LES CESAR
ne sont déjà presque plus d'actualité, mais j'en ai moi aussi une autre (actualité) qui fait que je n'ai pu commenter plus tôt la soirée de merci à mes amis, ma famille, mes parents et à toi "qui sais pourquoi"...
Je ne fais pas de pronostics avant, je préfère commenter après. Je sais que vous êtes impatients de savoir ce que j'ai pensé de cette soirée !
Je trouve que cette édition même si elle ne reflète pas mes goûts personnels, a au moins le mérite de ne pas encenser un seul film. Pourtant je ne regrette pas que l'année dernière ait été l'année Jacques et surtout l'année Tahar... et le fait que ce dernier ait complètement disparu de la circulation est tout à fait prometteur et encourageant. Manifestement il ne s'est pas précipité sur le premier projet venu.
En tout cas première bonne nouvelle, car moi qui n'ai jamais raté une cérémonie depuis 36 ans, mon maître de cérémonie a toujours été
et aucun(e) autre ! Même si certaines digressions voire divagations sur la Tunisie, la Lybie ou Delarue ne m'ont pas spécialement réjouie, c'est Antoine le meilleur : rythme, repartie, boutades et à propos, il n'a pas son pareil pour mener la danse !
Alors quoi !
Meilleur film - Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois
Bon, soit ! J'aurais voté "Mammuth" ou "The Ghost writer"qui m'emportent bien plus loin que toutes les considérations sacrificio-religieuses et il me reste toujours en tête la pensée de Pascal
"Les hommes ne font jamais le mal si gaiement et si bien que quand ils le font par conviction religieuse".
Meilleur réalisateur - Roman Polanski "The Ghost Writer"
Je suis d'accord. Rien ne manque à ce film admirable réalisé par un des plus grands réalisateurs du monde. Et la scène finale, vertigineuse, est un modèle. Inoubliable.
Meilleur acteur Eric Elmosnino pour « Gainsbourg une vie héroïque » de Joan Sfar
Impossible de ne pas être d'accord. Ce qu'il a fait de Gainsbourg dans ce film singulier et admirable, oeuvre d'un véritable créateur est prodigieux.
Meilleur acteur dans un second rôle - Michael Lonsdale, pour "Des Hommes et des Dieux"
En le voyant, je n'ai eu envie de lui dire qu'une chose Michael tu es très élégant dans ton pyjama de soirée :
"Laissez passer l'homme libre".
Cela dit j'aurais bien partagé la statuette avec Olivier Rabourdin, merveilleux dans son habit de prêtre qui doute.
Meilleure actrice - Sara Forestier, pour "Le nom des gens"
C’est vrai, elle est formidable dans ce film mais face à Isabelle et Catherine quand même, faut pas pousser. Et puis sa prestation orale exclusivement placée sous la ceinture ! Quelle classe !!!
Meilleure actrice dans un second rôle - Anne Alvaro, pour "Le bruit des glaçons"
Alors là, au secours… Il faudra un jour que quelqu'un m'explique ce qu'on lui trouve. Mais j’ai déjà dit tout le bien que je pense d’Anne Alvaro. Cette actrice me fout vraiment les jetons !
Meilleur espoir masculin - Edgar Ramirez, pour "Carlos"
Evidemment, il est très convaincant, surtout lorsqu’il est torse nu, mais franchement, Raphaël Personnaz dans "La princesse de Montpensier" est mille fois plus subtil.
Meilleur espoir féminin - Leïla Bekhti, pour "Tout ce qui brille"
Ouf, au moins a t'on échappé à la prétendue incontournable Léa Seydoux et à Yamina Torrès, rien que pour ça j'accorde le César à Leïla... mais la prochaine fois, elle devra se faire conseiller sur sa tenue, sa coiffure... Cette robe !!! quel cauchemar. Faut pas porter des robes de princesses si on assume pas d’être torse nu !!! Et puis les pleurnicheries… mouaif.
Meilleur premier film - "Gainsbourg, vie héroïque", de Joann Sfar
Je suis d’accord. C’est fort pour un premier film.
Meilleur film documentaire - Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud
J’aurais choisi « Benda Bilili »!, de Florent de la Tullaye et Renaud Barret parce que je n’ai pas vu « Entre nos mains », de Mariana Otero
Meilleur court-métrage - Logorama, de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain
Evidemment c’est le seul que j’ai vu mais il est EPOUSTOUFLANT ! ****
Meilleur Film étranger - "The Social Network", de David Fincher
Et là, j’aurais voté blanc… parce que je les ai tous aimés !
« Les amours imaginaires », de Xavier Dolan
« Dans ses yeux », de Juan José Campanella
« Illégal », d'Olivier Masset-Depasse
« Inception », de Christopher Nolan
« Invictus », de Clint Eastwood.
Désolée, je sais que c’est faiblard comme analyse mais j’ai une vie de folie en ce moment… Et pour les César "techniques" je passe mon tour, je me doute qu'ils sont tous formidables et je remercie les parents de ces merveilleuses personnes de les avoir mises au monde.