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piccolo

  • Piccolo, Saxo et compagnie de Marco Villamizar**

     

    Ceux qui comme moi ont reçu un jour un skeud… à l’époque ça s’appelait des 33 Tours (c’est tout dire…) nommé « Piccolo, Saxo et compagnie » comprendront la raison de ce bain d’enfance en compagnie d’une maternelle néodomienne !!!

    Sur la Planète Musique, l’orchestre philarmonique vit et s’exprime en parfaite harmonie sur le Volcan rouge. Un jour funeste, les clés Sol, Fa et Ut disparaissent mystérieusement. Dès lors, c’est la cacophonie, les bois accusent du vol les cuivres et réciproquement, quant aux notes, livrées à elles-mêmes, elles redeviennent sauvages. Par hasard, et contre l’avis de leur famille respective, un bois, Piccolo et un cuivre, Saxo deviennent amis et partent à la recherche des clés.

    Voilà un film à l’idée assez géniale qui fait du bruit et met de l’animation en salle : ça rigole et ça tape des mains en rythme. Le cimetière des vieux instruments est gardé par le Métronome : Gardien du Temps, le Saxo lâche des vents, les cordes sont menées par sa Seigneurie La Contrebassitude, le Saxo et le Picolo sont « frères de vent », les percussions font un barouf d’enfer et n’écoutent jamais la caisse claire… C’est coloré (très), vivant et les dialogues sont drôles et bien écrits bien dans l’air du temps.

    Deux petites réserves : les instruments pour ceux qui ne les connaissent pas ne sont pas immédiatement reconnaissables, par ailleurs ce film est déconseillé aux plus de 10 ans !