Doute de John Patrick Shanley °
Au milieu des années 60 dans le Bronx, la directrice d’une école catholique Sœur Aloysius soupçonne et accuse le Père Flynn de pédophilie sur un élève noir de 12 ans.
Les discussions interminables sur la foi, l’engagement, la morale, la confession, le pardon, la rumeur s’enflamment. La mère supérieure s’acharne sans preuve réelle à établir la culpabilité du prêtre qui se défend parfois mollement, parfois avec ambiguïté. Philip Seymour Hoffamn joue de son physique et de sa personnalité qu’il peut rendre tour à tour séduisants ou inquiétants. Méryl Streep, sévère, rigide raide dans sa soutane multiple les 24 rictus secondes. Tous deux finissent par éructer, des larmes plein les yeux, Amy Adams disparaît sous la coiffe de Sœur James en pleurnichant beaucoup et la mère du jeune garçon qui l’a peut-être bien cherché pleure aussi en avalant trois kilos de morve.
Coupable, pas coupable, doute ou pas : on se fiche de ce film qui sent la boule à mites...
Si les Oscars se méritent au nombre de litres de larmes versées, les trois acteurs principaux l’emportent haut la main.
Vous me pardonnerez, je profite du fait que des réalisateurs passent parfois ici pour me permettre une annonce personnelle.
P.S. : propriétaire du blog surlarouteducinema.com , passionnée de cinéma depuis avant « La Grande Vadrouille », n’ayant aucun talent pour la comédie, aucun humour mais souffrant de conjonctivite chronique (se réveillant parfois le matin avec des yeux plus rouges qu’un lapin russe albinos) cherche emploi de pleureuse à Hollywood (ÉCONOMIE DE MAQUILLAGE GARANTIE !).