Sachez-le, avant d’être un X-Man, Wolverine a été un prequel. Oui. Détendez-vous, retirez votre cagoule, ce n’est pas contagieux. C’est simplement qu’il n’a pas débarqué comme ça, tombé de nulle part en 1963 dans un comic (oui, y’a plein de mots difficiles aujourd’hui, je pourrais aussi vous parler de « spin-off » qui n’est pas une cochonnerie non plus, mais ça serait trop pour un 1er mai) ou en 2000 grâce à Bryan Singer. Non, non, non ! Wolverine, en 1845 s’appelait Logan, j’aime bien Logan comme nom moi. Il était un petit enfant tout transpirant et souffreteux dans son lit et il y avait un autre garçon, son demi-frère Victor avec un regard « par en dessous » qui le matait et le traitait de chiffe molle ou approchant. Un jour, c’est le soir, Logan entend des drôles de bruits dans la maison. Il se lève malgré toute la fièvre et toute la sueur qu’il a et il tue un intrus qui lui dit avant de mourir « j’suis ton père Luke » ou quelque chose du genre. La mère regarde en disant « oh la la la la la ».
Victor et Logan se sauvent pieds nus dans les bois et ils grandissent avec les problèmes de manucure qu’on sait qu’ils ont. Sauf que Logan c’est encore pire, ses ongles lui poussent directement des phalanges. Parfois ça le gêne pour se gratter le nez. Alors il s’engage dans l’armée avec son frère et d’autres mutants tarés de la tête, dont un ancien Hobbit reconverti (si il croit que je l’ai pas reconnu). Ils font la guerre de Sécession, la guerre 14, la guerre 40, la guerre du Vietnam et Logan est souvent obligé de calmer son frangin un gros sadique (Liev Schrieber : moche bien comme il faut) qui est toujours prêt à violer tout ce qui remue. Bon… bla bla bla…
Wolverine qui s’appelle toujours Logan, jusqu’à nouvel informé, a le talent de s’arrêter de changer quand il a le physique clintonien d’Hugh Jackman… musclé jusqu’aux clavicules, rarement on voit ça. Un jour, son frère fait une connerie encore pire que les autres : il tue un général. Du coup, tous les deux sont condamnés à mort et passés par les armes, sauf qu’ils sont immortels et que donc, ils survivent. Le commandant Stryker ou un galonné du genre leur dit : « ‘alors c’était comment le peloton ??? », et Wolfie répond « ça fait des guilis ».
J’ai ri.
Mais Logan en a ras les baïonnettes de faire la guerre alors il part au Canada vivre avec une fille et il devient bûcheron avec une chemise à carreaux. Parfois, il fait des cauchemars de guerre et il gueule comme un veau, se réveille en hurlant avec tous ses muscles tout brillants et tout sortis, y’en a partout que toi, la fille spectatrice tu dis « aaaaaaaaaah ! ooooooooooh ! pfioooouououououou ! ». La fille, l’autre, elle dit « t’inquiète on va changer les draps », pas farouche qu’elle est de coucher avec un mec qu’a parfois des hachoirs à la place des mains. Bon, faut dire qu’en compensation, son Logan, il sort le matin faire ses salutations au soleil torse poil au sommet des rocheuses et il prend son temps ; ça le détend lui, les filles, ça les énerve.
Mais le Victor, son demi-frère ne veut pas lui ficher la paix tranquille au Logan. Un jour, il vient le chercher mais comme c’est un fou tordu, il tue la meuf pour bien nous l’énerver encore plus. Avant de mourir elle a la bonne idée de lui raconter une histoire à la con du style « regarde ma lune ça porte chance » et de l’appeler Wolverine. C’est comme ça, qu’après, on va plus trop savoir qu’il s’appelle Logan mais Wolverine…
Le guss de l’armée le recrute encore pour l’aider à se venger et il lui propose de jouer l’arme fatale en le transformant en Weapon X. L’opération, elle fait hyper mal. Mais lui, il dit « même pas mal » et ça le rend en acier trempé, invincible et tout et à partir de là, il sera toujours en marcel crado avec toute la charpente qui déborde de partout et les griffes qui brillent. Il va tout faire péter, même une centrale nucléaire. Quand ça pète et ça brûle, il marche au ralenti et plissant son front. Il est beau.
Qu’est-ce que vous voulez faire ? Wolverine c’est mon X préféré. Ah la la, j’allais oublier l’essentiel. A un moment, il s’échappe et on lui a piqué toutes ses fringues, même son marcel… alors il court, il court, il court TOUT NU dans les bois, dans les prés, il saute des barrières, des ruisseaux… malheureusement il croise un péquenaud pudibond qui lui prête des fringues (il meurt le plouc, bien fait !).
Ce film, il vaut pas une chique, mais je ne me suis pas ennuyée une seconde !