Horton de Jimmy Hayward et Steve Martino ***
Horton est un éléphant bonne pâte qui vit dans une jungle idéale et colorée. Il joue les pédagogues auprès des rejetons de différentes espèces exotiques sous l’œil courroucée de maman Kangourou (un kangourou dans la jungle ??? ah les bonnes femmes !!!) qui protège son petit de ce demeuré. Horton découvre une poussière et entreprend de la protéger des mille et uns dangers qui la menacent car cette poussière est habitée par de minuscules occupants (des acariens ???) les Zous ! Il dépose la poussière sur une fleur et dès lors l’aventure peut commencer car évidemment personne ne croit à l’histoire abracadabrantesque de Horton qui doit affronter moult épreuves pour mettre Zouville à l’abri de ceux qui veulent la détruire !
Coloré, vif, drôle et doucement assorti d’une morale prônant la tolérance et l’acceptation de la différence, « Horton » n’est pas le délire visuel que nous avait proposé « L’Âge de glace » et c’est tant mieux. Ce film épatant nous laisse le temps de nous attacher aux personnages qui ont une vraie vie pleine de sens dedans à défendre. Lorsque Horton parvient à entrer en contact avec le maire de Zouville, le film ne cesse d’alterner les incursions d’un monde à l’autre (l’infiniment grand et l’infiniment petit) et il est difficile de savoir quelle partie du film est la plus réussie. Les deux sans aucun doute. Il y a des morceaux de bravoure telle la traversée d’un pont en planches où Horton doit se faire plus léger que l’air, le final où les habitants de Zouville doivent à tout prix se faire entendre du monde d’Horton sous peine de se faire exterminer et mille autres moments plein de suspens et de bonheur. Horton est un peu le film d’une catastrophe annoncée avec super-anti-héros dont tout le monde se moque et qui se bat seul contre tous (même ses proches au début) pour sauver le monde !
Cerise sur la chantilly, c'est l'adorable Dany Boon qui fait la voix de Horton, et il sait en faire des trucs et des machins avec sa voix !
Lui, c’est L. et c’était sa toute première fois. Il a trois ans et demi. Il n’a pas bougé. Il a tout commenté, émerveillé ! Il a dit en ouvrant grand ses bras qu’il avait vu un « graaaaaaaaaaaaand » film ! Je ne peux pas mieux dire. J’ajouterai juste que plus on va tôt au cinéma, plus on a de risques… de chances de l’aimer à la folie. J’en sais quelque chose, c’est au cinéma pas à la télé que j’ai appris à aimer les films. J’avais 5 ans (c’était tard je sais !) et j’aime à le répéter.