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Sur la Route du Cinéma - Page 292

  • JASON BOURNE : L'HÉRITAGE de Tony Gilroy °°

    Jason Bourne : l'héritage : photo Edward Norton, Jeremy Renner

    J'interromps brièvement et provisoirement le rythme que je m'étais imposée avec mon cahier de textes pour vous enjoindre à fuir ce film urgemment, c'est une arnaque. Il est mauvais, abscons et ridicule.

    Jason Bourne et surtout Matt Damon peuvent continuer à dormir sur leurs quatre'z'oreilles, cet héritage ne leur arrive pas au talon d'Achille. D'ailleurs, puisqu'il semblerait que la mort de Jason Bourne ne soit pas avérée (comme ils disent dans le poste), il n'est pas impossible que Matt/Jason refasse surface dans le prochain épisode. Va savoir Charles. Non mais parce que Jeremy Renner, à la base, j'ai juste envie de dire un truc :

    AU S'COURS !!!

    Il est bien gentil le garçon, et bravo d'avoir poussé de la fonte pour renforcer les pectos, les deltos et surtout les grands obliques qui rendent les filles choses... mais non, définitivement non, ça le fait pas. Il exprime rien le garçon... Et en plus il a abusé de l'auto-bronzant, ça le rend orange. Bon, c'est pas le tout de savoir piquer un cent mètres, il faut aussi avoir un truc dans l'oeil, dans le regard ou dans le sourire... quelque chose quoi, qui fait que ! Et là, non, rien, que dalle, nada, nikto !

    Bon alors le truc c'est que Aaron Cross (Jerem' donc) est tout seul en Alaska avec son barda et il se fait subir des épreuves tout seul. Il franchit les collines d'un bon, il affronte des loups, il saute dans les arbres, il se fait cuire un oeuf, tout ça dans le vent et la froidure neigeuse. Régulièrement, il prend ses comprimés, un vert pour la forme, un bleu pour l'intellect (lol). Sauf que bon... il perd sa boîte à pilules : le drame ! De l'autre côté des glaciers, vers les Etats-Unis d'Amérique, un complot est ourdi par un journaleux qui veut révéler au monde des trucs qu'il faut pas. Pas grave, il est dégommé. Mais bon, on sait jamais, le gouvernement décide d'éliminer tous les gus génétiquement modifiés dans le genre d'Aaron. Sauf que sans le savoir, il rate Aaron, il zigouille un loup. Mais personne le sait. Alors vlà notre Aaron qui trouve un avion (la facilité de ce mec à trouver des véhicules est juste h.a.l.l.u.c.i.n.a.n.t.e) et s'en revient aux states avec un objectif ! Se venger ??? Macache ! Il veut ses comprimés. Il faut dire qu'il a un peu chaud aux fesses car figurez-vous qu'avant d'être Numéro 5 (je vous passe les détails) Aaron était un pauvre gars à qui il manquait 12 points de QI pour être trouffion dis donc. Faut le faire (et là, j'avoue j'ai ri !) ! Mais un sergent chef-oui-chef a bidouillé les tests et notre Aaron qui en fait s'appelait Ken ou Frank (j'ai oublié) intègre l'armée. Mais il était tellement con que même tirer avec une kalach, il savait pas faire. Alors il est revenu d'Irak en pièces détachées et c'est là qu'il a pris son abonnement au Waouh Fitness Club pour faire du muscle avec la barbaque.

    Donc, il revient, mais au début personne sait qu'il revient puisque tout le monde croit qu'il est mort alors que c'est le loup. Pendant ce temps dans le labo où travaille Rachel Weisz qui a son diplôme en bio-chimie moléculaire génétique des pilules vertes et bleues, un type qui a le badge rouge (celui qui te fait entrer dans la salle où y'a que ceux qui ont les badges rouges qui peuvent entrer) a respiré trop fort les vapeurs de ses fioles à pilules et du coup, il prend un flingue et déboulonne tous ses collèges. Sauf Rachel Weisz, la tronche en pilules. Trauma pour la Rachel qui rentre chez elle. Et là, alors que le gouvernement qui n'en est pas à un meurtre près s'apprête à la désouder, Aaron déboule, la sauve et lui dit "t'as pris ta pilule ?".  On se dit : chouette, va y avoir du sexe, sortez les moutards. Sauf que non, il veut SES pilules à lui cet égoïste, la verte ET la bleue. Et la Rachel lui dit :

    "c'que tu peux être couille mon Aaron, tu savais pas que t'étais sevré de la bleue ???"

    "Gné, je suis sevré de la bleue" qu'il dit ? "Et tu pourrais pas me sevrer de la verte aussi" ? qu'il demande. 

    "Oui, qu'elle répond, mais, c'est rapport à ton QI, ça craint, j'ai peur que tu redeviennes un légume tu comprends... et moi ce que j'aime, ce sont les pilons de poulet".

    "Bon alors, tant pis, c'est pas grave qu'il dit, et si on allait en vacances à Manille ?"

    Fin.

  • KILLER JOE de William Friedkin ***

    Killer Joe : photo Matthew McConaugheyKiller Joe : photo Emile Hirsch, Matthew McConaughey

    Dans la famille Smith, on ne fait pas d'étincelles avec le cerveau. De ce côté de l'Atlantique nous dirions que ce sont des beaufs. Mais des bien gratinés aux petits oignons. Les Groseille au moins ne s'entre zigouillaient pas ! Il y a Chris 22 ans qui a un don inné pour se mettre dans de sales draps de combines foireuses. Le père, pas bien futé, pochtron et remarié à une poupée vulgaire et peu farouche. Et la petite soeur Dottie, Lolita vierge un peu hallucinée, somnambule à ses heures, molle et alanguie sur son lit. On est au Texas dans une banlieue pas reluisante de Dallas et cette bande de déficients mentaux va se mettre dans une situation de plus en plus inextricable "grâce" à Chris qui doit rapidement rembourser une dette de 6 000 dollars. L'idée lumineuse d'assassiner sa mère et d'empocher le montant de l'assurance-vie dont Dottie est la bénéficiaire, germe dans son cerveau débile. Pour se charger du sale boulot, il s'adresse à Joe, shérif réputé pour arrondir ses fins de mois difficiles de fonctionnaire en accomplissant ce genre de basses besognes. Toute la famille approuve le deal. Mais Killer Joe aime se faire payer d'avance ce qui est impossible en l'occurrence. Qu'à cela ne tienne, la jeune Dottie lui a tapé dans l'oeil, elle lui est donc offerte en guise de caution. Mais Joe, en plus d'être très sentimental (il tombe amoureux de Dottie) est du genre qui finit tout travail commencé. Donc, lorsque Chris, sans doute aussi vaguement amoureux de sa soeur... décide de faire marche arrière, il est déjà trop tard !

    On pourrait, pour faire genre court, évoquer les Coen voire Tarantino mais finalement ce film a sa dimension propre et le vétéran William Friedkin démontre à nouveau qu'il n'a pas son pareil pour mettre le spectateur mal à l'aise. Evidemment ce Killer Joe ne filera pas des semaines de cauchemars comme l'Exorciste en son temps, mais l'absence totale de morale de tous les personnages, leur bêtise crasse, l'outrance des situations, la violence latente qui finit toujours par se déchaîner  en font un divertissement à la fois malsain mais finalement réjouissant. Car Friedkin ne se refuse aucun excès et la sacro-sainte famille (américaine) est présentée comme l'endroit et l'entité les plus nocifs, insalubres et pernicieux qui soient. On se dit que non, le père et son fils ne vont pas offrir Dottie à ce psychopathe ! Tout comme on supposait un peu plus tôt que ce petit ange de Dottie s'opposerait à ce qu'on zigouille sa mère ! Mais non, le réalisateur y va à fond les manettes dans l'horreur. C'est tout juste s'il ne nous dit pas que cette mère (qu'on entr'apercevra à peine...) ivrogne, qui a voulu étouffer sa fille non désirée quand elle était bébé, qui se fait sans doute tabasser par son idiot de fils, ne mérite pas ce qui va lui arriver.

    Pourquoi, au lieu de crier au scandale, peut-on se réjouir du spectacle des agissements de cette famille de déséquilibrés ? Parce que c'est tellement bien fait, excessif que ça en devient tordant, que l'énergie jubilatoire qui parcourt le film est contagieuse et aussi, et surtout, que les acteurs sont entrés sans condition dans cet univers délétère. Emile Hirsch encaisse les coups avec beaucoup d'humilité et de courage, et s'emploie avec maladresse à rectifier le tir de ses erreurs. Juno Temple, ambiguë à souhait, allie la provocation involontaire d'une Lolita trash à l'innocence d'une ado vierge qui ignorerait tout de son pouvoir de séduction. Gina Gershon incarne à la perfection la femme plus tout à fait jeune, lasse et vulgaire. Elle a néanmoins l'honneur et le privilège d'être la seule à sembler posséder un cerveau en état de marche. Thomas Hayden Church incarne le père et c'est avec une virtuosité certaine qu'il a l'air parfaitement abruti qui convient.

    Mais le tueur sans émotion, froid comme un reptile, l'ange exterminateur au "regard qui blesse" qui glace le sang dès qu'il apparaît, qui ôte ses gants mieux que Rita Hayworth dans Gilda, qui aime le pilon de poulet... c'est Matthew McConaughey. Enfin, grâce à ce film (et aussi à sa prestation hilarante dans le récent Magic Mike) il semble être reconnu et non plus moqué comme le piège à minettes qu'il a été. Bien sûr, il a souvent sombré dans des rôles faciles et des bluettes sentimentales oubliables. En ce qui me concerne, évoquer Matthew McConaughey et c'est Lone Star qui me vient en tête, film qui commence certes à prendre de la bouteille mais sans rien perdre de sa perfection. Je suis donc d'autant plus ravie de constater que Matthew soit reconnu et fêté. Que fait-il ici ? Il se prend très au sérieux. Il le fait avec tellement de génie que ce rôle sera sans doute LE ou un des grands rôles de sa carrière. Qu'il ôte ses gants, qu'il fasse cliqueter son zippo, qu'il retire son chapeau pour se lisser les cheveux... chacun de ses mouvements semble être la démonstration du second degré. Mais pas seulement, la scène où il raconte, comme s'il s'agissait d'un conte de Noël, à une Juno Temple fascinée ou effrayée que pour se punir de l'adultère de sa femme un type s'est brûlé les couilles est stupéfiante et du même tonneau que celle où Christopher Walken expliquait le trajet de la montre de son père dans Pulp Fiction. Et ce texan pure jus, bon père, bon mari, qui ne parle que famille, enfants et ranch dans ses interviews devra renoncer éternellement à montrer ce film à ses enfants. La scène du pilon de poulet... flippante, hilarante, absolument inconcevable sera sans doute un des grands moments de sa carrière (et de celle de la pauvre actrice...).

    Dottie/Juno Temple prévient dans le film sans qu'on y prenne garde "je vais bien si on ne m'énerve pas". Et vers la fin Dottie le prouve : "je commence à m'énerver là"... Friedkin déchaîne les enfers et nous cloue au fauteuil.

    Merci.

    Oui, j'aimerais être clouée à un fauteuil de cinéma.

  • PREMIUM RUSH de David Koepp ** - LE GUETTEUR de Michele Placido **

    Avant de passer aux choses sérieuses, voici les deux films "intéressants" de ma série.

    LE GUETTEUR de Michele Placido **

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    Le commissaire Mattei (oui vous avez bien lu, Mattei, il faut oser non ?) est face à un tireur d'élite dans une petite salle grisâtre où sont interrogés les vilains. Ce sniper a dégommé quelques-uns des "hommes" de Mattei lors d'un flag' sur le braquage d'une banque. Ce tireur embusqué a donc permis au reste de l'équipe, les complices, de prendre la fuite. Mattei est colère mais reste calme. Le sniper est calme mais on décèle plein d'ironie dans le léger sourire goguenard qui ne quitte pas ses lèvres. Il refuse de parler et réclame SON avocat. La routine entre les flics et les voyous... Flash-back ! Comment en est-on arrivé là ? Quel lien obscur et enfoui relie Matei et son tireur d'élite ? Et brusquement en plein polar, surgit un sexual-serial-killer qui aime torturer et dépecer ses jolies et blondes victimes !

    En multipliant les intrigues et les énigmes, Michele Placido (revoir plutôt le GRAND Romanzo Criminale) se perd et nous égare un peu. J'avoue avoir parfois eu du mal à faire le lien entre les tenants et les aboutissants. Le réalisateur aurait eu plus d'inspiration à rester concentré sur le face à face amorcé dans la première séquence. Soit. Il n'en reste pas moins une machine noire efficace qui se prend très au sérieux et se regarde comme une enquête dans laquelle on espère trouver des réponses. Trop proche du cinéma d'Olivier Marchal pas toujours inspiré... ce film manque un peu de personnalité pour être grand. Dommage parce que la première scène du braquage vu du point de vue des flics embusqués laissait envisager ou plutôt donnait l'espoir d'un film vif et déroutant. Certes, il reste les acteurs. Daniel Auteuil, homme blessé, mâchoires serrées, fait le minimum syndical. Olivier Gourmet que j'ai toujours un mal de chien à "cerner", passe sans transition et sans plier les genoux du type sûr de lui, inquiétant, hautain au plus lâche et pleurnichard énergumène, prêt à tout pour sauver sa peau.

    Mais c'est mon Mathieu Kassovitz avec son beau regard triste qui tire le mieux son épingle de ce jeu mortel en tueur froid et implacable.

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    PREMIUM RUSH de David Koepp **

    570_570_53efc70fe84b1d196ae70a67a172d79e-1345809416.jpgPremium Rush : photo Joseph Gordon-Levitt

    Wilee est le roi de la pédale. Sur son vieux biclou à  pignon fixe, à une seule vitesse et sans frein, il est le coursier à vélo le plus rapide de New-York. Il s'amuse comme un petit fou à déjouer toutes les embûches au milieu des taxis et des voitures, mais aussi des piétons de la grosse pomme. En fait tout ce qui circule dans cette ville survoltée est l'ennemi du coursier à vélo. Mais Wilee n'a encore rien vu. Il a un peu plus d'une heure pour remettre un pli mystérieux qui lui est confié par une jeune personne  très inquiète. Mais dès qu'il entre en possession de cette enveloppe au contenu  d'abord inconnu, Wilee se retrouve pris au piège d'une course poursuite infernale, d'un contre la montre insensé dans lequel il est la cible d'un type très énervé par des dettes de jeu à rembourser et poursuivi par un flic un peu bas de plafond !

    Difficile d'imaginer le gracile mais craquantissime Joseph Gordon-Levit dans un rôle aussi physique. Erreur ! Il est épatant en coursier athlétique à l'oeil bionique. Capable de calculer simultanément trois trajectoires  différentes pour éviter les chutes et de se faufiler dans la circulation grouillante et désorganisée. Michael Shannon est plus "attendu"  (mais pas mal quand même) dans son rôle bien rodé de psychopathe, violent, excité et imprévisible. Mais peu importe l'intrigue et les personnages annexes, on n'a d'yeux que pour le charmant J.G-L, son regard qui frise et ses cascades qui lui valurent d'ailleurs un paquet de points de suture. Un film dynamique et nerveux qui file la pèche !

  • LES FILMS "BOF" ou "GALÈRE"

    Désolée de m'y prendre ainsi, mais il faut bien que je commence par commencer à me remettre à jour...

    Je vais donc vous parler brièvement des films que j'ai vus et que je ne vous recommande pas.

    En voici les raisons.

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    QUEEN OF MONTREUIL de Solveig Anspach °

    queen of montreuil de solveig anspach ° - cherchez hortense de p,du vent dans les mollets de carine tardieu *(*),au cul du loup de pierre duculot,cinéma

    Agathe se trimballe avec une urne funéraire contenant les cendres de son époux fraîchement décédé. Alors qu'elle se demande quoi faire de l'objet, elle rencontre deux islandais paumés et sans abri (une mère (Didda Jonsdottir, actrice catastrophique ! et son grand dadais de fils) ! Les deux urluberlus trouvant Agathe bien sympathique, s'installe chez elle sans lui demander la permission.

    Il semblerait que le film veuille traiter de "thèmes" forts tels que le deuil, la solidarité et la crise pourquoi pas, tant qu'on y est... sauf qu'à force de vouloir à tout prix mettre de la loufoquerie dans des sujets forcément dramatiques, la réalisatrice ne parvient qu'à accoucher d'un machin pas drôle, pas triste et sans intérêt. Les acteurs se débattent, se démènent devant nos yeux consternés.

    Projeté dans la belle et grande Salle Darsena à Venise, je suis restée (difficilement, nous avons failli quitter la salle !) après la projection pour entendre ce que l'actrice principale Florence Loiret-Caille et Solveig Anspach avaient à dire de ce film. Comment elles le défendaient !

    Hélas, la réponse est  à l'image du film : VIDE, NEANT, RIEN. Aussi gênées que peu prolixes, les deux femmes étaient ridicules.
    Je suppose que la réalisatrice a eu très envie de filmer une grue (l'engin de chantier) et un phoque (la bête de zoo)... C'est son droit le plus strict et grand bien lui fasse. Mais de là à faire un film...

    Cela dit, aucune sortie n'est prévue pour l'instant. Vous y échapperez donc peut-être.

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    CHERCHEZ HORTENSE de Pascal Bonitzer *

    queen of montreuil de solveig anspach ° - cherchez hortense de p,du vent dans les mollets de carine tardieu *(*),au cul du loup de pierre duculot,cinéma

    Iva, metteur en scène de théâtre, insiste pour que son mari Damien, professeur de civilisation chinoise intervienne auprès de son père, conseiller d'Etat, afin qu'il permette à Zorica, jeune sans papiers de ne pas être expulsée. Sauf que les relations entre Damien et son père n'ont jamais été satisfaisantes et Damien ne parvient pas à demander quoi que ce soit à cet homme. A la périphérie de cette histoire pleine de compassion, de charité désintéressée nous assistons au délitement du couple que forme Iva et Damien, à leurs difficultés à élever leur fils Noé (la mère se préomme Iva... LOL !) une tache de même pas 10 ans qui méprise et insulte quotidiennement ses parents sans que ceux-ci réagissent, à la rencontre de Damien avec une jeune femme souriante et mystérieuse, aux relations de Damien avec ses potes...
    et on se fiche à peu près de tout. Même si on peut s'agacer fort des rôles annexes. Tels ce couple de lapins priapiques qui ne cessent de baiser dans toutes les pièces même lorsqu'ils ne sont pas chez eux (le but ? prouver qu'ils sont amoureux !), ou ce gosse de, ché pas moi, 9 ans, 10 ans peut-être INSUPPORTABLE, ordurier, désagréable, moche, débile, Raymond la Science... (l'euthanasie en vente libre pour ces gosses merci !) dont l'intérêt m'échappe encore !
    Les rôles de femmes sont sacrifiés. Isabelle Carré peine à convaincre dans son énième rôle de femme douce, souriante et positive. Et le twist la concernant est invraisemblable. Christin Scott Thomas, pas convaincante en cougar metteur en scène est mauvaise pour la première fois de sa carrière sans doute.
    Dommage, parce que Jean-Pierre Bacri en mari et prof fatigué, revenu de tout et sans énergie, est ici à son meilleur, juste et bouleversant, et ses affrontements avec ce cabot de Claude Rich offrent quelques moments vraiment réjouissants. Hélas, le tout, affreusement répétitif, mou et ennuyeux laisse un arrière goût d'à peu  près.
    A noter cependant UNE scène hilarante où Bacri se réveille après avoir  passé la nuit dans le même lit qu'un très jeune et très beau serveur de restaurant japonais ! La scène est à HURLER DE RIRE, et je ne m'en suis pas privée et j'ai failli m'étouffer. Mais c'est bien peu.
    Ah si, à trois fauteuils de moi : Nanni Moretti, comme le dernier des quidam. C'est ça Venise, "tout" se mélange. Il est beau Nanni... mais j'étais déçue qu'il voit ce film français.
    Je vous dis qui est Hortense ?
    Bon allez, non, je ne vous le dis pas !

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    APRÈS MAI de Olivier Assayas *

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    Au début des années 70, mai 68 n'est plus qu'un souvenir, mais quelques irréductibles croient  encore en la révolution, la contestation, la lutte ! Et ils sont bien les seuls et ce ne sont pas ces personnages et ce film mous du genou qui vont nous en convaincre. On a en effet bien du mal à croire à l'engagement et à la lutte de ses petits bourgeois qui s'ennuient et tentent de se frotter au prolétariat. Mais qui rêvent surtout de vie facile en communauté dans des hôtels particuliers luxueux.

    Assayas allume souvent de grands brasiers, pendant que  le héros (son double ?) se consume d'amour  pour une beauté inutile et sans talent, une grande emmerderesse qui prend de grands airs pour déclamer (oups pardon, je voulais dire marmonner) des phrases dénuées de sens qui la rendent mystérieuse aux yeux des garçons prompts à tomber dans le panneau de ces filles insaisissables dépourvues de charme pourtant.

    Ce film ne donne nullement envie d'être jeune à nouveau et démontre surtout magistralement qu'être acteur est un métier. En effet, la jeune Lola Creton est la seule professionnelle tandis que les autres acteurs, amateurs ou non professionnels se mettent VAINEMENT en quatre pour tenter d'exister à l'écran en "récitant" leur texte ! L'interprétation plus qu'approximative est un désastre.
    En outre, à part pour se faire plaisir et plonger dans les vieux souvenirs personnels d'Assayas, on a dû mal à comprendre l'intérêt de filmer la jeunesse de cette époque et ces jeunes là en particulier, sans charme ni audace.

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    AU CUL DU LOUP de Pierre Duculot *

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    Synopsis : Christina, bientôt 30 ans, vit dans la région de Charleroi en Belgique, avec Marco, son petit ami. A la mort de sa grand-mère, elle hérite d’une maison en Corse. Dans son entourage, personne ne semble savoir pourquoi la vieille dame possédait cette maison. Sa famille presse Christina de vendre son bien. Mais elle s’y refuse. Elle veut comprendre pourquoi sa grand-mère lui a laissé cet étrange legs. Elle voit aussi en cet héritage une occasion unique de remettre en question sa vie monotone. Sur un coup de tête, elle part seule à la découverte de sa maison. Ce voyage va bousculer son existence. Et celle de ses proches.

    Pas grand souvenir de ce film vu au dernier Festival International du Premier Film d'Annonay qui empilait les clichés sur une région et ses habitants bougons et nationalistes (sieste matin, midi et soir et après, dodo !) sauf que l'actrice Christelle Cornil est absolument formidable et François Vincentelli itou.

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    DU VENT DANS MES MOLLETS de Carine Tardieu *

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    La délicieuse Rachel n'a que 9 ans et des tas de problèmes. Des parents bornés qui la sur protègent d'une façon tellement excessive et maladroite qu'ils en deviennent tyranniques. Une mère importée de Tunisie qui la gave de boulettes, un père juif rescapé des camps de concentration (nous sommes dans les années 70, so vintage !) et une grand-mère quasi muette qui partage sa chambre !!! Sa rencontre avec une psy (on rêve d'avoir Isabella Rosselini comme psy !) et Valérie une gamine de son âge délurée va changer et bouleverser le cours de sa vie.

    Chaque personnage est caricatural jusqu'à la nausée et le film n'est qu'une succession de vignettes gentillettes ou cruellettes sur l'enfance, ses mystères, ses joies, ses secrets. Une certitude néanmoins : tout, absolument TOUT, les traumas, les malheurs du monde, la peste bubonique... est TOUJOURS la faute des mères. Un espoir est vaguement laissé aux grand-mères pour donner un peu d'espoir aux enfants et colmater les dégâts de vos irréparables erreurs. Quant aux pères, ils sont comme souvent absents... bien trop occupés à travailler ou à soigner leurs appétits. Je sais, dans ces années là, les femmes n'étaient (déjà) pas à la fête ! Mais parents de France et d'ailleurs : euthanasiez-vous les uns les autres pendant qu'il en est encore temps.

    En s'appliquant on pourra sentir l'odeur de l'encre dans l'encrier et éprouver la sensation de brûlure sur nos genoux écorchés d'enfants, éventuellement du vent dans nos mollets. So what ? Pas grand chose.

    Sauf deux fillettes suffisamment géniales pour éveiller en nous l'enfant qui sommeille.

    Je ne m'explique toujours pas le dernier quart d'heure, insoutenablement dramatique mais il est assez difficile de résister aux deux petites filles Juliette Gombert et Anna Lemarchand... et surtout de lui résister à ELLE.

     

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    ROBOT ET FRANK de Jack Shreier °

    queen of montreuil de solveig anspach ° - cherchez hortense de p,du vent dans les mollets de carine tardieu *(*),au cul du loup de pierre duculot,cinéma, ROBOT ET FRANK de Jack Shreier °

    Synopsis : Dans un futur proche. Frank, gentleman cambrioleur à la mémoire fragile, vit en vieux solitaire grincheux jusqu'au jour où son fils lui impose un nouveau colocataire : un robot ! Chargé de s'occuper de lui, celui-ci va bouleverser la vie du vieil ours. Frank va nouer une vraie relation avec son robot jusqu'à mettre au point un braquage des plus inattendus. Robot & Frank : le tandem le plus improbable de l'année.

    Allons à l'essentiel, je vous fais la version courte : CON-STERNANT !

  • CAHIER DE TEXTES

    à faire dès que possible :

    - les chroniques des films suivants (dont certains vus à Venise) :

    QUEEN OF MONTREUIL de Solveig Anspach °

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    CHERCHEZ HORTENSE de Pascal Bonitzer *

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    APRÈS MAI de Olivier Assayas *

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    LA CINQUIÈME SAISON de Peter Brosens et Jessica Woodworth ***

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    AU CUL DU LOUP de Pierre Duculot *

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    LE GUETTEUR de Michele Placido **

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    KILLER JOE de William Friedkin ***

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    CAMILLE REDOUBLE de Noémie Llvosky ***

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    PREMIUM RUSH de David Koepp **

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    DES HOMMES SANS LOI de John Hillcoat ***

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    DU VENT DANS LES MOLLETS de Carine Tardieu *

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    à faire aussi :

    - le compte-rendu promis sur les "talons de 12" de la Mostra,

    - les tapis rouges de la Mostra,

    - Venise dans tous ses états...

    J'avoue que l'ampleur de la tâche me rebute un peu étant donné que le temps passe, que j'ai le cerveau liquide je n'ai pas pris la moindre note. Je risque donc de faire "court" pour ces films afin de tenter de reprendre un rythme de parution plus habituel.

  • L'HOMME QUI RIT de Jean-Pierre Améris ****

    FILM DE CLÔTURE DE LA MOSTRA DEL CINEMA - VENISE 2012

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    Ne vous réjouissez pas trop vite, je continue encore de me gondoler quelque temps et ne suis d'ailleurs pas pressée de rentrer.

    Mais je tiens néanmoins à vous dire quelques mots à propos de ce film qui me tient particulièrement à coeur et que j'ai donc vu samedi en clôture de la Mostra de Venise. Il est évident que je vous en reparlerai jusqu'à plus soif au moment de sa sortie nationale le 26 décembre prochain.

    Le film est inspiré de l'oeuvre dense, complexe, passionnante et intimidante de Victor Hugo. Une histoire terrible et incroyable. Celle de deux enfants. L'un Gwynplaine défiguré dès son plus jeune âge par une cicatrice qui donne à son visage un sourire permanent, victime des comprachicos qui a l'époque enlevaient ou achetaient les enfants, les mutilaient pour les exposer comme des monstres. L'autre Déa, une fillette aveugle que Gwynplaine a sauvée de la mort une nuit de tempête. Les deux enfants abandonnés, orphelins sont recueillis pas Ursus, un saltimbanque, philosophe et guérisseur. Sous des dehors rugueux et misanthrophe le vieil homme dissimule des trésors de tendresse et de bonté. Incidemment, il découvre que le visage du garçon provoque l'hilarité et c'est ainsi que le spectacle de "L'homme qui rit" voit le jour. La petite troupe sillonne alors avec bonheur les routes d'Angleterre. Gwynplaine et Dea s'aiment et deviennent inséparables, sous l'oeil bienveillant et inquiet d'Ursus qui sait que pour vivre heureux il est préférable de vivre cachés. Les foules se pressent pour découvrir Gwynplaine, lui assurent une célébrité sans cesse croissante jusqu'à arriver aux oreilles de la Cour...

    D'emblée il faut écarter l'idée de l'adaptation à la lettre d'une oeuvre littéraire grandiose et colossale. Il s'agit ici de la vision d'un réalisateur à propos d'une histoire qui le hante depuis ses quinze ans. L'histoire de deux adolescences meurtries par la différence. Alors que le handicap de Dea aveugle semble vécu sereinement, Gwynplaine souffre de son apparence. Comment en étant à ce point différent, monstrueux, trouver sa place dans ce monde et être heureux ? Rien que l'idée d'évoquer cette douleur, celle de ne jamais se sentir à sa place suffit à me bouleverser. Et le film l'est, bouleversant, par la grâce de cette vision personnelle qui transforme l'oeuvre, sans jamais la trahir, en un conte horrifique, terrifiant sans pour autant négliger un humour apaisant alors que le drame pèse inéluctablement. Et par celle d'acteurs véritablement habités par la beauté et la puissance de leurs personnages. Chacun semble avoir compris que "La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime". Malgré cette menace qui les nargue, Gwynplaine s'abandonne un temps à l'illusion d'être accepté sans masque, malgré sa différence et à celle encore plus folle de changer le monde puisqu'il obtient soudainement le pouvoir de siéger au Parlement. Sa diatribe face à la Reine et aux parlementaires : "Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain", puissante, bouleversante vire à la farce. Des bouffons ridicules le remettent à sa place, trop tard.

    Dans un décor de carton pâte assumé, revendiqué, Jean-Pierre Améris ne cherche pas la réconstitution historique. On ne verra donc pas de "carrosses rouler devant des châteaux du XVIIIème siècle". On restera plutôt concentrés sur les personnages principaux et leurs visages, même si l'ambiance "timburtonnienne" évoque Edward aux Mains d'Argent et la mer synthétique celle admirable du Casanova de Fellini. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le sublime, génial, inoubliable Joker composé par Heath Ledger s'inspire totalement de l'Homme qui rit de  Victor Hugo (et non l'inverse). Il n'y a donc rien de paradoxal à ce que le "masque" de Gwynplaine l'évoque de façon aussi troublante. Mais alors que le Joker blessé aussi au plus profond de sa chair n'aspire qu'au mal, Gwynplaine est d'abord un jeune héros courageux qui a sauvé une fillette, puis un homme honnête qui rêve de justice et d'amour. Marc-André Grondin incarne avec une belle présence inquiète et naïve cet être meurtri, aimé au-delà de ce qu'il espère et totalement ébloui par cet amour.

    Emmanuelle Seigner belle et cruelle Duchesse se servira un temps de Gwynplaine pour surmonter un ennui abyssal et l'utilisera comme une distraction. Elle verra en lui le véritable miroir de son âme noire. "Ce que tu es dehors, je le suis dedans". Et l'actrice offre à son personnage une intensité et une fêlure touchantes qui évoquent la Madame de Merteuil des Liaisons Dangereuses. 

    Dea est la jeune fille pure qui aime et protège Gwynplaine, parfois malgré lui. Elle connaît l'essentiel invisible pour les yeux. Elle ne peut comprendre que Gwynplaine craigne qu'elle ne l'aime plus si elle  venait à découvrir sa laideur. "Comment peux-tu être laid puisque tu me fais du bien ?". Christa Théret, une nouvelle fois surprenante incarne avec une grâce magnifique cet ange aveugle, simple et vertueux. Elle est d'une expressivité réellement impressionnante empruntée aux grandes actrices du muet. Et ici comme une réincarnation, jusque dans ses gestes de la Virginia Cherril des Lumières de la ville de Charlie Chaplin.

    Quant à Gérard Depardieu, jamais aussi bon que dans les grands classiques qui ont contribué à sa gloire, il est ici exemplaire de sobriété. D'une présence forcément imposante, il laisse néanmoins toute la place à ses partenaires et à cet ange fragile et gracile qu'est ici Christa Théret. Et pourtant chacune de ses apparitions alternativement drôles ou bouleversantes le rendent une fois encore inoubliable dans ce rôle de père déchiré, impuissant à sauver ses enfants de leur destin.

    Jean-Pierre Améris nous saisit donc dès la première image implacable et cruelle et ne nous lâche plus jusqu'au final poignant. Il concentre son histoire en une heure trente, sans digression inutile accompagnée d'une musique ample et idéale. Et c'est à regret que l'on quitte ces personnages follement romanesques et romantiques. 

  • UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE

    Le film de clôture que je verrai donc tout à l'heure est "L'Homme qui rit" de Jean-Pierre Améris (tiré du roman de Victor Hugo) et pour ceux qui suivent ce blog depuis des années, ils savent qu'entre Jean-Pierre et moi c'est une longue et belle histoire. Il était le Président du Jury du Festival d'Annonay lorsque j'en étais un des huit membres cinéphiles. Quand je vous dis et répète chaque année qu'il faut tenter votre chance... Cela dit, je ne pense pas que tout le monde puisse avoir la chance de "tomber" sur un Président aux qualités humaines hors normes, fidèle en amitié, attentionné... tel que Jean-Pierre Améris (j'en ai testés d'autres depuis... non, je ne citerai pas de nom). Depuis nous sommes restés en contact. Nous nous voyons une ou deux fois par an en fonction de certains événements cinématographiques. Il m'a invitée sur le tournage d'un de ses films "Maman est folle"... Bref, pour faire  court... aujourd'hui, grâce à Jean-Pierre et à Audrey, secrétaire de production, j'ai pu assister à la Conférence de Presse, au cocktail... ! C'est pour ce genre de moments aussi que le cinéma est formidable. Je vous donnerai davantage de détails lorsque j'aurai vu le film et surtout lorsqu'il sortira en France en fin d'année. Les thèmes de la monstruosité, de l'apparence, de l'amour sont abordés, ainsi que la gloire, la déchéance, le théâtre, la solitude...

    En attendant, voici quelques photos. En vrac, Jean-Pierre Améris, Christa Théret, Marc-André Grondin, Emmanuelle Seigner et des inconnus sur le tapis du photo call :-)

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  • CHIUSO PER FERIE

    Je débranche et vous raconterai plus tard. Soyez sages !P9020046.JPG

    L'étrange affiche (ci-dessous).

    Si vous avez une explication à propos du rhino... faites votre rédaction à ce sujet !

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    Venise au petit jour (c'est le warrior qui s'est levé, pas moi) :

    P9020012.JPGvenise,vacancesvenise,vacancesvenise,vacances

    Notre arrêt de bus :

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    Les messes  sont rock à Venise (Le Pavarotti, c'est le curé... Dimanche prochain on va à la mese !!! Oui.)

     

    Et une étrangeté pour conclure, MON Paulot guérit la leucémie !!! ça tombe bien.

     :-)

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    A presto...