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tom hardy - Page 2

  • WARRIOR de Gavin O'Connor **

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    Tommy Riordan et Brendan Conlon sont frères. Pourquoi ils ne portent pas le même nom ? Parce que Tommy a quitté le foyer avec sa ptite maman quand il était tout minot parce que papa, alcoolo, lui tapait fort sur la tête. Entre temps, maman est morte, Tommy a fait Marine en Irak pendant que Brendan fondait une gentille famille à la con avec sa chérie d'enfance qui porte des shorts ras la salle des fêtes par tous les temps et que papa, délaissé par tous entamait une cure de désintox. Aujourd'hui et depuis 1 000 jours, papa est clean mais les lardons ne pardonnent pas et ne se parlent plus non plus. Un grand tournoi de combats qui mixent boxe et arts martiaux est prévu à Atlantic City. Tommy rentre au bercail et demande à son vieux père de l'entraîner à l'ancienne sans E.P.O et Brendan proche de la faillite doit trouver du pognon pour que sa maison ne soit pas saisie. ça tombe bien, les deux frangins ont fait boxeur dans le temps et le tournoi propose 5 millions de dollars au vainqueur. Devinez qui va se retrouver en finale ?

    Je vous jure c'est pas facile de voir avec film avec un mec à côté de soi qui n'arrête pas de dire "mais que c'est con ce film... mais que c'est con !!!". Bon je dois reconnaître que moi aussi j'ai eu quelques bonnes poilades tant les dialogues sont parfois indigents et les situations complètement nazebrocs. Exemple : une conversation entre Brendan et sa moitié, pieds nus sur la pelouse (celle de devant, qui sert à rien mais qu'il faut entretenir quand même, comme ils ont tous aux States) de manière à ce que tout le quartier en profite et j'en passe. Mais il y a quand même plein de bonnes choses. D'abord les trois personnages principaux, les deux fils et leur papounet s'en veulent à mort. Et bien, contrairement aux films culs bénis méringouins, ils tiennent bon sur leurs positions et pardonnent pas comme Aimé Jacquet, et ça c'est rare. Et en plus le papounet, c'est Nick Nolte, et ce type me fend le coeur. Les problèmes qu'il a avec ses moutards dans les films c'est pas possible ! Et là, il arrête pas de vouloir leur faire des câlins pour se faire pardonner. Rien à faire. Côté frangins, on a d'une part Brendan qui a les yeux de cocker battu de Joël Egerton (jamais entendu parler... ce type on dirait toujours qu'il va se mettre à chiâler), et d'autre part Tommy qui a le regard fou de chien enragé de mon Tom Hardy. Vous voyez qui ? Tom Hardy  voyons !!! Bronson ! Quoi allez, vous voyez, le type que j'ai fait sourire quand j'ai gloussé à la conf' de presse (je dis conf' de presse maintenant, ça fait plus, genre "j'ai la carte" !) d'Inception. Ben, mon mec il dit que Tom Hardy il a l'air bête et moi je dis "non, pas vrai, je l'aime d'amour. C'est un acteur et des fois il a pas l'air bête. Et là c'est pour le rôle qu'il fait un peu néanderthal !".

    Bon, le film est long... et plus de la moitié finale qui dure une heure est consacrée au tournoi dans son intégralité. Mais moi, ces trucs là, ça me fait pleurer. Et même mon mec a reconnu que la fin on avait pas prévu. Parce que pendant tout le film on a émis des hypothèses :

    - Brendan la brêle est tué en demi finale et Tom le venge en finale,

    - Brendan et Tommy font ex aequo et partagent le magot,

    - Tommy gagne et donne pas un kopec à son frangin, bien fait pour son nez,

    - Brendan déboîte l'épaule à Tommy mais le laisse gagner quand même...

    Je m'aperçois que dans aucun de nos scenarii Brendan ne gagne, pourtant il est venu à bout par KO de la terreur communiste, un ruskof qui fait peur.

    Alors vous allez dire : "pourquoi t'as mis ** ?" si vous allez le dire ! Parce que je suis sur-excited et vous saurez bientôt pourquoi.

  • INCEPTION de Christopher Nolan *****

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    PARLER D'INCEPTION SANS SPOILER.
     
    Voir ce film une fois est loin d'être suffisant. Et voir ce film ne donne pas simplement l'envie de le revoir, mais aussi de replonger dans toute la filmo assez irréprochable et passionnante de Christopher. Champion.
    C'est plus "reposant" la deuxième fois (remarquez que je ne dis pas la seconde...) mais ce qui était intrigant et insaisissable devient fascinant et lumineux (ou presque). Même s'il me paraît toujours aussi étonnant de constater à quel point le spectateur qui se retrouve devant "Inception" est prompt à entrer sans sourciller dans le monde étrange, singulier, énigmatique, ésotérique et mystérieux du réalisateur. Mais surtout d'accepter sans rechigner l'hypothèse de départ selon laquelle un homme, un "extracteur" peut pénétrer les rêves de quelqu'un pour en extraire une idée logée dans le subconscient. L'inception, beaucoup plus rare et périlleuse consiste à l'inverse à implanter une idée dans un cerveau mais toujours par l'intermédiaire du rêve. Et il s'en passe à l'intérieur d'un crâne ! Pas étonnant que certains aient des migraines parfois. Mais imaginez que ce procédé existe effectivement...
    En tout cas, nous, spectateurs, on fonce, on y va, tête baissée. On y croit.
     
    Les rêves ici ne sont pas constitués de paillettes et de couleurs pastels mais de scenarii terriblement réalistes parfois d'une rare violence où il convient souvent de se battre pour survivre. Mais on peut aussi "créer" soi-même son rêve, entre idéal et utopie et y vivre au risque de s'y perdre ou de tout perdre. C'est ce qui arrive à Dom Cobb qui a abusé de sa virtuosité dans son domaine...
    Ce film est un labyrinthe et l'on évolue au travers des strates successives nécessaires pour accomplir la mission de départ. Tout devient évident, le temps est élastique, celui des rêves est plus lent que celui de la réalité, mais on peut aussi rêver à l'intérieur d'un rêve. Le réalisateur nous embrouille, nous fascine, nous envoûte, nous hypnotise mais c'est finalement impressionné qu'on sort de ce film. Avec une seule envie : y retourner.
    Et là on goûte, on savoure, on se délecte. Par exemple, on sait, ce qui pourrait paraître anodin mais ne l'est pas, pourquoi Dom/Leo dit au début "je n'aime pas les trains". On goûte les rares digressions humoristiques qui ne servent pas à faire avancer le scenario, mais à rien d'autre qu'à faire sourire... celle où Saito/Ken Wananabe croise Tom Berenger croyant qu'il s'agit de Tom Hardy... celle où Saito encore croise une belle femme blonde sans se douter qu'il s'agit de Tom Hardy ! Oui bon, tout cela n'est pas clair, mais ça l'est.
    Que dire de plus sur les décors, réels, authentiques ou ceux imaginés, improvisés, déformés, idéalisés... C'est sublime, magique, étonnant ! 
     
    Mais comme Christopher Nolan a choisi pour acteur principal Leonardo DiCaprio de plus en plus excellent à mesure que se creusent les rides, celui qui sans doute souffre de la façon la plus convaincante aujourd'hui sur grand écran, ce film est aussi une folle histoire d'amour tragique et déchirante.
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    J'avais déjà parlé du film ici.
    Puis de la conférence de presse du film en présence des acteurs et du réalisateur à laquelle j'ai eu le bonheur d'assister, ici.
    La conférence de presse dans son intégralité : ici.
    Et enfin, vous pouvez trouver ici, l'interview de cinq des acteurs du film réalisée par quelques blogueurs d'Allociné.
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    ATTENTION : CEUX QUI N'ONT PAS VU - NE LISEZ PAS.
    Car tout de même, plusieurs questions demeurent pour moi sans réponse.
    Une sans importance. Pourquoi la chanson qui rappelle aux endormis qu'ils sont sur le point de se réveiller est-elle "Non, je ne regrette rien" ? En hommage à Marion qui fut, très profondément sous le latex, La Môme ?
    Une autre primordiale. Un totem est personnel et ne peut servir qu'à une seule personne... la toupie étant le totem de Mall... quel est celui de Dom ?
     
    L'essentiel demeure quand même, quoiqu'il en soit du reste, comme le suggère Tom Hardy/Eames à Joseph Gordon Levitt/Arthur :
    "n'aie pas peur de rêver plus grand, chéri".
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    Du coup, je suis perdue dans les limbes !
    Tout le monde s'en fout ?

  • CONFERENCE DE PRESSE D'INCEPTION de Christopher Nolan

    J'ai donc assisté hier dans le très beau salon Elysées du non moins superbe Hôtel Bristol à la conférence de presse du brillantissime film de Christopher Nolan en présence du réalisateur et des acteurs principaux. Casting éblouissant pour une séance vraiment inoubliable. Et oui, je sais, j'ai une vie impossible ces jours ci (merci à la Warner pour ce cadeau)... Je vous indiquerai le lien de la conférence de presse qui a été filmée intégralement. En attendant, je vous invite à vous régaler de mes photos et des petites vidéos faites avec mes doigts.

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