Hancock de Peter Berg **
Hancock est un super héros super fort mais super mal élevé et super alcoolo qui se rase directement avec les ongles. Et, même s’il s’emploie à débarrasser Los Angeles de ses délinquants, à chacune de ses interventions, la ville ressemble de plus en plus à Bagdad. A chacun de ses atterrissages ou décollages il détruit la route, casse des voitures, éventre des buildings, fait couler des bateaux (aaaaaah le sauvetage de la baleine !!! encore !!!)… Au fond Hancock semble se moquer éperdument de ce qu’on pense de lui et des dommages collatéraux qu’il occasionne (mais rassurez-vous, on découvrira la fêlure de la bête..). Il fait son taf blasé et contraint. Il est donc impopulaire comme aucun super héros ne l’a jamais été.
Il va rencontrer Ray (Jason Bateman, craquant), idéaliste béat qui veut sauver le monde avec ses faibles moyens de mortel. Ray voit le bien partout et croit même en la rédemption de Hancock. Il va l’aider, via un séjour en prison, à se racheter une conduite et à devenir un super super héros. Mais…
La première partie est tout simplement jubilatoire tant on n’est pas habitué à croiser un personnage aussi incorrect à tous points de vue. Il ose même s’en prendre aux obèses, aux enfants et là, on (enfin, je) en redemande carrément. Will Smith, toujours beau comme un basketteur de la NBA (ce type me fait écrire n’importe quoi, vraiment !) prête sa dégaine, son physique (on voit même des morceaux qu’on n’avait jamais vus jusque là), son charme et son incommensurable capital sympathie à cet hurluberlu impoli. Et on rit, on rit beaucoup de tant d’incorrection. Je ne pensais d’ailleurs jamais qu’un jour je rirais autant même en entendant 10 fois « la tête dans l’cul ! »… et oui, j’avais prévenu que je ne ferais pas dans la finesse cet été. C’est fuckingment bien parti. La deuxième partie vire un peu de bord et change un peu/beaucoup de ton mais reste néanmoins assez originale avec un final étonnamment ultra romantique. Aaaaaaaaaaah l’amour !!! Et Will Smith !