à trancher. Ce ramassis de vulgarité noyé dans du porno (très très) soft et racoleur  (style soirée « charmes » à la télé) est d’une indigence qui confine à la bêtise tant tout le monde semble ici  vide, creux, vain !

    Pour vivre à Los Angeles, il faut des sous, mais quand on est feignant comme une couleuvre et auto-proclamé beau gosse, il faut se taper de la « vieille peau » pétée de tunes et se faire entretenir. Pas trop difficile car il se trouve que la vieille peau hollywoodienne est aussi facile à envahir que le beau gosse est disponible.

    Ashton Kutcher/Nikki, sexy comme un accoudoir de fauteuil de ciné (ah ! son look ceinture + bretelles = MDR J ) est plutôt verni, il tombe sur Anne Heche/Samantha avocate et vieille peau (de pêche) pas farouche pour mille dollars. Et yoplaboum, en deux coups de reins bien placés la Samantha devient accro aux 17 cms de Nikki.

    Dès qu’elle tourne le string pour partir en déplacement, Nikki en profite pour inviter tous les oisifs du coin, faire une mégateuf dans la piscine de la dame et se taper de la chair fraîche pour décompresser.

    Si Samantha surprend Nikki en pleine décompression, elle se fâche tout rouge… mais Nikki sait y faire : il n’a qu’à sortir son petit oiseau et la belle retombe dans ses bras.

    Un jour, tout vire au vinaigre car Nikki rencontre Heather qui a l’air bien sage et bien propre sur elle mais qui en fait se fait entretenir tout pareil que Nikki… avec des hommes bien sûr. Patatra, Nikki tombe amoureux. Ça craint du boudin surtout que Heather ne compte pas renoncer à son compte en banque et à son vieux ch’noque d’au moins 40 ans ! c’est pile aussi le moment que le meilleur pote de Nikki qui lui servait plus de consigne que d’ami choisit pour le virer pour cause de « t’exagères ».

    Et voilà, notre Nikki, limite SDF sur Hollywood Boulevard. Pourquoi pas se chercher du boulot tant qu'on y est ?… et blabla, on s’en cogne, c’est moche, c’est con… et j’en passe.

    Mais je vous vois venir !

    Vous allez me demander : « mais comment se fesse que tu te sois fourvoyée dans pareil traquenard ? ».

    Normal comme question.

    Etant donné le titre, l’affiche (non, je n’ai pas vu la bande-annonce) et le sujet, y’avait de quoi se méfier mille fois effectivement et j’aurais dû.

    Sauf que, à force de trop écouter mon maître à penser (à qui je souhaite de se taper des accoudoirs pour le reste de sa vie !) j’ai cru que le petit miracle « Very bad trip » (titre débile, affiche hideuse, thème à fuir... et au final, film jouissif) allait se reproduire. Il n’en est rien, au contraire et bien au-delà, cette chose ennuyeuse et stupide, dont on a du mal à croire qu’elle est sortie du même cerveau que « My name is Hallam Foe » (quoique en y réfléchissant…) est sans doute ce que j’ai vu de plus débile cette année.

  • Les yeux, la bouche, le torse...

    A la demande générale d'une experte connaisseuse, voici un nouveau jeu de devinettes. Ajustez vos lentilles !

    A qui appartiennent ces torses ?

    I

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    ORLANDO BLOOM

    II

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     (M.O.N.) PAUL NEWMAN

    III

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    BRAD PITT

    IV

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    ROBERT (bouh qu'il est laid ! je le mets en grand pour montrer à quel point...) PATTINSON

    V

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    DANIEL CRAIG

    VI

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    HUGH JACKMAN

    VII

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    GERARD BUTLER

    VIII

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    JACK GYLLENHAAL

    IX

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    RYAN PHILIP
     
  • Public Enemies de Michael Mann ***

     Johnny Depp, Michael Mann dans Public Enemies (Photo) Christian Bale, Michael Mann dans Public Enemies (Photo)

    La vie, les évasions, les amours, les emmerdes de John Dillinger (vrai) ennemi public N° 1 à Chicago dans les années 30 et aussi, et surtout la traque qu’a menée contre lui son ennemi juré le F-B-ien implacable Melvin Purvis. Cette lutte sans merci n’est pas sans rappeler celle de Broussard contre Mesrine (dans le thème évidemment, pas dans le traitement…).

    Je vous le dis tout net, je n’ai pas ressenti la grande secousse que j’attendais, que j’espérais. Mais je peux dire aussi qu’après les calamiteux vicieux de Miami, filmés nuitamment par une nuit bleutée, qui ont réussi l’exploit de permettre à Colin Farel de militer pour le regard de poisson mort (et réciproquement), à Gong Li de se ridiculiser comme jamais et à Jamie Foxx d’être transparent, Michael Mann est de retour aux affaires !

    Son ennemi public, si on excepte une ou deux courses poursuites où la caméra est sans doute fixée sur le chapeau d’un mec qui court (n’oubliez pas votre sacavomi), et une surabondance de « tacatac des mitraillettes qui revienn’t à l’attaque »… est un sans faute visuel avec décors très in the mood for thirties, plans vertigineux, lumières qui s’embrasent, gros plans audacieux… Et une splendeur auditive, jazzie, bluesie, la voix de l’immense Billy Hollyday parfois et une chanson « Black bird » qui chavire le cœur.

    La chasse à cet homme, gangster tantôt brutal tantôt grand seigneur qui rendait parfois l’argent de ses braquages aux clients, par un agent imperturbable et inflexible, donne évidemment lieu à d’inévitables scènes de bravoure lors des attaques de banques, des évasions spectaculaires ou des interventions musclées des fédéraux qui n’hésitent pas à faire de sérieux "dommages collatéraux" (traduire : tuer des gens qui n'ont rien à voir avec l'affaire...). Evidemment, on sait et on constate encore que sur ce plan, Michael Mann n’est pas manchot et il nous maintient en alerte permanente.

    Mais en fait, je ne sais ce qui manque à ce très bon film de divertissement pour être un GRAND film inoubliable.

    Peut-être le manque total d’émotions.

    Il me semble qu’on est davantage conquis par Johnny Depp que par son personnage. L’acteur évidemment et comme toujours irréprochable insuffle dureté, brutalité, naïveté, nonchalance, romantisme et humour à ce John Dillinger. Il est parfait du début à la fin, de la tête aux pieds.

    Mais je ne sais si les garçons doivent prendre modèle sur sa façon de draguer. Irrésistible au cinéma… si vous essayez d’imiter sa façon d’emballer une fille, vous risquez de vous prendre des râteaux ! cela dit, sur grand écran, on rêvasse comme des chiffes molles en s’enfonçant langoureusement dans son fauteuil et en soupirant « poulala,  il sait y faire !!! »

    Marion Cotillard est mimi comme tout. Mais évidemment, les scènes de filles dans les films de garçons ont tendance à faire ralentir l’action, surtout quand elle se mettent à raconter (au lit !!! c’est un truc d’américains ça ???) leur enfance difficile. Et puis, je me dis que c’est quand même ballot pour une actrice française d’aller faire carrière à Hollywood et d’être habillée et coiffée comme une souillon. Cela dit dans les scènes de torture, elle est nickel la môme. Et puis après tout, je ne vais pas la plaindre : successivement dans les bras de Johnny et de Christian… ça va bien cinq minutes… pourquoi pas Guillaume Canet tant qu’elle y est !

    Et puis, bien sûr, il y a Christian Bale. Totalement calme et maîtrisé. Il porte le costume et le chapeau comme personne… et à un moment mon mec m’a demandé de choisir mon camp. J’ai rechigné et je sais, un film où on prend le temps de discuter le bout de gras, c’est pas bon signe… mais j’ai quand même dit : « mougnongnon, c’est pas possible, eueueueh, scrongneugneu... pas choisir... nooooon !!!",

    « c’est Christian OU Johnny, pas les deux ! » qu’il a insisté autoritaire.

    Et ben, croyez-le ou pas… à un moment en pleurant, j’ai sangloté : « Bon allez, Christian !!! ».

    Enfin, il y a la rencontre des deux bestioles, sex symbol sur leurs deux pattes arrière. Et là, un régal intégral… voir deux acteurs, des grands garçons et tout, faire un concours de « c’est qui qu’a la plus grosse ??? ». J’en pouvais plus ! Au fond de moi j’applaudissais des quatre bras en pensant qu’un mec c’est déjà bien mignon quand on y regarde de tout près, mais deux… c’est le paradis !

    On peut jouer à ce jeu si vous voulez :

    d’après vous qui a l’avantage dans cette scène ?

     

    Et j'oubliais, le final... Clack Gable au cinéma...

     

     

     

    Petite anecdote vraie et savoureuse je trouve :

    John Dillinger a tellement marqué le Bureau Fédéral que la silhouette sur laquelle ses membres s'exercent au tir est la sienne.

     Johnny Depp, Michael Mann dans Public Enemies (Photo)

    LA NUIT EST BLEUE POUR MICHAEL MANN !

  • Whatever works de Woody Allen ***

     Woody Allen dans Whatever Works (Photo) Evan Rachel Wood, Larry David, Woody Allen dans Whatever Works (Photo)

    Boris est seul. Il est aussi, est-ce la raison ou la conséquence de sa solitude, misanthrope, sauvage, asocial, irritable, aigri, hypocondriaque, neurasthénique et toute ressemblance avec le réalisateur est tout à fait préméditée.

    Tout a échappé à Boris, son mariage, son Prix Nobel en Physique Quantique, et même ses suicides. Il a quand même quelques amis fidèles avec qui il déblatère sur le présent et l’avenir du monde foutu, du foutu monde, de l’humanité irrécupérable et il donne des cours d’échecs à certains moutards du quartier qu’il méprise et maltraite. Ah ! le bonheur de pouvoir traiter un enfant crétin de crétin. Il n’y a que dans les films qu’on peut s’autoriser à le faire (fin de la parenthèse).

    Un jour, hasard et coïncidence, Boris rencontre Melody Celestine une très très jeune fugueuse aussi cruche que ses shorts sont courts, qui lui demande asile.

    Contre toute attente, Boris accepte de la recueillir pour une nuit. Mais la petite s’installe et malgré leurs différences et oppositions abyssales, malgré l’incontinence verbale permanente et neurasthénique de Boris, Melody reste invariablement joyeuse et optimiste et les deux vont s’attacher l’un à l’autre puis se marier.

    Ce n’est que le début. La mère dévote obnubilée par ses rides, puis le père raciste homophobe vont retrouver la trace de leur fille et tenter de la sortir des griffes de ce « mari » qui pourrait être son père, voire son grand-père !

    Hosannah au plus haut des cieux, Woody est de retour ! Après des vacances (ratées) en barcelonie, il a réintégré New-York. La ville, SA ville rêvée, fantasmée, toujours ensoleillée, qui ressemble à un village avec ses petits marchés, ses boutiques, ses escaliers, ses terrasses de café… et en fond parfois le fameux pont, comme un regard nostalgique sur le passé de son film le plus chavirant « Manhattan ». Le thème de celui-ci n’est d’ailleurs pas très éloigné de celui de son chef d’œuvre puisqu’il s’agit d’une Lolita qui s’éprend d’un homme de plusieurs décennies son aîné. Sauf qu’ici la jeune fille est une tête de linotte mais néanmoins particulièrement attachante parce que Evan Rachel Wood lui donne infiniment de charme et de présence.

    Woody n’est jamais plus à l’aise pour nous servir son exquise loghorrée que lorsqu’il est chez lui.

    Deux remarques simplement dont un regret, que Woody lui-même n’ait pas interprété le rôle de Boris. Sans doute s’est-il estimé trop vieux ! Ensuite, Beethoven convient beaucoup moins bien à l’univers allenien que Gershwin, même si les cinq coups du destin de la Vème symphonie donnent lieu à une scène invraisemblable que personne d’autre que Woody Allen n’oserait !!!

    Pour le reste, pendant 1 heure 30, c’est un régal de tous les instants, les répliques fusent dont certaines à mourir de rire comme toujours quand Woody est en forme et il l’est le dira t’on jamais assez. Les pensées profondes sur la vie, l’amour, le sexe sont servies par un Larry David qui a pris tous les tics et les tocs du patron, jusque dans la façon nerveuse d’ôter ou de mettre ses lunettes. Il est hilarant, agaçant, touchant. Il interpelle le spectateur face caméra ou l'invite à le rejoindre hors champ pour commenter l'action.

    Les autres personnages sont tout aussi savoureux, la délicieuse Evan Rachel Wood bien sûr, mais aussi Patricia Clarkson, la mère déchaînée, dont le personnage de bigote coincée va se révéler être une artiste excentrique et nymphomane, et Ed Begley Jr le père, qui va enfin accepter son homosexualité.

    La religion, les racistes, la droite en prennent pour leur grade mais la grande nouveauté, c’est que Woody peut nous déconcerter, nous surprendre et nous éblouir encore en  affirmant que l’amour peut rendre heureux !

    Vivement le prochain.

  • Le Hérisson de Mona Achache °

     Josiane Balasko, Mona Achache dans Le Hérisson (Photo)

    Paloma est une petite fille de 11 ans surdouée et suicidaire. Pour son 12ème anniversaire dans 165 jours, elle le jure, elle passera à l’acte. Hélas, elle ne le fera pas car cette peste insupportable à qui j’aurais volontiers fichu un aller-retour dans sa tête de chipie (bien que je sois non violente et n’ai ENCORE frappé aucun enfant (sauf en rêve)) est une tête à claques comme on en voit parfois au cinéma.

    Mais celle-ci mérite l’Oscar.

    Espérons que ses parents s’ils ne sont pas trop vénaux, lui proposent de passer son bac d’abord, de faire de très très très longues études qui lui ôtent définitivement l’envie de se montrer devant ou derrière une caméra. Ouf c’est dit !

    Hélas, en consultant sa « fiche » sur Allociné, je m’aperçois que cette petite teigne n’en est pas à son coup d’essai… Nous ferons donc avec. En ce qui me concerne, j’éviterai consciencieusement tout film où son nom apparaît. Ici, elle est donc une pimbêche exaspérante qui juge non stop tout le monde, mime des tentatives de suicide par diverses méthodes, se regarde longuement dans des miroirs, chuchote ses jugements définitifs à l’emporte pièce sur ceux qui l’entourent et au-delà et, ô malheur décide de filmer tout ce qui bouge autour d’elle en murmurant des sentences péremptoires d’une épouvantable petite voix susurante qui vrille les tympans comme un ongle qui crisse sur un tableau !

    Hélas (et oui encore !!!) la réalisatrice filme aussi mal bien que la gamine avec sa petite caméra, ce qui donne un film mal cadré (pour que je voie « ça » il faut vraiment que ça se voit) avec une lumière désastreuse. Tout est gris, sinistre et moche à pleurer.

    Paloma vit dans un immeuble très chicos dans une famille de bourges pas trop satisfaits, le père est absent (même quand il est là) et brillant (nous affirme t’on), il fume en cachette, la mère est dépressive et alcoolique évidemment et la sœur ronchon.

    La concierge de cet immeuble c’est Renée Michel (« alors la Mère Michel ? t’as perdu ton chat ??? » MDR !), cinquantenaire grincheuse et taciturne qui cache un grand secret :

    elle lit des livres !!!

    Un jour, un nouveau locataire japonais (donc sage et ultralucide) Monsieur Ozu s’installe dans l’immeuble. Il devient l’ami de Paloma et de Renée. Il parvient même à les dérider toutes les deux !

    Le livre de Muriel Barbery dont est inspiré le film, fut un best seller inattendu… il semblerait qu’il soit devenu aujourd’hui la pire chose jamais écrite. Je fais partie de ceux qui l’avait beaucoup aimé, malgré une fin curieusement, maladroitement et inutilement dramatique, il m’avait semblé incroyablement délicat, merveilleusement bien écrit, à la fois drôle et émouvant.

    Bizarrement, il me semble que le film en est l’adaptation quasi parfaite.

    Alors pourquoi est-ce si mauvais malgré Josiane Balasko touchante, Ariane Ascaride meilleure que dans tous les Guédiguian réunis, Anne Brochet exquisement farfelue… ?

    A cause d’une gamine absolument horripilante, une laideur ambiante envahissante, une musique déplorable etc… la suite ici moi j'en peux plus.

  • Woody et les indices...

    Je me doute que vous piaffez d’impatience d’avoir des nouvelles des films que j’ai vus.

    Et bien, j’en ai vu un aujourd’hui, rassurez vous.

    Enfin pas tout à fait.

    Que je vous raconte.

    Mon keum et moi étions confortablement installés sous la clim’ à nous délecter du dernier Woody (pas WoodPecker… l’autre) lorsque nous dûmes sortir précipitamment à l’insu de notre volonté pour solutionner un « incident » indépendant de notre gré !!!

    Je vous passe les détails mais donc, de « Whatever Works » nous n’avons pu voir qu’une première moitié (absolument savoureuse d’ailleurs) et compte tenu d’une période qui comme chaque année (juillet/août) s’annonce compliquée… et blablabli et blablabla...

    Bref, il faut attendre !

    Mon keum me dit aussi que mon jeu (voir note ci-dessous) est complètement débile et que je risque d’avoir des plaintes comacs quand j’aurai annoncé le résultat.

    Donc, pour les courageux qui se creusent le neurone ramollo je récapitule.

    Le point commun ne concerne :

    - ni les films,

    - ni les acteurs,

    - ni les réalisateurs.

     

    INDICE :

     

    Le point commun ME concerne MOI.

    Pardon à tous,

    et bravo à celui qui trouvera.

  • Jeux de pouvoir de Kevin Mc Donald *

     Russell Crowe, Ridley Scott dans

    Un jour par une sombre nuit pluvieuse un jeune black aux dents pourrites se fait flinguer en pleine impasse après une course poursuite haletante. Un pauvre pizza livreur au regard insistant qui passait par là se prend une bastos dans la 5ème vertèbre aussi, ça l’apprendra à regarder avec son regard insistant. Le lendemain matin par une belle journée ensoleillée une jolie roukmoute toute pomponette se rend à son travail d’assistante du député Stephen Collins. Avant d’y arriver, elle se jette sous une rame de métro. Sauf que peut-être elle a été poussée à l’insu de son plein gré. On sait pas.

    La police est sur le coup, mais aussi Cal McAffrey journaliste briscard, cracra et rond du bide au « Washington Globe » (MDR !) à qui on ne la fait pas. Il est irlandais et il le prouve : il écoute les Pogues ou les Dubliners à fond la stereo dans sa bagnole pourrave, et il boit du « vin irlandais » (whisky : re-MDR !). Sauf qu’on ne me la fait pas à moi non plus : Maximus est néo-zélandais et boit du jus de kiwy, je ne reviendrai pas là-dessus !

    Quand Stephen, le joli député tout propre sur lui (Ben Affleck, frère du gone baby gone coward lonesome Jim Gerry Casey, aaaaaaaaaaaaaah Casey !!!), apprend que son assistante et néanmoins maîtresse d’amour n’est plus qu’un macchabée en charpie dont on n’a retrouvé que le badge, il pleure en plein devant les caméras. Ça crédibilise la thèse du « je suis triste mais the show must go one ». Sauf que… bon.

    N'allons pas trop vite, l’histoire dure 2 h et 7 minutes quand même.

    Cal se voit attacher à ses basques une jeune journaliste aux dents longues mais au cœur pur « ô my gode, mais il y a des gens qui meurent dans la vraie vie ??? on ne peut pas laisser faire ça ! ». Je t’en foutrais des « ô my gode ! » moi, c’est juste une manœuvre de pintade pour se rouler sur le torse de Gladiateur et lui, bonne pomme se laisse faire comme un gros nounours qui serait là que pour consoler la pucelle effarouchée.

    Ça me flingue les nerfs des naïfs pareils !

    Bref, au début, ils se tapent sur le haricot réciproque et s’envoient des piques bien senties dans la figure à fleuret moucheté. Mais ils sont quand même obligés de coopérer l’un avec l’autre parce que c’est l’ordre de leur chef, Helen Mirren (l’actrice) obligée de parler comme un charretier pour prouver qu’une patronne de presse est une femme qui en a ! A la fin, ils s’aiment bien et même Maximus offre un collier de stylos à la dinde qui se remet à glousser « ôôô, c’est exactement qu’est-ce que je voulais ! ». Si je ne me retenais pas tiens...

    Cal et sa bleubite (Rachel Mac Adams, vraiment très très mauvaise !) mettent en lumière une sombre histoire de complot machin truc muche bidule chouette et finissent par trouver que des sociétés privées (surtout une) vont finir par devenir le bras armé de la Mérique… bref, l’armée deviendrait un repaire de troufions mercenaires bas de plafond limite psychopathes assoiffés de sang impur ! Tu vois le topo.

    Bon, c’est pas le tout de l’affirmer, faut le prouver et la patronne elle veut son papier pour demain matin ! T’inquiètes, Cal et sa bécasse sont sur le coup. Sauf que Cal a été l’ami intime de fac de Stephen le député, ça crée des liens. Mais aussi il a été l’amant de la femme de Stephen, ça crée des tensions. Surtout que la femme est une chaude dépressive qui n’a pas oublié le jour où Maximus a retiré sa tunique de gladiateur en lin grossier devant elle. La femme c’est Robin Wright Penn, l’actrice la plus triste et pleurnicheuse d’Hollywood Planet que je me demande si cette fille a souri un jour. Bon, c’est sûr qu’avec le mari qu’elle a aussi… t’énerve pas Sean, je te vénère, mais c’est pas tous les jours qu’elle doit se taper une barre (façon de parler) la Robin !

    Bref, de rebondissements en péripéties invraisemblables et ron et ron petit patapon… on se dit qu’on l’a déjà vu 100 fois ce film mais que là en plus, on essaie de nous faire le coup de « Les hommes du Président », le journal s’appelle Washington Post, on cite deux ou trois fois le grand méchant mot « watergate », on fait l’apologie de la presse écrite (la bête à abattre c’est les blogs, sachons-le)… sauf que Russel court moins vite que Robert et que la Rachel n’a rien à voir avec Dustin.

    Donc, on ronronne gentiment sous la clim’… jusqu’à ce que le génial Jason Bateman vienne nous sortir de la douce torpeur estivale en (hélas) un seul grand numéro d’acteur, une seule scène absolument formidable et vivifiante. Et puis tout redégringole et pendant la dernière demi-heure le film n’en finit pas de ne pas finir en une succession de dénouements tous plus tarabiscotés les uns que les autres.

    LE THRILLER POLITIQUE DE L’ANNÉE ???

    Ah bon !