HIJACKING de Tobias Lindholm ***
En plein océan Indien, le navire danois « MV Rosen » est pris d’assaut par des pirates somaliens qui
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En plein océan Indien, le navire danois « MV Rosen » est pris d’assaut par des pirates somaliens qui
NORTHWEST de Michael Noer ****
(Danemark)
Nordvest est l’un des quartiers multiethniques les plus pauvres de Copenhague. Caspar a 18 ans. Il veut se hisser au sommet, quel que puisse être le prix à payer. De cambriolages en autres délits, il gravit peu à peu les échelons, jouant petit pour le compte de Jamal puis beaucoup plus gros pour celui de Björn. Tout semble rouler jusqu’au jour où Jamal et sa bande décident de se venger…
MON grand coup de coeur de ce Festival qui heureusement est reparti avec deux prix amplement mérités, Le Prix de la critique et le Prix du Jury. On ne quitte pas les basques de Caspar et sa descente inconsciente vers des dangers de plus en plus évidents fait vraiment peur. Devant l'écran on le voit faire tous les mauvais choix possibles et imaginables et y entraîner peu à peu Andy son petit frère fasciné. Frères à l'écran comme à la ville Gustav et Oscar Dyekjaer Giese sont magnifiques. Et voir leur bonheur d'être accueillis et fêtés à Beaune faisait vraiment plaisir.
De mémoire, il me semble que le film sortira en salle en octobre. Je retournerai le voir à coup sûr et vous en reparlerai.
Quand une mafia étrangère décide de faire main basse sur le trafic de drogue en Islande, le quotidien de plusieurs personnes va s’en trouver à jamais bouleversé, les liant entre elles indirectement et pour toujours : une jeune femme officier de police portant son deuil, un mécanicien serbe réclamant vengeance, un criminel cardiaque, un policier de la brigade des stups vénal et corrompu...
Alors là, je n'ai rien compris. C'est le dernier film que j'ai vu et je le regrette car il est franchement abscons et pas bien intéressant. Alors que j'aurais pu choisir entre deux autres films qui me tentaient bien. Mais je tenais à voir tous les films de la sélection officielle. Ce qui est fait.
Ici une multitude de personnages plus violents et peu attirants les uns que les autres se trahissent, se poursuivent, se battent, se torturent pour gagner du business ou se venger. Soit. Tout à coup, quand ça a bien saigné partout, le plus pourri et sanguinaire d'entre tous (un serbe bien sûr !) se retrouve à l'église avec sa femme... preuve que les ordures ont bien du coeur et de la religion. Beurcque !
Richard Anconina, Laurent Gérat, Pierre Jolivet, Jesaispasqui, Maya Sansa, Vahina Giocante, Pascale Arbillot.
Katie Bates.
Christophe Hondelatte.
La fille que je ne connais pas qui joue dans une série que tout le monde est fou d'elle.
Gustav Dvekjaer Giese et Oscar Dyekjaer Giese, les deux frangins de Northwest que j'aime d'amour désormais.
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Le service d'ordre a bien changé cette année mais sous son aspect revêche et malgré son arme, ce garçon est très gentil.
Les commerçants locaux sont toujours des beaunnasses :
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HIJACKING de Tobias Lindholm ****
(Danemark)
En plein océan Indien, le navire danois « MV Rosen » est pris d’assaut par des pirates somaliens qui retiennent en otage l’équipage et réclament une rançon de 15 millions de dollars. Parmi les sept hommes restés à bord, Mikkel, le cuisinier, marié et père d’une petite fille. Prisonnier et affaibli, il se retrouve au cœur d’une négociation entre Peter, le PDG de la compagnie du cargo et les pirates. Pour l’armateur, sauver ses hommes est un devoir. Mais le sang-froid et les millions suffiront-ils à ramener tous ses marins dans leur famille ?
Le cauchemar dure quatre mois et le réalisateur nous plonge au coeur de l'enfer. On est alternativement sur le navire et dans les bureaux de la compagnie. Les otages sont enfermés et ne peuvent sortir à l'air libre qu'au bout de 67 jours. Jusque là ils vivent dans leur urine et leurs excréments et parfois la terreur s'empare d'eux. Le lunatisme des somaliens et les interminables négociations mettent leurs nerfs à rude épreuve. A des milliers de kilomètres de là, le PDG Peter se fait aider par un conseiller habitué de ce genre de situation mais entend bien s'occuper lui-même des négociations, sans intermédiaire et entend bien ne pas se laisser impressionner par le chantage affectif auquel se livrent les ravisseurs.
Les négociations par téléphone ou par fax sont l'occasion de scènes d'une intensité et d'une tension sidérantes. Et sur ce film plane la composition exceptionnelle d'un acteur époustouflant Soren Malling. Ce film devrait sortir fin juin, il faudra vous y précipiter si vous avez les nerfs solides et le coeur bien accroché.
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TWILIGHT'S LAST GLEAMING de Robert Aldrich ***
(La séance culte)
Le dimanche 16 novembre 1981 s’annonce comme une journée tranquille pour David Stevens. Le président des États-Unis ignore qu’au même moment des évadés de prison sont en train de s’infiltrer dans une base militaire du Montana, afin de prendre le contrôle de neuf missiles nucléaires. Leur meneur, Lawrence Dell, est un ancien général de l’US Air Force condamné pour meurtre. Introduit avec succès dans le silo 3, Dell contacte l’étatmajor et impose ses conditions : de l’argent ainsi qu’une extradition à bord d’Air Force One pour lui et ses hommes. En sus, le renégat ordonne au Président de révéler un document confidentiel sur l’intervention américaine au Vietnam. En cas de refus, les fusées nucléaires seront lancées…
Nous n'étions qu'une petite vingtaine à avoir fait le déplacement pour ce film incroyable de 1977. Peut-être que le stupide titre français L'ultimatum des trois mercenaires (je cherche encore le rapport !!!) en a refroidi plus d'un. C'est pourtant une bien belle plongée au coeur du pouvoir avec une scène finale haletante, une conclusion amère et bien inattendue pour un film américain.
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En courant bien j'ai pu y être et rencontrer l'homme au brushing impressionnant. Il restait 20 places lorsque je suis arrivée dégoulinante... 20 places c'était largement suffisant pour moi !
Cette conversation était à la fois très bien et très décevante... car hélas (attention je vais balancer...pour voir le nom il faut passer la souris..) Thierry Jousse est un très très piètre interviewer. A de multiples reprises le Master a montré qu'il était bien prêt pour la déconne mais jamais ledit interviewer n'a pris la balle au bond pour donner un peu de rythme à cette conversation molle de genou. Il suffit d'ailleurs de voir ci-dessous son attitude très concernée (sur la première photo). Quand on pense que ce garçon a écrit un ouvrage sur David Lynch. Bref, je pense que ce travail aurait dû être confié à mon idole... en faisant des recherches, j'ai trouvé son nom, il s'appelle David Rault !
Bref, cette réserve mise à part, c'était un bien bon moment.
Je ne pense pas que vous découvrirez ici quoi que ce soit que vous ne puissiez trouver ailleurs mais en ce qui me concerne j'ai appris deux ou trois petites choses.
Pendant que David Lynch ne fait pas de cinéma (6 ans déjà) il peint, il enregistre des disques. A t'il une préférence et pourrait-il choisir entre le cinéma, la peinture ou la musique ? Non, car selon lui, les idées, l'inspiration vous emmènent là où elles ont besoin de vous. Et chaque art est différent et infini.
Après l'échec de Dune, David Lynch était déprimé et Blue Velvet fut une grande expérience. L'idée du film lui est venue de la chanson elle-même, bien qu'elle ne corresponde pas du tout à ses goûts musicaux plutôt rocks. Mais en écoutant cette chanson, il imaginait une fille aux lèvres rouges. Ensuite, il fallait trouver la bonne personne pour l'interpréter. C'est Isabella Rosselini qui s'est imposée. C'est elle qui par ailleurs lui a fait rencontrer Angelo Badalamenti qui collabore à ses films en lui écrivant des musiques entre toutes reconnaissables. Lorsqu'il a entendu la musique d'Angelo la première fois, il l'a immédiatement aimée. Depuis, Angelo est comme son frère...
Il y a beaucoup de scènes de sexe dans les films de Lynch ? Sont-ce des scènes gênantes, difficiles à tourner ? Le réalisateur se marre : "dans la vie, il y a une chose qui s'appelle le sexe, il y en a d'autres qui sont la tristesse, la joie... Filmer le sexe c'est comme filmer la tristesse !". Ok. Il reconnaît néanmoins que ça peut être parfois gênant pour les acteurs !
Certaines scènes de Twin Peaks ressemblent à des cauchemars. S'inspire t'il des siens propres ? Pas du tout. Ce sont au contraire ses rêves de jour (daydreams) qui l'inspirent.
Comment explique t'il le mauvais accueil du film à sa sortie et notamment à Cannes, alors qu'il est aujourd'hui devenu culte ? Twin Peaks évoque l'inceste, sujet inconfortable entre tous, David Lynch pense que c'est ce qui a provoqué cette réticence à l'époque où le sujet était tabou.
Nous apprendrons encore qu'il considère Sailor et Lula comme une love story en enfer, que Mulholland Drive devait à l'origine être une série télévisée, qu'avant Naomi Watts, de nombreuses actrices avaient été envisagées mais n'avaient pas le temps nécessaire pour tourner une série, que les idées sur Inland Empire arrivaient au fur et à mesure comme un cadeau de Noël...
Mais les mots qui reviennent le plus souvent dans la bouche de David Lynch sont mystère et rêve ! Et on a hâte, après l'avoir entendu et revu quatre extraits de films emblématiques de sa filmo, de découvrir son prochain film (en espérant qu'il n'y ait ni lapins polonais ni tournevis)...
L'affiche que l'on croise partout dans les rues :
Ce garçon ne le sait pas mais je suis fan (et j'ai ENCORE oublié son nom). Il est traducteur et c'est fascinant sa traduction simultanée sans note, sans hésitation, sans erreur. PARFAIT !
NEW WORLD de Park Hoon Jeong ***(*)
(Corée du Sud)
Suite au décès du patron de Gold Moon, le plus important syndicat du crime en Corée du Sud, une bataille de succession fait rage entre Jung Chung, le numéro 2 au sein de l’organisation, et Lee Joong-gu, le numéro 3. Afin de surveiller et de contrôler cette transition, la police met en place l’opération “New World” et fait appel pour cela à Lee Ja-sung, un officier infiltré depuis de nombreuses années dans le syndicat. Mais alors, à la police ou à l’organisation criminelle, à qui Lee Ja-sung doit-il finalement sa loyauté ?
A gauche le réalisateur dont c'est très impressionnant, premier film et à droite le producteur. Le second nous rassure en souriant. Il ne faut pas que l'on s'inquiète, les coréens dans la vraie vie ne sont pas aussi cruels et sanguinaires que dans le film.
Il faut reconnaître que dès la première image, gros plan sur le visage ensanglanté d'un homme qu'on torture, on sait qu'on est pas chez les enfants de choeur, même si les tortionnaires sont des play-boys en costumes. Ce film aurait pu s'appeler "L'infiltré" ou "Le Prince de Seoul" et il est fort probable que les films de chevet du réalisateur sont Infernal Affair d'Andrew Lau et Alan Mak et Les Infiltrés de Martin Scorsese. Les références sont écrasantes mais Park Hoon Jeong parvient néanmoins à s'écarter de ses glorieux aînés et son film ample, magnifiquement réalisé et interprété maintient la tension pendant les 2 h 15. Le héros Lee Ja-sung est comme ses prédécesseurs Tony Leung ou Leonardo DiCaprio, infiltré depuis tant d'années qu'il ne sait parfois plus qui il est. Il supplie ses supérieurs de mettre fin à cette interminable mission qui le rend fou. Ses tourments font vraiment mal et le final inouï s'éloigne totalement de la fin attendue.
Le trio d'acteurs principaux Min Sik Choi (ex admirable Old Boy), Lee Jeong-Jae et Jeong-Min Hwang sont fascinants. Mais j'ai été particulièrement impressionnée par Jeong-Min Hwang (dans le rôle de l'infiltré) qui joue comme Christopher Walken... ce qui n'est pas rien.
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A SINGLE SHOT de David M. Rosenthal *
(Etats-unis, Royaume Uni, Canada)
Dans la lumière bleu pâle de l’aube, John Moon quitte son mobile home avec son chien et son fusil. Après s’être frayé un chemin à travers les montagnes boisées sans tenir compte du panneau y interdisant la chasse et la pêche, il vise un cerf, le rate puis tire à nouveau. Peu de temps après, il trouve une jeune femme agonisant dans la boue, avec, à ses côtés, une lettre et des liasses de billets. À partir de cet instant, John Moon, de chasseur, est alors devenu une proie...
Alors là, je crois qu'il va me falloir une deuxième vision pour tenter de comprendre de quoi il s'agit. On sait que Sam Rockwell est capable de jouer les hommes des bois et tenir un film à lui tout seul. Il le prouve encore ici. Mais même ce grand acteur ne peut redonner de l'épaisseur à une histoire abracadabrantesque dont on ne comprend pas bien les tenants et aboutissants ! Où le réalisateur veut-il en venir à nous montrer cette galerie de types et de bonnes femmes bas du bulbe aussi antipathiques les uns que les autres ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de divorce ? Et qu'est-ce que Kelly Reilly toute proprette vient faire dans cette histoire de bouseux cradingues ?
Pas compris.
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Sur tapis rouge il y avait du lourd Frédéric Diefenthal très souriant avec une dame très naturelle :
Le Jury SANG NEUF : Didier Long, Barbara Cabrita, Stephane Foenkinos, Christophe Hondelatte (très content d'être là), Stéphane Rybojab.
Un beau gose pour les a-mateuses :
Demain j'espère pouvoir être de cette conversation. J'ai déjà des sueurs froides à l'idée de ne pas avoir de place... Je sais vous allez me dire "t'as qu'à y aller suffisamment tôt"... Je suis d'accord, sur le principe, c'est pas couillon, sauf que je vois un film à 14 h qui dure 2 h 20 et que la convers' est à 17 heures au Palais des Congrès.... pas du tout à côté des salles de cinéma ! Grosse, grosse angoisse !
Chers lecteurs bien aimés,
Je suis bien arrivée à Beaune. La ville est toujours aussi belle. Les automobilistes s'arrêtent toujours pour vous laisser traverser (absolument inconcevable là où je vis...), les commerçants sont aimables...
Tout était bien installé comme il faut pour le Festival. J'étais rassurée. Les salles sont toujours aussi rouges et belles, le personnel toujours aussi accueillant et j'enrage déjà car je ne vais pas pouvoir caser tous les films que je voudrais voir.
Je suis allée chercher mon accréditation au Bureau de Presse sans me perdre. Elle m'attendait.
Ce matin à l'aube 11 heures, je suis allée voir
DRUG WAR de Johnny To ***
(Chine)
L’inspecteur chinois Zhang Lei sent bien que quelque chose ne tourne pas rond lorsqu’il fait la connaissance à l’hôpital de Timmy Choi, un homme originaire de Hong Kong et qui vient d’être admis à l’hôpital à la suite d’un accident de voiture. En effet, Timmy Choi travaille bien pour Li, le trafiquant de drogue notoirement connu. Afin de sauver sa peau, Timmy Choi accepte alors d’aider Zhang Lei à piéger Li en se faisant passer pour un acheteur potentiel intéressé…
Du Johnnie To pur jus, frénétique, ironique et cruel avec courses poursuites, infiltrés, flics et voyous interchangeables. Un prologue scato en diable et un final en apothéose ou l'increvable héros se relève, se traîne, rampe, prêt à tout et jusqu'au bout pour sauver sa peau. A noter l'incroyable numéro d'acteur de Louis Koo tantôt flic implacable, tantôt voyou bas de plafond.
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Il faisait très beau et très bon. J'ai donc pu me sustenter en terrasse (seule puisque le Warrior est consigné.... d'ailleurs je note que le nombre de spectateurs atteints de bronchites est impressionnant... je crois que demain je vais porter un masque).
Puis j'ai croisé Claude Lelouch :
Et je suis allée voir un film paraguayen étonnant, incroyable :
7 BOXES de Juan Carlos Maneglia et Tana Shcémbori ****
(Paraguay)
Au Paraguay de nos jours, Victor a dix-sept ans et survit comme il peut en effectuant quelques livraisons avec sa brouette, dans un marché couvert. Un vendredi soir, il accepte une proposition inhabituelle contre de l’argent : livrer sept boîtes – dont il ne sait rien du contenu – en échange de la moitié d’un billet de cent dollars. L’autre moitié du billet déchiré ne lui sera remise qu’après la mission terminée. Mais ce qui ne devait être qu’une simple livraison se transforme rapidement en course-poursuite haletante à laquelle Victor se trouve fatalement mêlé, mais dont il ignore tout…
Le réalisateur pas mal du tout
nous fait part de son bonheur d'avoir été sélectionné et, si j'ai bien compris d'avoir trouvé un distributeur en France. Il nous fait également cette révélation incroyable : son film est le 7ème film paragayen de toute l'histoire du Paraguay et du cinéma !!! Et ce film est formidable. Une véritable fantaisie inédite le parcourt. C'est fou, burlesque, drôle, dramatique et ça fonce à 100 à l'heure jusqu'à un final assez inattendu. Des plans et des placements de caméra sont vraiment originaux. La musique est magnifique et les acteurs formidables. Un coup de coeur.
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WELCOME TO THE PUNCH de Eran Creevy ***
(Royaume Uni, Etats-Unis)
L’ancien criminel Jacob Sternwood doit quitter sa planque en Islande et revenir à Londres pour aider son fils impliqué dans un casse qui a mal tourné. Un retour au pays qui donne une chance à l’inspecteur Max Lewinsky d’attraper enfin l’homme qu’il n’a cessé de poursuivre depuis trois ans. L’un face à l’autre, c’est une véritable conspiration qu’ils vont mettre à jour et qu’ensemble ils vont devoir déjouer pour rester en vie…
La scène d'ouverture est magistrale. De beaux types masqués en costumes impeccables réussissent un casse et s'échappent en moto. Une course poursuite s'engage avec un flic tenace qui finira sur le carreau. Instantanément on est happé par l'impétuosité et le mouvement. Le réalisateur ne nous lâchera plus et réussira même avec virtuosité un coup de théâtre inattendu une demi-heure avant la fin. Il y a des voyous au grand coeur et au code de l'honneur impeccable, des flics incorruptibles, d'autres ripoux, des traîtres, des lâches, des courageux... Il y a des ralentis, des images somptueuses, une musique terrible et un casting de folie. En tête Mark strong qui n'a jamais été plus beau et plus sexy
se tiendra du 3 au 7 avril prochains. Comme chaque année une riche sélection de films noirs seront présentés pour la plupart en avant-première. Après London Polar en 2012, le Festival International du Film Policier de Beaune rend hommage, pour sa cinquième édition, à deux villes emblématiques pour leur influence et leur dimension mythologique au sein du genre policier : Rome et Naples.
Cette année STOKER, le nouveau film de Park Chan-wook et L'HYPNOTHISEUR de Lasse Hallström seront présentés en avant-première française, avant leur sortie en mai 2013.
Un hommage sera rendu au cinéaste David Lynch et à la comédienne Kathy Bates, en leur présence.
Le Prix Claude Chabrol sera remis aux films 38 TEMOINS de Lucas Belvaux et MAINS ARMEES de Pierre Jolivet, en leur présence.
Vous vous en souvenez peut-être, j'y étais l'année dernière et j'avais particulièrement apprécié ce Festival. Vous pouvez en retrouver l'ambiance ICI. Cette année, sauf imprévu de dernière minute, j'y retourne et j'y serai même accréditée grâce à ce modeste blog. J'ai hâte car le programme me semble très enthousiasmant.
Le Président du Jury est Pierre Jolivet.
Les membres du jury sont : Richard Anconina, Pascale Arbillot, Laurent Gerra, Vahina Giocante, Cédric Kahn, Thierry Neuvic, Maya Sansa et Florent Emilio Siri