Cash de Eric Besnard °
Cash cherche à venger son frère assassiné. Pour cela il élabore une arnaque pour approcher et « pigeonner » le responsable.
Que dire ? Qu’il faut attendre la toute fin, les 5 dernières minutes pour être un tantinet surpris mais la pirouette finale n’est pas suffisante pour rattraper l’heure et demi lénifiante qu’il faut endurer. Si vous passez outre cette mise en garde, je vous invite à tenter de deviner qui est le pigeon final de l’arnaque pour vous occuper. Personnellement je ne m’y attendais pas mais devoir en passer par tant d’invraisemblance et de retournements de situations cousus de gros fil blanc pour une si piètre révélation, c’est dur.
En outre, que voyons-nous ? Une intrigue plan plan, absconce sans relief ni intérêt. Mais surtout des machos qui se font couillonner comme des bleus par des filles (qui roulent des mécaniques pire qu’Aldo Maccione, jouent au poker, au billard, au golf, fument clope sur clope), uniquement parce qu’elles sont carrossées comme des Formules 1, ont les seins à l’air et les fesses moulées dans des robes cousues sur elles ! Entre les flics ripoux ou les trop zélés, les balances, les traîtres et les multiples et successifs pigeons, on voit évoluer une bande de baltringues qui se prennent pour les Onze D’Ocean sur une musique jazzy et qui balancent des dialogues d’une platitude à bâiller, pas drôles et mal écrits. Berléand joue les utilités, Réno mauvais comme un cochon s’emmerde et cabotine mais au final c’est Jean Dujardin qui joue les beaux avec paresse qui a le mot qui résume parfaitement la situation : « j’m’ennuie ». Dommage mais personne n'a l'air d'y croire.
Rendez-nous Dany Ocean... mais en attendant allez plutôt la pépite qui pétille ci-dessous !