Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

twilight

  • Twilight – Chapitre 1 : Fascination de Catherine Hardwicke °

    Twilight - Chapitre 1 : fascination - Kristen Stewart et Robert Pattinson

    Isabella, Bella pour les intimes, revient vivre avec son père dans la triste ville de Forks où il pleut toujours parce que sa mère s’est remariée avec un autre dans la youpitralala ville de Phoenix où il ne pleut jamais. Bella intègre le lycée en plein milieu de l’année, si vous croyez que c’est facile ? Heureusement, elle tombe amoureuse du très très pâle Edward qui va le lui rendre après avoir hésité un peu en mettant sa main devant sa bouche à leur première rencontre (c’est comme ça qu’on voit qu’un vampire a le coup de foudre je crois !). Pas d’bol donc, j’ai déjà vendu la méche : Edward est un vampire et pendant que Mademoiselle tremble de désir en soupirant dans son lit, monsieur est obligé de redoubler de fantaisie pour la calmer et se calmer… car s’il l’embrasse, il la mord et ça craint du boudin pour elle. Et pourtant Ed est un vampire végétarien.

    Bon, pour tous les trucs de vampire, il faudra vous la mettre sur l’oreille car ici, il n’y en a pas et si la question avant que j’entre dans cette salle était de savoir si j’avais perdu mon âme d’ado (pourtant je croyais que plus midinette que moi tu meurs), la réponse est oui définitivement ! Je n’ai jamais lu la bibliothèque rose mais des bazars à l’eau de rose comme ça, je ne sais où les scénaristiques sont allés les chercher ? En plus, visuellement c’est très laid, les effets spéciaux (en gros, voler d’arbre en arbre… Tarzan le faisait déjà en 1933 !) sont réalisés à la bétonneuse, la grande scène de la « révélation » : « J’SUIS UN VAMPIRE » est gnangnan à hurler. Réaction de la boutonneuse : « oh, tu es très beau, tu brilles !». Le maquillage tout à la farine est moche à pleurer. Les deux jeunes premiers sont d’une insignifiance déconcertante et aussi sexys que le lapin Duracell. Moi qui fais une fixette sur les nez (oui, y'en a d'autres, ce sont les chaussures ou les seins, moi c'est d'abord le nez que je regarde chez un garçon), le Robert Pattison (mouarf le nom de star, tiens !), il a une petite patate en guise d'excroissance qui lui fait un profil de fouine ! Quant à leur « jeu » d’acteurs, il consiste à hocher la tête en faisant des mines déconfites et en bégayant sur chaque réplique. Exemple :

    « hum… hum… tu veux danser ?

    « mais… hum… c’est que je ne sais pas… hum… danser ! »

    « oh ? mais tu as hum… un lecteur de CD ? »

    « oui… hum… j’aime écouter de la musique »

    « oh !... hum… j’aime aussi le … hum Clair de Lune de Debussy ».

    Ce Twilight n’a donc rien de merveilleux, bien au contraire et si la réalisatrice a voulu évoquer la vie des jeunes tazuniens de 16/17 ans (ils sont en première !) c’est assez inquiétant. Imaginez votre ado qui va à l’école en voiture (j’y connais rien en bagnole mais c’est le style des voitures de James Bond ou des pick-up comme ils disent), revient quand il a le temps, fait sa valise quand il est véner en vous disant « t’inquiète pas pour moi mais là, il faut que je parte » pendant que vous restez là bras ballants sans vous préoccuper de qui c’est qui qui va la finir l’année scolaire… et j’en passe. Mais évidemment votre ado ne pense qu’à UNE CHOSE : le bal de fin d’année (qui se révèle ici aussi tarte que la foire aux cochons à Gif Sur Yvette (mes plus plates aux Giffois)) !!!

    Bref, c’est moche, c’est con, je cherche encore de quelle fascination il est question mais je suppose que c’est la dernière trouvaille conçue pour lutter contre une sexualité précoce à risques : l’abstinence. J’attends la suite avec impatience, ce sera sans moi.