Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 320

  • Two for the money de D.J. Caruso **

     

    Prévisible de la première à la dernière image ce film bavard et maladroit développe la trame ultra connue et rabâchée de l’ascension-chute-happy-end avec exposé sur la relation père/fils, maître/élève et aussi un petit détour du côté des alcooliques anonymes, des accros-malades du jeu en thérapie de groupe, de la psychologie à deux dollars, des dollars brassés par millions sur des « paris » et j’en passe et des plus subtiles !

    Mais, mais, mais, trois fois mais… ce salmigondis est emmené par Al Pacino, plus « pacinien » que jamais, il « pacinisme » non-stop, en grande forme, survolté, toujours à l’extrême limite de la crise cardiaque, il vampirise l’écran, le film et ses partenaires qui le laissent faire et déverse un torrent de tirades-monologues. Il disparaît quelques instants de l’écran ??? On s’ennuie. Ce n’est pas un film : c’est un One Man Show frénétique et délirant, parfois drôle. Et puis, à la toute fin de l’histoire, sa femme lui fait quelques révélations, et Pacino s’effondre, se fige, soudain muet et son visage, paysage encore bien plus éloquent que ce flot de paroles, nous (me ?) rappelle quel acteur phénoménal il est.

    Matthew McConaughey (très bien) et Andre Russo (impériale) ne déméritent pas mais ils se sont laissé manger tout cru sans broncher et semblent au contraire visiblement hypnotisés et attendris par la Star !

    Ardent

    Lyrique

    Passionné

    Amoureux

    Cabotin

    Immense

    Narcissique

    Ogre !

    I love you…

  • Communiqué

    Si vous croisez Al Pacino  ces jours-ci merci de bien vouloir lui assurer que si je n'ai pas encore vu son dernier film ce n'est :

    - ni parce que le titre est débile ,

    - ni parce qu'il y cabotine et vampirise l'écran plus que jamais (j'adore quand il fait ça... surtout quand il ouvre grand les yeux et qu'il entrouve à peine la bouche... Ouh, je me calme, il fait déjà suffisamment chaud !),

    - ni parce que je file le parfait amour avec Matthew McConaughey  (les "minets" ne me font aucun effet),

    - ni parce qu'il fricotte avec Rene Russo (je ne suis pas jalouse)...

    C'est simplement parce qu'avant hier soir me rendant à la seule séance compatible avec mon emploi du temps de Ministre (un Ministre qui travaillerait...) je me suis trouvée face à un barrage de police (GRRRR !) qui m'a obligée à faire un détour de 48 kilomètres me faisant rater ladite séance. Je mets tout en oeuvre pour récidiver ! Mais surtout dites-lui bien que j'irai. Je le connais, il est hypersensible, il est capable de se transformer en Lucifer ou en Scarface !

    Sinon, donnez-lui mon mail fandetoi@hot.com ou mon téléphone 01 02 03 04 05. Merci.

  • Pourquoi j'aime le cinéma :

      

    - Dans une maison hantée, les femmes recherchent l'origine des bruits étranges en portant leurs plus beaux sous-vêtements.
    - Pourchassé dans une ville, tu auras toujours la chance de pouvoir te dissimuler au milieu d'un défilé de la Saint Patrick, n'importe quel jour de l'année.
    - Tous les lits ont des draps spéciaux qui s'arrêtent au niveau des aisselles de la femme mais seulement au niveau de la taille de l'homme allongé à ses côtés.
    - N'importe qui peut facilement faire décoller un avion, pourvu qu'il y ait quelqu'un dans la tour de contrôle pour lui donner l'autorisation de partir.
    - Une fois appliqué, le rouge à lèvres ne part pas, même en faisant de la plongée sous marine.
    - Le système de ventilation de n'importe quel bâtiment est le parfait endroit pour se cacher. Là, personne ne pensera à vous trouver et en plus vous pourrez accéder à toutes les pièces de l'édifice sans aucun problème.
    - Tu survivras très probablement à toutes les guerres à moins que tu ne commettes la fatale erreur de montrer à quelqu'un la photo de ta bien-aimée qui t'attend sagement à la maison.
    - Pour se faire passer pour un Officier allemand il est inutile de savoir parler la langue. L'accent allemand suffit.
    - La Tour Eiffel est visible depuis toutes les fenêtres de Paris.
    - Les gens à la télé ne finissent jamais leur verre. Ils ne ferment jamais les portes de voiture à clef.
    - Un homme se prendra les plus terribles coups sans broncher, mais sursautera quand une femme tentera de nettoyer ses blessures.
    - Au moment de payer le taxi, ne regardes jamais dans ton portefeuille pour sortir un billet : prends un billet un au hasard et tends-le : c'est toujours le prix exact.
    - Si tu perds une main, le moignon de ton bras grandit automatiquement de 10 centimètres.
    - Les cuisines ne sont pas équipées de lumières. Quand tu pénètres dans une cuisine en pleine nuit, ouvre le frigo et utilise sa lumière à la place.
    - Pendant une enquête de police il faut forcément passer au moins une fois dans un club de strip-tease.
    - Les mères de famille cuisinent tous les matins des oeufs, du bacon et des gaufres pour leur petite famille, même si le mari et les enfants n'ont jamais le temps de prendre le petit déjeuner.
    - Une voiture ou un camion accidenté finit en général en flammes.
    - Porter un gilet pare-balles te rend invulnérable.
    - Une simple allumette suffit pour éclairer une pièce de la taille d'un terrain de foot.
    - Si un assassin rôde dans ta maison, c'est facile de le trouver. Calme-toi et fais couler un bain, même si c'est en plein milieu de l'après-midi.
    - Les paysans du Moyen-âge ont une dentition parfaite.
    - Au 20ème siècle il est parfaitement possible de tirer et d'atteindre des cibles hors de portée visuelle; les gens du 23ème siècle auront perdu cette technologie.
    - Toutes les femmes célibataires ont un chat.
    - N'importe quelle personne qui se réveille d'un cauchemar se met droite comme un piquet et halète.
    - Même si tu conduis sur une avenue parfaitement droite, il est nécessaire de tourner vigoureusement le volant de droite à gauche de temps en temps.
    - Un homme visé par 20 hommes a plus de chance de s'en sortir que 20 hommes visés par un seul.
    - Une musique à donner la chair de poule qui sort d'une tombe doit être attentivement analysée.
    - Si ta ligne téléphonique est coupée, la communication peut être rétablie en tapant frénétiquement sur le combiné et en disant 'Allô!?, Allô!?'.
    - La majorité des gens gardent un album rempli de coupures de journaux; particulièrement si un membre de leur famille est mort dans un étrange accident de bateau.
    - Ne te tracasse pas si tu es en nette infériorité numérique dans un combat d'arts martiaux : tes ennemis attendent patiemment de t’attaquer un à un, en dansant d'une manière menaçante autour de toi, jusqu'à ce que leur prédécesseur soit au sol.
    - Lors d'une conversation très émouvante, au lieu de parler en regardant ton interlocuteur, place-toi derrière lui et parle à son dos.
    - Quand tu éteins la lumière pour te coucher, tous les objets de ta chambre sont parfaitement visibles. Juste un peu bleuis.
    - Les bureaux de police font passer à tous leurs officiers des tests de personnalité afin d'être sûr de leur imposer un partenaire diamétralement opposé.
    - Quand ils sont entre eux les étrangers préfèrent se parler en Anglais.
    38. Les héros des films d'action ne sont jamais traînés en justice pour homicides involontaires bien qu'ils laissent en général les villes à feu et à sang.
    - Peu importent les dégâts subits par un vaisseau spatial: le système interne de gravité n'est jamais touché.
    - S'il y a un malade mental psychopathe en fuite, cela coïncide en général avec un orage qui coupe le courant et les communications téléphoniques dans les parages.
    - Tu trouveras toujours une scie à métaux quand tu en auras besoin.
    - Au lieu de gaspiller des balles, les mégalos préfèrent tuer leur ennemi héréditaire en utilisant une machinerie complexe qui comprend des fusibles, des poulies, des gaz mortels, des lasers et même des requins mangeurs d'hommes, ce qui laissera 20 bonnes minutes au captif pour s'échapper.
    - Avoir un boulot comme le mien ferait que tous les pères de famille oublient le 8ème anniversaire de leur fils.
    - Toutes les bombes sont connectées à un chronomètre à gros affichage rouge, afin que tu puisses savoir exactement quand il est temps de te tirer.
    - On peut toujours se garer en bas de l'immeuble où l'on veut aller.
    - Les fusils sont comme des rasoirs jetables. Quand le chargeur est vide, jette le fusil, ça s'achète comme des petits pains.
    - Le maquillage peut se garder au lit sans aucun risque de tacher les draps.
    - Un détective résout une affaire seulement quand il a été suspendu.
    - Si tu te mets à danser dans la rue, les personnes que tu prendras pour partenaires connaîtront tous les pas.

  • Pourquoi je déteste la télé !

    Mes yeux et moi sommes tombés nez à nez avec des programmes télé : ceux de lundi.

    On appelle ça un choix, à la même heure :

    Sur la 6, « Superman » .

    En 1978, le monde n’allait déjà pas fort et Hollywood nous avait envoyé un sur-homme capable à lui tout seul de sauver la planète. On peut rire, moi, j’avais adoré et j’y avais cru, j’y crois encore d’ailleurs à cet homme providentiel. Personne ne m’ôtera mes illusions. Dans le rôle du super costaud de l’époque, un acteur, un vrai avec plein de muscles, plein d’humour et plein de talent : Christopher Reeves. Il avait réussi l’exploit de porter un improbable collant bleu et une non moins contestable cape rouge sans jamais être ridicule. Plus tard, Michaël Keaton et son casque à pointe et Tobey Maguire et son costume cousu main ont renouvelé la performance.

    Christopher Reeves, jusqu’ici irremplaçable (Brandon a du boulot…) nous a hélas prouvé qu’il était super fragile, super mortel, super humain !

    Sur la 2, « Quand les aigles attaquent » .

    Film de guerre exemplaire avec forteresse imprenable, méchants nazis, morceaux de bravoure, téléphérique et espionnage…et surtout deux super machos, comme on les déteste dans la vie et comme on les adore au cinéma : à ma droite Richard Burton, mâchoire serrée, œil bleu, sourire économe, à ma gauche Clint Hilmself sous-fifre encore jeunot qui se fait traiter de « petite frappe » sans bouger une oreille mais qui est une arme de destruction massive à lui tout seul. Efficace et magnifique.

    Sur Arte, « La porte du Paradis » de Michaël Cimino .

    Chef d’œuvre maudit, poème épique, lyrique et admirable responsable de la faillite des Artistes Associés, ce film est une des merveilles du 7ème art. Il est aussi l’un des films à l’origine de ma passion cinéphile (et pour Christopher Walken). C’est une somme, tout y est, l’histoire, la musique, l’interprétation et le moindre plan : c'est une leçon, irréprochable et sans défaut. C’est somptueux, désespéré, magique, inégalable, incomparable, S.U.B.L.I.M.E.

    Vous pouvez choisir vous ?

    Pas moi, et zou, je vais au cinéma.

  • Le soleil d’Alexander Sokourov****

     

    Ce film est une œuvre d’art, inclassable, incasable et hors du commun.

    Il s’agit du troisième volet d’une trilogie consacrée aux dictateurs du XXème siècle. Après Hitler et Staline, voici Hiro Hito, Empereur du Japon pendant la seconde guerre mondiale. Hiroshima et Nagasaki ont été atomisées et l’Empereur vit cloîtré dans une espèce de bunker où règne une ambiance mortifère à l’opposé de l’effervescence et de l’hystérie qui régnaient autour d’Hitler dans son souterrain. Hiro Hito marmonne et s’apprête à la reddition, honte suprême, et à la renonciation à son ascendance divine, cette part d’ombre du monstre.

    Gloire à Ogata Issey, acteur stupéfiant qui compose ici une partition habitée, hallucinée et hallucinante ! A la fois profondément émouvant et parfaitement irritant, il est comme un pantin disloqué, une sorte de marionnette ventriloque ébahie. C’est le crépuscule d’un Dieu, la fin d’un monde. L’acteur et le film évoquent Dick Bogarde, pathétique et attendrissant et « Mort à Venise » dans sa torpeur inquiétante et sa beauté oppressante.

    Contre toute attente, l’humour n’est pas absent de ce film magnifique, notamment lorsque l’Orient rencontre l’Occident et que le Général Mac Arthur (Robert Dawson) stupéfié et courtois vient arrêter le monstre. L’homme divinisé ne peut pas être approché à plus de trois mètres et la séance photos offerte aux journalistes américains venus rencontrer le phénomène est purement burlesque. L’Empereur s'y livre à une véritable représentation en prenant des poses absurdes. Le découvrant ridiculement petit et vêtu d’un costume et d’un chapeau, un des journalistes s’écrit : « on dirait Charlie Chaplin ». Il se trouve que quelques instants avant nous l’avons vu feuilleter un album photos rempli de stars hollywoodiennes avec Charlot en vedette. Et l’Empereur de s’inquiéter avec fierté : « Je ressemble vraiment à cet acteur américain ? ». Pathétique mais drôle !

    Alors qu’un être et un monde s’effondrent, le film est comme incendié par des images somptueuses. Rarement tant de beauté a envahi un écran !

  • Minuit dans le jardin du bien et du mal de Clint Eastwood ***

    Un film de Clint sans Clint demeure quand même un voyage. Ici tout n’est que prétexte et nous sommes embarqués dans une flânerie colorée au cœur de Savannah, ville sudiste moite où tout devient rapidement romanesque.

    John Kelso (John Cusak, bouche bée) jeune journaliste new-yorkais est envoyé à Savannah pour « couvrir » la réception annuelle de Jim Williams (Kevin Spacey, séduisant et dandy) riche collectionneur d’art. C’est donc dans les quartiers riches que nous nous trouvons.

    Dès le lendemain, l’évènement mondain tourne au fait divers et Jim Williams est accusé du meurtre de son amant Billy (Jude Law, bad boy). Le journaliste, emballé, flaire le scandale et décide de s’installer en ville pour suivre le déroulement du procès. Il convainc sa rédaction par un : « c’est génial ici, on dirait Autant en emporte le vent sous mescaline ! ».

    A partir de là, ce sont plus les à côtés pittoresques que l’enquête elle-même qui importent. Tout ici n’est qu’apparences, simulacres et futilités. C’est vain et c’est délicieux.

    Voilà un bien curieux polar, nonchalant et passionnant où les morts, les vivants, les pouvoirs occultes s’embrouillent harmonieusement et où des personnages hauts en couleur assurent le spectacle, notamment l’extravagante Lady Chablis (autochtone dans son propre rôle) exquise et loufoque.

    C’est magnifique, irrésistible et somptueux.

  • La Fête du Cinéma, les dimanche 25, lundi 26 et mardi 27 juin ****

    Si la cinéphile boude ses salles pendant cet évènement, elle n’en loue pas moins l’initiative, 22ème du nom qui permet après l’achat d’une place au tarif plein, de voir des films au prix de 2 €uros.

    Voir des films, en redécouvrir, se faire des séances de rattrapage, voilà le principe de l’évènement à vivre sans modération !

    De façon tout à fait subjective et personnelle, je recommanderai particulièrement ceux-ci (dans le désordre) :

    « C.R.A.Z.Y » : petit bijou drôle, vif, émouvant avec un acteur magnifique Marc-André Grondin et qui grâce à un bouche à oreille plus qu’enthousiaste (dont le réalisateur est le premier heureux et surpris) poursuit sa triomphale carrière méritée. Ne ratez pas l’envol de Zacharie !

    « The road to Guantanamo » : docu-fiction saisissant et éprouvant.

    « Volver » où Pedro Almodovar nous redit avec son talent et sa sensibilité qu’aucune maman (la sienne, la vôtre, la mienne) ne devrait mourir..

    « Conversations avec une femme » : conversations sensibles,subtiles, touchantes et adultes entre une femme et un homme adultes.

    « Bled number one » : un acteur et un réalisateur Rabah Ameur Zaïmeche qui parle de son pays, des gens de son pays, avec douceur, objectivité et tendresse.

    « Marie-Antoinette » où Sofia et Kirsten rassemblent leur jeunesse, leurs doutes, leurs troubles, leur talent et leur solitude dans un monde qui les juge et les bouscule.

    « Avril » : coup de cœur absolu, plein de fraîcheur de drôlerie et d’intensité, et une actrice immense Sophie Quinton.

    Et puis « Le Caïman » et « Paris, je t’aime » les hymnes, les hommages des amoureux aux amoureux du cinéma.

    9 films, indispensables (!!!) en trois jours, c’est faisable non ? ;-))

     Que tous ces réalisateurs et tous les autres qui m’échappent ou que je ne « rencontre » pas en soient remerciés.

     

     

  • Dikkenek d’Olivier Van Hoosfstadt*

    Je ne prétendrai pas que je n’ai pas ri. J’ai ri. Surtout au début où l’entreprise était pleine de promesses farfelues, déjantées, de celles qui font du bien, bêtement. Découvrir des affreux, sales et méchants, ça n’arrive pas tous les jours, et le « héros » JC est un vrai dikkenek : connard, suant, libidineux, agressif et en colère. Et puis, très très rapidement l’entreprise tourne à vide car une chose a été oubliée pour ce film : l’écriture d’une histoire, d’un scénario !!!! Et tous les acteurs viennent faire un sketche sans vraiment de lien les uns avec les autres et ça s’emmêle les pinceaux et brusquement ça s’arrête sans prévenir, on nous laisse en plan au milieu d’une scène. Je ne me souviens pas avoir jamais  vu ça !

    Je salue néanmoins la prestation hilarante de Jérémie Rénier, minet/beauf, dans son premier rôle comique qui se ramasse des beignets pendant tout le film, et de Florence Foresti (trop rare) qui semble être la seule à avoir bénéficié d’un rôle écrit.

    Le plus irritant, le plus inexcusable, ce sont les blagues racistes. Nul doute que les affreux décérébrés dépeints ici (j’appelle d’ailleurs la Belgique à se soulever en signe de protestation) n’en soit dépourvu. Seulement voilà, au bout du 25ème gag, de la 38ème blague et du 47ème propos racistes : ça lasse, ça « gave » énormément.

    Ce genre de « dérapage » est tellement facile à éviter que c’en est impardonnable.

  • Encore un Héros…

     

     

    Ma Fête de la musique à moi, c’était hier. Ne me demandez pas pourquoi Lorin Maazel, booké jusqu’en 2008 à travers le monde est passé par Trifouillis Les Pedzouilles hier soir ??? Je n’en sais rien. En tout cas, j’avais mes places depuis lurette et ce fut encore un moment (deux heures c’est court) où je flottais au-dessus de la réalité.

    J’en vois certains au fond qui se disent « mais comment fait-elle avec tous ces héros ??? ». Et bien je gère, mais c’est parfois une dure lutte !!! Ce héros est à classer parmi le top (avec les septuagénaires : Paul, Clint…) c’est mon héros, mon master, mon maestro ! A quoi ça tient, pourquoi je l’aime depuis toujours ??? Parce que c’est lui, parce que c’est moi et aussi et surtout parce que :

    sa classe,

    son énergie,

    son charisme,

    son humanisme,

    sa vitalité,

    son sourire.

    La salle, c’est l’Arsenal, un endroit plutôt enchanteur malgré son nom… et comme j’étais aux places « Paradis » (au propre, comme au figuré), j’étais face au Maestro et ne l’ai pas quitté des yeux un instant.

    Le programme ne faisait pas dans la dentelle Mozartienne mais était néanmoins très séduisant : la délicieuse suite symphonique Shéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov et la puissante et émouvante Symphonie en mi mineur du Nouveau Monde d’Antonin Dvorak.

    Après une « big applause » et une standing ovation, encore un cadeau : une Rhapsodie Hongroise de Brahms.

    Non mais, regardez-le :

    Et moi où suis-je ???

    Encore au Paradis !