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cinéma - Page 311

  • Pénélope de Mark Palansky **

    Pénélope - Christina Ricci
    Pénélope - Christina Ricci

    Pénélope est la douce victime d’une malédiction familiale. Suite à la trahison d’un arrière, arrière, arrière aïeul, une sorcière l’a affublée d’un groin de cochon. Le sort ne pourra être levé que lorsqu’un prince charmant l’épousera. Les parents de Pénélope qui l’ont dissimulée aux yeux de tous depuis sa naissance s’acharnent à tenter de lui trouver un époux qui l’acceptera. Lasse de les voir détaler dès qu’ils aperçoivent son visage, la jeune fille va s’enfuir et découvrir la ville et surtout le monde.

    Cette comédie fantastico romantique est un véritable conte de fée tout à fait rafraîchissant avec une morale à la fois très naïve et très positive : il faut tenter de s’accepter tel qu’on est. Facile à dire ! Si l’on excepte la partie un peu longuette du défilé de prétendants qui se défenestrent à la vue de la « belle », ce film très charmant, parfois même réjouissant est une bouffée d’air pur. Il est difficile de ne pas évoquer Tim Burton tant l’esthétique baroque et onirique évoque « Big fish », mais « Pénélope » n’en reste pas moins un film personnel, original et atypique dans la production actuelle. Quant à Christina Ricci, véritable poupée vivante, elle est adorable, délicieuse, charmante, ravissante et parvient grâce à ses sublimes yeux et son lumineux sourire à faire oublier son horrible appendice !

  • Charlton Heston

    4 octobre 1924 – 5 avril 2008

     

    Certains se souviendront du vieil homme aux idées et prises de position douteuses (c’est vrai qu’avoir trop tenu au cinéma une Winchester dans ses bras l’avait un peu rendu belliqueux…), moi c’est la légende hollywoodienne qui m’intéresse. Pour tout connaître de lui, vous savez où « taper », en ce qui me concerne c’est un héros de mon enfance cinéphile qui disparaît. Cette enfance où, entre deux westerns, je me régalais de grands peplums, de superproductions en technicolor, et d’aventures de science-fiction. S’il reste à jamais LE Judas Ben Hur du « Ben Hur » de William Wilder, rôle pour lequel il a obtenu un Oscar,

     

    Ben-Hur - Charlton Heston

     LE Moïse qui brandit les tables de la loi dans « Les dix commandements » de Cecil B. de Mille,

     

    Les Dix Commandements - Charlton Heston

     le George Taylor de « La Planète des singes »,

     

      le Robert Thorn du sublime « Soleil vert » de Richard Fleisher…

     

    Soleil vert - Charlton Heston

     moi, c’est dans le rôle de Brad Braden, directeur d’un cirque magique dans « Sous le plus grand chapiteau du monde » de Cecil B. de Mille qu’il m’avait le plus impressionnée. 

  • La Zona de Rodrigo Pla***

    La Zona, propriété privéeLa Zona, propriété privéeLa Zona, propriété privée

    La Zona est la cité résidentielle d’une ville mexicaine, idéale et franchement terrifiante... Isolée par les hauts murs et les barbelés qui l’entourent et « sécurisée » par un système de vidéo surveillance privée, ses habitants s’y sentent protégés. De l’autre côté des murs : la « populace ». Une nuit, trois jeunes garçons pénètrent dans l’enceinte de la zone et leur cambriolage tourne mal. Deux d’entre eux sont tués immédiatement par les habitants qui s’érigent aussitôt en milice. Une chasse à l’homme (ou plutôt à l’enfant puisqu’il a 16 ans) s’organise alors que la police prévenue est écartée de l’enquête malgré l’obstination du seul flic de la ville qui ne semble pas ripoux.

    A la fois film d’anticipation et comédie sociale ancrée dans une réalité qui pointe violemment les disparités et inégalités entre les riches et les pauvres, ce film est bien le choc annoncé par l’affiche. On est écoeuré de voir à quel point la paranoïa galopante et l’obsession sécuritaire rendent le monde fou, prêt à renier toute intimité en acceptant d’être filmé 24 h/24, prêt surtout à se faire justice lui-même sans chercher à comprendre ou à expliquer. Rodrigo Pla, dont c’est la première réalisation, signe un film exemplaire sans aucun effet, avec une tension qui va crescendo et ne faiblit jamais jusqu’à l’issue dont on se demande toujours si elle ira jusqu’au bout de l’horreur. La réponse est au bout de cette histoire désespérément bouleversante, maîtrisée, inquiétante. On sort de la salle complètement sonné par ce conte de la pourriture très ordinaire, juste illuminé par une embellie très courte et très provisoire !

    Photos de 'La Zona, propriété privée'
  • Deux sœurs pour un roi de Justin Chadwick**

    Photos de 'Deux soeurs pour un roi'
    Photos de 'Deux soeurs pour un roi'
    Photos de 'Deux soeurs pour un roi'

    Le délicat roi Henri VIII d’Angleterre ne parvient pas à avoir un fils de la reine son épouse, Catherine d’Aragon. Le délicieux (entendez écoeurant d’arrivisme) papa Boleyn décide de mettre sa fille Marie dans son lit, puis son autre fille Anne, quand la première a cessé de plaire. D’intrigues en rivalité, les têtes vont tomber.

    C’est toujours un pur moment de rock’n’roll de revoir l’histoire d’Angleterre ou d’ailleurs revisitée par Hollywood. Ici il n’est question que des idylles de chambre et de savoir qui couche avec qui dans un sinistre tourbillon de trahisons et de magouilles tarabiscotées. Les décors sont nickel chrome et on pénètre dans le palais royal jusqu’à l’intimité du roi comme dans un moulin à vent. Le roi, c’est Eric Bana, aussi terrifiant que Dumbo avec ses grandes oreilles et aussi sexy et séduisant que l’incroyable Hulk. Son cerveau et tout ce qui pourrait lui faire office d’intelligence se tiennent dans ses culottes bouffantes et ses sentiments sont aussi ondoyants que les plis de ses manches ballons. Il est vraiment tordant.

    Kristin Scott Thomas est parfaite en mère des deux sœurs amies puis rivales, puisqu’elles vont se disputer les faveurs du roi. C’est elle qui soulève le fait que le rôle déplorable des femmes ne sert qu’à appuyer les rêves et les délires de grandeur des hommes. Mais évidemment, la grande (et seule ?) idée vraiment intéressante du film est d’y avoir réuni les deux princesses d’Hollywood actuelles Scarlett Johansson et Natalie Portman. La première est la douce, tendre et droite Marie Boleyn qui subira toutes les trahisons et les pardonnera toutes. Mais une fois encore c’est Natalie Portman qui dévoile toute l’étendue de son talent illimité. Tour à tour enfantine, séductrice, manipulatrice, intrigante, suffragette puis border line au bord de la folie, tremblante de peur et de dignité, elle est le tourbillon de ce film... à en faire perdre la tête !

  • Retour à Gorée de Pierre-Yves Borgeaud **

    Retour à Gorée - Youssou N'Dour
    Retour à Gorée
    Retour à Gorée - Youssou N'Dour

    Le voyage commence sur l’île de Gorée à l’endroit exact où les africains étaient victimes de la traite négrière. Après avoir franchi une cour, les futurs esclaves traversaient un étroit couloir qui les conduisait directement vers les bateaux qui les emmenaient vers les Amériques, du Nord ou du Sud. Les familles étaient systématiquement séparées… Ce road movie musical explore le périple de Youssou N’Dour à travers les Etats-Unis et l’Europe sur les traces des esclaves noirs et de leur musique. Le chanteur a souhaité partir du Sénégal et de cette île symbole, puis parcourir les Etats-Unis à la recherche de musiciens dont la musique est imprégnée de cette histoire. Avant le départ, il retrouve le pianiste de jazz Moncel Genoud (absolument fascinant) et ensemble, ils vont d’Atlanta à New-Orleans en passant par New-York, le Luxembourg et Dakar retrouver des musiciens exceptionnels qui vont les accompagner pour le voyage de retour vers Gorée. Tout au long du périple, on assiste aux concerts, aux répétitions et aux discussions autour du thème de l’esclavage.

    Le seul reproche que je ferai au film est qu’à aucun moment les chansons ne sont traduites ce qui réduit un tantinet le propos. Pour le reste si vous aimez la world music, la voix enivrante de Youssou N’Dour, partir à la découverte des origines du jazz, du gospel et « rencontrer » des musiciens exceptionnels, n’hésitez pas car le film fait la part belle à de longs intermèdes musicaux pleins de prestige et de magie.

  • BEAUFORT de Joseph Cedar ***

    Beaufort
    Beaufort

    Lors d’une des récente et indéchiffrable guerre entre le Liban et Israël, une poignée d’hommes très très jeunes restent en poste à la forteresse de Beaufort (un symbole fort de la guerre paraît-il !) d’où ils surveillent l’ennemi entre les montagnes environnantes. Ils savent que leur départ est imminent, mais en attendant cet ordre libérateur, ils trompent un ennui lourd et essuient de temps en temps quelques tirs de missiles auxquels ils n’ont aucune possibilité de répondre.

    Un film de guerre qui parle de la guerre sans la montrer ou si peu, mais qui témoigne encore et surtout de l’absurdité de TOUTES les guerres. C’est mon côté candide qui parle encore mais comment croire qu’il y ait tant de conflits sur terre alors que les gens qui les font les détestent tant. Ici, l’ennemi est invisible mais la peur est omniprésente. Comment avoir une vingtaine d’années et se dire qu’on sera peut-être mort dans quelques heures ? Et pourtant la jeunesse des personnages n’est à aucun moment un obstacle au sens du devoir très développé chez ses jeunes hommes malgré les ordres stupides, les contre-ordres encore plus crétins qui arrivent par radio d’une hiérarchie qui leur assure que tout est sous contrôle. Malgré cela, il y aura des pertes… Les blessés ou les morts sont évacués par hélicoptère et on laisse malgré tout, sans raison véritable cette poignée d’hommes seuls en haut d’une symbolique colline. L’état-major n’en est manifestement pas à une énormité, une incohérence et une contradiction près tant le maintien de ce groupe semble totalement absurde… jusqu’à ce qu’il en décide autrement et offre aux soldats la possibilité d'un fantastique feu d’artifice qui détruit la colline, la forteresse et les libère. Mais c’est sûrement le réalisateur qui parle le mieux de ce moment fort et impressionnant :

    «"Dans chaque conflit, survient toujours un moment aussi brutal que définitif où la mission, ou l'objectif pour lequel des soldats ont donné leur vie jusque-là, cesse d'exister. Dans Beaufort, ce moment arrive avec la gigantesque explosion qui détruit l'une des montagnes les plus ensanglantées du Moyen-Orient. C'est un moment inoubliable, saturé d'adrénaline, mais aussi une image qui cristallise à elle seule l'inconcevable gâchis de vies humaines. En tant que cinéaste, et ancien soldat d'infanterie, je me sens extrêmement chanceux d'avoir eu l'opportunité de montrer cette image à l'écran."

    En outre il faut saluer l’interprétation absolument remarquable, l’atmosphère originale qui règne (pas de grandes scènes de franche camaraderie, mais quelque chose au-delà, différent indéfinissable et inédit, ), et tous les personnages touchants qui rendent ce beau film désespéré vraiment poignant à l’image du tout dernier plan.

    Beaufort
  • 3 h 10 to Yuma de James Mangold ***

     

    3h10 pour Yuma - Russell Crowe 
    3h10 pour Yuma - Christian Bale
    3h10 pour Yuma - Christian Bale et Russell Crowe

    Dan Evans, fermier poissard du Grand Ouest a perdu une jambe au cours de la guerre de Sécession, la sécheresse rend l’exploitation de son ranch de plus en plus difficile, la Compagnie des Chemins de Fer cherche à l’exproprier, et devant cette accumulation de poisse, il a perdu le soutien et l’estime de sa femme et de son fils aîné. Pour tenter de faire face aux dettes et se refaire une aura auprès des siens, Dan va rejoindre l’escorte qui accompagne le bandit Ben Wade, vers une ville qui répond au doux nom de Contention et le mettre dans le train de 3 h 10 pour Yuma où il sera jugé.

    Alors moi je dis, merci, merci et re encore à James Mangold pour ce western westernisant qui commence « comme un rêve d’enfant, qu’on croit que c’est dimanche et que c’est le printemps »… Ooopsss, scusez, tout le monde sait maintenant qu’un western pour moi c’est une madeleine et que si votre enfance cinéphile a débuté par des Walt Dysneiseries, moi c’est dans le West Ern que j’ai passé la plupart de mes dimanches. Chez d’autres, ça aurait peut-être sûrement provoqué un dégoût ou un rejet… Bref, j’arrête de gagatiser, « on » m’a dit récemment au réveil que mes notes devenaient trop longues...

    De quoi ça cause ?

    Vous savez bien comment ça se passe dans ces cas là ? Il faut pas moins de deux jours et deux nuits de route à dos de bourrin pour rejoindre la gare de Yuma (si vous partez de Beesbee ‘f course), elle est semée d’embûches, d’imprévus et de retournements de situation (c’est pas toujours le même qui est du bon côté du flingue), quand il n’y a pas la cavalerie et les apaches qui s’en mêlent. Ici, tout y est !  Pour un bon, grand, beau western bien réussi tout comme il faut, il y a des ingrédients, comme une recette à respecter et ici, il me semble qu’il n’en manque pas un. Vous ne trouverez pas de cow-boy dépressif, de mythe ou d’ambiance crépusculaire, de far west contemplatif, non c’est du bon gros vieux western classique, impeccable et dépaysant tout bien comme il faut.

    A quoi reconnaît-on un beau western comme celui-ci ?

    L’action d’un western se situe en Arizona ou dans n’importe quel Etat ravitaillé par les corbeaux dans lequel vous pouvez chevaucher pendant des jours sans rencontrer une plume d’indien. On sent toujours comme une base historique derrière l’histoire des personnages de fiction. La guerre de Sécession n’est pas loin et parfois il faut encore choisir son camp : Yankee ou Sudiste !

    Le manichéisme est une constante. Il y a des bons et des méchants fortement marqués, à la limite même de la caricature et on voit tout de suite qui est qui. Ici, le gentil c’est Dan le fermier (Christian Bale magnifiquement blessé) et le méchant c’est Wade le bandit (Russel Crowe qui Russel Crowise à merveille). L’un des deux sera héroïque, forcément, mais ici, la profondeur psychologique des deux personnages donnera lieu à des échanges verbaux plus ou moins captivants. Quand les cow-boys ne sont pas que des bourrins sans état d’âme, c’est un plus non négligeable. Evidemment lorsqu’on met en présence deux grands fauves comme ici, à un moment ou à un autre arrive l’inévitable lutte virile « c’est qui qu’a la plus grosse ! », surtout si une jolie fille fluette aux yeux verts passe dans le coin ! Ils sont virilement drôles les cow-boys.

    Le western développe un racisme omniprésent (même si certains se sont employés à démontrer le génocide dont les indiens ont été victimes). Ce film n’échappe pas à la règle et c’est en général de la bouche d’une brute épaisse sans foi ni loi qu’on entend que les indiens sont cruels et stupides, les noirs de bons nègres laborieux et les bridés des feignants. Le cow-boy ne doute jamais de sa blanche suprématie.

    En outre, dans ce « 3 h 10 pour Yuma », puisque rien n’y manque, on assiste à l’incendie d’une grange avec sauvetage des chevaux à l’intérieur, braquage de diligence, passage dangereux infesté d’indiens, descente dans une mine d’or, arrêt « repos du guerrier » au saloon où une accorte serveuse n’a froid ni aux yeux ni ailleurs, exécutions sommaires, nuit tendue entre hommes au coin du feu de camp, chevauchée périlleuse dans des paysages sublimes et désertiques… et discussions philosophico-psychologiques entre les deux héros que tout oppose mais pas tant que ça finalement, avec le « méchant » charismatique et le « gentil » qui refuse de sympathiser ! Ajoutez à cela une musique toute guitare et trompette (mais là, il manque vraiment Ennio Moricone) qui appuie les moments forts et vous aurez de quoi passer deux heures vraiment formidables, enthousiasmantes pour ce film qui ressemble comme deux gouttes d’eau à un classique, avec deux acteurs convaincants et convaincus.

    Petit bémol pour la fin qui ne va tout au bout du bout de l’affirmation de Russel/Wade qui affirme qu’il est un vrai méchant… dommage !

  • Crimes à Oxford de Alex de La Iglesia °

    Crimes à Oxford - Elijah Wood 

    Une vieille femme est retrouvée morte dans sa maison. Elle a la bouche ouverte et le nez pété. Deux tronches en maths, résolutions d’énigmes et suites problématiques (le maître Seldom et l’élève Martin) se retrouvent par hasard et par inadvertance sur les lieux du crime et vont être conviés pas très aimablement par la police locale à participer à l’enquête. Sachant que la suite de fibonacci a encore frappé, que Mademoiselle Rose se trouvait vraisemblablement dans la salle à manger avec un chandelier alors que l’arme du crime est un coussin (essayez de vous péter le nez à coups de coussin vous verrez !), que Robert Langdon était indisponible, que certains suspects ont des gueules patibulaires mais presque, qui a tué Roger Ackroyd ?

    Que dire de ce Cluedo Agatha Christiesque ? Qu’on s’en fout ? Ce n’est pas très gentil ! Que c’est pompeux, prétentieux, abscons et sans intérêt ? On s’approche mais ça manque encore de civilité ! Néanmoins, nonobstant et pourtant, il y avait matière à… et c’est difficile d’expliquer ce qui cloche… mais ça cloche !

    Que tous les personnages soient suspects dans les dix premières minutes n’est pas gênant, au contraire, c’est même le principe de ce genre d’énigme de nous mener en bateau et de nous faire croire qu’on a découvert qui est le coupable et, les grands jours avec, le mobile ! Mais là, ça ne marche pas ou alors sont-ce les digressions qui s’éloignent du thème principal qui font que par moments vraiment, on frôle le ridicule ? Peut-être bien mais pas seulement. En tout cas là, j’avoue que le fond du burlesque (involontaire… sinon, ça vaut pas !) est atteint lors des scènes d’amour (rarement folichonnes au cinéma) entre Martin (Elijah Wood) et Lorna (Laura Watling) ! Imaginez une belle fille aux gros seins et aux grosses fesses nue sous son tablier de cuisine et avec dans son lit……….. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! UN HOBBIT messieurs dames, blanc comme un linge, taillé comme un sandwich SNCF qui baise avec son slip en se tartinant de spaghetti bolognaises !!! Je me doute bien qu’Elijah Wood soit tout à fait en âge de tourner ce genre de scènes mais quand on le met dans un plumard avec une fille pulpeuse et passionnée, il a quand même du mal à nous faire oublier qu’il a été le porteur de l’anneau et quand il roule ses billes bleues en frisant son front, je m’attends toujours à ce qu’il nous dise « où c'est que j’ai mis mon précieux, Sam ??? ». Cela dit, ici il est aussi obsédé que dans le Seigneur sauf qu’il est tout seul dans sa communauté et qu’il cherche à savoir quel est le symbole qui suit : un cercle, un poisson et un triangle !!! C’est dur, je vous jure, moi j’ai vite arrêté de chercher. Les fausses pistes se multiplient, John Hurt joue les gourous énigmatiques et antipathiques sans sourciller et aussi on nous offre un joli court métrage en plein mitan du film à propos d’un matheux qui pour tester les méfaits (ou bienfaits on sait pas) de la trépanation se plante à l’aide un pistolet à clous, un clou dans le crâne et se retrouve à l’hosto sans jambes, sans bras, les couilles à l’air à faire des gloubouloulou… glrrrrrpppp…sluuruuuupppp (ça doit vouloir dire : « putain ça fait mal ! »).. c’est rafraîchissant et vraiment bienvenu et j'ai compris pourquoi les matheux me font chier.

    Sinon, ben oui finalement, ça finit par s’arrêter, trois fois même on croit que ça s’arrête et puis ça s’arrête, l’énigme psychanalystico prout prout est résolue en deux coups de cuiller à théorèmes et postulats, y’a des morts, des victimes collatérales, des survivants et on s’en fout royalement.

    Z’avez pas vu mon pistolet à clous par hasard ???

    P.S. : sinon ah oui j'oubliais, les décors sont magnifiques. Regarde tiens, la vérité si je mens :

     

    Crimes à Oxford - John Hurt et Elijah Wood
  • 12èmes Rencontres du cinéma de Gérardmer

     

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    Belle moisson de films pour ces 12èmes rencontres. Comme il ne s’agit que de films en avant-première qui devraient tous bénéficier d’une sortie plus ou moins conséquente dans les semaines ou mois à venir, je vous en parlerai plus en détails lors de leur sortie officielle. D’ores et déjà, sachez que j’ai pu découvrir :

    - EZRA de Newton I.Aduaka ***, film nigérian qui raconte l’histoire d’un ex enfant soldat sierra léonais qui tente de se réinsérer sous l’égide d’un « tribunal de réconciliation nationale ».

    - PENELOPE de Mark Palansky **, comédie fantastico romantique avec la délicieuse Christina Ricci victime d’un sort et qui ne pourra y échapper que grâce à la rencontre du prince charmant (le très très joli James McAvoy).

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    - RETOUR À GORÉE de Pierre-Yves Borgeaud **, road movie musical qui explore le périple de Youssou N’Dour à travers les Etats-Unis et l’Europe sur les traces des esclaves noirs et de leur musique.

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    - LA CITÉ DES JARRES de Baltasar Kormatur *** polar islandais glacial et déroutant qui brasse maladie génétique et enquête sur un meurtre.

    - LES CITRONNIERS D’Eran Riklis *** comédie dramatique israëlienne où une femme palestinienne entre en lutte contre les autorités israëliennes pour tenter de sauver sa plantation de citronniers qui se trouve sur la Ligne Verte, frontière entre Israël et les territoires occupés.

    Diversité, qualité, surprises étaient au rendez-vous de mes rêves de cinéphiles…

    Gérardmer, c'est aussi, ça :

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  • Les 12èmes Rencontres du cinéma de Gérardmer

    « Devenu un évènement aussi incontournable dans les Vosges que Fantastic’Arts, les Rencontres du Cinéma de Gérardmer se tiendront cette année du 26 au 29 mars. Pour sa douzième édition, 17 films seront présentés en avant-première. Du polar à la comédie en passant par le documentaire, bien des genres seront représentés et comme ces Rencontres sont aussi un panorama du cinéma actuel, ces films viendront d’horizons divers, de la France aux Etats-Unis, en passant par l’Islande et le Québec. Cerise sur le gâteau, beaucoup d’équipes feront le déplacement pour être au rendez-vous et parler de cinéma avec le public. Vous pourrez donc croiser entre deux séances Albert Dupontel et Jean Becker qui viendront présenter « Deux jours à tuer », mais aussi Antoine de Caunes et Catherine Castel pour « 48 h par jour », Miou Miou, Lambert Wilson et Pascal Bonitzer pour « Le grand alibi », Rob Stewart pour « Les seigneurs de la mer » et d’autres ». Trent.

    A BIENTÔT.